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lundi 22 mai 2023

AUGMENTATION GÉNÉRALE OUI, c'est POSSIBLE !

Direction de Sopra Steria, toujours plus déconnectée !


Alors que l’inflation atteint plus de 16% sur les produits alimentaires, plus de 15% pour l’énergie, la direction s’étonne des retours mécontents des salariés non augmentés ou augmentés moins que l’inflation en ce début d’année !

Chez nos concurrents, les directions semblent bien moins déconnectées du quotidien des salariés !

Chez CapGemini, une augmentation générale a été obtenue ! Et pas des moindres :

  • 1 500€ bruts soit 125€ par mois pour un salaire annuel théorique brut inférieur ou égal à 30 000€ ;
  • 1 050€ bruts soit 87,5€ par mois pour un salaire annuel théorique brut supérieur à 30 000€ et inférieur ou égal à 35 000€ ;
  • 900€ bruts soit 75€ par mois pour un salaire annuel théorique brut supérieur à 35 000€ et inférieur ou égal à 43 000€.


Chez
Sopra Steria, la direction a décidé de distribuer un montant JAMAIS atteint de dividendes de 88 Millions d’€ aux actionnaires, dont 12 Millions d’€ rien que pour M. Pasquier, président du Groupe Sopra Steria !

Pour les salariés, pas d’augmentation générale, une augmentation inférieure à l’inflation, et des économies sur les conditions de travail, avec 30M€ d’économies sur les locaux, et de belles mesquineries : l’arrêt de fourniture de casques sans fil pour les salariés, pour les remplacer par des casques audio moins chers avec fil !

Merci M. Pasquier !


mardi 16 mai 2023

CAFE NUMERIQUE : Venez échanger sur le télétravail avec vos élus !


JEUDI 23 MAI de 13h00 à 14h00 !!
Venez échanger sur le télétravail
avec vos élus CFDT !

Ouvert à tous les salariés !

Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kcQSO5x3K8

ID de réunion : 836 4000 6116
Code secret : 630817


*** EXCLU CFDT *** LES CHIFFRES DES AUGMENTATIONS par classification DE TOUTES LES SOCIÉTÉS de l’UES !!!

INSCRIVEZ-VOUS VITE à l’Essentiel pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CSE CFDT. Pour être inscrit sur l'Essentiel, un seul mail à dscfdtsoprasteria@gmail.com !
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LES CHIFFRES DES AUGMENTATIONS
par classification
DE TOUTES LES SOCIÉTÉS de l’UES



SSG

Le top : DHG. Le % d’augment est de 6,09% pour la classification la plus haute DHG, alors que pour les autres classif elle est en moyenne de 3,31%. Quant au % de salariés augmentés, il est dans les 3 plus hauts chez les DHG. Ils détiennent également la palme des montants d’augmentations maximum, avec une augmentation de 3000€ par mois au maximum et 1295€ d’augmentation moyenne.
Charité bien ordonnée…


SBS

Le top : DHG. Le % d’augment n’est pas connu, donc pas de comparaison possible avec les autres classifications ! Mieux, les % d’augmentation et montants ne sont pas donnés alors qu’ils concernent 25 personnes (normalement NS est indiqué pour les populations de moins de 5).
Les DHG détiennent tout de même la palme des montants d’augmentations maximum, avec une augmentation de 1800€ par mois au maximum !
Charité bien ordonnée….


I2S

C’est la boite spécialisée en RH, mais c’est celle qui donne le moins de détails RH sur ses augmentations !

Le top : DHG. Le % d’augment est de 4,61% pour la classification la plus haute DHG, alors que pour les autres classif elle est en moyenne de 2,86%. 
Quant au % de salariés augmentés, il est au plus haut chez les DHG à 100% ! 
Ils détiennent également la palme des montants les plus hauts d’augmentation moyenne, avec une augmentation de 733€ par mois.
Charité bien ordonnée…


Pour rappel, les notes Index égalité pro de 2022 (publié en mars 2023) : au vu du cycle d’augmentation, cela ne va pas s’arranger… ☹ :





Projet de déménagement des salariés du site d’ATLAS sur le site de KAPPA (Le Mans)


Information / consultation des élus lors du CSE de fin avril

Les salariés travaillant sur le site d’ATLAS (268m²) vont aller rejoindre leurs collègues du site de KAPPA (443m²) d’ici fin juillet, date de restitution du site d’ATLAS au bailleur. Au 1er août, c’est 101 salariés qui seront rassemblés sur un seul site KAPPA ! 

Mais avant, le site de KAPPA doit être aménagé. 

Les aménagements suivants sont prévus :

  • Des travaux en anticipation : raccordement à la fibre en direct, augmentation du nombre de places de parking (+ 4 places, soit 16 places au total), ajout de films occultant sur les fenêtres côté est.

  • Des travaux (juin à juillet) pour transformer les locaux en bureaux en flex office : salle de réunion avec vidéo-conférence, cabine insonorisé, casiers individuels à combinaisons, outil de réservation de bureaux. Le déplacement de la cafétéria à l’entrée, l’aménagement d’espaces de convivialité, l’aménagement d’un espace sécurisé pour la charge des batteries (trottinettes, vélos) et l’harmonisation du système des badges.

Sur le papier, tout à l’air superbe. Et sur le terrain ?

Le plan qui nous a été présenté comporte 50 postes de travail pour 101 salariés et l’aménagement suivant :

  • Un grand open space de 48 places
  • Un seul bureau isolé de 2 places
  • Une salle de réunion de 10 places
  • 4 bulles (espace collectif pour travail en petit comité)
  • 2 « espaces de convivialité » en plein open space !

Durant la phase d’aménagement, l’organisation du travail devra être adaptée avec plusieurs options possibles : planification + recours au télétravail occasionnel, ou regroupement des équipes dans les locaux ATLAS jusqu’à fin juillet. Comment les salariés en télétravail seront choisis ? Comment regrouper tous les salariés sur un site de 35 postes pendant 2 mois alors que le site est déjà saturé par manque de place ? Le télétravail occasionnel n’est pas prévu pour ce type de situation. Pire, le télétravail occasionnel ne prévoit aucun remboursement d’indemnité aux salariés pour utiliser leur domicile comme bureau ! Comme d’habitude, les règles ne concernent pas la direction de Sopra Steria…

Vos élus CFDT ont rappelé à la direction que le CSE est censé remonter l’avis des salariés. La séance d’information est donc prévue pour recueillir les réponses aux nos questions pour revenir ensuite vers les salariés et remonter leur avis final. Il est donc évident que l’information et la consultation doivent avoir lieu sur 2 séances différentes. Sans cela, nous ne pouvons remplir notre mandat d’élus.

Sur le fond, il nous parait impossible de rendre un avis positif sur la suppression d’un site, avec la réduction de l’espace afférente.

En effet, comment les élus majoritaires peuvent-ils rendre un avis positif alors que le site restant comportera 1 place pour 2 salariés (50 postes pour 101 salariés) et un ratio de 8,86m²/poste ? La norme SSG de flex office nous avait été donnée à 3 postes pour 5 salariés sur les autres sites, pourquoi moins ici ? La norme d’espace a été donnée comme une visée de 12m² par poste de travail (alors qu’il y a plus de 20m² par poste sur le site de Kléber), pourquoi seulement 8,86m² par poste pour le site de Le Mans ? Aucune embauche ne sera donc possible, ou alors dans quelles conditions ?

Cette diminution des postes de travail ne fera qu’obliger les salariés à un télétravail subi, alors que celui-ci doit rester soumis au volontariat du salarié. La dégradation des conditions de travail en termes de bruits, de nuisances et perte d’espace pour travailler est totalement ignorée dans l’avis favorable rendu par les élus majoritaires au CSE.

Vous avez des questions ou des inquiétudes ? N’hésitez pas à prendre contact avec vos élus CFDT !

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lundi 15 mai 2023

POINT ÉCONOMIQUE FRANCE lors du Comité Social et Economique Extraordinaire du 4 mai 2023


Cyril Malargé intervient devant les élus du CSE et indique :

  • que le 1er trimestre a été conforme en terme de croissance tirée par Défense & Sécurité, Aeroline, Secteur Public, Transport et Conseil. Le marché se tend notamment sur la partie Industrie et Retail. Assurance et Telco sont plutôt stables.
  • qu’un ralentissement assez fort du marché commence à être ressenti : baisse du taux d’attrition, hausse de l’interchantier (plan d’actions mis en place avec les patrons de BU pour baisser la sous-traitance), pipe commercial toujours là mais avec des clients qui repoussent leurs décisions.

A fin avril, budget au-dessus de 5 millions mais résultats en-dessous de 15 millions (recul sur le deuxième trimestre particulièrement sur le mois d’avril).

Détail de la situation économique par BU :

  • ARA : croissance plutôt molle. Décroissance sur T2 en raison de la baisse des activités sur les comptes industriels.

  • Méditerranée : une des BU qui résiste le mieux. Croissance positive sur T1 et prévisionnelle sur T2. La direction a demandé la baisse de la sous-traitance sur cette BU avec priorité pour staffer les intercos.

  • NNE : gros travail commercial pour renouer avec la croissance sur le Retail. Décroissance en T1. Cela reste tendu suite à l’intégration du Retail dans cette région.

  • Santé Social Emploi : en décroissance. Le niveau de performance est privilégié par rapport à la croissance. Il reste une alerte à traiter sur un projet. Plutôt une belle dynamique en terme de business.

  • Secteur Public : signature de belles prestations l’année dernière dont on récolte les fruits cette année.

  • Aeroline : vertical qui continue à avoir une croissance à 2 chiffres en T1 mais prudence pour le reste de l’année surtout vis-à-vis d’Airbus qui fait face à moins de ventes d’avions que prévues.

  • Banque : en décroissance sur ce début d’année. Activité : 90% AT et 10% Régie. Du fait de ce découpage, dès que le marché se tend, cela devient difficile car la concurrence est importante. On note une hausse du taux d’intercontrat. Une nouvelle organisation a été mise en place.
  • TME : croissance molle proche de zéro. Plutôt positif sur S2 avec des dossiers chez Orange.

  • Transport : très belle croissance en ce début d’année. Plus prudent sur S2. Bon niveau de business notamment chez SNCF. Renouvellement des centres de services en cours. Volonté de diversification toujours présente.

  • Défense & Sécurité : gain dossier empreinte digitale au Ministère de l’Intérieur. Vertical solide.

  • APS : croissance molle sur T1. Belles signatures le mois dernier sur le Mainframe, ce qui devrait être bénéfique sur le S2.

  • Conseil : nouvelle BU en 2023. Bon niveau de croissance sur T1 mais il faut être vigilant car hausse de l’intercontrat.

Les élus CFDT interviennent pour interpeller la direction sur le cycle RH :

« Près de 30% des salariés n'ont pas été augmentés lors du cycle de janvier. Lors de ce même cycle, l'augmentation max est près de 67 fois supérieur à l'augmentation mini (45 euros pour mémoire). L'inflation est toujours en hausse et ne va pas refluer : sur un an à date, l'inflation est à presque 6% vs les 3.63 % d'augmentation moyenne du cycle de janvier. L’inflation atteint plus de 16% sur les produits alimentaires, plus de 15% pour l’énergie, les salariés sont mécontents (non augmentés ou augmentés) car moins que l’inflation ! Les élus CFDT constatent que les augmentations sont inférieures à celles de nos concurrents et bien inférieures à l’inflation subie par tous les salariés, et nous ne reviendrons pas sur les économies réalisées par l'entreprise sur les conditions de travail des salariés. Augmenter les salaires pour contrer les effets de l’inflation était une demande prioritaire de la CFDT. L’intéressement versé est également en décalage avec les très bons résultats de l’entreprise. Les élus CFDT demandent ce qu’a prévu la direction afin de compenser cette faible valorisation salariale ? »

Réponse de la direction : on ne donnera rien de plus car on a déjà fait  beaucoup.

(ndlr : « Allo, ici la Terre ?!? »)


*** EXCLU CFDT *** ÉVOLUTION DE L’EFFECTIF ET DES DÉPARTS chez SSG SA sur les 10 dernières années !

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En exclusivité, la compilation et le calcul des effectifs et des taux de départs par cause, sur les 10 dernières années chez SSG,
faits par vos élus CFDT


Stagnation des effectifs en France : changement de politique avéré

Sopra Steria s’est construit sur une croissance constante de son effectif France. Ce n’est plus le cas depuis plusieurs années où la croissance est à la marge.
Et après la légère remontée en 2021 (+117 malgré l’intégration de Sodifrance de 800 salariés !), encore une très légère montée en 2022 (+153) !
La direction n’explique pas ce phénomène ni son changement de politique sur le sujet.
A contrario, en Inde, les effectifs explosent (+14,2%en 2022) et au global monde c’est 4,7% de plus, contre 1% pour SSG France.




Après une diminution en 2020, les départs ne cessent de croître et explosent en 2022

Le nombre de départs en 2022 est inégalé. 
Le taux de départs de SSG SA atteint 20,53%, identique à 2018, année de "crise". Un salarié sur 5 quitte l’entreprise dans l’année.

Au-dessus de 15%, le taux est jugé comme dangereux pour une entreprise.
Inquiétant également : seulement 2811 entrées en 2022, contre 2903 en 2021, soit une baisse des entrées.


En détail

Après un pic historique à plus de 15% des salariés démissionnaires en 2018 puis à près de 14% en 2019, le nombre de démissions a évidemment chuté en 2020 et 2021 suite au covid. Les démissions explosent en 2022, avec un retour au record et 14,9%.

En 2022, les licenciements (56) et ruptures conventionnelles (146) sont peu nombreuses.

En 2022, les ruptures de période d’essai augmentent, pour atteindre un niveau jamais atteint de 266 ! Sur les 2811 entrées en 2022, cela donne près de 10% des entrées qui ne passent pas la période d’essai !

Sur les 8 ans pour lesquels nous avons eu les données, on constate seulement en moyenne 52 départs en retraite par an…, même dans nos métiers "non physiques" il est difficile d’atteindre la retraite, alors si on ajoute 2 ans de plus…!



Pour conclure

L’augmentation des départs est inquiétante avec le peu d’interchantier dans la société et la sur-activité sur toutes les BU, et alors que la bataille sur le marché de l’emploi fait rage entre les ESN… 

Malheureusement, malgré les nombreuses demandes, la direction ne lance aucun changement pour retenir les salariés ! Ni pour faire la différence en matière de conditions de travail ou de reconnaissance des salariés ! 

ACCORD TELETRAVAIL : entre miroir aux alouettes et discrimination

L’accord télétravail n'a pas été signé par la CFDT.

Le télétravail à Sopra Steria, c’est des millions d’économies pour l’entreprise sur l’immobilier, l’électricité, l’eau, la téléphonie, le ménage, l’usure du matériel, les déplacements… Avec cet accord, Sopra Steria fait supporter à ces salariés ces charges qui ne cessent d’augmenter. L’indemnité minable de 20€ ne couvre pas les frais engagés par les salariés…

La société devrait avoir honte de faire des économies sur le dos de ses salariés. Ces économies réalisées devraient être redistribuées aux salariés par une indemnisation équitable.

Le télétravail à Sopra Steria, c’est des détails qui agacent les salariés au quotidien, le casque sans fil fourni devient un casque filaire, les PC fournis n’ont pas suffisamment de ports USB et les réplicateurs de ports restent à la charge des salariés, les écrans supplémentaires ne sont pas systématiquement fournis.

Ces petites mesquineries engendrent un stress inutile.

L'accord télétravail doit être revu en profondeur pour une meilleure prise en compte des charges et des contraintes des salariés.

Le télétravail médical à Sopra Steria n’est pas reconnu comme du télétravail régulier. En conséquence, les salariés concernés sont exclus de certains dispositifs de l’accord (pas d’accès à la déclaration sur l’outil PTA, pas de droit aux équipements mobiliers et aux matériels informatiques complémentaires prévus à l’article 4.4…).

Sopra Steria et les signataires de cet accord sont coupables de discrimination, car selon le Code du travail « aucun salarié ne peut faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte en raison de son état de santé ».

L’herbe est-elle plus verte ailleurs ? Hélas, oui.

Par exemple chez notre concurrent CAP, c’est jusqu’à 61,75€/mois voire 74,75€ en cas de télétravail médical à 100%. Chez Accenture, c’est 35€ avec en prime un accord de flexibilité dans l’organisation du temps de travail. À Sopra Steria, grâce à nos syndicats maison (TU et Avenir), nous n’avons que le minimum et surtout beaucoup moins qu’à la concurrence.


samedi 13 mai 2023

Elections CSE 2023 : pourquoi pas vous ?!

Appel à candidature !

Les élections de représentants du personnel sont pour cet automne ! Il faut des volontaires pour représenter et défendre les intérêts des salariés de toutes les sociétés du groupe !

Alors, vous êtes salariés chez SSG, SBS, I2S, SHRS, Axway, CIMPA, Galitt ?

Vous voulez être formés et intégrés dans une équipe réellement démocratique, pour apporter un vrai plus à vos collègues ? 

Vous vous ennuyez et avez fait le tour de votre travail ? Vous voulez apprendre de nouvelles choses, notamment sur nos droits ou les conditions de travail et découvrir une autre facette de votre travail ? 

Contactez-nous !

Pour cela un seul mail à dscfdtsoprasteria@gmail.com !

vendredi 12 mai 2023

Participation & Intéressement : Oui, mais pas pour tout le monde et pas équitable !


Participation & intéressement :
Oui, mais pas pour tout le monde et pas équitable !

Définitions

  • La participation est un dispositif d'épargne salariale prévoyant la redistribution au profit des salariés d'une partie des bénéfices qu'ils ont contribué, par leur travail, à réaliser dans l'entreprise (quote-part des bénéfices).

  • L'intéressement est un plan d'épargne salariale qui permet aux salariés de recevoir une prime proportionnelle aux résultats ou aux performances de leur entreprise. L'objectif est d'associer les salariés aux objectifs et résultats de l'entreprise.

A Sopra Steria, la participation est calculée par société (maison mère et filiales, SSG, I2S, SBS, SHRS) et l’intéressement au niveau du Groupe, prenant en compte les résultats Monde. Chez nos concurrents, fournisseurs et clients, c’est l’inverse, cherchez l’erreur !

Participation

Calculée d’après le bénéfice fiscal, la réserve spéciale de participation (RSP) à distribuer aux salariés est le résultat d’une formule fixée par un article du code du travail.

Cette formule s’exprime comme suit : RSP = ½ (B - 5 % C) × (S ÷ VA) où
B est le bénéfice net fiscal
C représente les capitaux propres
S symbolise les salaires
VA signifie valeur ajoutée

Dans tous les cas, le montant de la participation doit être aléatoire. Il ne peut être déterminé a priori et résulte des bénéfices réalisés par l’entreprise pendant l’exercice considéré.

Cette formule légale de la participation permet aux sociétés de diminuer le risque de l’aléatoire en jouant sur les bénéfices fiscaux (lorsque cela est possible) et les capitaux propres (si les moyens sont là).

Pour 2023, la direction de Sopra Steria continue à utiliser ces deux leviers. Elle continue à piocher juste le nécessaire dans les reports de déficit passé (pour SSG, actuellement celui de Steria non apuré 9 ans après le rachat …), et d’augmenter les capitaux propres de nos entreprises (1,4 Milliards d’€ de capitaux propres en 2021). 

Ceci lui permet d’annuler toute participation pour deux des sociétés du Groupe (SSG et SBS).

La direction s’est vue obligée à délivrer une petite participation pour SHRS, cependant plus importante que les fois précédentes s’élevant à environ 5% du salaire annuel brut. 

La direction n’a pu que donner généreusement une participation misérable à I2S, de quelques dizaines euros.

Comme les directions de chaque société de Sopra Steria refusent les accords de participation, celles-ci sont distribuées proportionnellement aux salaires (le défaut légal) et non à part égale, comme cela est de règle pour l’intéressement, donc, encore une fois ce sont les plus hauts salaires qui prennent la plus grosse part du gâteau.

Intéressement

L’intéressement, quant à lui, est là pour intéresser les salariés sur un objectif précis pour la société (par exemple : nb de clients, …).

Il serait plus logique de le faire au niveau de chaque société que de l’UES, mais ce n’est pas le cas.

Avec l’accord en cours, trop minimaliste pour obtenir la signature de la CFDT (pour plus d’informations, voir nos articles sur ce sujet), la direction alloue généreusement :

Oui mais, dans le même temps, la direction alloue aux actionnaires une augmentation des dividendes de 34% dans la poursuite exponentielle des augmentations des années précédentes (lire notre article : Résultats 2022 SOPRA STERIA : Année record pour l’entreprise, les salariés sont toujours les grands oubliés !). Ainsi 88 millions d’euros sont ponctionnés par les actionnaires, soit plus de 3 fois de ce qui est accordé aux salariés pour la réussite de ce résultat.

Si la direction l’avait voulu et avait suivi les propositions de la CFDT sur l’accord d’intéressement, cela aurait été bien plus équitable avec une distribution d’un montant équivalent à celui des actionnaires.

La direction aurait pu alors avoir la joie d’annoncer une attribution de 4 400€ plus conforme aux résultats magnifiques annoncés par la direction aux marchés, permettant ainsi l’envolé du prix de l’action, résultats qui ne sont que la conséquence de notre travail.

La CFDT demande toujours et encore que la répartition
des bénéfices du Groupe respecte le principe de redistribution
équitable des bénéfices entre l’entreprise (investissements),
ses actionnaires (dividendes) et ses salariés
(participation / intéressement).

La pente est rude et il y a encore du chemin à faire !


mardi 9 mai 2023

Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes : Clair comme de l 'eau du robinet !

Quel rapport entre la situation des femmes au sein de Sopra Steria et l’eau du robinet ?

Aucun, de prime abord ! Et pourtant …

Relevez les seuils de tolérance, et tout s’arrange aussitôt.

Dans de nombreuses régions françaises touchées par la pollution des ressources hydriques aux pesticides, l’eau du robinet est redevenue conforme aux critères de qualité. Pas de disparition soudaine des contaminations, mais le simple déclassement de deux produits de dégradation de l’ESA-métolachlore et du NOA-métolachlore, fréquemment retrouvés dans les eaux de surface et souterraines. (Lire l 'article du Monde : L’eau de millions de personnes en France redevient conforme aux normes de qualité après le relèvement des seuils réglementaires https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/12/le-relevement-des-seuils-rend-l-eau-de-millions-de-francais-a-nouveau-conforme-aux-normes-de-qualite_6145486_3244.html )


Supprimez le calcul de l'Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au niveau de chacune des 4 sociétés de l’UES (SSG, I2S, SHRS, SBS), et tout s’arrange aussitôt.

L’Index égalité professionnelle entre les femmes et les hommes n'est désormais calculé qu’au niveau de l’UES et, miracle, les résultats deviennent meilleurs.

Non, pas d’amélioration de la situation des femmes, mais la simple suppression des mauvais critères de SHRS et surtout de SBS, ainsi qu'une modification du critère de comparaison des salaires au niveau des classifications à la place des catégories socioprofessionnelles. Et voila, le tour est joué !

Mesdames, désormais quand vous ferez couler l’eau du robinet, cela vous rappellera votre situation à Sopra Steria !

Femmes ou hommes, DEMANDEZ votre positionnement salarial (exclu CFDT) ! dscfdtsoprasteria@gmail.com

vendredi 5 mai 2023

Flex Office : c’est surtout le salarié qui doit être flexible !

Vous pensiez avoir trouvé votre place dans l'entreprise qui vous emploie ?

Erreur ! Désormais avec la mise en place du flex office, il vous faudra la trouver chaque jour où vous vous rendrez sur site. Explications.

Quand vous arrivez sur site aujourd'hui, vous savez où vous allez, c'est bâtiment S, 3ème étage, pièce 319, second bureau du côté gauche. Et ce depuis votre arrivée dans l'équipe CenterWare du projet ORFEO. Oubliez. Désormais vous irez... là où vous le système de réservation vous trouvera une place disponible, comme dans un train.

 

"Mais dites-moi, j'avais deux écrans externes, dont un en format portait. Et puis une souris à prise latérale, et un clavier Dvorak".


C'est fini tout ça, votre poste de travail sera ba-na-li-sé : un écran, un clavier, une souris, point barre.
Et ces quelques objets qui personnalisaient votre place, la photo du chien/du conjoint/du paysage, le mug, les stylos et le cahier qui accompagnent toutes vos réunions ? Qu'à cela ne tienne, on a des blocs de casiers ici et là. Ne vous attendez pas à la contenance d'une armoire, ni même d'un caisson de bureau, ce sera celle d'un casier de piscine. Dans les premières versions du dispositif, il était prévu qu'on vous l'attribue pour la journée, comme le bureau. Genre vous déposez le sac à main et la barre chocolatée de la pause pour n'être pas obligé de les trimballer le midi, et donc vous remportez tout ça chez vous le soir. En conséquence il était prévu autant de casiers que de postes de travail. Depuis, il faut croire qu'une légère rumeur s'est fait entendre, car il se dit qu'on en ajoutera autant que de besoin, et on pourra donc y laissez ses (maigres) affaires plus durablement, ouf !

 

Et la cohésion d'équipe, me dîtes-vous ?
La plupart d'entre nous font deux jours de télétravail, et apprécient de retrouver leurs collègues, le lundi Aminata et Günter, le jeudi René et Margaret... Dommage, ce lundi Günter est envoyé au deuxième étage et Aminata au sixième. Attendez, on me souffle dans l'oreillette que le système de réservation permettrait de pré-affecter chaque jour des zones à des équipes, on va quand-même continuer à se retrouver. Mais là où ça se faisait de gré à gré, dans la souplesse qu'autorisait l'accord de télétravail, voici 
le retour de la planification hiérarchique.


Pourquoi ce système compliqué et stressant ? Devinez...

Il y aura désormais moins de postes de travail que de salariés rattachés au site, d'où des économies de frais pardi ! On parle d'une trentaine de millions d'euros, dès le démarrage du dispositif, pour le seul site Latitude, beaucoup plus avec l'extension progressive du système au fil des renouvellements de site.


Et pour qui ces économies supplémentaires, à votre avis ?
Gagné, pour les profits, pas pour les salaires.


Elle est pas belle, la vie ?

mardi 2 mai 2023

COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL : TOUJOURS UNIS, NOMBREUX ET DÉTERMINÉS POUR LE RETRAIT ET POUR LE PROGRÈS SOCIAL

Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait
et pour le progrès social


2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française. Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI. 

Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

Malgré cela l’exécutif a enchaîné les passages en force : refus de recevoir les syndicats, utilisation du 49-3, promulgation immédiate malgré la censure partielle du conseil constitutionnel... La décision du Président de la République de maintenir sa réforme malgré l’opposition quasi unanime de la population crée une défiance profonde. L’intersyndicale dénonce, une nouvelle fois, solennellement, ces décisions autoritaires qui ajoutent à la crise sociale une crise démocratique. L’intersyndicale a toujours refusé de céder à ces provocations et s’est attachée à maintenir une mobilisation pacifique, festive et populaire malgré des incidents parfois graves que nous déplorons.

Dans l’attente de la décision sur le RIP, l’intersyndicale se félicite de la proposition de loi d’abrogation de la réforme des retraites qui sera à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi permettra pour la première fois à la représentation nationale de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.

Nous appelons unitairement nos organisations à aller rencontrer les députés partout pour les appeler à voter cette proposition de loi. Dans ce cadre, l’intersyndicale appelle à multiplier les initiatives avec notamment une nouvelle journée d’action commune, de grèves et de manifestions le 6 juin prochain permettant à l'ensemble des salariés de se faire entendre des parlementaires.

Depuis 6 mois, les organisations syndicales de salariés font de nombreuses propositions, notamment en matière de financement, pour renforcer notre système de retraite par répartition et le rendre plus juste.

Le gouvernement a annoncé l’ouverture d’un cycle de concertations sans que l’objet ni le cadre ne soient précisément fixés. Les organisations syndicales de salarié.e.s rappelleront leur refus de la réforme des retraites.

Elles travailleront à des propositions intersyndicales communes mettant à contribution les employeurs, pour que les préoccupations des salarié.e.s soient enfin prises en compte, en matière de salaires, de conditions de travail, de santé au travail, de démocratie sociale, d’égalité F/H et d’environnement notamment. La défiance est profonde et le dialogue ne pourra être rétabli que si le gouvernement prouve sa volonté de prendre enfin en compte les propositions des organisations syndicales.

Le 2 mai 2023


1er mai 2023 - Paris, Boulevard Voltaire (Photo : CFDT Sopra Steria)

Journée de solidarité : à savoir pour ne pas se faire avoir !

La CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel. Pour cela, un seul mail à dscfdtsoprasteria@gmail.com ! Transmettez autour de vous !
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Cette année, le lundi de pentecôte tombe le 29 mai.

 

La CFDT du groupe Sopra Steria se permet un rappel devant les mails de la direction trompeurs, et les consignes de certains manageurs, qui le sont encore plus :

1. LA DIRECTION NE PEUT PAS IMPOSER 

 DE JOUR DE CONGÉS PAYÉS AUX SALARIÉS

 POUR LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ


2. CETTE JOURNÉE EST MOINS LONGUE
QU’UNE JOURNÉE HABITUELLE ! et chômée pour les stagiaires !


1. Ceci est contraire à la loi et à la cassation (constante sur ce point :  Article L3133-11 et 12 et cassation Cass. soc., 1er juillet 2009, n°08-40047 par exemple). La direction ne peut pas imposer aux salariés de poser des RTT Salariés ou des jours de congés.

Vous êtes en droit de refuser l’«invitation » de vos managers à poser des RTT Salariés, jours de pont ou autres congés payés.

Seuls les RTT Hiérarchiques sont à disposition de votre employeur, avec un délai de prévenance (prévu par l’accord Temps de Travail par exemple pour SSG c’est 7 jours OUVRÉS soit jeudi 18 mai dernier délai).

Si vous êtes en clientèle et que vous ne pouvez travailler pour le client ce jour-là pour cause de fermeture client, ou en chômage partiel, c’est à la direction de vous trouver un travail pour ce jour-là, et pourquoi pas les fameuses formations que vous n’avez jamais le temps de faire ? Ou encore de l’interchantier si rien d’autre ne vous ai donné à faire, mais vous n’avez pas à grever vos congés si ce n’est pas votre choix.

Malgré les demandes de la CFDT, la direction se refuse à informer tous les salariés de leurs droits en la matière et de rectifier le tir alors que nous l’avons alerté de l’abus de certains.

2. N’oubliez pas, la journée de solidarité ne doit faire que 7h de travail Alors que pour la plupart des salariés une journée habituelle en fait 7h22. De plus, pour les salariés à temps partiels, elle ne fait que (au prorata du temps partiel !) 5h36 pour les salariés à 80%, 4h12 pour les 60% et seulement 3h30 pour les 50% ! 

Et elle ne doit pas être travaillée pour les stagiaires !

Question : La journée de solidarité étant sur 7 heures, comment sont valorisées les 22 mn de dépassement par rapport à un RTT : en heures supplémentaire ? Encore pire pour les temps partiels, qui ne doivent travailler ce jour-là que 5h36 pour les 4/5ème, 3h30 pour les mi-temps, … Pas de réponse de la direction …


Transmettez autour de vous pour informer tous vos collègues.

Et CONTACTEZ-NOUS en cas de problème !



Références :

Article D3141-5 : La période de prise des congés payés est portée par l'employeur à la connaissance des salariés au moins deux mois avant l'ouverture de cette période.

Article D3141-6 : L'ordre des départs en congé est communiqué à chaque salarié un mois avant son départ, et affiché dans les locaux normalement accessibles aux salariés. 

Article L3141-16 : Sauf en cas de circonstances exceptionnelles, l'ordre et les dates de départ fixés par l'employeur ne peuvent être modifiés dans le délai d'un mois avant la date prévue du départ.

Article L3133-11 et 12 et cassation Cass. soc., 1er juillet 2009, n°08-40047 par exemple