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jeudi 27 septembre 2018

La direction tente de licencier un élu CFDT...encore...

Précédemment, nous vous avons informé des soucis de 2 de nos collègues, un CFDT I2S et un autre syndiqué SSG, pour lesquels la direction a lancé une procédure de licenciement (http://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2018/07/soutien-nos-collegues-cfdt-et-dautres.html)

Puis de la suite pour l'un d'eux, qui, après le refus de l'inspection du travail, avait vu la direction s'acharner en demandant un recours auprès du ministère du travail. Et celui-ci a refusé le recours de la direction ! (http://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2018/08/des-nouvelles-de-nos-collegues.html)

Pour notre collègue CFDT I2S, nous attendions des nouvelles de l'Inspection du Travail, afin de savoir si elle autorisait ou non son licenciement !
L'Inspection du Travail a rendu son verdict : c'est NON !
Le licenciement est refusé!

Félicitations donc à notre collègue CFDT, dont l'inspecteur a jugé que la demande de licenciement était due à ses mandats et à son activité dans ce domaine, notamment pour préserver la sécurité des salariés! Cette demande de licenciement fait en effet mystérieusement suite à des accrochages avec certains hiérarchiques à ce sujet...

La direction s’arrêtera-t-elle là ou continuera-t-elle à harceler vos élus par tous les moyens possibles en épuisant les recours l'un après l'autre dans une guerre d'usure dont elle a le secret?

En effet, le but de toutes ses péripéties est bien d'user vos représentants et de les épuiser de stress et de tensions.

Ainsi, tous les élus ont des "anecdotes" à raconter sur le "traitement spécial" qui leur est réservé par la hiérarchie et la direction de cette entreprise...Badge désactivé pour ne plus accéder aux salariés, aucun bureau affecté, ...

Rappelons-nous ces mots du ministère du travail dans le courrier de refus de licenciement de M.Martinot, DS CFDT harcelé et discriminé et reconnu comme tel par la justice maintes fois:
"il est également constaté par les éléments de l'enquête des difficultés de fonctionnement des institutions représentatives du personnel récurrentes et imputables à l'employeur."


Et maintenant, la direction nous annonce qu'elle veut restreindre encore les informations économiques fournies en CE ! Faut pas s'embêter !
Que veut-elle cacher?

Quelle belle direction sociale nous avons là...


mercredi 26 septembre 2018

**SCOOP** Enfin un accord TÉLÉTRAVAIL pour Sopra Steria Group !

Malgré le climat social frigorifié, après Sopra HR,
la CFDT arrache un accord télétravail pour les salariés SSG !

La CFDT a ENFIN signé aujourd’hui l’accord sur le Télétravail au sein de Sopra Steria Group. Enfin, car la négociation fut longue malgré le retard de notre entreprise dans ce domaine. Mais devant les problèmes de recrutements et de départs des salariés, la direction a bien dû avancer sur ce sujet, bloqué depuis des années malgré nos demandes annuelles.  L’accord est aujourd’hui signé, et entre en vigueur dès le 1er octobre 2018 !

 Les avancées :

Ø  Le télétravail ouvert à tous les salariés hors période d’essai, à temps plein ou à temps partiel.
Ø  Un outil de suivi des demandes/réponses de télétravail sera mis en place dans les 6 mois
Ø  D’ici là, le salarié qui souhaite bénéficier du télétravail en fait la demande préalable par e-mail adressé à son manager opérationnel en respectant un délai de prévenance de 15 jours ouvrés minimum.
Ø  La réponse est apportée dans les 8 jours ouvrés.
Ø  Tout refus est motivé par écrit.
Ø  La demande peut être de 1 jour plein maximum par semaine ; 
Ø  … mais le télétravail peut aller jusqu’à 2 jours selon les contraintes opérationnelles !
Ø  Remboursement des frais de 10€ par mois sur justificatifs (facture de l’opérateur internet, facture d’électricité, ...)
Ø  Télétravail occasionnel ouvert à tous en cas de circonstances exceptionnelles, de menace d’épidémie, de conditions climatiques impérieuses, de perturbations dans les transports en communs, de circonstances personnelles impérieuses,… sur demande au manageur.
Ø  En télétravail, le télétravailleur doit être joignable aux plages horaires fixes uniquement (9h30-12h 14h-16h45).
Ø  1 Ticket Restaurant par jour télétravaillé.
ØUne commission de suivi de cet accord est mise en place pour détecter les anomalies !


Cet accord est signé pour 18 mois, en espérant que les expériences positives encourageront la direction à s’engager d’avantage dans cette voie, réclamée par de nombreux salariés.
ALORS, DEMANDEZ VOTRE TÉLÉTRAVAIL !
Et partagez votre expérience avec vos élus CFDT 
pour qu’ils le remontent à la commission de suivi !



Demandez le texte complet de l'accord à vos élus CFDT! 
(Si vous êtes abonnés sur l'Essentiel, vous avez déjà eu cette info ainsi que l'accord intégral!)

jeudi 13 septembre 2018

TEMPS DE TRAVAIL... Mais ...Que se passe-t-il ?


Mais au fait, comment sommes-nous arrivés à l'accord Temps de Travail de 2016 ?

De 2012 à 2015, différentes Inspections du Travail ont fait le constat que, les salariés ne suivaient pas un horaire collectif fixe de 9h à 17h37. La direction a reçu différents courriers des différentes Inspections du Travail à ce sujet. En 2015, un juge a constaté que Sopra Steria était HORS LA LOI
Sous le spectre de la répression, la direction a trouvé une motivation à aboutir sur la négociation d’un accord temps de travail. Suite à un long travail, appuyé sur les résultats d’un sondage (1025 salariés ont répondu), et la consultation de ses adhérents, la CFDT a signé en 2016 l’accord Temps de Travail applicable jusqu’au 31/12/2018.

Cet accord n’est pas parfait mais il devait permettre, entre autres de :
ü  Saisir votre temps de travail et d’enfin récupérer ou de se faire payer vos heures sup.
ü  Pouvoir arriver officiellement entre 7h30 et 9h30 et de partir dès 16h45 !
ü  Faire + ou - d’heures selon vos contraintes personnelles !
ü  Conserver votre nombre de RTT en cas d’absence rémunérée par l’employeur !
ü  Conserver vos jours de RTT Hiérarchique non apurés au 15 octobre
ü  Ne plus être sanctionnés pour non-respect de l’horaire dès la première incartade
ü  Pouvoir choisir entre les heures supplémentaires payées ou récupérées.
ü  Récupérer des heures sup’ avec majoration
ü  Majorer les heures sup de 25% pour le travail effectué les samedis
ü  Faire bénéficier les salariés à temps partiels du statut et de la majoration des heures sup’

Tout n’est pas si rose et les constats sont là :
Peu de salariés saisissent leur temps de travail. De faux messages sont relayés par le management. Les salariés ne peuvent utiliser leur compteur +/-4h, les manageurs prenant la saisie dans l’outil comme un acte de rébellion ou une provocation. La saisie est découragée par le management. L’accord a été mis en œuvre avec des décalages de MAJ de versions répétées, …La direction a complété l’outil par des fonctionnalités non prévues à l’accord pour simplifier le refus et la surveillance par les manageurs.

Devant ce constat, la CFDT a dénoncé l’accord qui s’avère n’avoir que peu d’effet sur les salariés dans sa réelle application. Avec la dénonciation de la CFDT, l’accord tombe et, compte tenu des délais de dénonciation, la dénonciation sera effective fin 2018. L’accord reste applicable jusqu’à fin 2018. (Plages horaires fixes et mobiles, horaires variables, RTTh utilisables par le salarié dès le 15 octobre,…).



Nos propositions :
-       Dans le but d’avoir la reconnaissance des heures faites par les salariés, et au vu de l’échec du suivi du temps journalier de travail, la CFDT a notamment proposé de « forfaitiser » le temps de travail à 39h avec 26 jours de RTT.
-       Dans le but de coller d’avantage à la réalité du terrain, la CFDT propose que le minimum pour le temps de pause déjeuner soit de 30 minutes (et non d’une heure).
-       Dans le but de permettre à chacun d’organiser son équilibre vie personnelle et vie professionnelle, la CFDT propose des plages fixes de 9h30 à 11H45 et de 14h15 à 16h30 du lundi au jeudi, et uniquement de 9h30 à 11h45 le vendredi, laissant aux salariés la possibilité de s’organiser sur le reste du temps.

Suite aux ordonnances Macron, si des Organisations Syndicales acceptent de signer, il existe un risque que tous les salariés passent au forfait jours sans le minima de salaire accordé par la convention collective (6622€ brut par mois). Dans ce cas, plus de RTT, plus d’horaires, … pour le même salaire !

mercredi 12 septembre 2018

RAPPEL - Vous êtes salarié et vous soutenez au quotidien un membre de votre famille handicapé ?


Le saviez-vous : l'accord Handicap prévoit des mesures pour vous !

CESU, 
autorisations d'absence, 
aménagements des conditions de travail !

Au titre d’aidant familial, au sens de l’accord*, les salaries de l’entreprise qui s’occupent au quotidien d’un ascendant, descendant, frère ou sœur ou conjoint, en situation de handicap  peuvent bénéficier d’une mesure d’aide prévue à l’accord.
Cette mesure permet le financement de CESU sur un budget spécifique financé par l’entreprise, limité à 500€ par bénéficiaire et par an.

Vous pouvez également demander des autorisations d’absence jusque 3 jours par an, sur justificatif, pour faciliter l’accompagnement du proche en situation de handicap (rendez-vous médicaux, démarches administratives...).

De même, vous pouvez obtenir un aménagement des conditions de travail, notamment aux aménagements d’horaires et de télétravail.

Faites passer le mot, que cela serve !
ET CONTACTEZ-NOUS !


*Extrait de l'accord Handicap : 
Dans le cadre de cet accord sont considérés comme aidants familiaux tous les salariés des sociétés de l’UES Sopra Steria Group  qui s'occupent au quotidien d’un ascendant, descendant, frère ou sœur ou conjoint (Mariage et PACS), en situation de handicap.
Les sociétés de l’UES Sopra Steria Group mettent en place un dispositif (hors budget de la Mission Handicap) destiné à aider dans leur quotidien ces salariés aidants familiaux et proposent les mesures suivantes :
·         Des Chèques Emploi Services Universels (CESU) d’un montant maximum de 500€ par bénéficiaire et par an.
Dans le cadre de cet accord, les entreprises de l’UES Sopra Steria Group consacreront un budget annuel dédié pour assurer le financement de ces CESU. Ce montant est réparti comme suit :
Nom société
Montant maximum
Sopra Steria Group
12 000 €
Sopra Steria I2S
  5 000 €
Sopra Banking
  4 000 €
Sopra HR
  3 000 €
Axway
  2 000 €
Chaque société gère son enveloppe de CESU et la Mission Handicap se charge de consolider le montant total des CESU attribués.
Si le budget annuel n’est pas consommé, le solde sera reporté au budget de l’année suivante.
Si la totalité du budget au sein d’une filiale est consommé, les demandes supplémentaires seront examinées au cas par cas dans ladite filiale.
Les aidants familiaux qui souhaitent en bénéficier devront communiquer un justificatif, délivré par un organisme administratif habilité, à la Mission Handicap.

·         Des autorisations d’absence
Des absences rémunérées seront autorisées dans la limite de 3 jours par an, sur justificatif, pour faciliter l’accompagnement du proche en situation de handicap (rendez-vous médicaux, démarches administratives...). Ces absences pourront être fragmentées en demi-journée.

·         L’aménagement des conditions de travail.
Les sociétés de l’UES Sopra Steria Group seront attentives à l’aménagement des conditions de travail des salariés aidants familiaux, notamment aux aménagements d’horaires et de télétravail.
Un suivi des CESU et des aménagements sera réalisé annuellement en Commission Paritaire de Pilotage. »


mercredi 5 septembre 2018

Migrants et Aquarius - Communiqué de Presse CFDT - Une solution qui doit être l’amorce d’un accord européen sur les migrations

AQUARIUS
Une solution qui doit être l’amorce d’un accord européen sur les migrations

Le 15 août après-midi l’Aquarius, avec à son bord les 141 migrants secourus en mer, a pu accoster à Malte. Après plusieurs jours en quête d’un port d’accueil, ce sont finalement 5 pays (la France, l’Allemagne, le Luxembourg, le Portugal et l’Espagne) qui ont accepté d’accueillir les 141 nouveaux arrivants (pour la moitié mineurs et pour plus d’un tiers des femmes) en plus des 114 déjà arrivés à Malte ce lundiLa CFDT se réjouit qu’une solution ait pu être trouvée, permettant aux rescapés d’être débarqués dans un lieu sûr où leurs besoins fondamentaux seront respectés et où ils seront à l’abri d’abus, tel que le prévoit le droit maritime international.

Pour autant, comme le souligne le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, il est urgent de sortir des approches « bateau par bateau » où, pendant que les gouvernements négocient du bout des lèvres l’accueil de quelques dizaines de migrants, ceux-ci restent en meralors qu’ils devraient pouvoir bénéficier d’une prise en charge complète qui dépasse les moyens d’un navire humanitaire.

Les situations comme celle-ci sont le résultat de plus de 20 ans de l’approche européenne en matière de migration : le système Dublin. A force de ne pas en faire un dossier prioritaire, pensant que tout était sous contrôle, les gouvernements européens n’ont pas anticipé la situation de 2015 et restent aujourd’hui tétanisés par la peur, ne nous offrant rien d’autre qu’une Europe sans boussole et sans réelle volonté. La CFDT demande que cette solution pour l’Aquarius soit une première étape vers un accord révisant le système de Dublin et créant une agence européenne de l’asile indépendante. Sans cela, nous nous condamnons à revivre ces crises politiques à chaque fois qu’un sauvetage aura lieu.

Les Etats qui font l’Union Européenne doivent une bonne fois pour toute s’y atteler et clarifier ce qu’appartenir à l’UE veut dire en termes de valeurs. Les enjeux sont immenses pour l’Europe, mais aussi pour notre relation avec le continent africain.

Enfin, s’il fallait encore ôter un doute sur le prétendu « appel d’air », 720 personnes sont mortes dans les eaux de la Méditerranée pendant les deux mois où aucun navire humanitaire n’y a navigué. Les migrants tentent la traversée qu’il y ait des bateaux de sauvetage ou non.Nous devons permettre aux acteurs humanitaires de faire leur travail, et nous devons définir une politique migratoire européenne digne et durable.