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mercredi 14 février 2024

TELETRAVAIL : aïe, ça va piquer...

Un peu d'histoire

Le télétravail est une vieille revendication que la CFDT a longtemps portée seule. De nombreuses négociations ont été menées avec la direction sans aucun résultat jusqu’en 2019.

Un premier accord a pu être validé entre la direction et les syndicats signataires (dont la CFDT) qui a mis fin à l’injustice et l’arbitraire permettant à une grande majorité des salariés, de bénéficier de cette possibilité. Auparavant, seul un très petit nombre pouvait faire du télétravail "en loucedé", avec la bénédiction de sa hiérarchie, mais pour les autres, impossible !

Cet accord présentait une avancée, mais également de nombreux défauts, comme par exemple, la sous valorisation de l’indemnité de télétravail, la limitation à deux jours de télétravail par semaine et la possibilité par la hiérarchie de le supprimer avec un délai de prévenance trop court.

Néanmoins, la CFDT a signé ce premier accord, à durée déterminée de 3 ans, pour acter le télétravail pour tous.

L’accord qui a suivi, non seulement ne corrigeait pas les nombreux problèmes existants, mais le rendait aussi là durée indéterminée, ce qui rendait impossible d’éventuelles améliorations. La CFDT n’a donc pas signé ce nouvel accord, qui n’a été validé que par un seul syndicat, facilitant ainsi la direction qui était dans l’obligation, dans cette période contrainte, d’avoir un tel accord.

Depuis, plus de réelle négociation, l’accord vie et la direction s’en félicite. 

Rien ne bouge jusqu’à ….

La décision de la direction générale

Lors du Kick Off Groupe 2024, la direction générale, par la voix du président du Conseil d’Administration (Pierre Pasquier), du directeur général (Cyril Malargé) et du responsable de la stratégie groupe (Eric Pasquier), indique la volonté de limiter le télétravail :

  • Plus aucun salarié sur site sans son manager

  • Respect absolu de l’accord télétravail en vigueur, avec la fin des exceptions (3, 4, ou 5 jours de télétravail, …)

L’objectif officiel est d’éviter la perte d’appartenance par les salariés au groupe Sopra Steria, et que les salariés reviennent dans les locaux de l’entreprise.

Il ne faut pas oublier l’aversion de la direction générale au télétravail des salariés pour imaginer d’autre non-dit.

La CONTRADICTION de la direction générale

L’immobilier est la grande cause de la direction. C’est un des leviers utilisés pour faire des économies. Il n’y pas un mois sans annonce de suppression de locaux sans prendre en compte les impacts sur nos conditions de travail.

La direction justifie la diminution du nombre de place de travail par la moindre utilisation des locaux liée à une utilisation importante du télétravail par les salariés.

La direction se voile volontairement les yeux en refusant d’accepter que sur certains sites le nombre de poste prévu est inférieur au pic de présence des salariés. 

La direction indique qu’il n’est pas possible qu’un salarié ne puisse être accueilli sur son site, et par conséquence, il n’y a aucun problème. Or, …

LES CONSÉQUENCES

Pour pallier ce phénomène, la direction joue sur deux axes :

  • Elle organise la prise des jours de télétravail, soit en les imposant (utilisation du télétravail occasionnel, ce qui est illégal), soit en interdisant la prise de télétravail certains jours, laissant les salariés de « bonne volonté » prendre les autres jours (perversion de l’accord télétravail),

  • Elle développe autant que possible le flex-office sur l’ensemble des sites, avec ou non, l’utilisation de l’outil ROOMZ.

Avec ces actions, la direction rejette sur les salariés la responsabilité de se trouver une place de travail, ou de venir sur son site sans savoir si une place sera disponible. Ainsi, la direction transforme le télétravail volontaire en télétravail imposé !

L’impact de ces nouvelles directives de la direction générale ne peut malheureusement que dégrader cette situation.

ACTIONS

La CFDT a à cœur de défendre la possibilité de télétravail volontaire pour tous les salariés.

Pour faire prendre conscience à la direction de l’importance du télétravail, la CFDT réfléchit à des moyens d’action nouveaux ou peu utilisés comme celui utilisé par la société SAP.

En coordination avec les autres syndicats, la CFDT vous sollicitera pour des actions pacifiques et collaboratives pour préserver notre environnement de travail correct et équitable.


mardi 13 février 2024

Attention à l'arrêt fausse-couche


Depuis le 1er janvier 2024, la loi supprime le délai de carence pour les arrêts de travail liés aux fausses couches : les salariées bénéficient d'un arrêt de travail indemnisé par l'Assurance Maladie dès le premier jour, sans délai de carence, à condition que le médecin ait prescrit l'arrêt via un formulaire papier spécifique à transmettre à votre caisse. A partir du 1er juillet 2024, ce dispositif sera élargi aux interruptions médicales de grossesse (IMG).

Le nouvel arrêt maladie pour fausse couche, sans période de carence, est-il vraiment une bonne nouvelle ? Depuis le début de l'année, les femmes concernées peuvent obtenir un arrêt maladie dès le premier jour, sans avoir à attendre. Cependant, cette mesure suscite quelques réflexions.

Malgré les affirmations du ministre de la Santé selon lesquelles cet arrêt garantirait la confidentialité, notamment vis-à-vis de l'employeur, l'Assurance maladie souligne que cette loi compromet le secret médical et la confidentialité. En effet, lorsque l'employeur reçoit les indemnités journalières sans délai de carence, il comprend immédiatement la raison de l'arrêt, puisque la fausse couche est le seul motif permettant cette absence de délai.

Ainsi, les femmes se retrouvent exposées. Il est évident que les employeurs continuent de discriminer celles qui deviennent mères. Une telle législation, en violant le secret médical, accroît l'anxiété des femmes.

L'Assurance maladie explique qu'il est nécessaire, pour éviter que l'employeur ne découvre indirectement la raison médicale de l'arrêt, de demander au médecin de prescrire un arrêt maladie selon les conditions habituelles. Dans ce cas, le délai de carence s'appliquera, comme le prévoit la pratique à Sopra Steria, et sera pris en charge par l'assurance maladie.

lundi 12 février 2024

KICK OFF 2024 : compte-rendu de vos élus CFDT

Plongée dans le futur : les enjeux stratégiques

La tonalité générale reflète une prise de conscience des défis imminents et la nécessité d'une transformation radicale. L’inquiétude face à un avenir incertain est palpable même si elle est accompagnée d'une détermination à agir de manière décisive.

Pierre et Eric Pasquier ainsi que Cyril Malargé identifient un horizon critique d’ici deux à trois ans sur l’enjeu de préservation de l'indépendance de l’entreprise. Ce constat justifie pour eux la nécessité de prendre des décisions cruciales de réorganisation.

La proposition audacieuse d'évoluer vers le statut de « Tech Company » émerge. L’adaptation rapide aux avancées technologiques et l’intégration des offres de manière transversale est essentielle pour la survie de l’entreprise.

L'appel au cabinet Boston Consulting Group témoigne de la recherche de conseils externes, avec une projection optimiste à cinq ans sur le marché. Les valeurs de l'entreprise, son succès dans des verticaux prioritaires, la résilience et la proximité client sont identifiés comme des atouts clés. Cependant, les intervenants ne négligent pas les risques potentiels, notamment un portefeuille d'offres décalé par rapport aux besoins futurs de nos clients, et une performance du Groupe en deçà des leaders du marché.

La présentation de cinq leviers stratégiques constitue le cœur des propositions :

  • Généraliser une logique d'offre à forte valeur ajoutée.
  • Faire évoluer le modèle opérationnel avec des expérimentations en cours.
  • Transformer la politique des ressources humaines en se concentrant sur les hauts potentiels.
  • Renforcer le leadership industriel.
  • Redéfinir les priorités en matière de fusions et acquisitions.

Des préoccupations spécifiques sont soulevées, notamment le retard perçu sur le plan technologique, la nécessité de mobiliser tous les métiers du Groupe. Un focus particulier doit être porté sur la cyber-sécurité, l'intégration système et le modèle opérationnel du logiciel métier.

Les objectifs chiffrés sont explicites avec une marge opérationnelle visée de 10% en 2024. Les leviers pour atteindre cette performance incluent : 

  • L'optimisation de la gestion interne.
  • L'amélioration de la marge projet de 3%.
  • La fixation de prix ambitieux.
  • L'exploration du potentiel offshore en Inde.
  • Le développement d'offres et de conseils dans les domaines de l'IA et des DATA.
  • La transformation numérique responsable.

La partie consacrée au modèle opérationnel propose des changements significatifs, notamment le renforcement du COMEX, la création d'une mission de support opérationnel confiée à Sébastien Leforestier, et une transition vers une gestion plus matricielle.

En conclusion, Pierre Pasquier souligne la nécessité d'une reprise en main des éléments RH pour atteindre les objectifs fixés et d’efforts accrus au niveau de la formation. La présence physique des managers sur site est identifiée comme un impératif pour maintenir la proximité managers/managés.

Le projet global est défini comme une transformation nécessaire, avec un coût estimé par le cabinet BCG à 30 millions d'euros par an.

Un arrêt de We Share est annoncé avec une réflexion sur un autre mode de partage de l’actionnariat.

Le Kick Off se termine sur une note se voulant rassurante, soulignant la sécurité du présent et du futur tant que les actions nécessaires sont menées. L'engagement à rester "We are all in" dans cette transformation est réaffirmé.

vendredi 9 février 2024

Bienvenue à nos représentants de proximité (RP) !

Vous n’avez pas de Représentant de Proximité CFDT sur votre site pour votre société ?

Comme à la CFDT nous travaillons ensemble, n’hésitez pas à vous rapprocher des RP CFDT d’autres sociétés qui se trouvent sur votre site.



Représentants de proximité 
CFDT par société

Sopra Steria Group


Sopra Banking Software / Sopra Solutions


Sopra HR Software


Sopra I2S


vendredi 2 février 2024

Communiqué de presse : Immigration : Largement censurée, cette loi demeure inacceptable !

 

N°01

25 JANVIER 2024

 immigration

Largement censurée, cette loi demeure inacceptable

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur les 86 articles de la loi « pour améliorer l’intégration, contrôler l’immigration ». Il a censuré 32 articles jugés non conformes à la Constitution.  La CFDT prend acte des conclusions du Conseil constitutionnel. Elle ne peut que regretter le choix de l’exécutif d’aller au bout de ce processus législatif, quoiqu’il en coûte.

Car si la conformité de la loi à la Constitution est incontournable dans un État de droit, elle ne la rend pas pour autant acceptable. Tout au long du processus parlementaire qui a mené au vote de la loi, un grand nombre de responsables politiques de droite et d’extrême-droite ont multiplié les outrances et les anathèmes sur les étrangers en France. Cette séquence, ainsi que l’attitude de l’exécutif et du gouvernement, restera dans notre histoire récente comme une tache indélébile portée aux valeurs de la République.

La loi compte un grand nombre de mesures qui vont fragiliser les parcours d’intégration et porte en elle une atteinte aux droits des citoyens étrangers vivant sur le sol français. La CFDT poursuivra et amplifiera son soutien à ces hommes, femmes et enfants qui ont besoin du juste accompagnement que chacun de nous attendrait dans la même situation.

La CFDT poursuivra le combat afin de ne pas ajouter à l’indignité d’une loi des conditions d’application incompatibles avec l’engagement au service de l’intérêt général et les conditions de travail de millions de salariés et agents de la fonction publique, notamment les travailleurs sociaux, personnels de santé, agents de préfecture etc.

Aux côtés de ses militants qui accompagnent quotidiennement les étrangers pour faciliter leur intégration notamment grâce à la régularisation par le travail, la CFDT affirme aussi son soutien aux milliers de bénévoles qui mènent des actions au quotidien en faveur de l'accès à l'emploi, au logement et à l'apprentissage du français.