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jeudi 28 août 2014

CEt Extraordinaire Fusion n°5 du 26 août 2014

Le CE du jour a pour thème principal DSRH, la division progiciel Ressources Humaines de Sopra, mais au vu du retard accumulé par la direction, le thème précédent a dû être remis à l’ordre du jour : Social (effectif et gestion du personnel, rémunération, santé prévoyance).

Point 1 : Apport des 300 salariés DSRH à Sopra HR Software
Pour ce premier point DSRH, les informations sont comme d’habitude lacunaires, et à nos questions, la direction répond qu’il n’y a rien de particulier.
  • L’avenir des 2 progiciels Pléiades et HRAccess ? Les 2 resteront, cela permet d’avoir une offre plus complète et aucun n’est officiellement privilégié. Un centre BPO est en réflexion, alors que celui existant a été fermé il y a quelques temps sous prétexte que ce genre de centre est une « usine à chômeurs ».
  • Les places de parking pour les DSRH qui en avait l’habitude à Puteaux ? La direction va y réfléchir, pour ceux qui ne prennent pas les transports, mais qu’ils n’espèrent pas trop, les places à Manhattan sont chères, et jusqu’à présent seuls les grands chefs y ont accès…
  • La perte des avantages sociaux ? La direction ne nous parle que de quelques points : La couverture santé ? la direction veut harmoniser le tout à la mode Sopra, ce qui est positif pour tous. Les Tickets Restaurants ? la direction est d’accord pour permettre aux HR d’avoir des TR s’ils ne vont pas au RIE, comme les soprasiens.
Rien de particulier donc, à part… tout ce que nous avons découvert !

La direction nous égrène ainsi 2-3 sujets sans intérêt majeur et « oublie » les plus importants, en affirmant qu’il n’y a pas de pertes d’avantages sociaux pour les DSRH, au contraire même !
  • Si la situation économique d’HR se redresse en 2014, c’est aussi au prix d’une baisse drastique du nombre de salariés depuis leur rachat en avril 2013 : au moins 20% de départs !
  • La direction occulte aussi : Les congés mères de famille, qui n’existent pas chez HR, même s’il existe des congés enfants malade plus nombreux, mais il ne s’agit pas là de la même chose. Nous demandons à la direction d’a minima laisser le choix aux salariés entre ces 2 possibilités !
  • Les augmentations en janvier 2015 ? Rien n’est moins sûr, HR n’ayant pas encore des résultats excellents et DSRH quittant Sopra juste avant !
  • Et le plus important, à peine aborde-t-elle l’accord temps de travail d’HR, qui s’appliquera dès le 1er janvier 2015 aux salariés DSRH, mais sans contrepartie !
Les salariés Sopra passeraient alors en majorité (tous ceux >I2.1) en « modalité 2 ». Que signifie ce
barbarisme ?
Désormais le salarié devra travailler 38h30 par semaine (au lieu de 36h50 aujourd’hui), avec seulement 9 RTT (et plus 10), et a priori pour un salaire moyen de 1000€ de moins que le salarié HRA !
Payer Moins pour Travailler Plus !
Une baisse de salaire horaire ! Une hausse des horaires !
Vive le gain d’avantages sociaux selon la direction !

1h40 de plus par semaine, cela fait près de 12 jours de travail de plus par an ! Avec la perte d’1 RTT en plus…
5% de temps de travail en plus, nous demandons donc 5% d’augmentation générale de salaire !

La direction est étonnamment silencieuse et embarrassée devant l’insistance de vos élus CFDT, sans doute espérait-elle que cela ne se «voit » pas !
Sans parler de la « rétroactivité fiscale », qui grâce à ces opérations de fusions, apports, etc, va permettre de ne pas payer d’impôts ! Pour Sopra, grâce aux mauvais résultats de Steria. Pour HR, grâce aux anciens déficits reportables !
Si le groupe Sopra fait des économies, c’est le plus important, non ?
Et pour Sopra et les salariés « restant » ? L’activité DSRH est rentable pour la société Sopra SA, car comme toute activité de progiciel, elle est plus rentable que l’intégration. La retirer, cela signifie diminuer la rentabilité de Sopra. Et pouvoir afficher des résultats plus tristounes aux salariés et faire pression sur les salaires et diminuer la participation comme l’intéressement ! Jusqu’à présent c’est bien le travail de tous les Soprasiens qui a permis l’investissement dans DSRH, mais cet investissement est discrètement sorti de la société… pour être ensuite mieux happé par les
actionnaires, n’en doutons pas !

Point 2 : Fusion Steria-Sopra : Points non finis en juillet : thème Social : effectif et gestion du personnel, rémunération, santé prévoyance (suite…)
« La direction ne part pas en vacances » « vous aurez les informations en août » … Les promesses n’engagent jamais personne, et certainement pas la direction, qui n’en a tenu aucune en ne répondant à AUCUNE de nos demandes dites et répétées depuis plusieurs CE …
La Liste CFDT a fini par regrouper les 70 points non répondus et en attente depuis le début de la fusion dans un tableau, en espérant que celui-là aurait plus de chance… là encore, pas de nouvelle !
À peine la direction aborde-t-elle le point en fin de CE, mais devant le temps qui manque, elle s’accorde un délai supplémentaire pour y répondre… Pourquoi se priver ?
@ suivre…

lundi 18 août 2014

CEt Extraordinaire Fusion n°4 du 29 juillet 2014

Point 1 : Fusion Stéria-Sopra : Effectifs et Mobilités (suite…)
Sur ce dossier de la fusion, la direction a choisi de ne donner au CE que le temps minimum légal pour rendre son avis.
La loi prévoit pourtant une discussion pour le négocier, mais la direction n’a pas voulu accorder un seul jour de plus !
Le délai est donc très tendu, car 6 thèmes ont été identifiés :
  • DSRH et son rattachement à Sopra HR Software(ex-HRAccess)
  • Stratégie (gouvernance, économique, …)
  • Organisation (pilotage, culture, moyens, …)
  • Social (effectifs et gestion du personnel, rémunérations, santé prévoyance, …)
  • Accords d’entreprise
  • IRP (périmètres, structure établissements, mandats, …)
Nous sommes au 4ème CE sur la fusion, et seul un thème a été abordé, et non terminé !

Les élus CFDT ont pourtant envoyé leurs questions précises, par écrit, en amont des réunions. (Les autres élus n’ont à ce jour envoyé aucune question !). Mais les réponses de la direction sont tardives ou incomplètes !
Sur l’emploi, la direction affirme qu’il n’y a aucun doublon de poste. Mais en creusant, on s’aperçoit qu’en fait elle ne le sait pas, et Sopra ne s’engage surtout pas à garantir l’emploi !
Sur les outils utilisés dans le futur groupe, la réponse varie entre les réunions !
Le site de Montreuil est « caché » dans les documents, comme pour ne pas dire aux salariés Stéria qu’ils pourraient fort se retrouver à l’opposé de la région parisienne !
Idem pour le télétravail, la suppression pure et simple en moins d’un an a-t-elle été annoncée en CE Stéria ? Quid de l’organisation des salariés ?
Quand on demande à la direction son analyse sur les différences de population entre les salariés Sopra et Stéria, elle répond qu’il n’y en a pas et donc, pas de problème. Mais en creusant, il s’avère que certains métiers sont complètements différents, qu’elle ne sait pas à quoi les rattacher entre productif, commerce, management ou assistants ?! Il s’avère aussi que le taux de structure est très différent chez Stéria, et qu’il va falloir le diminuer, mais que cela se fera juste « en douceur », en ne renouvelant pas les postes des partants ! Mais on apprend ensuite que le taux de départ de ces structures est presque nul ! Alors ?...
La direction répète qu’elle prendra « le meilleur des 2 sociétés » pour le nouveau groupe, mais une fois de plus ce ne sont que des mots et il s’agit bien de ne garder que le « minimum » Sopra comparé à Steria.
Vos élus CFDT ont demandé un comité de suivi avec la présence d’élus, afin de détecter les problèmes d’affectation ou de poste suite à la fusion et de les traiter… La direction n’est guère emballée …
« Je ne sais pas » « On va donner » « On va voir » « On ne sait pas »,… sont les mots les plus entendus lors de cette séance.

Toujours pas d’information complète sur ce thème donc… et la direction prend 3 semaines de vacances en août !

CEt Extraordinaire Fusion n°3 du 22 juillet 2014

Point 2 et 3 : OPE Stéria : Présentation du rapport d’expert et Avis du CE
La direction a été à la manoeuvre afin de repousser les questions embarrassantes de l’expert au prochain rapport sur la fusion en septembre ! Ce 1er rapport est donc lacunaire, et ne nous apprend pas grand-chose.
Motion proposée par vos élus CFDT et adoptée par le CE :
« Les élus du CEt de Sopra ne peuvent se prononcer sur le caractère amical ou inamical de l’Offre Publique d’Échange (OPE). En effet, ils n’ont pas l’avis des représentants du personnel de Stéria. De plus, l’opération est clairement amicale pour les actionnaires de Stéria comme de Sopra, qui ne mettent pas un sou dans le projet, mais risque fort d’être inamicale pour les salariés !
Sur l’Offre Publique d’Échange, les élus souhaitent déjà donner leur avis malgré le manque d’informations :
Ils considèrent que Sopra veut absorber une société plus grosse qu’elle, mais en déficit en France et peu prospère ailleurs, tout en se fixant des objectifs et économies utopiques.  
Aucune explication ni analyse n’est donnée.
Aucune projection étayée n’est construite.
Et les inquiétudes sont nombreuses !
Les élus attirent particulièrement l’attention sur la viabilité de l’opération pour l’emploi, alors qu’un Plan de Départs Volontaires n’a été que suspendu chez Stéria au 1er semestre 2014.
Ils s’inquiètent grandement pour les salariés "structures", commerces, DMSI et pour les 2000 salariés d’Infrastructure Management déjà en sous-emploi, sur lesquels la direction n’apporte aucun élément rassurant ou engagement. »

Point 4 : Fusion Stéria-Sopra : Effectifs et Mobilités
M. Touati est venu nous présenter les projets pour les futurs locaux Sopra-Steria.
En région parisienne, le choix de faire de Manhattan le site rassemblant le maximum de salariés est vivement critiqué par vos élus ! Il s’agit en effet du site de la région le plus critiqué, les transports y sont saturés, 6 ans de blocage du RER A pendant 1 mois l’été sont annoncés, des travaux sont prévus dans les tours voisines et pour de longs mois, et enfin les open-spaces invivables !
La direction rechigne.
Si les open-spaces sont si bien, pourquoi on n’y voit jamais le management ou la direction s’y installer ?
Le site de Presbourg quant à lui, malgré son prix le plus élevé de la région, va s’agrandir de 2400 à 4000m² ! Ouf, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne !
Une réunion incroyable, où la direction lance « nous sommes une entreprise hérétique », et où, malgré les questions précises envoyées en amont par la CFDT, la direction n’a encore une fois pas apporté les informations….en attendant la prochaine…

CEt ordinaire du 24 juillet 2014

POINT 10 : Augmentations – Promotions de Juillet 2014 : en baisse !
En juillet, la direction annonce des augmentations à hauteur de + 0,7 % de la masse salariale. 585 promotions (changements de classifications) ont eu lieu.

 >> 25,1% des salariés sont augmentés en juillet, pour une moyenne de 93€.

Lors du CE où elle nous donne ces infos, la direction n’a pas la minimale, la maximale, la médiane, ou la proportion de femmes et de temps partiels augmentés… Des points pourtant déjà signalés et plus qu’intéressants à suivre !
C’est la plus faible augmentation de juillet depuis presque 10 ans ! (en juillet 2012 l’augmentation avait été la même, mais celle de janvier 2012 était nettement plus élevée !)
Et ce, alors que le DG lui-même nous dit que le 1er semestre est bon et que « l’activité permettait d’être un peu moins prudent » !? Et ce, alors que les dividendes ont été votés pour 22,6 Millions d’€ ! Et que la participation de 2014 est annoncé à ZERO € ! Prépare-t-on la fusion et les 62 millions€ d’économies annoncées ?! À quoi doit-on s’attendre pour janvier 2015 et la fusion ?! … À suivre !

POINT 2 : Crédit Impôt Recherche chez Sopra : Profitons…
« Les élus du CEt estiment de ne pas être en mesure de se prononcer sur la politique de recherche et de développement technologique de l’entreprise. Aucune présentation de cette politique n’a été faite, seuls le montant du CIR pour Sopra SA (4,6 M€), ses critères légaux, et une liste de projets bénéficiaires aux acronymes incompréhensibles, ont été abordés. La description de cette politique est une liste d’intitulés de projets comportant souvent les mots « Framework » ou «POC Proof of concept ». À l’intitulé de ces noms, on peut constater que l’on a souvent financé le B.a.ba de notre métier.
En effet sans cela il est difficile d’avancer sur un projet technique. On nous décrit aussi le cycle de validation des dossiers, mais on n’est pas là pour donner un avis sur ce cycle mais bien sur l’utilisation que l’on fait de ce CIR.
Comme d’habitude Sopra siphonne les fonds publics alors qu’elle n’en a pas besoin. »

POINT 14 : Contrats de génération, déjà au ralenti !
Souvenez-vous, nous avions moqué le peu d’engagements et d’actions il y a moins d’un an quand la direction nous a présenté son superbe « Plan d’actions ». Et pourtant, malgré le peu d’actions et d’engagement de délai, la direction réussit l’exploit d’être en retard ! A fin mai par exemple, seuls 23% des Entretiens de 2ème partie de Carrière(E2PC) ont été effectués… Les plus anciens ne sont pas près de voir quelque chose de concret !

POINT 16 : Prime de Partage des Profits 2014
Pour cette prime obligatoire, mais de montant librement décidé, l’InterSyndicale CFDT-CGC a demandé un geste important à la direction. En effet, les augmentations sont les plus faibles depuis des années, la participation de 2014 est déjà annoncée à 0 € mais les dividendes sont exceptionnels ! C’est pourquoi, nous demandons de 1200 € net (maximum défiscalisé) par salarié !
Pendant ce temps, silence des CEi, pourtant nombreux, mais on ne les entend pas plus sur ce point que sur les autres !
La CFDT, la CGC et les autres syndicats ont rendez-vous avec la direction pour négocier cette prime fin août.

Points divers :
  •  Astreintes entre 12h et 14h : quand seront-elles rémunérées et comment ? Point du CE de mai et encore repoussé par la direction pour septembre !
  • Effectifs : 600 départs depuis début 2014 à fin juin. Vos élus InterSyndicale CFDT-CGC demandent un suivi de ce point tout au long de la fusion avec Stéria. L’expérience montrant qu’on ne fait pas de fusion sans amputer fortement certains métiers !...
  • Utilisation du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi de 8,1M€ et du CIR de 10,8 M€ (Sopra+SBS+HRA): ces montants représentant 26% du résultat. Même l’expert économique du CE explique « On ne peut pas dire que cet argent n’a pas servi aux dividendes des actionnaires ! »

CEt Extraordinaire du 18 juillet 2014

POINT 3 : Bilan Social Sopra 2013 : Toujours plus d’écarts et de discriminations
Avis proposé par vos élus CFDT et adopté par le CE :
« La direction malgré toutes ces tentatives de nous montrer sa bonne volonté n’a toujours engagé aucune action concrète et efficace à ce jour que ce soit pour : Les salaires, la formation, L’égalité femme/homme, Le recrutement. En effet la politique salariale de la direction suit la ligne directrice de la société : les plus hauts salaires sont toujours mieux augmentés que les petits. L’écart se creuse et rien est fait pour, a minima, conserver des proportions décentes.
Malgré l’absence cette année du président et du directeur général dans les chiffres :
  • Le salaire moyen stagne (+51€ en 3 ans soit 2% d’augmentation)
  • Le montant versé participation + intéressement est au plus bas depuis une dizaine d’années (546€ par salarié,soit une division par 4 en 2 ans)
  • Le montant versé aux actionnaires est le plus haut jamais atteint en 2013 (23 M€ en 2013 pour les actionnaires)
  • En 2 ans, les 10% des salariés les moins payés ont été augmentés en moyenne de 2%, alors que les 10% des salariés les plus payés ont été augmentés de plus de 5%
  • La rémunération des 10 plus hauts salaires a augmenté de 31 000€ en un an.
  • L’augmentation du salaire des DHG est 14 fois plus rapide que chez les T1 (41€ versus 4824€ de plus).
La politique de formation présentée en CE est utopiste et mainte fois dénoncée mais la direction persiste :
  • Le nombre de jour de formation est en baisse (-16.5%), ainsi que l’investissement
  • Le nombre de salariés formés est en baisse lui aussi (-7.6 % sur les 3 dernière années)
Malgré les belles paroles, les inégalités Femmes/Hommes persistent :
  • La proportion des hommes dans les niveaux de hiérarchie les plus haute est écrasante, et augmente !
  • La proportion de promus augmente pour les hommes uniquement
  • La proportion de femmes embauchées est inférieure à la proportion de femmes dans l’entreprise, et elles ne sont embauchées presque que dans les basses classifications
  • Les femmes sont toujours dans les familles d’emploi et classifications les moins payées.
Le recrutement quant à lui est à la peine et semble avoir évolué :
  • Le niveau de qualification et l’âge d’embauche sont en baisse : augmentation des embauches en CDD et contrat de qualification et baisse du salaire d’embauche (-6%)
  • Le taux d’embauche des stagiaires à la fin de leur stage est en baisse (-17% en 2 ans)
La politique de départ évolue elle aussi avec l’explosion des ruptures conventionnelles sur les 3 dernières années (7 en 2011, 55 en 2013). Le nombre de salariés « anciens » (ancienneté > ou = à 3 ans) diminue en 2013. Les + de 15 ans d’ancienneté sont en baisse depuis 2005 (1/3 de moins). Peut-on encore faire carrière chez Sopra ? Les anciens sont ils indésirables ?
La hausse des arrêts maladie inquiètent les élus, sans qu’aucune explication ni étude ne soit apportée par la direction.
La chute du nombre d’assistants inquiète également pour leur surcharge de travail et la perte de proximité des salariés.
La direction n’a rien voulu voir de tout cela dans sa « synthèse », et aucune correction
concrète n’est envisagée.
Les élus remettent donc un avis négatif sur le Bilan Social 2013. »

POINT 1 : Le Bilan du Plan de Formation Sopra pour 2013 peu reluisant !
Sur le Bilan formation 2013 :
La situation s’aggrave avec une forte baisse des formations en 2013 :
  • Seulement 65% des salariés formés (contre 67% en 2012 et 72% en 2011, soit -10% en 2 ans).
  • Le financement décroche de 10% environ, passant de 4,1% à 3,7% de la masse salariale. En valeur, il baisse de plus d’un million d’euros.
  • Avec seulement 3,2 jours de formation par salarié en moyenne, on est revenu au niveau de 2009, contre 3,8 en 2012 et 3,9 en 2011 (-18% en 2 ans).
Le plan n’est atteint qu’aux trois quarts. Tous les domaines sont concernés de manière relativement homogène. Les plus touchés sont la session d’accueil des nouveaux embauchés (certain-e-s ne l’ont pas suivie), et les domaines Qualité & méthodes et Technologies.
Cette réduction, plus hétérogène entre les divisions, est plus marquée sur Midi-Pyrénées. Des formations ont-elles été supprimées pour atténuer le recul de la marge ? De plus, cette région connaît des licenciements conjugués à certains manquements de l’employeur à ses obligations de formation.
Ce bilan ne permet pas de lever nos inquiétudes, ni au sujet des salariés non formés depuis plusieurs années, ni au sujet de la formation des seniors, notamment au vu de l’abandon du plan senior.
Sur la mise en oeuvre du DIF :
En moyenne et par salarié, seulement 0,9 jour a été imputé au titre du DIF, et chaque compteur DIF est à 51 heures, en
hausse constante, ce qui montre que le DIF est sous-utilisé.
Comme l’an dernier, nous demandons la mise en place d’un formulaire de demande de formation, accessible aux salarié-e-s à tout moment de l’année, au titre du DIF ou non. Nous demandons aussi un suivi de ces demandes dans l’objectif de mieux connaître leurs attentes et leurs besoins, et par conséquent d’améliorer le plan formation d’une année sur l’autre.
Nous rappelons que le DIF est à la seule initiative du salarié et nous dénonçons les pressions parfois exercées par le management pour signature du DIF (à Télécom notamment).
Sur la professionnalisation :
Nous demandons pour les périodes de professionnalisation l’inscription au bilan du nombre de jours de formation en donnés en 2013, comme pour les contrats de professionnalisation.
Nous demandons que les formations prévues dans les contrats de professionnalisation soient réellement données aux nouveaux embauchés concernés, car ce n’est pas toujours le cas. En effet des salariés sont parfois licenciés alors qu’ils sont supposés avoir bénéficié du volume nécessaire de formations dans ce cadre.
En conclusion, nous, élus CE, donnons un avis défavorable sur le Bilan d’exécution du plan de formation 2013.

POINT 6 : Charte éthique de Sopra… en toc !
Cela faisait 2 ans que le CE n’avait pas eu à donner son avis sur ce document sans intérêt, qui se borne à dire qu’il faut respecter la loi. Il faut dire qu’il y avait alors eu en 2012 un refus unanime de donner un avis et de perdre ainsi le temps du CE. L’histoire se rejoue donc :
Motion proposée par vos élus CFDT et adoptée par le CE :
« « Être méchant, c’est pas bien ! »
Les élus du CE ne sont pas en mesure de donner leur avis sur ce document indigent, qui ne dit pas toute la vérité, sans engagement de résultats, sans actions en cas de non-respect, sans contrôle et donc sans effet !
Cette charte n’ayant pour seul objectif que de rendre la mariée belle pour un affichage après des clients. »

POINT 10 : Objectifs de mission barbares…
De plus en plus de salariés nous remontent qu’on leur fixe des objectifs de mission étranges pour des cadres, relevant plus de l’ouvrier spécialisé. Ainsi, certains objectifs peuvent être un nombre d’anomalies à ne pas dépasser pour le développeur !
Selon la direction, le non-respect d’un objectif peut être un motif de licenciement !
Attention donc à vos objectifs de mission, et n’hésitez pas à nous contacter pour tout témoignage ou besoin !

POINT 11 : Crédit Impôts Compétitivité Emploi (CICE)
Ce point obligatoire d’information a déjà été abordé plusieurs fois, et une déclaration a même été faite pour préciser les demandes d’informations complémentaires, devant les 3 chiffres apportés par la direction. Mais malgré ces demandes répétées, la direction nous avoue ne pas avoir compris le point et vouloir des précisions !
Motion proposée par vos élus CFDT et adoptée à l’unanimité par le CE :
« La direction se moque des élus du CE.
Désormais, elle répond systématiquement aux points de l’ordre du jour qui la dérangent qu’elle n’a pas compris la question ! Même si le sujet a été abordé plusieurs fois à des séances antérieures.
Les élus du CE constatent une nouvelle fois l’entrave de la direction au bon fonctionnement du CE
et lui demande de changer d’attitude. »

POINT 12 : Crédit Impôts Compétitivité Emploi (CICE)
L’information et la consultation du CE est obligatoire avant le 1er juillet sur l’utilisation du CICE par l’entreprise. Ceci afin de vérifier que l’argent de l’état n’a pas servi à augmenter les dividendes des actionnaires mais a bien servi à l’emploi,
la formation, etc.
Malgré nos nombreuses demandes répétées depuis octobre 2013, la direction n’a donné aucune information, mis à part que Sopra avait reçu 8 Millions d’euros au titre du CICE ! Où passe cet argent ? mystère ! Et aucune consultation
du CE n’a été organisée !
Devant ces agissements, le CE dénonce une entrave de la direction et décide d’engager une procédure judiciaire pour faire appliquer la loi.