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vendredi 25 novembre 2022

Négociations Annuelles Obligatoires UES (SSG, SBS, SHRS, I2S) 2023 : Rémunérations : les demandes de la CFDT pour tous les salariés !

La CFDT construit ses revendications en démocratie, à partir des remontées des salarié.e.s et en groupe de travail où tous les adhérents élus sont invités !

Négociations Annuelles Obligatoires UES 2023 : Rémunération effective

Nos demandes de documents :

·       La CFDT demande les informations suivantes sur les primes concernant les assistantes :

o   Quels montants ?

o   Nombre d'assistantes concernées.

o   Qu'advient-il de ces primes et de toutes les autres en vigueur dans l’UES en cas d’absence ? en cas d'inter chantier ?

·       Un document de synthèse concernant les cycles CRH cumulés de janvier et juillet 2022 avec précisions des Salaires Mensuels de Base (SMB) dans les synthèses cycle CRH.

·       Le nombre de salariés ayant perdu du pouvoir d’achat (par rapport à l’inflation) par classification et par sexe depuis les 3 dernières années.

·       Le nombre de salariés sous les minimas conventionnels annuels et corrigés en mars/avril de l’année N+1.

·       Le nombre de salariés sous les minimas conventionnels mensuels sans prise en compte des primes annuelles (demi 13ème mois, 13ème mois, part variable, prime vacances, …).

·       Fourniture des différents types de lettre d’objectifs ? (Ne pas oublier les primes de recouvrement).

·       Quel pourcentage global de prime variable est effectivement versé sur les 3 dernières années, par rapport aux primes théoriques ?

·       Pourquoi ces objectifs ne sont pas intégrés dans le nouveau modèle de management et les outils ?



Nos revendications :

La CFDT rappelle que même en prenant les augmentations individuelles et discrétionnaires de la direction à seulement certains augmentés en 2022, les augmentations versées en 2022 ne contrent même pas la totalité de l'inflation 2022.

Au vu de l’augmentation des prix des biens de consommation courante de 11% et de l’énergie à plus de 20%, de la prévision de l’inflation de 2022 de 5,8%, de l’inflation prévue par le gouvernement à hauteur de 4,2% en 2023, la CFDT rappelle que ces augmentations impactent beaucoup plus les bas salaires que les hauts salaires.

Augmentation générale :

·      La CFDT demande une augmentation générale des salaires avec un montant en euros inversement proportionnel aux salaires :

o   240€ pour les salaires inférieurs à 2 000€ net

o   100€ pour les salaires supérieurs à 5 000€ net

o   Un linéaire entre les deux points

·       Si cette revendication est refusée, la CFDT rappelle que l’augmentation des prix et l’inflation impactent beaucoup plus les bas salaires que les hauts salaires et demande une augmentation fixe de 200€ pour la moitié de la population la moins bien payée.

Suite à l’accord égalité professionnel :

La CFDT demande un budget de « rattrapage » de 1% de la masse salariale pour ramener le salaire des populations qui s’écartent de la norme (« hors normes » en nuage de points).

·       La CFDT demande la mise en place d’un mécanisme pour détecter/régler ces cas d’écarts (que ce soit Non-Augmentés, Hommes/Femmes, Temps partiel, Travailleur Handicap …). Pour cela, la CFDT demande un budget d’« égalité » de 1% de la masse salariale.

·       La CFDT demande la mise en place d’un mécanisme de rattrapage pour gommer les différences liées à l’ancienneté dans un délai de 3 ans. La CFDT rappelle que l’égalité professionnelle concerne également la différence de traitement liée à l’ancienneté. Nous avons noté que plus un salarié est ancien dans l’entreprise et plus son salaire s’érode par rapport aux nouvelles embauches, pouvant atteindre des écarts de plus de 20%.

Pour le cycle RH en cours :

La CFDT demande un budget pour les augmentations individuelles de 3% de la masse salariale.

·       La CFDT demande un budget pour les rémunérations variables de 1% de la masse salariale.

·       La CFDT demande que les augmentations des cycles CRH soient faites avec une égalité de traitement entre les salariés : même taux de sélectivité et même montant d’augmentation sur chaque classification.

·       La CFDT demande la réintégration de la prime ou salaire équivalent au 13ème mois ou demi 13ème mois dans le salaire mensuel sur 12 mois.




Nous attendons maintenant les réponses de la direction !
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mardi 22 novembre 2022

Assurance chômage - Objectif plein emploi : une injuste nouvelle réduction des droits des chômeurs



Assurance chÔmage

Objectif plein emploi : une injuste nouvelle réduction des droits des chômeurs

 

Après les annonces ce jour du ministre du Travail sur les nouvelles règles d’assurance chômage, la CFDT regrette et dénonce des arbitrages à nouveau en défaveur des plus fragiles.

La modulation de l’assurance chômage selon la conjoncture n’est pas une solution pour atteindre le plein-emploi.

 

En effet, la CFDT ne partage pas le principe qu’une baisse des droits des demandeurs d’emploi améliorera leur entrée sur le marché du travail. Les difficultés de recrutement viennent d’abord d’un déficit de compétences liées aux besoins des entreprises mais aussi des conditions de travail proposées.

 

Ce sont les sujets des bas salaires, des horaires décalés, des contrats courts, de l’accès difficile au transport et au logement qui sont à l’origine des difficultés de recrutement. Ne pas traiter concrètement ces sujets, c’est refuser de travailler sur la qualité de l’emploi. Et surtout, c’est maintenir les plus fragiles dans la précarité.

 

Le gouvernement choisit aujourd’hui de réduire de 25 % la durée d’indemnisation pour tous les travailleurs et travailleuses en fin d’indemnisation et nouvellement inscrits à Pôle emploi à compter du 1er février 2023. Lors de l’entrée en vigueur de la précédente réforme en 2021, le gouvernement s’était pourtant engagé à ne pas toucher au capital de droits. Ce sont près de 3 à 4 milliards d’euros d’économies qui seront réalisées sans qu’aucun effort ne soit attendu des employeurs. Le nombre de contrats de moins d’un jour dépasse pourtant largement le niveau d’avant crise sanitaire.

 

La CFDT pointe aussi l’incohérence de l’exécutif qui applique les mêmes règles pour les demandeurs d’emploi en formation, alors que les difficultés de recrutement sont largement imputables au manque de qualification.

 

Quelques jours après l’adoption de la loi Marché du travail, c’est une nouvelle injustice qui frappe les travailleurs : la CFDT dénonce des mesures sous-tendues par l’idée que le chômage est un choix.

lundi 21 novembre 2022

Représentants de proximité : SSG - Site de Lyon-Dijon : et pourquoi pas vous ?

 Représentants de proximité : Sites de Lyon/Dijon - Sopra Steria Group

Vous êtes rattachés au site de Lyon ou de Dijon ?

Vous avez dû recevoir un appel à candidature par mail le 2 novembre dernier (un mail de rappel est prévu le 14 novembre).

Vous partagez les valeurs de la CFDT.

Pour aider vos collègues : candidatez pour être RP !

Pour cela :

  • Ø  Prenez contact avec vos Délégués Syndicaux CFDT à l’adresse suivante : dscfdtsoprasteria@gmail.com
  • Ø  Déposez ensuite votre candidature auprès du CSEE par mail à l’adresse mail générique mentionnée dans l'appel à candidature.


La CFDT confirmera sa liste de candidats à la direction au plus tard le 22 novembre à 12h. Les candidatures seront examinées et les RP désignés lors de la réunion ordinaire de CSE des 24 et 25 novembre prochains.









samedi 19 novembre 2022

SEMAINE EUROPÉENNE POUR L'EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES #SEEPH2022

🟠 La semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH) s'achève : des progrès, mais un long chemin reste à parcourir...

En interne, à l'occasion de la HanDigitalWeek, les référents Handicap CFDT et les salariés se sont mobilisés avec l'animation de plusieurs cafés du handicap organisés sur plusieurs sites du groupe (Rennes-Brest, Latitude, Sophia,...) pour sensibiliser sur la politique handicap du groupe avec l'accord d'entreprise en faveur de l'emploi des travailleurs handicapés signé par la CFDT Sopra Steria !

Vous avez une question sur vos droits ou une difficulté professionnelle liée à votre situation ?

Connaître et contacter vos référents Handicap CFDT, cliquez ici 



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vendredi 18 novembre 2022

L'Essentiel du CSE Sopra Steria du 3 novembre : économie, économie....

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À transmettre à tous les salariés autour de vous :

Pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CSE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel !

Pour cela un seul mail à  dscfdtsoprasteria@gmail.com 
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Bonjour à toutes et à tous,

Ci-joint l’Essentiel des 2 CSE extraordinaires du jeudi 3 novembre 2022 !

Au menu :

  • les informations économiques du groupe et la restriction des locaux !
  • la fermeture sauvage du site de Brest, à qui le tour ?

CSE extraordinaire du 3 novembre 2022 9h :

Informations économiques Groupe

La direction nous dit que tout va bien, que les objectifs sont tenus :

Le V2 d’octobre est meilleur que celui de septembre mais la direction s’attendait à encore mieux.

Pour la direction, la fin de l’année n’est pas encore sécurisée et aucune décision ne pourra être prise concernant une éventuelle prime de partage des profits. Par contre, cela ne l’empêche pas d’avoir revu les objectifs à la hausse pour l’année 2022 et de l’avoir annoncé au public et aux analystes financiers lors de la présentation des résultats !

Bref, selon l’interlocuteur, la direction annonce une super année ou invite à la prudence…

La direction indique que le taux de départ des salariés au niveau du Groupe ne l’inquiète pas car au même niveau que 2019 (avant COVID). Cependant en 2019, la direction nous indiquait que ce taux important de départs n’était pas soutenable à long terme. De plus, concernant SSG, ce taux de départ est bien supérieur à celui de 2019 ! Pour 2022, avec 2 306 sorties et 2 054 entrées à fin septembre 2022, on dépasse déjà les 17% de taux de départ en 9 mois !

Au niveau de SBS, selon la direction, le résultat est en dessous de l’attendu mais on prend le chemin du retour à la profitabilité. Cependant tout dépend de la vente des licences en décembre.

Excellente année pour SHRS qui retrouve sa profitabilité habituelle.

Rien de notable sur I2S. CIMPA fait beaucoup mieux que prévu.

Le Angleterre fait une année exceptionnelle malgré la décision d’une augmentation générale et d’une prime à tous les salariés et l’intégration de la filiale singapourienne en gros déficit.

Autre Europe suit son cours. À noter, une année exceptionnelle pour la Norvège.

Le projet Sparda en Allemagne est toujours en perte, sans visibilité d’amélioration à court terme. La recette du poste client a été compliquée, le déploiement est en cours. La recherche de nouveaux clients est suspendue en attendant la résolution des problèmes actuels.

Le Conseil d’Administration Sopra Steria a acté qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale pour les salariés.

La direction indique que le CRH de fin d’année devrait peut-être être meilleur que celui de 2021 tant au niveau de la sélectivité que du montant des augmentations.

En parallèle, la direction confirme la mise en place d’un plan de réduction de l’immobilier sur 4 ans (d’au moins 20% en moins et plusieurs dizaines de millions d’euros d’économie) sans réelle prise en compte des contraintes des salariés (en ne se basant que sur le taux d’occupation des sites, donnée non fiable car basée sur le badgeage des salariés). L’argumentaire de la direction étant de ne pas vouloir payer des locaux où il n’y a personne.

À  la demande et sur proposition d’un texte de la CFDT, les élus du CSE ont voté à la majorité la motion suivante :

« Les résultats sont bons, tellement bons que les objectifs annuels 2022 sont relevés par la direction.
Les salariés partent de manière massive avec plus de 2 200 départs depuis le début de l'année.

Et les salariés restants subissent de plein fouet une inflation à plus de 6%, et des augmentations de prix de l’énergie annoncée à plus de 20% pour début 2023.

Face à ces constats, et malgré les alertes répétées des élu.e.s, la direction n'envisage... rien ! Ni augmentation générale, ni geste autre pour faire face à l'inflation.
L'augmentation de janvier est annoncée "plus généreuse que 2022", mais sera-t-elle seulement à l'inflation pour les quelques augmenté.e.s ?

Les salarié.e.s ne peuvent faire face à l’inflation qu'en quittant l'entreprise.

Sans oublier que les départs mettent à mal les projets et augmentent fortement la charge de travail des salarié.e.s, qui n’en sont pas plus récompensés.

Pendant ce temps, l'entreprise fait des économies sur les locaux et annoncent des résultats bonifiés par rapport aux objectifs !

Et plus de 65 Millions d’€ ont été versés en dividendes cette année, combien encore l’an prochain ?

Cyril Malargé a annoncé que les augmentations générales n'étaient pas la coutume des ESN. Pourtant certaines ESN le font déjà. Mais charge à lui de demander à son DG Adjoint Laurent Giovachini, qui est président de la gouvernance du Syntec, de faire évoluer les sociétés du domaine dans ce sens.

Les élu.e.s du CSE sont plus que déçu.e.s, et souhaitent une fois de plus alerter la direction sur la situation des salarié.e.s et sur l'urgence de lancer des actions fortes pour le bien des salarié.e.s, dans l’intérêt de l'entreprise ! »

CSE extraordinaire du 3 novembre 2022 11h :

Fermeture « temporaire » du site de Brest 

Lors du CSE de fin septembre, la direction des moyens généraux nous annonçait de simples travaux de rafraichissement des sols et murs sur le site de Brest (site ex-Sodifrance).

Lors du CSE des 20 et 21 octobre derniers, aucune information ou alerte concernant ce site.

Et patatras ! Le 27 octobre, des salariés du site alertaient des élus concernant l’annonce qui leur avait été faite le 17 octobre concernant la fermeture de leur site à compter du 3 novembre et ce jusqu’à au moins début 2023 pour cause de travaux avec mise en FULL télétravail.

La direction, comme à son habitude, n’a pas informé et consulté le CSE sur cette fermeture de site et les conséquences sur les conditions de travail des salariés alors qu’elle en détenait l’information avant le CSE du mois d’octobre.

La direction détourne l’accord Télétravail et met les salariés en télétravail occasionnel sans indemnisation supplémentaire pour 5 jours de télétravail au lieu d’un ou 2 par semaine, et en hiver avec les frais afférents. Les élus Traid Union dont leur organisation est signataire de l’accord Télétravail, ne semblent pas concernés et ne s’opposent pas à ce contournement dans l’application de l’accord.

La direction de site se retranche derrière le fait que les salariés n’ont pas émis d’opposition à ce full télétravail lors d’une réunion plénière pour asseoir sa décision unilatérale sans formalisation de l’accord effectif de chacun des salariés.

La direction n’a pas proposé de solution alternative sur le moment et recherche actuellement des espaces de coworking possibles au cas où mais refuse de les présenter au CSE.

La direction indique qu’elle va envoyer un mail à l’ensemble des salariés concernés pour leur proposer cette autre solution courant de semaine prochaine. En attendant, les salariés n’ont pas le choix et sont tous en télétravail depuis aujourd’hui.

En résumé, la direction fait ce qu’elle veut, quand elle veut, sans respecter les accords signés, et cela au détriment des salariés et avec le soutien des élus Traid Union qui ne disent rien.



jeudi 17 novembre 2022

PROJET DE RÉFORME DE L’ASSURANCE-CHÔMAGE Un compromis au détriment des seuls travailleurs

Les députés et les sénateurs réunis en commission mixte paritaire (CMP) le 9 novembre, ont trouvé un compromis pour adopter le projet de loi qui réforme de nouveau l’assurance chômage.

 

À partir d’un texte qui avait pour objectif annoncé de prolonger les règles de l’assurance chômage au-delà du 31 octobre 2022, la CFDT constate que le compromis obtenu introduit de façon totalement déséquilibrée des dispositions au détriment des travailleurs et de leurs droits.

 

Le texte instaure une présomption de démission pour les salariés qui abandonnent leur poste, ce qui les exclut des droits à l’assurance chômage. Cette mesure avait été introduite par les députés à l’Assemblée nationale alors qu’il n’existe aucune étude ni chiffrage sur les abandons de poste en France. Le texte va encore au-delà, en conservant deux amendements issus du Sénat : la suppression des droits à l’assurance chômage pour les salariés qui refusent à deux reprises un CDI à l’issue d’un CDD ou d’un contrat d’intérim sur le même poste.

 

La CFDT dénonce ces dispositions qui sanctionnent injustement un salarié pour le refus d’un futur contrat. Cela occulte totalement les raisons légitimes (personnelles ou liées aux conditions de travail dans l’entreprise) que peut avoir un salarié lorsqu’il refuse un CDI à l’issue d’un CDD ou d’une mission d’intérim.

 

Là où les employeurs ont à leur disposition toute une palette de contrats de travail à proposer – et la CFDT dénonce régulièrement les abus sur les CDD proposés à répétition – les salariés, eux, n’ont droit à aucune prise en compte de leur situation personnelle.

 

Maigre consolation, concernant le dispositif du bonus-malus, la CFDT se félicite que le texte soit revenu à la version votée par l’Assemblée nationale : la droite sénatoriale ne sera pas parvenue à complètement vider de sa substance un dispositif déjà bien limité à l’heure actuelle.

 

Ce deux poids deux mesures est inacceptable pour la CFDT. Alors que le marché du travail actuel instaure un nouveau rapport de force en faveur de certains salariés, la CFDT attend des employeurs qu’ils travaillent sur la qualité des offres d’emplois, plutôt que de faire peser sur les seuls travailleurs, souvent précaires, des solutions injustes et inappropriées.


mercredi 16 novembre 2022

Site de Boulogne -sur-Mer : la mobilisation paye !

Abandon du site de Coworking « BOUDA »
de Boulogne-sur-Mer

La chute des effectifs sur le site de Boulogne-sur-Mer (14 salariés à fin septembre 2022) et l’effet du télétravail ont conduit la direction, à dénoncer le bail du site à fin novembre 2022 pour raison de sous occupation (2 ETP par jour sur le site en moyenne).

Malgré ses belles promesses initiales et aides de l’état, la direction n’a effectué aucun recrutement (ou annonce) sur le site depuis des années, rien de surprenant donc.

Les élus CFDT ont été informés de cette décision en avril 2022.

Le site de remplacement envisagé dans un premier temps, et présenté comme seule alternative, est l’espace de coworking BOUDA situé au centre-ville.

Une enquête terrain de vos élus CFDT a montré très rapidement les limites des conditions de travail de ce site.

Ce site, ancien local municipal de douches publiques réadapté en espace de coworking, certes situé au centre-ville et à proximité de la gare ferroviaire, n’est pas du tout adapté aux conditions et à la réglementation du travail :

  • Eclairage naturel très insuffisant (petites fenêtres en hauteur);

  • Un seul espace toilette (la réglementation en prévoit un pour les hommes et un pour les femmes), de plus servant de lieu de stockage au matériel et aux produits d’entretien aux mépris de toute sécurité ;

  • « Coin restauration » en sortie même des toilettes ;

  • Espace réservé à l’entreprise limité à 6 personnes ;

  • Petit espace de travail (pas de possibilité d’y laisser des documents) ;

  • Confidentialité des échanges professionnels impossible (réunion teams ou téléphonique) ;

  • Réseau insuffisant, etc 

Les remarques de bons sens et la mobilisation constante de vos élus CFDT ont permis de faire entendre la voix des salariés à la direction.

Celle-ci, pourtant peu enclin à changer d’avis, abandonne ce projet et en propose un nouveau hors du centre ville.


Vos élus CFDT s’assureront comme précédemment de la bonne adéquation de ce site avec les conditions de travail et ne manqueront pas, le cas échéant, de faire des remarques à la direction.


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Salaire : où vous situez-vous ?


Pour les salariés SSG, SBS, SHRS, I2S
Comment connaître votre positionnement salarial ?



Grâce à l’outil créé par la CFDT, je peux connaître mon positionnement salarial par rapport aux salaires moyens liés au coefficient de la branche, au genre, à la famille d’emploi, à la région. Je peux comparer mon ancienneté et mon âge à ceux des autres salariés. En cas de mutation à votre initiative, c’est aussi la solution pour se renseigner avant toute décision.

Les entreprises ont l’obligation de respecter la fameuse règle : « A travail égal, salaire égal » écrite dans le Code du travail à l’article L2271-1.
Si les RRH disposent des informations nécessaires pour savoir si vous êtes dans la moyenne, pour votre coefficient et votre genre, l’information n’est pas facilement accessible pour le salarié lambda.
Pourquoi laisser la direction, seule dépositaire de ces informations ?

Afin de connaitre votre positionnement salarial, il vous faudrait consulter divers documents puis en faire la synthèse :
 
La grille des minimas de la branche Bureaux d’Etudes,

Le rapport sur le bilan Social auprès du Comité Social et Economique concernant la situation économique et financière et politique sociale.

Cette approche rend de bons résultats mais est chronophage.

En compilant toutes ces données pour vous, la CFDT a créé un outil par société compilant toutes ces données pour vous éclairer de manière simple sur votre positionnement salarial ! Notre outil a été actualisé à partir des données annuelles à fin juillet 2022, n'hésitez donc pas à demander (ou redemander) un entretien pour connaitre votre positionnement salarial.

Comment puis-je accéder à cet outil ?

Je contacte un représentant CFDT :


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mardi 15 novembre 2022

Fermeture de sites ! La « sobriété » immobilière = Salariés : les contraintes - Direction : les économies !

Plus de 25% de sites en moins,
déjà 10 Millions d’€ d’économie,
Et nous, et nous, et nous ?

Le constat

Depuis plusieurs mois, la direction nous balade en annonçant, de temps en temps, la fermeture de bâtiments, une fois les décisions déjà prises.

TOULOUSE, LYON, BOULOGNE, et derechef TOULOUSE, puis NANTES ont le douteux privilège de voir certains de leurs sites fermés sans concertation.

Souvent, la direction nous délivre des excuses bidon pour expliquer que les procédures légales n’ont pu être respectées :

  • La principale justification donnée est la date de fin de bail pour ces bâtiments ;
  • Une autre, le faible remplissage des bureaux.

La loi impose à l’employeur de fournir les moyens de travailler. Cela passait par la règle qu’un salarié devait avoir un bureau dédié. Ce n’est plus de mise.

La direction change son paradigme sans discussion et veut imposer les bureaux partagés ou même passer au « flex desk ». Les jours de télétravail, qui doivent être choisis par les salariés, seront au final imposés par la direction.

L’annonce

Enfin, lors de l’annonce aux actionnaires, surprise, le directeur général de Sopra Steria, Cyril Malargé indique l’existence d’un plan de « sobriété immobilière » qui va impacter l’ensemble du Groupe, tant à l’étranger qu’en France. Pour une fois, des chiffres sont donnés.

Une réduction de 25% des locaux est annoncée d’ici 4 ans, avec l’objectif d’économie important (plusieurs dizaines de millions d’euros).

Les conditions de travail des salariés, le sujet n’est même pas évoqué. L’intérêt est uniquement financier !

Les faits

Partout, les bruits de couloir fusent. QUI, OU, QUAND sont des questions récurrentes qui alimentent l’inquiétude des salariés.

L’entreprise considère que la moitié des locaux n’est pas utilisée (lié au télétravail imposé – ce qui n’est pas légal – ou non), et notre directeur général déclare : « Nous n’allons pas payer pour des locaux inutilisés ».

Nous pouvons donc estimer que ces réductions seront importantes et concerneront tous les sites.

À LYON, prévision de fermeture d’un bâtiment.

À TOULOUSE, un bâtiment déjà fermé, le second est en cours, et il est prévu de remplacer l’ensemble des bâtiments actuels par un seul, de capacité moindre.

À NANTES, prévision de la fermeture de deux bâtiments et la direction refuse de s’engager sur le futur des bâtiments restant.

À BOULOGNE, bye bye, le beau bâtiment actuel, …

À PAU, un bâtiment fermé.

À FONTENAY-SOUS- BOIS, fermeture du bâtiment fin 2022.

Etc …

Tout cela représente déjà une économie
de plus de 10 millions d’euros cette année.
Pour les redistribuer en
augmentation générale aux salariés ? 
😊

En parallèle, la direction se décharge de ses obligations légales citant une vague présentation en CSE Central, sans aucune donnée chiffrée. Cela montre bien la qualité du dialogue social dans l’entreprise et la volonté de tenir compte des besoins et aspirations des salariés, bien aidé par le silence assourdissant du syndicat majoritaire.

La suite et les conséquences

Au vu de l’annonce de 25% de réduction de locaux faite aux actionnaires, on devine déjà que la direction va accélérer ce mouvement et vise plus haut pour dépasser cet objectif !

Dans les bassins d’emplois avec plusieurs bâtiments (BORDEAUX, RENNES, NANTES, LILLE, AIX, SOPHIA …), ou avec plusieurs étages, nombre de ceux-ci risquent d’être fermés, ou encore réduits, sous loués.

Et pour les salariés ? Des bureaux partagés et donc du télétravail imposé. Et des conditions de travail dégradées !

Sur certains sites, le passage en flex desk sera mis en place sans concertation (comme c’est le cas actuellement pour le site de LATITUDE et bientôt à NANTES).

En échange, rien pour les salariés, toujours aucune augmentation de l’indemnité malgré la hausse des prix !

Que se passe-t-il si le salarié ne demande pas le télétravail ou s’il ne peut travailler chez lui ?

L’accord télétravail à durée indéterminée a été signé par la direction et le syndicat maison il y a quelques mois seulement, et déjà la direction s’assoit dessus, sans susciter aucune réaction du signataire…

L’indemnité de télétravail atteindrait 2 Millions d’€ par an (si tout le monde déclare bien son télétravail régulier et/ou exceptionnel).

2 millions d’un côté, versus 10 millions de l’autre,
voici l’idée de l’équité pour la direction !

Sans oublier que cette réduction de site augure d’une diminution ou d’une stagnation du nombre de salariés en France ! Quel avenir pour le groupe en France ? Quand on sait que la part d’off-shore dans les effectifs augmente et atteint déjà 20% ...



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