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mercredi 23 septembre 2020

*** FLASH INFO *** T É L É T R A V A I L - Antinomie : La crise Covid se durcit, la négo dérape !



 *** FLASH INFO ***
T É L É T R A V A I L
Antinomie :
la crise Covid se durcit,
la négo dérape !

La CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel par un mail au robot de Yahoo EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr ! Transmettez autour de vous !

 

Une négo Télétravail qui vacille…

La négociation d’un nouvel accord Télétravail a été ouverte en juillet. Il était alors question de souplesse en cas de conditions sanitaires l’exigeant et de mesures d’accompagnement du télétravail, le tout dans une réflexion d’une organisation du travail. Le bureau partagé (ou Flex Office) n’était alors pas d’actualité…

De retour à la table des négociations en septembre, PATATRAC. La direction annonce que la négociation est ajournée : un avenant permettra de prolonger l’accord « riquiqui » d’avant crise Covid. Puis un groupe de travail se réunira ces 6 prochains mois pour plancher sur le sujet télétravail régulier et télétravail occasionnel en situation sanitaire normale !

Des demandes CFDT constantes et précises :

À la CDFT, le brainstorming a déjà été fait, nous avons depuis longtemps élaboré un projet et exposé nos demandes à la direction :

•    1 jour de télétravail fixe par semaine proposé en standard dans les contrats de travail ;

    1 jour de télétravail flottant par semaine accordé selon les possibilités de la mission ;

    1 jour de télétravail fixe par semaine proposé par le manager ;

    Une allocation forfaitaire mensuelle de 10 € par jour de télétravail hebdomadaire (20 € pour 2 jours par semaine, 30 € pour 3 jours par semaine) ;

    Un forfait aménagement à hauteur de 300 € maximum sur présentation des factures pour l’achat de bureau ou chaise de bureau (hors matériel prescrit par la médecine du travail) ;

    Toute demande salariée doit être enregistrée et le refus par le manager doit être motivé par un argumentaire construit.

•     Et une reprise immédiate de la négociation avec un volet « traitement des situations d’urgence et de crise », sans attendre le résultat de la négociation décrochée ce mardi 22 septembre par la CFDT sur un ANI (Accord National Interprofessionnel).

Des salariés abandonnés aux décisions locales, malgré l’urgence !

Selon votre site de rattachement, votre service, vous êtes autorisé à télétravailler de zéro à … cinq jours
Et ce depuis fin juin, malgré l’aggravation de la situation sanitaire et la couleur qui vire au rouge dans nos départements … nos droits en journées télétravaillées n’augmentent pas.

Le management ne prend même pas la peine d’expliciter les raisons de service dans leurs services … Et pour cause, pour qui travaillait à 100 % pendant le confinement, il n’est pas évident de comprendre qu’un retour sur site soit imposé sur plus de la moitié de son temps.

Pendant la crise sanitaire, la CFDT demande à la direction d’établir un cadre national clair avec la fixation du nombre de jours de télétravail autorisés et que les dérogations pour raison de service soient écrites et argumentées.

Merci pour votre attention,
bonne journée à toutes et à tous.

lundi 14 septembre 2020

Communication des Élus CFDT au CSE SSG - Septembre 2020

(Pour agrandir, cliquez sur l'image ou ouvrez-la dans un nouvel onglet)


Sopra Steria : vers une crise économique ?



Suite à l’apparition du COVID 19, les événements récents montrent deux crises (sanitaire et économique), la seconde étant la conséquence de la première. Mais, malheureusement, la crise sanitaire se noie dans la crise économique !

Ceci dit, pour Sopra Steria, nous sommes loin de la catastrophe, contrairement à certains de nos concurrents (Altran, Alten…).

Tout au long de ces mois, la direction a partagé avec les élus CSE les indicateurs classiques de l’activité (chiffre d’affaires, marge opérationnelle, nombre d’inter-contrats, nombre de démissions) et éventuellement ceux liés aux crises actuelles (nombre de malades, activité partielle, transfert d’activité, …).




De ces chiffres communiqués, nous pouvons retenir que, si la marge s’effondre avec une perspective attendue nulle, elle ne devrait pas être négative.
Par ailleurs, si le chiffre d’affaires n’est pas à la hauteur attendue, l’avance prise en début d’année permet de limiter les pertes et d’être similaire à celui de l’année dernière (à mi-année, un peu plus de 2 milliards d’euros, avec une perspective de plus de 4 milliards à la fin de l’année).



Cependant, comme le précise la direction, l’année n’est pas terminée et peut révéler son lot de surprises, bonnes ou mauvaises suivant les circonstances. Mais hormis incident très fâcheux, la base économique de Sopra Steria est bonne et résiste bien à la crise.

Pour Sopra Steria Group, même si notre principal client est AIRBUS, la diversité de nos clients et la bonne tenue de certains marchés ont permis ce résultat. Et surtout, la direction reconnait que la bascule rapide de l’ensemble des salariés en mode télétravail, leurs implications dans la réussite de leurs projets et leurs professionnalismes ont été les facteurs décisifs de cette réussite.

Mais, malheureusement, il n’est pas prévu actuellement ni de grand soir des revalorisations salariales lors des CRH de fin d’année, ni d’avancée significative lors des négociations en cours. Il faut se faire à l’idée que la participation et l’intéressement 2020, versé en 2021, risque fort d’être nul.



Par contre, il est peu probable de voir une seconde année sans versement de dividende…

Nous pouvons également regretter que le CSE, au travers de la commission économique (plutôt passive), n’ait pas été, ni sollicitée, ni informée, et encore moins associée à l’ensemble des décisions prises.

Pour obtenir ce résultat, la direction a joué avec trois leviers à sa disposition, les embauches, la sous traitance et l’activité partielle :



  • Les embauches ont été gelées immédiatement, ne permettant que celles déjà prévues et sauf exception, cela est toujours le cas. En complément, les embauches des stagiaires vont être drastiquement limitées et il est prévu actuellement d’en embaucher au plus 25% (contrairement aux années précédentes où pratiquement 100% des stagiaires avait une proposition).  Même si peu de périodes de préavis ont été cassé (ce qui louable, et contrairement à nombre de nos concurrents), dans au moins une filiale, cette possibilité a été utilisée, ce qui est fort regrettable. Le nombre de salarié SSG ne devrait donc pas évoluer cette année contrairement aux années précédentes.
  • La sous traitance a été divisé par deux et nous pouvons espérer que cela a été réalisé humainement et en tenant compte des contraintes projets, bien que certains éléments puissent nous en faire douter.
  • L’activité partielle a été utilisée d’avril à juin pour toutes les entités du groupe et, uniquement, depuis juillet, par CIMPA. Mais nous n’avons aucune donnée précise puisque la direction mélange les chiffres de l’activité partielle avec ceux de l’interchantier. 
Nous constatons un retour à une certaine normalité, sauf sur les bassins d’emploi en tension, en particulier sur la région toulousaine. Mais là aussi, nous pouvons constater la volonté de la direction à baisser le niveau d’inter-chantiers, avec la mise en place de transfert d’activité tant en métier (avec la mise en place de formation) qu’en localisation.

Cependant "à vouloir trop bien faire", la direction met en difficulté nombre de salariés en les affectant sur des missions nécessitant des déplacements de longue durée sur d’autres régions (sans que le déplacement ne soit obligatoirement justifié).


La CFDT continuera à vous informer
de l’ensemble de l’actualité de Sopra Steria !