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lundi 17 mai 2021

Le projet POP (Projet Ouest Parisien, ex-projet Latitude)



Après avoir annoncé la sortie du site de Manhattan (Paris) après le passage sur Latitude en 2022, la direction change tout. La direction du groupe a décidé de libérer 7 étages sur les 10 que nous occupons actuellement !

Elle vient de nous annoncer cela pour fin juin 2021, faisant semblant de découvrir la fin du bail sur ce site (baux d’au moins 6 ans) et alors que les étages libérés sont depuis octobre 2020 affichés comme à louer ! Sont impactés des milliers de salariés de SSG, SBS et SHRS !

La direction parie sur la pandémie et le télétravail, en en profitant pour faire passer en cachette la diminution des locaux et des millions d’économie.

Pour les retours sur site, les salariés ne pourront que subir un « flex office en pire » : envoyés au choix sur d’autres sites aussi éloignés que Meudon, Montreuil, Boulogne, Fontenay, ou le superbe Kleber à Etoile ! Et qui choisira ? Les manageurs, projet par projet voire salarié par salarié ! Selon quelles règles ?

Pour vous informer :

- inscrivez-vous sur l’Essentiel (EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr) et suivez notre Blog (https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/) !

Edito de Mai 2021 : Fable ou réalité !

Tout commence par le constat de la déliquescence de la tour Manhattan, et la volonté de la direction de regrouper dans un seul bâtiment l’ensemble des salariés rattachés à ce site, et ceux rattachés à celui de Meudon. Ainsi commence le projet Latitude.

Malgré ses obligations légales, la direction de Sopra Steria informe tardivement l’ensemble des élus, lors de la phase de finalisation de ce projet, et non lors de la phase initiale. Aucune possibilité de dialogue n’a été offerte sur le futur lieu d’implantation du ou des bâtiments qui doivent succéder à ces deux sites.

Le futur de Sopra Steria se construira sur la Défense avec le bâtiment Latitude, et d’autres bâtiments éventuels prévus pour accueillir tout le monde à terme (salariés des 4 sociétés : SSG, I2S, SBS et SHRS). Les premières étapes prévoyaient le déménagement de SSG et de I2S, avec l’abandon du site de Meudon. Mais, …

Le contexte pandémique change la donne.

Obligée de réagir au contexte économique qui suit la pandémie COVID-19, la direction de Sopra Steria lance le télétravail massif (alors que le dogme Sopra Steria est de maximiser le présentiel), et s’aperçoit avec surprise du succès de la mesure, qui sauve l’entreprise. De là, la direction générale, sans associer aucun représentant du personnel (la négociation sur le sujet du télétravail est reportée ad sine die, la direction prétextant ne pas être prête), phosphore sur ce sujet. Plus de télétravail égal moins de bureaux égal grosses économies, alors …

En parallèle de cette réflexion, une autre démarche de Sopra Steria est en cours pour harmoniser les échéances de l’ensemble des baux des sites de l’ouest parisien (la tour Manhattan et Meudon), afin de les faire correspondre avec le projet Latitude. Que se passe-t-il ? Nous ne le savons pas, mais cette négociation tourne mal. C’est l’échec et la perte de la majorité des étages de la Tour Manhattan au 1er juillet (nous sommes alors en mars …).

Toujours sans informer vos élus, la direction générale réagit et remplace le projet actuel Latitude par le projet « POP » pour Projet Ouest Parisien. Les conséquences pour les salariés de ces sites n’ont plus rien à voir avec la situation précédente et laissent entrevoir un entre deux particulièrement délicat pour ces salariés.

Contrainte légalement, la direction générale vient présenter ce projet au CSEC et aux différents CSE impactés par ce projet. Enfin pas tout à fait, uniquement les CSE directement touchés par la perte des locaux de Manhattan (SSG, SBS et SHRS), les questions sur les autres locaux, à échéance de mars 2022, n’étaient pas autorisées par la direction (malgré un impact potentiel et important sur SSG, SBS, SHRS, I2S, CIMPA et GALITT).

L’impact sur les conditions de travail des salariés est multiple. Pour faire simple, la direction prend le pari d’une situation épidémique qui permettrait de contraindre les salariés d’être en télétravail total jusqu’au mois d’octobre, puis ensuite, dispatcherait les salariés en surplus du site de Manhattan, sur les différents autres sites parisiens (Meudon, Montreuil, Fontenay, Kléber, …), et, si nécessaire, y rajouterait quelques bureaux flex desk loués autour de la Défense.

Les inconnues et les questions sont trop nombreuses pour être toutes énumérées ici. Notons simplement les principales, auxquelles nous n’avons pas eu de réponses :

  • Quels sont les salariés qui pourront bénéficier des locaux flex desk sur la Défense, et comment cela sera-t-il géré ?
  • Entre 300 et 450 salariés de SSG seront envoyés sur Meudon. Comment cela sera-t-il organisé ? Quand le nombre de salariés réellement impacté sera-t-il connu ?
  • Quid des bâtiments qui doivent accompagner le bâtiment LATITUDE pour accueillir tous les salariés Sopra Steria ?
  • Y aura-t-il un défraiement pour les salariés obligés de changer de site (des ordres de mission, oui, le reste ?)
  • Quelles seront les différences de traitement entre les salariés de nos différentes sociétés directement impactées ?
  • Quel est l’impact économique, à court (6 mois) et moyen terme (2 ans) ?

Au vu de l’incapacité de la direction générale à répondre à leurs questions, les trois CSE des sociétés consultées (SSG, SBS et SHRS) ont mandaté une expertise, suppléant en cela le CSEC qui, malgré les mêmes interrogations, n’avait pas jugé utile de le faire (mais les majorités ne sont pas les mêmes, hélas !). Ces différentes expertises vont permettre d’obtenir les nombreuses réponses manquantes, et de faire préciser par la direction générale, les points d’organisation nécessaires, et cela adaptées aux contextes particuliers de chacune de nos sociétés.

Ce sont des expertises courtes avec un objectif de rendu à fin mai ou début juin. Nous avons 2 mois pour tenter de faire améliorer la copie présentée et de faire lever les incertitudes sur les conditions de travail des salariés de ces sites.

D’ici là, les organisations syndicales représentatives de l’UES vont négocier au pas de course, un nouvel accord de télétravail, que la direction (enfin prête, ou contrainte) espère valider en 3 réunions d’ici le 1er juin.

Devrait alors commencer une négociation sur le flex desk !

En parallèle, les CSE vont recevoir les résultats des expertises, qui vont révéler, sans aucun doute, leurs lots de surprise.

Enfin, mais nous ne savons pas quand, la direction prévoit d’informer les CSEs et CSEC des étapes suivantes du projet « POP », l’emménagement dans le bâtiment Latitude, la fin du bail de Meudon, … La direction communique quand elle le souhaite, mais sans associer les représentants du personnel en les mettant devant les faits accomplis. Ce n’est pas une fable, mais, hélas, la triste réalité !

Pour un projet que la direction n’a pas découvert
d’un fil en avril, elle fait ce qui lui plait en mai …

La CFDT Sopra Steria demande un traitement équitable de tous les salariés mis en difficulté par ce « POP » !


Qualité de Vie au Travail : Que du VenT


Qu’est-ce que la QVT ?

La QVT n’est pas la cerise sur le gâteau… mais la farine dans le gâteau.

En effet, la QVT ne se résume pas à un baby-foot dans la salle de détente.

La QVT, c’est la conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle, l’aménagement des horaires, des lieux et des postes de travail, l’usage des outils de communication, les moyens pour réaliser le travail (télétravail…), l’égalité professionnelle femmes/hommes, la prise en compte du handicap, de la santé, les dons de jours, l’optimisation des déplacements professionnels, l’organisation des réunions internes et bien d’autres choses encore…

Quels sont les facteurs de réussite pour la QVT ?

Il faut entre autre un dialogue social de qualité. Ce qui n’est pas le cas à Sopra Steria.

Il faut un accord qui ne soit pas que des « recommandations » ou des guides de bonnes pratiques. Il faut un accord qui définit des obligations. Ce qui n’est pas le cas à Sopra Steria.

Résumé des échanges « avec » la direction

- En fin d’année dernière :
Alors que la CFDT revendique un certain nombre de demandes sur l’équilibre de la vie personnelle/vie professionnelle, sur l’exercice du droit d’expression directe et collective des salaries, sur le droit à la déconnexion et sur la renégociation des IK vélo : la direction restreint la négociation à deux points : le droit d’expression et le droit à la déconnexion.

(Nous, nous résumons ça à trois petits points « … » ) 😊

- Début de cette année :
Les organisations syndicales reçoivent un guide des bonnes pratiques à l’utilisation des outils numériques. Après avoir énoncé nos revendications, la direction nous demande de lui rédiger des idées de tutos pour une éventuelle formation au droit à la déconnexion.

La CFDT travaille donc des idées de tutos, mais la direction a changé de cap et arrive avec une proposition d’accord qu’elle envoie en début de réunion. Il y a maintenant 3 thèmes : la direction ajoute un point sur l’exemplarité managériale.

Après lecture et étude de ce projet d’accord, la CFDT présente une nouvelle fois ses revendications. Pour la CFDT, le droit à la déconnexion est un DROIT, un guide ne suffit pas.

Un guide n’est pas une obligation alors que le droit à la connexion n’est pas une option mais une obligation depuis 2017.

A compter du 1er janvier 2017, les entreprises devront mettre en œuvre les modalités par les salariés de leur droit à la déconnexion (Loi n°2016-1088 du 8 août 2016, art. 55). Cette mise en œuvre se fait dans le cadre de la négociation collective annuelle sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail (article L.2242-8,7° du Code du travail). A défaut, l’employeur devra mettre en place une charte sur la déconnexion des salariés. La déconnexion des salariés a pour objectif d’assurer aux salariés le respect de leur temps de repos et congé ainsi que de la vie personnelle et familiale.

Ce que dit la loi :

« Les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l'entreprise de dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques, en vue d'assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale. A défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité social et économique. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques. »

Avec LA GENERALISATION DU TELETRAVAIL, LA DECONNEXION NE DOIT PAS ETRE QU'UN SEUL RAPPEL A LA LOI.
Il faut de véritables actions pour l’imposer.

La CFDT et les deux autres organisations syndicales refusent de signer un accord dans lequel il n’y a rien. Si vous avez peur du vide, ne lisez pas l’accord QVT !   

Depuis le 18 mars 2021, l’accord n’est pas signé. Aucune charte n’est présentée au CSE. RIEN.

Encore une négociation où la CFDT a travaillé pour RIEN.

RIEN ... Que du VenT !

vendredi 14 mai 2021

Le Saviez-vous? Vos droits : Transition Pro : Financer votre formation pour changer de métier.

 Vous souhaitez changer de métier ou de profession ?

C’est possible avec le Projet de Transition Professionnelle PTP, un dispositif qui vous permet de vous absenter de votre poste de travail pour suivre une formation

Le Projet de Transition Professionnelle PTP peut être mobilisé uniquement pour financer une formation certifiante. Les formations sans visée professionnelle ne peuvent pas être prises en charge, de même que les formations préparatoires à un concours et les congés examens.

 

Pour accéder au dossier de demande de prise en charge financière dans le cadre du Projet de Transition Professionnelle PTP, vous devez créer un espace sur la page d’inscription

 

Si vous êtes en CDI ou CDD, vous devez adresser à votre employeur une demande écrite d’autorisation d’absence* en respectant les délais suivants :

  • 120 jours avant le début de l’action de formation lorsque celle-ci entraîne une interruption continue de travail d’au moins 6 mois,
  • 60 jours avant le début de l’action de formation lorsque celle-ci entraîne une interruption continue de travail d’une durée inférieure à 6 mois ou lorsque l’action de formation est réalisée à temps partiel.

Plus de renseignements ici : https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-des-salaries/transitions_collectives/transitions-collectives et https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-des-salaries/article/projet-de-transition-professionnelle

Voir la vidéo...

jeudi 13 mai 2021

Journée de solidarité : à savoir pour ne pas se faire avoir !

 La CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel pour cela un seul mail au robot de yahoo,à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr ! Transmettez autour de vous !


Cette année le lundi de pentecôte tombe le 24 mai.

La CFDT du groupe Sopra Steria se permet un rappel devant les mails de la direction trompeurs, et les consignes de certains manageurs, qui le sont encore plus :

1.    LA DIRECTION NE PEUT PAS IMPOSER
DE JOUR DE CONGÉS PAYÉS
 AUX SALARIÉS
POUR LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ.

2.      CETTE JOURNÉE EST MOINS LONGUE QU’UNE JOURNÉE HABITUELLE !


1. Ceci est contraire à la loi et à la cassation (constante sur ce point :  Article L3133-11 et 12 et cassation Cass. soc., 1er juillet 2009, n°08-40047 par exemple). La direction ne peut pas imposer aux salariés de poser des RTT Salariés ou des jours de congés.
Vous êtes en droit de refuser l’«invitation » de vos managers à poser des RTT Salariés, jours de pont ou autres congés payés.
Seuls les RTT Hiérarchiques sont à disposition de votre employeur, avec un délai de prévenance (prévu par l’accord Temps de Travail par exemple pour SSG c’est 7 jours OUVRÉS soit mardi 12 mai dernier délai).

Si vous êtes en clientèle et que vous ne pouvez travailler pour le client ce jour-là pour cause de fermeture client, ou en chômage partiel, c’est à la direction de vous trouver un travail pour ce jour-là, et pourquoi pas les fameuses formations que vous n’avez jamais le temps de faire ? Ou encore de l’inter-chantier si rien d’autre ne vous ai donné à faire, mais vous n’avez pas à grever vos congés si ce n’est pas votre choix.

Malgré les demandes de la CFDT, la direction se refuse à informer tous les salariés de leurs droits en la matière et de rectifier le tir alors que nous l’avons alerté de l’abus de certains.

2. N’oubliez pas, la journée de solidarité ne doit faire que 7h de travail ! Alors que pour la plupart des salariés une journée habituelle en fait 7h22. De plus, pour les salariés à temps partiels, elle ne fait que (au pro-rata du temps partiel !) 5h36 pour les salariés à 80%, 4h12 pour les 60% et seulement 3h30 pour les 50% ! Et elle ne doit pas être travaillée pour les stagiaires.

Question : La journée de solidarité étant sur 7 heures, comment sont valorisées les 22 mn de dépassement par rapport à un RTT : en heures supplémentaire ? Encore pire pour les temps partiel, qui ne doivent travailler ce jour-là que 5h36 pour les 4/5ème, 3h30 pour les mi-temps,… Pas de réponse de la direction …


Transmettez autour de vous pour informer tous vos collègues.
Et CONTACTEZ-NOUS en cas de problème !

Références : Article D3141-5 :

·         La période de prise des congés payés est portée par l'employeur à la connaissance des salariés au moins deux mois avant l'ouverture de cette période.

Article D3141-6 :

·         L'ordre des départs en congé est communiqué à chaque salarié un mois avant son départ, et affiché dans les locaux normalement accessibles aux salariés. 

Article L3141-16 :

·         Sauf en cas de circonstances exceptionnelles, l'ordre et les dates de départ fixés par l'employeur ne peuvent être modifiés dans le délai d'un mois avant la date prévue du départ.

Article L3133-11 et 12 et cassation Cass. soc., 1er juillet 2009, n°08-40047 par exemple


lundi 3 mai 2021

Le saviez-vous CFDT ? Vos droits : Brèves Juridiques


(Pour retrouver notre article sur la complémentaire santé, c'est ici : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2021/06/entourloupe-de-la-direction-avec-notre.html)


Activité partielle : Normalement les périodes chômées à ce titre n’ouvrent pas des droits à la retraite. Toutefois, la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 prévoit que ces périodes entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 seront prises en compte pour le droit à la retraite.

Heures supplémentaires : En justice, le salarié n’a plus à « étayer » sa demande, mais à « présenter » des éléments suffisamment précis, y compris des décomptes établis de manière unilatérale et a posteriori pour les besoins de la procédure (Cass. soc., 18 mars 2020, n° 18-10919) et dans le même sens (Cass. Soc. 12 novembre 2020 n° 19-11317 ; Cass. Soc. 27 janvier 2021 n° 17-31046).

Assurance chômage : À compter du 1er janvier 2021, la durée d’affiliation nécessaire pour bénéficier de l’assurance chômage est repassée de quatre à six mois au cours des 24 mois précédant la fin du dernier contrat de travail.

Violences conjugales et PEE : Le décret n° 2020-683 du 4 juin 2020 a ajouté un cas de déblocage anticipé de votre PEE (plan d’épargne d’entreprise) pour les victimes de violences commises par leur conjoint (concubin, partenaire de Pacs)  ou par leur ancien conjoint (concubin, partenaire de Pacs).