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lundi 27 juin 2022

PRIME VACANCES : montants chez Sopra Steria Group, I2S, SBS et SHRS !

CHEZ SSG :

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 Vos élus CFDT sont les premiers à vous informer des montants de la Prime vacances 2022 pour Sopra Steria Group.

 

Pour la plupart des salariés, ils reçoivent une part par salarié + 1 part pour chaque enfant à charge.

Le montant de la part est égal à 266,74€ brut. Pour rappel, en 2021, il était de 281,69€, et en 2020 de 217,04€.

 

Pour les 1203 salariés ex-steria, le montant pour une année complète de présence est de 536,66 € brut (en 2021 : 511,34€) avec un plancher à 102,92€ brut (contre 98,07€ en 2021).


 

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CHEZ I2S : 

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Pour votre information cette année le montant de la prime vacances 2022 s’élève à 478,52 € brut. 

Elle sera versée sur la paie de juin pour tout salarié présent en juin 2022 et comptant douze mois de présence au 31 mai 2022.

Celles ou ceux présents en juin 2022 mais ne comptant pas douze mois de présence, percevront un prorata, sans que la somme ainsi calculée ne puisse être inférieure à 91,77 € brut.


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CHEZ SBS : 
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Le montant de la prime vacances pour les salarié.e.s SBS est de 316,16€ brut par part (337,02€ en 2021), avec une part par salarié, et une part par enfant à charge. 

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Chez SHRS 

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Variable selon les salariés : Par salarié 1% de la rémunération hors primes non liées à l'exercice de l'activité (salaire annuel brut + prime objectif + indemnité congé payé de l'année précédente mais pas la prime vacance de l'année n-1).


 

Vos représentants CFDT revendiquent depuis plusieurs années une convergence des règles d’attribution de la prime vacances, afin qu’elle soit égalitaire pour tous et toutes. Pour permettre le passage à la nouvelle règle pour les salariés déjà présents, nous demandons un maintien de la règle SSG pour les personnes avec enfants jusqu’à la majorité de ceux-ci. 


Pour savoir pourquoi et comment est calculée cette prime : les règles dans chacune des sociétés du groupe (exclu CFDT)  : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2020/07/la-prime-vacances-qui-quand-comment.html


lundi 20 juin 2022

Négociation sur le Temps de Travail en cours chez Sopra Steria et Sopra Banking Software

 Une nouvelle réunion de négociations sur le Temps de travail s’est tenue ce vendredi 17 juin 2022, chez SBS comme chez SSG.

 

La CFDT ne signera un accord Temps de Travail que si :

    • Il y a de avancées majeures sur l’accord de Temps de Travail,*
    • C’est un accord à durée déterminé,*
    • Il y a un vrai accord Compte Épargne Temps à part entière, notamment pour que HR et I2S en profite. *

 

La direction refuse d’en discuter chez SBS comme chez SSG.

La CFDT a indiqué à la direction ses 3 points de blocage, en attendant un changement de position.

 

La CFDT ne signera pas d’accord au rabais.

 

*

    • Faire des avancées majeures sur le Temps de Travail. Nous sommes dans un moment IDEAL pour les négociations : la direction a du mal à recruter et les salariés s’en vont « trop » pour l’équilibre de l’entreprise. Il faut donc les retenir, les salariés sont en position de force, il est inacceptable de signer un accord au rabais pour tout syndicat qui se respecte !

La direction commence déjà à menacer de revenir aux horaires fixe sans RTT. Elle oublie un peu vite qu’elle ne PEUT pas le faire sans mettre en danger l’entreprise, tous les autres acteurs du secteur proposant cela. Elle oublie aussi qu’elle peut donner des RTT ou des jours de repos à qui elle veut et quand elle veut, sans accord. Direction veut coincer les syndicats en alliant accord Temps de travail et CET, pour échanger le CET contre un accord de temps de travail à durée indéterminée ! (difficulté de dénonciation alors que rien n’est prévu pour l’arrêt du CET, etc).

 

    • Un accord à durée déterminé : Comment et pourquoi figer un accord alors que la loi évolue régulièrement ? On a vu avec le Covid comme l’organisation du travail pouvait être chamboulée, comment la figer ? Le précédent accord durait 4 ans, pourquoi ce changement ? De plus, d’expérience dans le groupe, avec un accord à durée indéterminée, il n’y a plus jamais de négociations sur ce sujet…

 

    • Un accord Compte Épargne Temps à part entière : Ce sujet demandé de longue date par la CFDT est un très bonne nouvelle.  à condition de pouvoir prendre en compte toutes les situations particulières des salariés dans l’entreprise afin de profiter à toutes et tous. Pour rappel, il faut que le CET puisse servir dans le cas de projet de vie des salariés, formation, retraite progressive, projet personnel, accompagnement d’un proche malade, d’enfants,… et ne pas être une casse du droit aux congés et repos ! Sans oublier que HR et I2S pourrait ainsi bénéficier de ce CET.

 



Nos précédents articles sur le sujet : 

Temps de travail SSG et SBS : Les revendications de la CFDT !

Temps de travail : Enfin du changement !?

Temps de travail, c'est parti pour un tour!


vendredi 17 juin 2022

L'Essentiel de la réunion du CSE SSG de mai 2022 : demande d'augmentation générale, avis négatif sur la stratégie de l'entreprise, infos éco, effectifs, ...

À transmettre à tous les salariés autour de vous :

pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CSE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel !

Pour cela un seul mail à  dscfdtsoprasteria@gmail.com 

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Voilà, ci-joint, l’Essentiel de la réunion du CSE Sopra Steria Group de mai 2022 :  Au programme :

  • La demande de la CFDT d’augmentation générale pour l’inflation, validée par la majorité du CSE
  • Les orientations stratégique de l’entreprise négatives pour les salariés. Les élus votent contre !
  • Un vote des PV qui dérive,
  • Les informations économiques, toujours aussi peu d’interchantier et donc de marge de manœuvre !
  • Travail du dimanche : nouvel engagement ?
  • Effectifs
  • ….

Bonne lecture !

CSE ordinaire des 18 et 20 mai 2022 :

Retour aux réunions « physiques » à Paris !

« Les élus CFDT ont demandé l’inscription à l’ordre du jour du point suivant : « INFLATION GALOPANTE : demande retoquée en NAO, les élus CFDT demandent qu’une motion du CSE soit portée à la connaissance du Conseil d’Administration afin qu’une augmentation générale soit effective au 1er juillet ».

Le souci de synthèse de l’ODJ a transformé la rédaction de ce point. De plus, il a été relégué par mégarde en fin d’ordre du jour au point 4.2.

Nous demandons à ce que ce point, primordial pour tous les salariés, soit traité dès l’ouverture de ce CSE afin de pouvoir être remonté au Conseil d’Administration prévu demain, le 19 mai. »

Nous recevons une fin de non-recevoir de la part du secrétaire.

Point 2.4 : Orientations stratégiques de l’entreprise : présentation du rapport de l’expert indépendant Trinôme et Consultation du CSE

Justification du vote des élus CFDT : « Pour l’expert et les élus CFDT, l’information fournie au CSE par la direction sur les Orientations Stratégiques est incomplète légalement. Notamment :

-          Information, obligatoire légalement, aux sous-traitants sur l’activité prévisionnelle. Et constitution de la sous-traitance, les profils concernés, etc.

-          Manque les données économiques au-delà de 2022 alors que légalement le CSE doit avoir les prévisions sur les 3 prochaines années.

-          Aucune information, également obligatoire par la loi climat d’août 2021, sur les conséquences environnementales de l’activité de SSG et les actions prévues.

De plus, l’Information fournie est incohérente économiquement entre les niveaux d’objectifs agences et globaux.

Sans oublier que la stratégie a été revue au plus haut niveau de l’entreprise avec le Conseil d’Administration du 19 mai. Les élus n’ont pas la version actuelle des orientations stratégiques de l’entreprise. On nous demande donc notre avis sur une version obsolète.

Sur le fond, la stratégie prévoit :

-          une augmentation de l’offshore (x2),

-          un maintien du Salaire Moyen de Base.

Ce qui, avec l’augmentation constatée et prévisible du salaire d’embauche, entraîne la mise en danger des salariés présents, que ce soit sur leur emploi, leur salaire et leurs formations.

Les élus CFDT ne peuvent donc donner qu’un avis extrêmement négatif sur cette stratégie.

Malgré tout cela, les élus Traid-Union ont refusé tout recourt en justice pour obtenir enfin les informations obligatoires et avaient préparé un avis positif. Heureusement l’avis a été modifié ce matin pour devenir négatif, ce qui justifie notre vote pour cet avis, malgré ses lacunes. »

Point 1 : PV des CSE

Suite à notre justification de vote contre depuis des mois, le secrétaire adjoint a mis des marques de révisions, mais uniquement les siennes ! On n’a donc toujours aucun moyen de savoir ce qu’il accepte ou pas des x demandes des uns et des autres, ce qu’il modifie, ou ce qu’il rejette. Il est donc toujours impossible de suivre les x versions et de savoir si ce qu’on vote intègre toutes les demandes ou non. Nous faisons donc la justification de vote suivante : « Les élus CFDT justifient leur vote contre ce PV car il n’y a toujours pas de marques de révisions lisibles lors des envois des différentes versions. Les versions sont pourtant nombreuses, et le secrétaire ne précise jamais les remarques qu’il prend ou non, ou qu’il modifie comme cela a été plusieurs fois constaté. Sans parler des délais entre la fourniture de la version de PV et le vote. C’est illisible et les élus ne peuvent voter en connaissance de cause. »

 

Pendant la lecture de ce texte, le secrétaire adjoint TU se permet de faire 2 bras d’honneur à l’élue CFDT qui lit le texte ! (Vrai … ce n’est pas une blague !)

Nous demandons une interruption de séance et des excuses.

Au contraire, la direction rit et le secrétaire adjoint défend son geste. Est-ce l’effet du retour sur site pour ces réunions de CSE qui se passent depuis 2 ans via teams ? Il n’y a plus de limite.

Notre élue est choquée et inquiète. Après une mauvaise nuit, elle déclare cela comme accident du travail et dépose une main courante en espérant que cela n’aille jamais plus loin.

Voir le point 2.5…

 

PV 21 et 22 avril 2022 : la rédaction de la fin d’un des points (5.2) ne fait pas l’unanimité. Plusieurs élus demandent l’écoute de la bande enregistrée sur ce point, comme le prévoit le Règlement Intérieur du CSE, afin de trancher. Refus.

Justification de non-vote : « Les élus CFDT sont scandalisés de voir le non-respect du RI par la direction et le secrétaire en refusant d’écouter la bande comme l’autorise le règlement intérieur. En conséquence, les élus CFDT constatent une entrave au fonctionnement du CSE, les élus CFDT refusent de participer à cette mascarade. »

Point 2.1 : Point sur la Situation Sanitaire

Quelques réponses à la CFDT sur le sujet :

Les élus CFDT se posent la question de savoir pourquoi il y eu autant de cas positifs sur le site de Toulouse (quasiment le double de cas positifs vs l’ex-périmètre de Manhattan + Latitude) ? Une étude par la cellule « Central Crisis Unit » a-t-elle été faite ? Les élus CFDT demandent que cette étude soit faite dès que possible et avant l’automne prochain.

Il n’y a pas eu d’étude particulière étant donné que les chiffres ont continué à baisser.

Gestes barrières et EPI : fourniture par site des approvisionnements en gel hydro, lingettes et masques pour le retour des salariés en « mode nominal » à partir du 17 mai : à ce jour, peu de ces EPI sont visibles sur les sites et les élus CFDT demandent que la direction équipe correctement tous les sites Sopra Steria.

Il n’y a pas de modification sur la mise à disposition des EPI à partir du 16 mai, elle est maintenue. Un rappel a été fait aux Directions de site pour vérifier que les EPI soient accessibles.

Quid du contact tracing après le 16 mai :

Il n’y a pas de modification sur le contact tracing réalisé par les infirmières, il a été décidé de poursuivre pour le moment ce tracing. L’objectif est de rechercher les éventuels cas contacts pour les informer et donner les consignes.

Capteurs CO² sur les sites sans CTA : résultats par site des mesures de CO² sur les sites (déjà demandé en réunion de CSE). Nombre de capteurs livrés par site sans CTA : les salles de réunion (surtout celles sans fenêtre) sont-elles « équipées » de capteurs « fixes » ou y-a-il assez de capteurs « mobiles » ?

23 mesureurs ont été livrés sur les sites. Il n’y a que des mesureurs « mobiles » pour tester les différents lieux. Mais aucune mesure à remonter en CSE …

Les élus CFDT font remarquer à la direction (qui ne semble pas informée) que le stock de masques pour l’ensemble des sites de France est passé de Meudon à Latitude et est entreposé dans de mauvaises conditions, de plus celui-ci sera périmé en août 2022.

Au moment du CSE, la direction ne savait pas comment gérer le reliquat de ce stock.

Concernant le télétravail régulier, au 16 mai, environ 1 400 salariés SSG n’ont pas fait de demande de télétravail régulier. Nous ne savons pas s’il s’agit d’une volonté de leur part ou bien s’ils ont été fortement incités à ne pas la saisir.

Point 2.2 : Informations économiques France

« Le taux d’interchantier est une fois de plus dramatiquement bas, à 2% des salariés productifs.

Ce chiffre est en deçà de la réalité, car il ne donne pas le nombre de salariés réellement disponibles. Il intègre par exemple les salariés déjà prévus sur une nouvelle mission.

Les élus CFDT et le représentant syndical CFDT alertent la direction des conséquences sur les salariés de ce taux dramatiquement bas d’interchantier. Les salariés se retrouvent hyper-sollicités, sur plusieurs projets, et les projets sont en tension. La CFDT demande un plan d’actions de la direction pour que ces difficultés ne se répercutent pas sur les salariés. »

 Quelques informations sur l’état des BU :

Aeroline est en forte reprise et permet la reprise de l’activité avec la BU Défense et Sécurité.

La situation s’améliore sur la BU Banque avec des perspectives sur la banque postale et le crédit du nord.

Malgré les élections présidentielles, la BU Secteur Public se porte bien avec 2 dossiers CNAF et CNAV remportés.

Point 3.2 : Travail du dimanche - Astreintes

Petite avancée sur les astreintes.

Si vous êtes d’astreinte le samedi et le dimanche et si vous intervenez le samedi, vous n’intervenez pas le dimanche. Un backup doit être mis en place.

Si pas de backup possible, vous devez avoir obligatoirement une journée de récupération avant l’astreinte.

Lors d’astreinte avec backup le dimanche, les 2 salariés doivent percevoir l’indemnité d’astreinte du dimanche.

Point 2.3 : Effectifs

Attrition, attrition, vous avez dit attrition, il s’agit de la formule polie de turn over utilisée pour ce point.

En effet, à fin avril : 1 075 sorties pour 685 entrées. Selon nos calculs et à ce rythme, le turn over sera de 24% en 2022.

La mise en place unilatérale du nouveau dispositif RH (mentor, MRH, …) ne semble manifestement pas porter ses fruits et contenir la fameuse « attrition ».

Le CSE propose des solutions pour contenir cette dernière (augmentation générale en adéquation avec l’inflation galopante de 2022, possibilité d’évolution pour tous, formation correspondant aux souhaits des salariés, …).

En réponse, le nouveau DG prend le point mais ne veut surtout pas dévoiler l’augmentation de la masse salariale pour le CRH de juillet.

Point 3.1 : Bilan de la formation 2021 (bilan développement des compétences)

Cette année encore les objectifs ne sont pas atteints. L’explication de la direction : moins de salariés que prévus dans l’entreprise et un taux de remplissage moyen.

La direction nous explique que même s’il n’y a pas d’accord GPEC, on fait de la GPEC.

Pourtant :

-          le suivi des certifications laisse à désirer : l’entreprise finance les certifications mais ne sait pas combien de salariés obtiennent finalement leur certification,

-          l’AFEST manque de notoriété : peu de volontaire côté RH pour s’occuper du sujet,

-          Newskilling qui n’en est pas vraiment,

-          Pas de suivi des motifs de demandes d’inscriptions refusées.

 

Point 3.3 : Point sur le passage à Vivinter

Vivinter est beaucoup plus exigeant que Gras Savoye sur les justificatifs à fournir et les messages envoyés aux salariés sur le sujet ne sont pas toujours très clairs.

Pour essayer de fluidifier tout cela, une revue des pièces demandées va être réalisée pour écarter celles qu’il ne parait pas nécessaire de fournir systématiquement.

Le message envoyé aux salariés par Vivinter sera également revu pour que la demande de pièce soit claire.

Point 4.1 :  Bureau du CSE, Commissions du CSE, etc

Groupe de travail RPS

Les membres du GT ont réalisé un questionnaire à l’attention des salariés qu’ils ont soumis à la direction.

Le contenu de celui-ci n’a apparemment pas plu puisque la direction a décidé de ne pas fournir les adresses mails des salariés au GT pour l’envoi du questionnaire.

Encore une manière de censurer le travail des élus.

Commission voyages
Les prévisions de voyages pour 2023 : Guatemala, Maroc (Balnéaire) et Laponie.

Point 4.2 : Vote motion augmentation générale au 1er juillet

La motion ci-dessous, portée par vos élus CFDT, est adoptée en CSE, (6 TraidUnion sont contre !)

« Au vu de l’inflation qui s’étend à de nombreux domaines indispensables aux salariés et qui ne fait que croitre, les élus du CSE Sopra Steria Group demandent un e augmentation générale pour tous les salariés afin de faire face à cette inflation et contrer la baisse du pouvoir d’achat des salariés. »

Nous demandons que cette motion soit transmise au CA pour le 19 mai 2022.

Point 2.5 : Info économique Groupe

Suite à ce qui s’est passé lors de la journée de CSE du 18 mai, les élus CFDT font la déclaration suivante devant notre DG arrivé en séance :

« Les élus CFDT ont été extrêmement choqués de ce qui s’est passé lors du CSE mercredi 18 mai.

Alors qu’une élue CFDT donnait lecture d’une justification de vote, elle a été visée par deux bras d’honneur exécutés par le secrétaire adjoint Traid-Union.

La présidente de l’instance a souri et n’est pas intervenue, bien au contraire : cette dernière, pourtant référente harcèlement et des agissements sexistes au sein du groupe, a annoncé considérer que ce geste n’était ni insultant, ni agressif, ni sexiste.

Malgré nos demandes d’excuses et d’actions contre ce genre de comportement, rien n’a été fait.

Pire, le secrétaire adjoint a réaffirmé la justification de ses gestes.

Faut-il donc en déduire que tout est acceptable dans cette entreprise ? Que de tels gestes sont devenus anodins à Sopra Steria ? Et que si un salarié se permettait de faire la même chose, il ne serait pas sanctionné ?

Les élus CDFT en doutent.

Encore une fois, la direction réaffirme sa totale symbiose avec son « syndicat maison ». »

 

Le DG se contente de répondre qu’il ne sait pas de quoi on parle et qu’il n’a qu’une version. Un élu CGT confirme les dires de la CFDT et essaye à son tour de faire une déclaration. Le secrétaire quitte alors la séance pour interrompre la réunion (elle ne peut se tenir sans lui) interrompant ainsi la prise de parole de notre collègue.

Le CSE s’interrompt donc brutalement par l’absence du secrétaire ! Le point économique ne sera pas traité, nous n’aurons aucune réponse, encore moins un soutien, même pas un petit « la direction condamne toute forme de violence » …

mardi 14 juin 2022

Histoire d'un CSE peu ordinaire

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SSG

Des déplacements, pour quoi !


De l’origine

En avril, lors de la réunion ordinaire en distanciel, les élus du CSE SSG devaient rendre un avis sur la formation.

La commission formation du CSE, malgré les manques relevés sur la politique de formation de Sopra Steria (2 pages de critiques), a refusé d’émettre un avis négatif.

Les élus majoritaires souhaitaient suivre l’avis de la commission sans vouloir y apporter la moindre modification.

La CFDT a proposé l’avis suivant plus simple et plus clair :

Les élus continuent à regretter que la direction utilise la formation comme un affichage publicitaire et non, comme cela devrait être, le moyen de maintenir l’employabilité des salariés de Sopra Steria.

Comme précédemment, aucune des demandes formulées par les élus n’a obtenue de réponse permettant d’améliorer cette situation.

En outre, vu la prééminence de la formation à distance présentée dans le bilan formation (que nous regrettons), nous nous attendions à une diminution du budget financier, ce qui n’est pas constaté.

De plus, le budget en heure annoncé pour la formation est en diminution, contrairement aux objectifs annoncés par la direction.

Les élus émettent un avis très négatif sur la politique de formation de Sopra Steria.


Pour l’adoption de cet avis, la CFDT a demandé un vote à bulletin secret comme cela est prévu dans le règlement intérieur du CSE.

Oh surprise, cela n’a pas été possible, la direction n’étant plus en capacité d’organiser un tel vote en distanciel, a provoqué ainsi une entrave de l’instance. La réaction de la direction a été assez homérique.

Afin de ne pas bloquer ce vote, la CFDT a levé sa demande à bulletins secrets. Cela a permis finalement l’adoption des deux avis : le premier à une large majorité, mais aussi celui de la CFDT, malgré l’opposition des élus majoritaires, grâce à la défection d’un des leurs.

 

Les faits

Lors de ce même CSE ordinaire d’avril était prévu la désignation d’un expert pour accompagner le groupe de travail sur l’enquête suite au suicide d’un salarié pendant ses heures de travail.

Le groupe majoritaire avait positionné ce point en fin de CSE, espérant sans doute qu’il ne serait ainsi pas traité lors de cette journée.

Malheureusement pour eux, l’ensemble des sujets ayant été traités, le CSE était en capacité à traiter ce dernier point juste avant la fin de la réunion.

Le groupe de travail a proposé un expert et il ne restait que le vote formel pour avaliser cette désignation.

Mais c’était sans compter sur la filouterie des élus majoritaires, opposés à cette enquête. Profitant de la connaissance de l’incapacité de la direction à organiser un vote à bulletin secret, le demande, bloquant ainsi volontairement ce vote pourtant crucial pour l’enquête sur la mort d’un salarié.

La direction, contrairement à la situation précédente où elle se déclarait abasourdie, cette fois-ci ne fait aucune envolé ni reproche et clôt rapidement la séance.

 

La suite

La direction a convoqué un CSE extraordinaire le 4 mai de 1h30, en présentiel à Paris avec un seul point à l’ordre du jour : le vote d’un expert pour assister le groupe de travail sur l’enquête du suicide d’un salarié.


Le blocage du groupe majoritaire a donc conduit à faire déplacer à Paris, pour un vote, l’ensemble du CSE.

Vu le délai de prévenance (quelques jours) et la période (vacances scolaires de la zone C), nombre d’élus n’ont pu se déplacer.

Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises !

Le jour dit, au lieu de ne faire que le vote formel de l’expert (qui avait été sélectionné par le groupe de travail comprenant l’ensemble des sensibilités du CSE), le secrétaire et son équipe sortent de leurs chapeaux un nouvel expert et une nouvelle méthode sans que le groupe de travail y ait été associé.

La direction prétexte une mauvaise rédaction de l’ordre du jour pour indiquer que cela est possible. Pour rappel, l’ordre du jour est fait conjointement par le secrétaire du CSE et la direction.

Et cerise sur le gâteau : plus de demande de vote à bulletin secret de la part du secrétaire et de son association. Afin de les couvrir, un de leur séide le demande après moultes hésitations.


Le résultat du vote est sans surprise, la proposition des élus majoritaires est adoptée.

 

En conclusion

Le groupe de travail (comprenant l’ensemble des sensibilités du CSE) a travaillé pour rien.

L’enquête sur le suicide du salarié est retardée.

Les élus du CSE se sont déplacés à Paris, pour moins d’une demi-journée, avec un coût non négligeable tant financier, qu’au niveau du bilan carbone, sans compter la fatigue pour les membres du CSE.


Et tout cela, pourquoi, sans aucun doute,
pas pour la défense des salariés !


Merci pour votre attention, bonne journée à toutes et tous ! 


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