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Voilà, ci-joint, l’Essentiel de la réunion du CSE Sopra
Steria Group de mai 2022 : Au
programme :
- La demande de la CFDT d’augmentation
générale pour l’inflation, validée par la majorité du CSE
- Les orientations stratégique
de l’entreprise négatives pour les salariés. Les élus votent contre !
- Un vote des PV qui
dérive,
- Les informations
économiques, toujours aussi peu d’interchantier et donc de marge de manœuvre !
- Travail du dimanche :
nouvel engagement ?
- Effectifs
- ….
Bonne lecture !
CSE ordinaire des 18 et 20 mai 2022 : Retour aux réunions « physiques » à Paris ! |
« Les élus CFDT ont demandé l’inscription à
l’ordre du jour du point suivant : « INFLATION GALOPANTE : demande
retoquée en NAO, les élus CFDT demandent qu’une motion du CSE soit portée à la
connaissance du Conseil d’Administration afin qu’une augmentation générale
soit effective au 1er juillet ». Le souci de
synthèse de l’ODJ a transformé la rédaction de ce point. De plus, il a été
relégué par mégarde en fin d’ordre du jour au point 4.2. Nous demandons
à ce que ce point, primordial pour tous les salariés, soit traité dès
l’ouverture de ce CSE afin de pouvoir être remonté au Conseil
d’Administration prévu demain, le 19 mai. » Nous
recevons une fin de non-recevoir de la part du secrétaire. |
Point 2.4 : Orientations stratégiques de l’entreprise : présentation
du rapport de l’expert indépendant Trinôme et Consultation du CSE |
Justification du vote des élus CFDT : « Pour l’expert et les élus CFDT,
l’information fournie au CSE par la direction sur les Orientations
Stratégiques est incomplète légalement. Notamment : -
Information,
obligatoire légalement, aux sous-traitants sur l’activité prévisionnelle. Et
constitution de la sous-traitance, les profils concernés, etc. -
Manque les
données économiques au-delà de 2022 alors que légalement le CSE doit avoir
les prévisions sur les 3 prochaines années. -
Aucune
information, également obligatoire par la loi climat d’août 2021, sur les
conséquences environnementales de l’activité de SSG et les actions prévues. De plus,
l’Information fournie est incohérente économiquement entre les niveaux
d’objectifs agences et globaux. Sans oublier
que la stratégie a été revue au plus haut niveau de l’entreprise avec le
Conseil d’Administration du 19 mai. Les élus n’ont pas la version actuelle
des orientations stratégiques de l’entreprise. On nous demande donc notre
avis sur une version obsolète. Sur le fond, la
stratégie prévoit : -
une
augmentation de l’offshore (x2), -
un maintien du
Salaire Moyen de Base. Ce qui, avec
l’augmentation constatée et prévisible du salaire d’embauche, entraîne la
mise en danger des salariés présents, que ce soit sur leur emploi, leur
salaire et leurs formations. Les élus CFDT
ne peuvent donc donner qu’un avis extrêmement négatif sur cette stratégie. Malgré tout
cela, les élus Traid-Union ont refusé tout recourt en justice pour obtenir
enfin les informations obligatoires et avaient préparé un avis positif.
Heureusement l’avis a été modifié ce matin pour devenir négatif, ce qui
justifie notre vote pour cet avis, malgré ses lacunes. » |
Point 1 : PV des CSE |
Suite
à notre justification de vote contre depuis des mois, le secrétaire adjoint a
mis des marques de révisions, mais uniquement les siennes ! On n’a donc
toujours aucun moyen de savoir ce qu’il accepte ou pas des x demandes des uns
et des autres, ce qu’il modifie, ou ce qu’il rejette. Il est donc toujours
impossible de suivre les x versions et de savoir si ce qu’on vote intègre
toutes les demandes ou non. Nous faisons donc la justification de vote
suivante : « Les élus CFDT
justifient leur vote contre ce PV car il n’y a toujours pas de marques de
révisions lisibles lors des envois des différentes versions. Les versions
sont pourtant nombreuses, et le secrétaire ne précise jamais les remarques
qu’il prend ou non, ou qu’il modifie comme cela a été plusieurs fois
constaté. Sans parler des délais entre la fourniture de la version de PV
et le vote. C’est illisible et les élus ne peuvent voter en connaissance de
cause. » Pendant
la lecture de ce texte, le secrétaire adjoint TU se permet de faire 2 bras
d’honneur à l’élue CFDT qui lit le texte ! (Vrai … ce n’est pas une
blague !) Nous
demandons une interruption de séance et des excuses. Au
contraire, la direction rit et le secrétaire adjoint défend son geste. Est-ce
l’effet du retour sur site pour ces réunions de CSE qui se passent depuis 2
ans via teams ? Il n’y a plus de limite. Notre
élue est choquée et inquiète. Après une mauvaise nuit, elle déclare cela
comme accident du travail et dépose une main courante en espérant que cela
n’aille jamais plus loin. Voir le point 2.5… PV
21 et 22 avril 2022 : la rédaction de la fin d’un des points (5.2) ne
fait pas l’unanimité. Plusieurs élus demandent l’écoute de la bande enregistrée
sur ce point, comme le prévoit le Règlement Intérieur du CSE, afin de
trancher. Refus. Justification de non-vote : « Les élus CFDT sont scandalisés de voir le non-respect du RI par la direction et le secrétaire en refusant d’écouter la bande comme l’autorise le règlement intérieur. En conséquence, les élus CFDT constatent une entrave au fonctionnement du CSE, les élus CFDT refusent de participer à cette mascarade. » |
Point 2.1 : Point sur la Situation Sanitaire |
Quelques
réponses à la CFDT sur le sujet : Les élus CFDT se posent la
question de savoir pourquoi il y eu autant de cas positifs sur le site de
Toulouse (quasiment le double de cas positifs vs
l’ex-périmètre de Manhattan + Latitude) ? Une étude par la cellule « Central
Crisis Unit » a-t-elle été faite ? Les élus CFDT demandent que cette étude
soit faite dès que possible et avant l’automne prochain. Il n’y a pas eu d’étude particulière étant donné que
les chiffres ont continué à baisser. Gestes barrières et EPI :
fourniture par site des approvisionnements en gel hydro, lingettes et masques
pour le retour des salariés en « mode nominal » à partir du 17 mai : à ce jour, peu de ces EPI sont visibles sur les
sites et les élus CFDT demandent que la direction équipe correctement tous
les sites Sopra Steria. Il n’y a pas de modification sur la mise à
disposition des EPI à partir du 16 mai, elle est maintenue. Un rappel a été
fait aux Directions de site pour vérifier que les EPI soient accessibles. Quid du contact tracing
après le 16 mai : Il n’y a pas de modification sur le contact tracing
réalisé par les infirmières, il a été décidé de poursuivre pour le moment ce
tracing. L’objectif est de rechercher les éventuels cas contacts pour les
informer et donner les consignes. Capteurs CO² sur les sites
sans CTA : résultats par site des mesures de CO²
sur les sites (déjà demandé en réunion de CSE). Nombre de capteurs livrés par
site sans CTA : les salles de réunion (surtout celles sans fenêtre)
sont-elles « équipées » de capteurs « fixes » ou y-a-il assez de
capteurs « mobiles » ? 23 mesureurs ont été livrés sur les sites. Il n’y a
que des mesureurs « mobiles » pour tester les différents lieux.
Mais aucune mesure à remonter en CSE … Les élus CFDT font remarquer
à la direction (qui ne semble pas informée) que le stock de masques pour
l’ensemble des sites de France est passé de Meudon à Latitude et est
entreposé dans de mauvaises conditions, de plus celui-ci sera périmé en août
2022. Au moment du CSE, la
direction ne savait pas comment gérer le reliquat de ce stock. Concernant le télétravail
régulier, au 16 mai, environ 1 400 salariés SSG n’ont pas fait de demande de
télétravail régulier. Nous ne savons pas s’il s’agit d’une volonté de leur
part ou bien s’ils ont été fortement incités à ne pas la saisir. |
Point 2.2 : Informations économiques France |
« Le taux
d’interchantier est une fois de plus dramatiquement bas, à 2% des salariés
productifs. Ce chiffre est
en deçà de la réalité, car il ne donne pas le nombre de salariés réellement
disponibles. Il intègre par exemple les salariés déjà prévus sur une nouvelle
mission. Les élus CFDT
et le représentant syndical CFDT alertent la direction des conséquences sur
les salariés de ce taux dramatiquement bas d’interchantier. Les salariés se
retrouvent hyper-sollicités, sur plusieurs projets, et les projets sont en
tension. La CFDT demande un plan d’actions de la direction pour que ces
difficultés ne se répercutent pas sur les salariés. » Aeroline
est en forte reprise et permet la reprise de l’activité avec la BU Défense et
Sécurité. La
situation s’améliore sur la BU Banque avec des perspectives sur la banque
postale et le crédit du nord. Malgré les élections
présidentielles, la BU Secteur Public se porte bien avec 2 dossiers CNAF et
CNAV remportés. |
Point 3.2 : Travail du dimanche - Astreintes |
Petite avancée sur les astreintes. Si vous êtes d’astreinte le
samedi et le dimanche et si vous intervenez le samedi, vous n’intervenez pas
le dimanche. Un backup doit être mis
en place. Si pas de backup possible, vous devez avoir obligatoirement une
journée de récupération avant l’astreinte. Lors d’astreinte avec backup le dimanche, les 2 salariés doivent percevoir l’indemnité d’astreinte du
dimanche. |
Point 2.3 : Effectifs |
Attrition, attrition, vous avez dit attrition, il s’agit de la
formule polie de turn over utilisée pour ce point. En
effet, à fin avril : 1 075 sorties pour 685 entrées. Selon nos calculs
et à ce rythme, le turn over sera de 24% en 2022. La mise en place unilatérale du nouveau dispositif RH (mentor, MRH,
…) ne semble manifestement pas porter ses fruits et contenir la fameuse « attrition ». Le
CSE propose des solutions pour contenir cette dernière (augmentation générale
en adéquation avec l’inflation galopante de 2022, possibilité d’évolution
pour tous, formation correspondant aux souhaits des salariés, …). En réponse, le nouveau DG prend le point mais ne veut surtout
pas dévoiler l’augmentation de la masse salariale pour le CRH de juillet. |
Point 3.1 : Bilan de la formation 2021 (bilan développement des
compétences) |
Cette année encore les objectifs ne
sont pas atteints. L’explication de la direction : moins de salariés que
prévus dans l’entreprise et un taux de remplissage moyen. La direction nous explique que même
s’il n’y a pas d’accord GPEC, on fait de la GPEC. Pourtant : -
le
suivi des certifications laisse à désirer : l’entreprise finance les
certifications mais ne sait pas combien de salariés obtiennent finalement
leur certification, -
l’AFEST
manque de notoriété : peu de volontaire côté RH pour s’occuper du sujet, -
Newskilling
qui n’en est pas vraiment, -
Pas de
suivi des motifs de demandes d’inscriptions refusées. |
Point 3.3 : Point sur le passage à Vivinter |
Vivinter est beaucoup plus exigeant
que Gras Savoye sur les justificatifs à fournir et les messages envoyés aux
salariés sur le sujet ne sont pas toujours très clairs. Pour essayer de fluidifier tout cela,
une revue des pièces demandées va être réalisée pour écarter celles qu’il ne
parait pas nécessaire de fournir systématiquement. Le
message envoyé aux salariés par Vivinter sera également revu pour que la
demande de pièce soit claire. |
Point 4.1 : Bureau du CSE,
Commissions du CSE, etc |
Groupe de travail RPS Les membres du GT ont réalisé un questionnaire à l’attention des
salariés qu’ils ont soumis à la direction. Le contenu de celui-ci n’a apparemment pas plu puisque la
direction a décidé de ne pas fournir les adresses mails des salariés au GT
pour l’envoi du questionnaire. Encore
une manière de censurer le travail des élus. Commission voyages |
Point 4.2 : Vote motion augmentation générale au 1er
juillet |
La
motion ci-dessous, portée par vos élus CFDT, est adoptée en CSE, (6 TraidUnion
sont contre !) « Au vu de l’inflation qui s’étend à de
nombreux domaines indispensables aux salariés et qui ne fait que croitre, les
élus du CSE Sopra Steria Group demandent un e augmentation générale pour
tous les salariés afin de faire face à cette inflation et contrer la
baisse du pouvoir d’achat des salariés. » Nous
demandons que cette motion soit transmise au CA pour le 19 mai 2022. |
Point 2.5 : Info économique Groupe |
Suite
à ce qui s’est passé lors de la journée de CSE du 18 mai, les élus CFDT font
la déclaration suivante devant notre DG arrivé en séance : « Les élus CFDT ont été extrêmement choqués de
ce qui s’est passé lors du CSE mercredi 18 mai. Alors qu’une
élue CFDT donnait lecture d’une justification de vote, elle a été visée par
deux bras d’honneur exécutés par le secrétaire adjoint Traid-Union. La présidente
de l’instance a souri et n’est pas intervenue, bien au contraire : cette
dernière, pourtant référente harcèlement et des agissements sexistes au sein
du groupe, a annoncé considérer que ce geste n’était ni insultant, ni
agressif, ni sexiste. Malgré nos
demandes d’excuses et d’actions contre ce genre de comportement, rien n’a été
fait. Pire, le
secrétaire adjoint a réaffirmé la justification de ses gestes. Faut-il donc en
déduire que tout est acceptable dans cette entreprise ? Que de tels
gestes sont devenus anodins à Sopra Steria ? Et que si un salarié se
permettait de faire la même chose, il ne serait pas sanctionné ? Les élus CDFT
en doutent. Encore une
fois, la direction réaffirme sa totale symbiose avec son « syndicat
maison ». » Le DG se contente de répondre qu’il ne sait pas de
quoi on parle et qu’il n’a qu’une version. Un élu CGT confirme les dires de
la CFDT et essaye à son tour de faire une déclaration. Le secrétaire quitte
alors la séance pour interrompre la réunion (elle ne peut se tenir sans lui)
interrompant ainsi la prise de parole de notre collègue. Le CSE s’interrompt donc brutalement par l’absence
du secrétaire ! Le point économique ne sera pas traité, nous n’aurons
aucune réponse, encore moins un soutien, même pas un petit « la
direction condamne toute forme de violence » … |
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