Pour le mois de mai, l'essentiel du CSE du mois de mai ici : : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2022/06/lessentiel-de-la-reunion-du-cse-ssg-de_0533262135.html
Voilà, ci-joint, l’Essentiel de la réunion du CSE Sopra Steria Group d’avril 2022 : Au programme :
- Fermeture du site de Boulogne
sur Mer : Qui sera le suivant ?
- Retour sur les salariés
non augmentés depuis 3 ans et plus
- Avis très négatif des
élus sur le plan de formation prévu en 2022 !
- 16 Millions de Crédit Impôt
Recherche (CIR) pour SSG pour 2021 et 550 000 € d’aides à l’embauche, alors
que SSG verse 66 Millions d’€ de dividendes !
- Vos élus CFDT ont détecté
un projet, déjà payé intégralement par l’AGEFIPH (sur le budget que doit
SSG à l’état pour défaut d’embauche de 6% de travailleurs handicapés), et
pour lequel SSG a touché 150 000€ de CIR !!!
- ….
Bonne lecture !
CSE ordinaire des 21 et 22 avril
2022 : |
||||||||||||
Déclaration CFDT : « Les élus et représentant CFDT constatent une nouvelle fois une
irrégularité de la direction quant à la convocation de la réunion de CSE du
jour. L’ordre du jour n’a été communiqué aux élus que vendredi 15 à 12H30,
soit 2 jours ouvrés avant la date de la réunion prévue le jeudi 21 avril
2022. Ceci est
illégal
et peut être constitutif d’une nouvelle entrave au fonctionnement du CSE. Les
élus et représentant CFDT enjoignent une fois de plus la direction à
respecter enfin la loi. » Déclaration CFDT : Après une
annonce de réunion du CSE sur Paris, changement d’avis de la direction et
réunion par teams au dernier moment, en prévenant les élus le vendredi 12h30 :
« Nous rappelons que cela fait des mois que la direction répète
aux élus que la réunion de CSE d’avril se fera sur site à Paris. Les élus
provinciaux ont dû s’organiser pour ce déplacement, surtout après 2 ans sans
déplacement, pour avoir les abonnements de transport, les billets, taxi,
carte ratp, hôtel, etc. Les
élus CFDT trouvent inadmissible de changer les modalités de la réunion de CSE
à même pas une semaine de la réunion. La
direction n’a même pas cru bon d’informer tous les élus de ce changement par
un mail avant la convocation reçue vendredi à 12h30. Quel mépris de la part
de la direction pour les représentants des salariés ! » Les élus CFDT rappellent que les élus ne doivent pas être
traités différemment des salariés. Les salariés eux, sont obligés par leur
management de retourner sur site, pourquoi est-ce différent pour les
élus ? |
||||||||||||
Point 5.2 – Désignation d’un expert suite à un accident de travail
mortel chez SSG |
||||||||||||
Ce point a été placé en toute fin d’ordre du jour par
la direction et le secrétaire, sachant que les réunions permettent rarement
de finir tous les points. Plusieurs élus s’étonnent donc de ce choix et
demandent à traiter ce point en 1er , devant l’importance du
sujet ! En effet, un salarié est décédé, son décès a été reconnu
comme un accident de travail, et les élus ont pour rôle d’enquêter sur
ces cas pour qu’ils ne se reproduisent pas ! Le 1er
expert nommé s’est finalement retiré, il nous faut donc urgemment un nouvel
expert indépendant sur ce sujet grave. Plusieurs élus TU s’opposent à avancer le traitement
de ce point dans la réunion, rendant impossible la modification de l’ordre du
jour…. Le point ne sera donc pas traité ce 1er jour. La réunion avançant bien, nous arriverons quand même à
ce point le vendredi après-midi. Mais nouveau rebondissement, plusieurs élus
TU demandent alors un vote à bulletin secret sur le sujet ! Le CSE étant
encore via teams et l’outil utilisé précédemment n’existant plus, cela bloque
le CSE qui ne peut traiter ce point et oblige à convoquer une réunion
physique sur Paris pour voter un seul et unique point !! Encore un report
donc. À suivre… |
||||||||||||
Point 2.1 : Fermeture du site de Boulogne sur Mer : qui sera
le suivant ? |
||||||||||||
« Les
élus du CSE relèvent des faits constitutifs d’une entrave concernant le
projet de fermeture du site de Boulogne sur Mer. En
effet, l’ordre du jour réduit ce sujet à une simple information et la
dénonciation du bail est prévue en mai 2022. Les
élus rappellent que la loi (L2312-8 et 14) prévoit une consultation du CSE
avant toute prise de décision de l’employeur. » Cette motion est
refusée par les élus majoritaires TU. Pour eux, tout va bien !
D’ailleurs ils ne posent qu’une seule question sur le recrutement qui
soi-disant va continuer (on croit rêver il n’y en a déjà plus depuis fin
2018 !). Au-delà de la forme, le fond
n’est pas reluisant : La direction veut fermer le site de Boulogne
sur mer après avoir empocher les aides pour l’installation et reloger les
salariés dans un espace de coworking lugubre et trop petit ! Malgré la présence de salariés sans télétravail, la
direction compte sur le télétravail, qui deviendrait alors obligatoire, pour
limiter les frais et l’utilité d’un site sur place !! Elle balaye les
problèmes de confidentialités, le bruit, l’absence de vraies fenêtres à
hauteur normale, … Quant aux horaires, la direction s’assoit sur l’accord
temps de travail en ne permettant pas aux salariés de choisir leurs horaires
dans les plages définies 7h30-19h. Que se passera-t-il quand un salarié
arrivera et n'aura plus de place (6 places pour 16)? L’excuse est facile : pas assez d’embauches sur
place, on ferme ! alors que la direction ne publie même pas d’offre
d’emploi pour Boulogne sur mer ! Les prémices d’autres fermetures de sites ? Photos : https://drive.google.com/file/d/1NUxl9uT4pBeiQ-INW90Rz7C-99iq3Wg8/view?usp=sharing
Nous sommes choqués par l’absence
de réaction de la majorité syndicat maison, qui laisse faire sans rien
dire et ouvre ainsi la porte à de nouvelles dérives... Nous continuons
d’essayer d’agir en local avec le RP CFDT pour aider les salariés
concernés ! |
||||||||||||
Point 2.2 : Informations économiques France : pas assez de
salariés ! |
||||||||||||
Déclaration
CFDT : « Le
taux d’interchantier est une fois de plus dramatiquement bas, à 2% des
salariés productifs. Ce
chiffre est en deçà de la réalité, car il ne donne pas le nombre de salariés
réellement disponibles. Il intègre par exemple les salariés déjà prévus sur
une nouvelle mission. Les élus CFDT et le représentant syndical CFDT alertent la
direction des conséquences sur les salariés de ce taux dramatiquement bas
d’interchantier. Les salariés se retrouvent hyper-sollicités, sur plusieurs
projets, et les projets sont en tension. La CFDT demande un plan d’action
de la direction pour que ces difficultés ne se répercutent pas sur les
salariés. » Aux demandes d’actions pour les
salariés suite à l’inflation à plus de 5% la direction répond, royale,
« L’inflation a toute notre attention »… voilà... |
||||||||||||
Point 2.3 : Effectifs |
||||||||||||
Age moyen = 37,2 ans Ancienneté
moyenne= 8,2 ans. Balance entrées/sorties en déficit ! |
||||||||||||
Point 1 : PV des précédentes réunions du CSE |
||||||||||||
Encore
une fois, « Les élus CFDT justifient leur vote contre ce PV car il n’y a
toujours pas de marques de révisions du secrétaire lors des envois des
différentes versions. Les versions sont pourtant nombreuses, et le secrétaire
ne précise jamais les remarques qu’il prend ou non, ou qu’il modifie comme
cela a été plusieurs fois constaté. Sans parler des délais entre la
fourniture de la version de PV et le vote. C’est illisible et les élus ne
peuvent voter en connaissance de cause. » |
||||||||||||
Point 2.5 : Retour sur les salarié.e.s non augmentés depuis 3 ans
et plus |
||||||||||||
Les élus CFDT constatent
que la présentation a changé, et qu’il est donc difficile de comparer par
rapport aux années passées. Mais il faut le mettre en regard du nombres
importants de départs. Un pourcentage serait plus parlant : Quel est
le % de salariés depuis plus de 3 ans dans l’entreprise et non augmentés
depuis ce temps ? 4 ans ? 5 ans et plus ? Est-ce que tous ces salariés ont des
entretiens professionnels réguliers (obligatoires par la loi) ou ils sont
« oubliés » des radars ? Quel est le nombre de salariés qui
sont au salaire minimal de leur catégorie ? La CFDT
souligne également que s’il y a globalement moins de salariés non augmentés
depuis plus de 3 ans, c’est aussi grâce aux augmentation automatiques qui
sont dues à l’augmentation des minima de chaque catégorie au niveau de la
branche, grâce à l’accord signé par la CFDT et applicable en novembre 2020. Bonne nouvelle pour tous
ces salariés : la CFDT a négocié un nouvel accord au niveau de la
branche (donc pour toutes les entreprises du secteur) avec une nouvelle
augmentation des minima de classification ! La CFDT est le 1er
syndicat de la branche (et de France) ce qui lui permet de négocier pour vous
à tous les niveaux ! Ne vous trompez pas en votant, pour donner vos voix
à des syndicats qui ont une vraie influence sur vos conditions de travail et
pas pour des syndicats « maison » qui n’existent que chez SSG. Grâce
à la CFDT, le nouvel accord de branche prévoit une augmentation de 4,9% du
salaire minimum pour les ETAM 1er niveau, 3,5%
pour les ETAM 2ème niveau, puis 2,5%
pour les autres, ETAM comme cadres ! https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2022/05/augmentation-des-salaire-minimaux-de.html
😊 Il faudra par contre
attendre la publication au Journal Officiel pour qu’il soit applicable, 3 à 6
mois selon les cas. |
||||||||||||
Point 2.6 : Informations sur la situation économique et
financière de SSG en vue de la consultation annuelle du CSE : Aides de l’état
à tour de bras ! |
||||||||||||
« Vos
élus CFDT sont choqués d’apprendre qu’en 2021 SSG a encore reçu 16
millions d’Euros de Crédit Impôt Recherche (CIR) alors que SSG va
verser 66 Millions d’Euros de dividendes en 2022 ! Sans oublier le dispositif
d’aide à l’embauche des moins de 26 ans, qui a rapporté plus de 550 000€
en 2021. Et ce, alors que SSG embaucherait massivement cette population sans
cette aide, afin de maintenir son âge moyen et son salaire moyen bas pour
coller à son « business model ». Dans les projets qui rapportent
une aide au Crédit Impôt Recherche, on trouve de tout, et nous n’avons le
droit pour toute information qu’à leur nom de code et le montant (ni la
BU ni le client). La plupart du temps il est donc impossible de savoir de
quoi il s’agit. Cependant, nous nous
étonnons : comment des « test d’intégration de source solde »
(ndlr = le système de paye de l’armée) peuvent-ils donner lieu à du
CIR ? Pas de réponse. Pire ! Un projet,
intégralement payé par l’accord handicap (et donc les sous de l’AGEFIPH) a
donné lieu à des versements de CIR depuis 2 ans pour plus de
150 000€ ! (cf. le 3.1 ci-dessous) Comme l’a déjà dit notre DG
« on prend tout ce qu’on peut prendre » ! Avec une telle
« moralité », comment s’étonner du manque de « fierté
d’appartenance » des salariés au groupe ? Ce n’est pas non plus bon pour
convaincre de futures recrues de nous rejoindre ! Et les
« valeurs » de SSG ? Les élus TU, eux, ne comprennent
pas notre remarque, puisque la loi le permet pourquoi ne pas en profiter.
Nous soulignons la différence entre respect des lois, parfois mal écrite et
permissives, et valeurs morales… » |
||||||||||||
Point 3.1 : Présentation du bilan 2021 de l’accord handicap |
||||||||||||
Scandale relevé par vos élus CFDT ! La direction fait payer intégralement un projet pour
aider les personnes en situations de handicap par l’AGEFIPH, puis elle se
fait payer par l’état sur ce projet un « Crédit d’Impôt
Recherche » ! Déclaration
CFDT : « Le projet indiqué comme CIR-2021-530-005
« NumAccess : l’outil numérique au service des personnes souffrant
de troubles autistiques » a permis à la société SSG de récupérer 63 089,80€
au titre de 2021. Après recherche, en 2020 ce projet a déjà donné lieu au
versement d’un CIR de 87 866€. Or
le projet NumAccess a été financé intégralement par le budget de l’AGEFIPH
dans le cadre de l’accord Handicap du groupe SSG. Les jours de travail des
salariés SSG travaillant sur ce projet ont donc été pris en charge
intégralement par le budget de l’AGEFIPH sur décision de la commission
paritaire de pilotage. La direction de SSG a pourtant demandé le CIR sur ce projet
financé déjà par ailleurs, et a récolté 150 955,80€ de CIR pour ce
projet déjà payé par le budget AGEFIPH… Nous nous étonnons par ailleurs qu’un projet ayant couté
officiellement moins de 130 000€ ait donné lieu au versement de plus de
150 000€ de CIR. Les élus et représentant CFDT
sont choqués par cette tromperie et ce détournement de l’usage du Crédit
Impôt Recherche alors que d’autres domaines manquent cruellement de
financement pour de vraies recherches. A minima, les élus et représentant CFDT demandent -
à ce que ces 150 955,80€ soient reversés sur le budget de
la commission paritaire de pilotage de l’accord Handicap -
et à ce que plus aucun projet interne fait par SSG ne soit
proposé au financement de l’accord Handicap pour éviter de telles dérives. En l’absence, la CFDT refuse de continuer à financer ce projet
dans de telles conditions alors même qu’il est prévu un nouveau financement
de 50 000€ par la commission paritaire de pilotage de l’accord Handicap
pour 2022. » La direction est prise de cours, et n’a rien à répondre,
nous attendons les réponses et si nécessaire nous irons plus loin sur ce
sujet inadmissible ! |
||||||||||||
Point 3.3 – Consultation sur le plan de développement des compétences
= la formation prévue pour 2022 |
||||||||||||
Avis proposé par vos élus CFDT : « Les
élus continuent à regretter que la direction utilise la formation comme un
affichage publicitaire et non, comme cela devrait être, le moyen de maintenir
l’employabilité des salariés de Sopra Steria. Comme
précédemment, aucune des demandes formulées par les élus n’a obtenue de
réponse permettant d’améliorer cette situation. En
outre, vu la prééminence de la formation à distance présentée dans le bilan
formation (que nous regrettons), nous nous attendions à une diminution du
budget financier, ce qui n’est pas constaté. De
plus, le budget en heure annoncé pour la formation est en diminution,
contrairement aux objectifs annoncés par la direction. Les élus émettent un avis très négatif sur la politique de
formation de Sopra Steria. » Cet avis a été approuvé par la majorité du CSE, ainsi
qu’un autre avis proposé par la commission formation du CSE. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire