CSE ordinaire des 23 24 et 25 mars
2022 : |
Point 1.2 : PV validé… mais qui ne reflète pas la réalité de ce
qui s’est passé ! |
Justification de vote contre de vos élus CFDT : « Ce
CSE extraordinaire du 11 février a été interrompu de manière expéditive par
la direction, profitant du fait que la réunion soit à distance via teams,
alors même que tous les points n’avaient pas été traités en séance comme il
se doit. Le sujet essentiel de la Santé et de la Sécurité et des
Conditions de Travail des salariés n’a même pas été abordé ni présenté et n’a
pu faire l’objet d’aucun échange. Ce sujet doit pourtant être traité
obligatoirement une fois par trimestre selon la loi, ce qui est déjà ridicule
pour une entreprise de notre taille avec plus de 50 sites et 12 000 salariés.
Plus de 6 mois se sont donc écoulés sans avoir traité ce point sans que cela
pose soucis à la direction malgré les demandes répétées de certains élus
d’organisation d’une réunion extraordinaire pour traiter ce point. Les
élus CFDT constatent que le PV n’est donc pas exact sur ce point et ne
retrace pas la réalité de la réunion. » |
Point 1.4 : PV validé… mais refait ! |
Ce PV concernant la réunion extraordinaire du CSE du 4
février 2022 a déjà été voté et validé par la majorité. Il a également été
envoyé aux salariés. Il ne peut donc pas être modifié et revoté. Et pourtant
les élus de la majorité TU demandent un nouveau vote. Devant une telle situation, vos élus CFDT refusent de
prendre part à ce vote et donne la justification de non prise de part au vote
ci-dessous : « Les élus CFDT et la CFDT rappellent : - Qu’il est totalement illégal de revoter un PV déjà voté en séance
plénière. Ce PV du 4 février a été voté en CSE le 24 février 2022 sans
qu’aucune réserve ne soit formulée par les élus ou la direction. Les
élus CFDT dénoncent : -
La violation du Règlement Intérieur du CSE et le non-respect des
engagements RGPD : o
Les enregistrements doivent être détruits après l’adoption du
PV. Cela aurait dû être fait le 24 février 2022, ce qui n’a pas été le cas. o
Demande abusive du secrétaire d’une retranscription mot à mot de
l’enregistrement alors que le RI prévoit uniquement et explicitement une
réécoute en séance plénière lors de l’approbation du PV seulement, et non
après. » |
Point 2.5 – Bilan des augmentations et promotion de début 2022 |
Retrouvez tous les détails : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2022/04/augmentations-2022-les-chiffres-par.html |
Point 3.1 : Politique RSE, mais juste « S » |
Une présentation
de la politique RSE de l’entreprise est faite en CSE. Après question, en
fait, on ne parlera
pas ici d’environnement
malgré l’importance du sujet ☹. On en parlera ici que du volet
« social » réglementaire. Vos élus CFDT se réjouissent de l’affichage de non-discrimination LGBTI+
de la direction, pour la 1ère fois de l’histoire de SSG ! Même
s’il ne s’est limité qu’à un seul mail en 2021. Ils rappellent que le sujet
est important pour la CFDT, qui participe aux marches des fiertés depuis leur
création, et demandent si la direction souhaite y participer également. Nous
demandons que la communication du groupe soit le même dans tout le groupe, quel
que soit le pays. La direction nous assure que c’est le cas, ce dont nous
doutons au vu de la politique de certains pays sur le sujet. Nous soulignons
aussi la signature par la direction de la charte de l’Autre Cercle, signée
par la CFDT en 2018 et par la direction en 2021 tout en demandant les actions
qui l’accompagnent. |
Point 3.2 : Index égalité Pro : les sociétés Sopra Steria dernières… |
La direction présente les résultats de l’index égalité professionnel, index mis en place par la loi et que doivent publier les entreprises depuis 2018. Il
faut noter : une différence de rémunération entre femmes et hommes de
13% pour les plus de 40 ans, et de 19% pour les plus de 50 ans. Malheureusement,
le calcul de cet index est très laxiste, et permet de : -
Choisir de faire le calcul de différence de salaire par
catégorie ou dans l’ensemble. Quand les emplois faiblement rémunérés sont
tenus majoritairement par les femmes, il est plus avantageux de le faire par
catégorie, pour annuler leur effet sur la population globale. C’est
évidemment le choix de la direction, et la différence de salaire F-H apparait
donc plus faible. -
D’appliquer une pondération « magique » qui
permet de passer un écart de plus de 10% sur les rémunérations à … 3% ! Et
voilà comment l’index est gonflé en obtenant 36 points sur les 40 de l’écart
de rémunération. Malgré
cela, SSG et les sociétés du groupe sont très mal notées par rapport aux
autres sociétés de notre domaine. En effet, la
CFDT a recherché les notes des autres entreprises de notre type et le
résultat est accablant : les sociétés SSG sont les dernières des
entreprises de notre secteur ! (Sauf Galitt) SSG
pêche en effet par le nb de femmes dans les 10 plus hautes rémunérations, qui
est de …0, ce qui lui fait perdre 10 points. |
Point 2.1 : Situation sanitaire |
Plus
de jauge, plus de masque obligatoire. La direction assure qu’elle « maintient
le nettoyage renforcé des espaces communs hors salles de réunion ».
Vos élus CFDT l’interrogent, car cela n’est pas clair sur nettoyage :
les bureaux à plusieurs sont-ils dans les « espaces communs » ?
Les poignées des bureaux ? à quelle fréquence se font les
nettoyages ? Pourquoi cette exception des salles de réunions alors que c’est
là où les salariés se relayent ? Les salariés nous remontent des sites
sur lesquels ça ne se passe pas bien. La direction doit nous répondre… nous
attendons encore ! Aucune
mesure de CO2 faite malgré l’achat des appareils, aucune remontée ni aucun
bilan. Suite au télétravail, la direction envisage-t-elle de fermer d’autres
sites ? La direction répond
que cela doit être réexaminé une fois les choses revenues à la normale (16
mai) et que cela est prématuré. Cette réponse inquiète sur l’avenir de
nombreux sites en France. On peut également se demander si le travail est
entièrement faisable à distance, pourquoi payer des salariés aux conditions
françaises ? |
Point 3.5 : Astreintes abusives en rafale pour le 1er
mai ! |
Pas UNE question sur le
sujet des élus de la majorité, pourtant fort nombreux (18 titulaires +18
suppléants)…. Il y a pourtant à dire. Les projets qui demandent des astreintes
le 1er mai se multiplient chaque année, alors que cela devrait
être limités aux sujets « vitaux pour la nation ». Certains
projets doivent assurer un service mais n’ont même pas d’astreintes (donc pas
payées ?). Le
plus choquant, est évidemment le délai d’intervention « immédiat » (ou
très court) pour nombre de projet, ce qui va à l’encontre de la définition
même de l’astreinte. Dans ce cas, les salariés devraient être en situation de
« travail » et non d’astreintes, même s’ils ne font qu’attendre un
coup de fil. C’est le travail des réceptionnistes par exemple, et personne ne
les paie en astreinte ! Refus
par les TU-CGC-S3I de l’avis proposé par les élus CFDT: « Le CSE
est donc totalement contre ces projets de travail du dimanche et demande à la
direction de se conformer à la loi et de considérer ces travaux comme du
temps de travail et non des astreintes. » Et un
avis magique tiré du chapeau « tant que les salariés ne sont pas forcés,
on ne peut être contre ». Peu importe si c’est contraire à la loi
donc ! On
aura tout vu !!! Notre déclaration sur ce point : « Les années passées, les élus ont remonté l’illégalité
de certains points, la direction ne change rien. Cette année encore, la CFDT est
totalement contre ces travaux qui ne comportent aucune urgence ou risque
vital ni pour la nation, ni pour les entreprises concernées. Ces travaux ne
répondent pas aux exigences légales et n’ont donc pas lieu d’être. Pour exemple, on notera, comme l’an
passé : - la production de puces électroniques
(sic) Ou encore - l’historisation et la mise à jour du
prix des billets AF, - l’information voyageur sncf, - sans oublier de vagues projets qui
sont juste taggués « SNCF », et que cela suffit selon la direction à
considérer comme vitaux à la nation. - ou d’autres projets sans aucun
élément, afin de faire croire à leur caractère indispensable. Preuve en est les cas présentant une
plage horaire réduite. Que se passe-t-il en dehors de cette plage ? Pour un
projet « vital », c’est étrange de ne pas prévoir ces cas… De même, certains projets ne prévoient
aucun backup si la personne prévue est indisponible au dernier moment. Aucun
risque « vital » donc. (Exemple : projets SFR) Le contexte actuel devrait pourtant
nous rappeler ce que signifie vraiment « vital pour la nation ». Mais une
fois de plus, Sopra Steria contourne subtilement mais allégrement la loi dans
le seul but de faire des profits. Quant à la santé des salariés, elle
n’entre à aucun moment dans le discours, les préoccupations ou les choix de
la direction, ce qui est affolant ! Il est de plus totalement illégal de demander une réaction «
immédiate » du salarié en astreinte ou dans des délais hallucinants : dès l’appel pour 2 projets, en 15
minutes pour 8 projets, en 20 minutes pour 4 projets, en 30 min pour 7
projets, etc... La dérive s’accentue, quand on constate certaines personnes
d’astreintes 4 jours d’affilée doivent intervenir dans des délais allant de
l’immédiat à royalement 20 minutes ! Peuvent-ils encore vivre ? se doucher ?
faire une course ? manger ? dormir ? La direction ment en affirmant ainsi que ces salariés peuvent
« vaquer librement à leurs occupations ». La CFDT rappelle la définition légale
(Article L3121-5) « Une période d'astreinte s'entend comme une période
pendant laquelle le salarié, sans être à la disposition permanente et
immédiate de l'employeur, a l'obligation de demeurer à son domicile ou à
proximité afin d'être en mesure d'intervenir pour accomplir un travail au
service de l'entreprise. » Ce que demande la direction est la définition
même du travail pour lequel le « salarié est à la disposition de
l'employeur » (L3121-1). La direction devrait dans ce cas considérer que
les salariés travaillent, même si ce n’est que pour attendre un potentiel
coup de téléphone, avec les pauses légales, le temps de travail légal, le
paiement de leurs heures de travail et un nombre de salariés suffisant. Cette année encore, le nombre de
clients concernés augmentent et s’éloigne de plus en plus de l’intérêt vital
de la nation. Si tous les clients le demandaient, tous les salariés de Sopra
Steria Group travailleraient bientôt le 1er mai, au mépris total de la loi,
appâtés par des primes » |
Point 3.6 : Point complémentaire santé : passage à Vivinter
depuis 01/01 |
Quelques
données suite au passage au gestionnaire Vivinter pour notre complémentaire
santé depuis le 1er janvier. ·
Temps
d’affiliation moyen = 4,5j ·
Traitement
frais santé moyen = 5 jours mais si c’est manuel (pas par télétransmission Noémie)
= 10 jours ·
Tps d’attente moyen
au téléphone= 2min Attention,
Vivinter demande systématiquement des factures pour certains actes ! Page
23 de la notice des frais de santé, vous trouverez les justificatifs attendus
selon les actes : |
Point 4 – Désignation RP |
Une
nouvelle méthode de menaces des élus majoritaires voit le jour : l’avertissement. Menace subtile des élus TU sur
un potentiel vote de désignation des RPs un par un et non plus par liste
entière. Des allusions faites à
propos de salariés qui auraient soi-disant manifesté leur souhait que
certains candidats ne soient pas désignés comme RP sur leur périmètre. Mais aucune info sur le
périmètre concerné, ni bien évidemment sur le nom du/de la ou des candidat-e-s
RP pour le-s-quel-le-s cette réprobation aurait été lancée. Déclaration
de vos élus : « Les élus CFDT s’insurgent contre
la demande des élus TU de changer le mode de désignation des Représentants de
Proximité. La CFDT rappelle qu’un accord régit cette désignation et que les
seuls élus TU ne peuvent la changer. Les membres CFDT n’apprécient guère les interruptions de séance
avec menaces. Ils rappellent que les interruptions de séance n’ont pas à être
motivées et que chaque liste peut en profiter pour se réunir de son côté. Les élus CFDT demandent à ce que le vote de désignation soit
fait comme prévu à l’accord et comme il a toujours été fait depuis janvier
2020. » Après un petit moment de
flottement, retour à la normale ou plutôt à la réalité, l’accord signé sur le
sujet ne permettant de modifier le mode de désignation qu’avec l’accord
unanime des élus (un détail apparemment oublié par certains). De nouveaux RP CFDT nommées à Grenoble et à Nice Sophia, n'hésitez pas à les contacter! |
Point 2.2 – Informations économiques Sopra Steria |
Pas d’impact
significatif sur le marché de l’IT en France comme en Europe du fait de la
situation géopolitique, de l’inflation et de la hausse des prix. Mais cela ne
va certainement pas durer. En France, très bon
début d’année. L’enjeu est de produire tout ce que l’on a signé. Toujours et
encore des problèmes de « staffing ». En UK, début d’année conforme
aux attentes. En Espagne, début d’année bien orientée avec un gros dossier
gagné au Ministère de l’Intérieur. |
Point 2.3 – Informations économiques France |
Début
d’année plutôt bien positionnée. · Aeroline : forte croissance à 2 chiffres. Pipe
commercial extrêmement fort (Airbus, Safran, Dassault Aviation). Deux gros AO
atour des ERP. ·
APS :
dynamique. ·
Banque :
bonne croissance. Budget aux attentes. ·
Retail :
bon démarrage de début d’année. ·
SSE : vigilance
sur le projet TOSCA de la CNAM. Une
attention particulière sur le vertical SSE avec les élections
présidentielles. ·
ARA : une
majorité de comptes industriels qui peuvent être impactés par la situation
actuelle mais heureusement nous avons des bons comptes dans le secteur de l’agro
en parallèle. · NNE : impact possible de la situation actuelle.
La direction regarde pour transférer des projets d’autres verticaux si
nécessaire. La préoccupation
majeure du DG France = les départs des salariés (l’attrition en langue de
bois). Nous demandons le suivi des projets en tension et les départs sur ces
projets. La direction ne le fait pas… |
Point 2.4 – Effectifs et démissions : alerte |
Le nombre de recrutements à fin février correspond aux attentes
mais pas le nombre de départs, bien supérieur ! La part des femmes est inférieure à celle de l’année passée. La priorité n°1 : l’attrition. L’âge moyen est de 35 ans et
l’ancienneté moyenne de 6 ans. Pour la direction, les salariés partent certes pour un meilleur salaire
mais au départ ils cherchent ailleurs parce qu’il y a un problème à Sopra
Steria (staffing, management, …). Ok, mais quelles actions ? |
Points
Santé Sécurité Conditions de Travail |
Point 6.1 – Bilan Hygiène Sécurité et Conditions de travail 2021 |
Nous notons une augmentation des arrêts maladie, mais également
de leur durée Nous posons la question d’un mal-être et de souffrance au
travail, car il semble que les arrêts longs sont souvent de cause
psychologique et ils augmentent, ce qui est inquiétant et devrait nous
alerter sur les risques Psycho-Sociaux dans l’entreprise. La direction ne s’en
inquiète pas et ne compte rien changer à sa gestion du personnel et des problèmes… |
Point 6.4 – Sites SSG : Immobilier |
Montpellier : ouverture du site le 21/03. Rennes : nouveau bâtiment construit, reste les
aménagements, repoussés pour privilégier Paris Latitude qui occupait toute
l’équipe immobilier. Grenoble : piste de bâtiment perdue. Nouvelle recherche en
cours. Niort : négo en cours d’un nouveau bâtiment et une autre
piste en surveillance. |
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