Retrouvez l'historique de toutes nos comm's sur ce blog ! (menu en bas à droite)

vendredi 29 octobre 2021

*** Info Négo *** UES Sopra Steria (SSG, SBS, HR, I2S) : Télétravail = Un accord rétrograde !

 La CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel pour cela un seul mail au robot de yahoo,à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr ! Transmettez autour de vous !

 

Mais où étaient passés la direction et les signataires de cet accord Télétravail pendant cette dernière année écoulée ?

Où ont-ils bien pu se retrancher pour ne pas voir l’efficacité des salariés en télétravail à plein temps et quasi au complet ?

Les chiffres sont bons, l’activité est là, l’engagement ne faiblit pas et pourtant …

Les principales dispositions du nouvel accord télétravail sont loin d’être à la hauteur :

Un Accord infantilisant et au rabais.

 

·         « Le salarié éligible peut demander à télétravailler régulièrement sur la base de 2 jours maximum par semaine ; »

Alors que nous sommes toutes et tous en télétravail à plein temps depuis plus d’un an ?

 

·         « Les sociétés de l’UES Sopra Steria Group peuvent proposer au salarié de télétravailler jusqu’à 3 jours maximum par semaine pour répondre à des besoins opérationnels. »

Histoire de pouvoir mettre en place du FlexOffice et jouer sur les taux d’occupation pour limiter les frais immobiliers ?

 

·         « Sont inéligibles : les salariés dont la mission confiée est inadaptée au passage en télétravail régulier »

Qui en juge ? Rien n’est prévu pour empêcher le traitement « à la gueule du client » et selon les affinités. Le manageur opérationnel est seul juge, et a tout pouvoir, en pouvant ajouter des « raisons » à volonté et au cas par cas. Et s’il change ?

Même si vous avez télétravaillé au même poste depuis le début de la pandémie, rien n’est acquis !

 

·          « Tous les jours ouvrés du lundi au vendredi sont éligibles au télétravail régulier : il ne peut pas y avoir de télétravail régulier organisé la nuit, le samedi ou le dimanche ; la répartition du ou des jours de télétravail à la semaine est par principe flexible, dans un rythme mensuel avec une mise à jour par le salarié de la planification des jours télétravaillés sur 3 mois glissants. Le salarié ou sa société, peuvent demander une modification des jours télétravaillés planifiés, en respectant un délai de prévenance minimum de 48 heures, sachant que ce délai peut être ramené à 24 heures en présence d’un évènement exceptionnel ou imprévu. »

Histoire de pouvoir rappeler les salariés du jour au lendemain sur site sur simple demande du manageur opérationnel et pour toute raison (« réunion », « évènement », …)’?


·         « Des circonstances exceptionnelles tenant à des impératifs opérationnels ou personnels du salarié et qui sont de nature à empêcher temporairement la réalisation du télétravail régulier, peuvent conduire la société ou le salarié à demander sa suspension temporaire. »

Histoire de pouvoir suspendre de télétravail d’un salarié pendant des mois pour de vagues « impératifs opérationnels » ? Pourquoi pas en cas de changement de chef de projet ?

 

·         « Les sociétés de l’UES Sopra Steria Group peuvent également mettre un terme au télétravail régulier lorsqu’elles constatent que le salarié a des difficultés à organiser son travail à distance » « en cas de changement de poste ou de mission, la situation de télétravailleur est réexaminée au regard des critères d’éligibilité en vigueur dans chaque société afin de vérifier qu'elles sont toujours réunies et, à défaut, le télétravail régulier prend fin sous réserve du respect d’un délai de prévenance de 15 jours calendaires. »

Histoire de pouvoir arrêter le télétravail pour toute raison floue et subjective ? (« changement de poste » « difficultés »…)

 

·         « Le ou les jours de télétravail non pris au cours d’une semaine ne sont pas reportables sur une autre semaine. »

Histoire de pouvoir priver les salariés de leur jour de télétravail à volonté ? Attention à ne pas mettre votre manageur opérationnel de mauvaise humeur !

 

·         Allocation forfaitaire de 20€ par mois.

Quel que soit le nombre de jours de télétravail et en dépit du barème Ursaff ? Ce qui peut donner 1,66€ par jour de télétravail !

 

·         « Afin de participer à l’aménagement d’un espace de travail, le salarié en télétravail régulier en contrat durée indéterminée ayant validé sa période d’essai, peut demander le remboursement de l’achat de mobilier (chaise ergonomique, bureau, lampe de bureau, étagère, meuble de rangement) dans la limite de 50 % de la dépense réelle sur justificatifs plafonné à 150€. Cette demande pourra être renouvelée au bout de 5 ans. »

Aucune fourniture/prêt de chaise de bureau ou de mobilier ! Alors que c’est à l’employeur de fournir les outils de travail.


Et ailleurs ? Dans les autres entreprises de nos secteurs, la CFDT a signé des accords bien plus ambitieux :

 

Chez CGI :

Le salarié doit être au minimum 2 jours (1 jours pour les TP) en présentiel (soit 1 à 3 jours de télétravail par semaine).

Indemnité de participation à l’achat de mobilier : enveloppe de 300€ TTC tous les 3 ans.

Indemnités de charges courantes : 3€ par jour de télétravail, avec un plancher de 12€ par mois et un plafond de 40€ par mois.

 

Chez CAP :

Le volume de télétravail est compris avec un minimum de 30% et un maximum de 70% du temps de travail.

Indemnité de participation à l’achat de mobilier : grand écran et siège de bureau choisis dans un catalogue entreprise.

Indemnités de charges courantes : 2€50 par jour de télétravail, avec un plafond de 35€ par mois.

 

Chez ATOS :

Le télétravail implique une organisation reposant sur au plus 50% du temps de travail au domicile et/ou en espace de coworking, pris sur une période de référence hebdomadaire ou sur deux semaines consécutives.

En cas de refus : le manager proposera au salarié par écrit un plan d’action afin de réunir les conditions de mise en place du télétravail mentionnant une date de mise en œuvre ainsi que la signature des deux parties au plus tard avant l’entretien semestriel suivant.

Indemnité de participation à l’achat de mobilier : plafond de 300€ TTC, versée sur justificatifs d’achat sur la base de 50% du coût d’achat dans la limite du plafond.

 

Chez ACCENTURE :

Le salarié peut télétravailler jusqu’à 5 jours.

Indemnité de participation à l’achat de mobilier : Crédit de 300€ TTC valables sur les articles proposés au sein de catalogue de fournisseurs Accenture.

Indemnités de charges courantes :

·         Forfait un jour télétravaillé par semaine ou 4 par mois : 15 euros par mois.

·         Forfait deux à 3 jours télétravaillés par semaine ou 8 à 15,5 par mois : 30 euros par mois.

·         Forfait 4 à 5 jours télétravaillés par semaine ou 16 ou plus par mois : 35 euros par mois.

 

Chez BERGER-LEVRAULT :

Le salarié choisit un des 3 modèles suivants en accord avec son responsable hiérarchique.

Modèle hebdo : Le salarié doit être au minimum 2 jours par semaine en présentiel (soit 1 à 3 jours de télétravail par semaine).

Modèle mensuel : Le salarié doit être au minimum 8 jours par mois en présentiel (soit 4 à 12 jours de télétravail par mois).

Modèle forfaitaire itinérant : Il n’y a pas de limite en nombre de jours de télétravail mais le salarié doit avoir au moins 1 jour par mois minimum d’administratif soit en présentiel soit en télétravail.

Le salarié peut changer de modèle en cours d’année.

Indemnité d’installation : Forfait d’installation commun à tous les modèles : 200 euros

Indemnités de charges courantes :

·         Forfait un jour télétravaillé par semaine ou 4 par mois : 200 euros/an.

·         Forfait deux jours télétravaillés par semaine ou 8 par mois : 250 euros/an.

·         Forfait trois jours télétravaillés par semaine ou 12 par mois : 300 euros/ an.

·         Modèle forfaitaire itinérant Forfait de 200 euros nets /an.

Mobilité : Le responsable hiérarchique pourra autoriser un salarié à effectuer ponctuellement du télétravail « nomade » après accord de la Direction des ressources humaines. Exemple de télétravail nomade (liste non exhaustive) : Passer quelques mois à l’étranger pour perfectionner la langue du pays, Travailler en résidence de villégiature, rapprochement familial.

 

jeudi 28 octobre 2021

**SCOOP CFDT ** : Bilan Social 2020 : et CIMPA dans tout ça?

Vos élus CFDT sont les seuls à se plonger dans le bilan social pour vous en livrer le contenu et surtout une analyse, avec calculs et comparaisons, pour vous permettre de mieux comprendre la situation dans le Groupe !

Ils ont comparé pour vous les données de SSG et de CIMPA, qui est parfois considérée comme « privilégiée », on vous laisse juger !

  En 2020

 

SSG

CIMPA

Différence (SSG vs CIMPA)

Salaire moyen 2020 :

3944€

3445€

+14,5%

Hommes

4053€

3522€

+15%

Femmes

3694€

3313€

+11,5%

Soit % de plus (H/F)

9,7%

6,3%

3,4 points

 

 

 

 

1er décile / dernier décile :

X 4

X2,5

 

Augmentation des 10 salariés les + payés en 6 ans* :

39%   

39,2%

Les plus haut salaires ont été encore plus augmenté chez CIMPA

Augmentation du Salaire médian  en 6 ans*:

6%

2,4% !!!

Alors que le salaire médian, lui, n’a augmenté que 3 fois moins, de seulement 2,4% en 6 ans!!!!

* : 2020 vs 2015

 

 

 

 



mercredi 27 octobre 2021

**SCOOP CFDT** : Bilan Social 2020 : Chez SBS

 (ndlr : correction faite : une erreur s'était glissée dans le texte sur les rémunérations : salaire hommes et femmes inversés, il était en effet étonnant que les femmes gagnent plus que les hommes, et non, c'était juste une coquille! )


Sopra Banking Software


Vos élus CFDT sont les seuls à se plonger dans l’analyse du bilan social pour vous en livrer le contenu et surtout une analyse, avec calculs et comparaisons, pour permettre de mieux voir la situation chez Sopra Banking software !

Effectif en baisse, toujours des écarts entre les salaires femmes et hommes, l’intéressement plus bas qu’annoncé, un nombre d’heures supplémentaires non crédible, l’augmentation des départs de femmes, des salaires qui explosent dans le TOP10, … Retrouvez ici les détails.


Effectif 2020

En baisse ! Depuis 2 ans, les effectifs de Sopra Banking software sont en légère baisse, 087% (1467 salariés au 31/12/2020). 

L’effectif permanent monte un peu (de 42 sur 1176) mais c’est normal car 2020 n’était pas l’année pour démissionner, mais pas non plus l’année pour embaucher…

L’effectif mensuel moyen reste stable.

Age moyen = 42 ans. En hausse (+0,7 ans) comme depuis plusieurs années.

Répartition des âges :

  • La baisse de moins de 26 ans en proportion continue ! (9,2 % en 2015 avec un pic à 10,2 % en 2016). Mais désormais on atteint 6,3% !!!
  • 26-29 ans : en baisse continue depuis 2015 14,7%, en 2020 11,5%
  • A partir de 45 ans toutes les proportions augmentent ! Y compris dans la tranche des 65 et plus ! 

Ancienneté moyenne = 11,9 ans (11,5 hommes / 13 Femmes)

Baisse de la proportion de I1.2 (de 24,7% à 20,4% et de 3300 à 2600 personnes) et I1.1(de 1% à 0,2% et de 134 à 27)

Hausse constante des stagiaires depuis 2015 (de 35 en 2015 à 68 en 2019), forte baisse en 2020, 42.

Taux de stagiaires femmes, 23,8 %, inférieur au taux de féminisation de SBS 28,4 %.

SBS peine à séduire encore les jeunes ?! 2020 vient interrompre la baisse continue du taux de transformation des stages en CDI depuis 2015. 31% des stagiaires signent chez nous ! C’était 54,3% en 2015, et 29% en 2018 et 25% en 2019. La hausse sur 2020 par rapport à 2019 ne semble que circonstancielle.


Sans surprise, baisse des embauches, 349 en 2018, 214 en 2019 et 117 en 2020, mais baisse du taux de départ en 2020 conjoncturel 5,9 % (sauf que la direction enlève de ces chiffres les départs de moins de 6 mois d’ancienneté).


Départs

En 2020 hausse des fins de contrat CDD 9,3% en 2019 et 20,9% en 2020.

Augmentation en % des femmes dans les départs sur 3 ans (25 % en 2018, 26 % en 2019 et 29,5% en 2020) suite à la baisse amorcée de 2015 à 2017 (31 % en 2015, 29 % en 2016 et 27,5% en 2017)

Alors qu’elles représentent moins de 30% des effectifs,

  • 40% des RC sont femmes ! (Même tendance en 2019, 41,7 %)
  • 50% des fins de période d’essai à l’initiative des salariés sont des femmes ! 

Est-ce à dire que les femmes se sentent moins bien chez SBS ?
En tout cas les départs semblent le montrer alors qu’habituellement elles bougent moins que les hommes…


Promotions

15,9% des salariés ont eu une promotion en 2020, proportion stable par rapport à 2019. 

Points positifs : 

  • Le taux de promotions des femmes est en augmentation passant de 15,9% en 2019 à 19,8% en 2020. 
  • Augmentation significatives des promotions des jeunes femmes ingénieurs, I2.11 31,3 % à 50 %, I2.1 de 0% à 75%. 
  • Le taux de promotions des temps plein et temps partiel est similaire aux alentours de 16 % contrairement aux années précédentes. 

En 2020, 859 jours ouvrés de chômage partiel pour 36 salariés. Le dispositif a été très peu utilisé chez SBS.


Absences

Le taux d’absentéisme est toujours plus élevé chez les femmes que chez les hommes. 3 % contre 1,6 %.

En 2020 seul les hommes sont impactés par les accidents de travail ,trajet ou maladie professionnelle.


Rémunération

Salaire moyen : 4800 € mais 5038 € Hommes/ 4213 € Femmes :

 => Les hommes touchent en moyenne 19,6% de plus que les femmes chez SBS ! 

Cadres : 4854 € mais 5053 € Hommes/ 4326 € Femmes :

 => Chez les cadres, les hommes touchent en moyenne 16,81 % de plus que les femmes chez SBS ! 

Assimilés cadres : 2814 € mais 2638 € Hommes/ 2856 € Femmes :

 => Chez les assimilés cadres, les femmes touchent en moyenne 8,26 % de plus que les hommes chez SBS ! 

Non cadres : 2618 € mais 2892 € Hommes/ 2549 € Femmes :

 => Chez les non cadres, les hommes touchent en moyenne 13,45 % de plus que les femmes chez SBS !  

Salaire médian : 4116,6 € (3813,3 € Femmes/ 4290 € Hommes) (déc. 2020)

Depuis 2015, en 6 ans, le salaire médian a pris 14,11% et le salaire moyen 15,13%. (En 2015, 3607,5 € salaire médian et 4169 € salaire moyen). L’écart s'est donc encore creusé entre les salariés les mieux payés et ceux en bas de l’échelle ! 

Depuis 2015, en 6 ans, le salaire médian a pris 14,11% et le salaire moyen 15,13 %. (En 2015, 3607,5 € salaire médian et 4169 € salaire moyen).  

L’écart ne se creuse que très légèrement. Mais entre 2015 et 2020 :

  • Le salaire médian des femmes a pris 10,55 % et le salaire médian des hommes a pris 19,58 %. 
  • Le salaire moyen des femmes a pris 10,44 % et le salaire moyen des hommes a pris 15,55 %.

 => L’écart avec les salariés les mieux payés ne se réduit que pour les hommes ! 

Répartitions des salaires :

  • 3 personnes gagnent moins de 2 000 € par mois (hors alternants) ! 
  • 12 personnes gagnent entre 2 000 € et 2 500 € par mois
  • 108 personnes gagnent entre 2 500 € et 2 900 € par mois
  • 225 personnes gagnent entre 2900 € et 3300 € par mois
  • 222 personnes gagnent entre 3300 € et 3750 € par mois
  • 167 personnes gagnent entre 3750 € et 4160 € par mois
  • 484 personnes gagnent entre 4160 € et 6250 € par mois
  • 207 personnes gagnent entre 6250 € et plus par mois 

Les cadres et assimilés-cadres sont en moyenne 1,9 fois mieux payés que les non-cadres. A noter que l’écart se réduit entre les femmes et les hommes, 1,7 fois mieux pour les cadres féminines et 1,8 fois mieux pour les cadres masculins. En 2019, c’était 1,6 pour les femmes et 2,0 pour les hommes.

Les 10% des salariés les mieux payés le sont près de 4,6 fois plus que les 10% les moins bien payés. Ce rapport ne cesse de s’accroitre depuis 6 ans, c’était 3,6 en 2015. Toujours aussi favorable aux hommes, 4,8 fois plus, qu’aux femmes, 3,4 fois plus.

(2750 € par mois pour les 10% des hommes moins bien payés en moyenne/ 2580 € par mois pour les 10% des femmes moins bien payés en moyenne)

Les femmes les mieux payées sont encore 33,6% moins bien payées que les hommes. (13340€ par mois pour les 10% des hommes mieux payés en moyenne, 8857 € par mois pour les 10% des femmes mieux payés en moyenne).

Le montant des 10 rémunérations les plus élevées est de 2 892 274€ par an.

Les 10 salariés (dont 1 femme) les mieux payés gagnent 24 102 € par mois en moyenne !!!  

Les 10 salariés les mieux payés ont été augmentés de +14,48%% en 6 ans ! 

Le salaire annuel médian a augmenté de 29% à 49 400 € 

46,2 % des cadres ont une part variable ! (2 fois plus qu’en 2019, 23,2 %).

Cette augmentation profite plus aux hommes, 48,2% qu’aux femmes, 38,8 % !

Frais de personnel = 127 874 238 K€ en baisse de 5 M€ depuis 2019. Les Frais de personnel représentent 54,18 % du CA.

Chiffre d’Affaire de 236,025 Millions d’€ soit 160 890 € par salarié. 

Intéressement

Pour un montant global de 1, 179 M€.

Où on apprend que la direction a annoncé à grand bruit un intéressement de 800€ versés en 2020, mais qu’en fait cela représentait 674€ en moyenne !! (84,25%)

En 2019, 700€ annoncé => 584€ en moyenne (83,42%)

En 2018, 1000€ annoncé => 847€ en moyenne ! (84,7%)

Donc en gros, chaque année la direction annonce un chiffre, mais la moyenne reçue n’est que de 84% de ce chiffre (prévision pour 2021, 350+150=500 =>422 € ?).


Santé

Très peu d’Accident de Travail. Par contre plus d’incapacités permanentes de travail ! 88 au lieu de 77 en 2019 et 44 en 2018 !

Dépense en matière de sécurité (chiffre groupe) : 3800 K€ en 2020 (Contrôle d'accès, Exercice et formation Incendie, Contrôle Extincteurs, Formation SST, Contrôle électrique, Contrôle Ascenseurs, Gardiennage Sécurité). 


Heures supplémentaires

Chiffres en très forte hausse ! 3475 h en 2020 alors qu’en 2019 295 h et en 2018 506h.Quelle crédibilité accorder à ces chiffres !?

  • 3475 heures => 2, 36 h par salarié sur 2020 !
  • 295 heures => 0,19 h par salarié sur 2019 ! 
  • 506 heures => 0,34 h par salarié sur 2018 !


Formation


1232 salariés formés sur ?? salariés (on n’a pas le nombre de salariés sur 2020, on n’a que l’effectif au 31/12… on ignore donc ceux qui sont partis, peut-être après avoir été formés...)


Annexes


Baisse de % femmes dans Management
 
(22 % en 2018, 23,3 % en 2019 => 21,3 % en 2020)

Baisse des effectifs sur Annecy, Manhattan, Colomiers et Meudon. Hausse des effectifs sur Kléber et Rodez. Stabilité des effectifs sur Nantes, Tours. 

25,2 % des femmes et 2,9 % des hommes en temps partiels soit 9,2 % effectif

13 salariés structures ont été embauchés pour 87 productifs soit 13% des embauches

Hausse des <26 ans dans embauches : Presque 1 embauche sur 2 ! (42% en 2020 contre 32,9 % en 2019, mais en baisse par rapport à 2015, 55 %)


Augmentations


63,6 % des salariés augmentés mais 86,7 % des DHG augmentés !

Par classification : 

  • 79 % des I3.3
  • 81 % des I3.2
  • 64,2 % des I3.1
  • 62,8 % des I2.3 …
  • 72 %  I2.2
  • 18 % I1.2 

Sous la moyenne : I2.1, I1.2, T2, T3, TP1, TP3

76% des temps partiel ont été augmentés contre 62,5 % des temps plein : Une bonne nouvelle après des années de discrimination pour les temps partiels ! Où en est-on du rattrapage ?

Sur les différences Hommes/Femmes, les écarts sont désormais surveillés par la direction, suite aux remarques incessantes et jusqu’en Conseil d’Administration, de vos élus CFDT. 

On note que pour certaines classifications, les femmes sont mieux payées, mais elles ont plus d’ancienneté ! (En I2.2 : 4,8 % mieux payées mais 21 % d’ancienneté en plus, I2.11 6,2 % mieux payées mais 64% d’ancienneté en plus !)

mardi 26 octobre 2021

**SCOOP CFDT** : Bilan Social 2020 : chez I2S !

Vos élus CFDT sont les seuls à se plonger dans le bilan social pour vous en livrer le contenu et surtout une analyse, avec calculs et comparaisons, pour vous permettre de mieux comprendre la situation chez I2S !

Effectif en baisse, toujours des écarts entre les salaires femmes et hommes, l’intéressement plus bas qu’annoncé, un nombre d’heures supplémentaires non crédible, l’augmentation des départs de femmes, des salaires qui explosent dans le TOP 10, …


Effectif 2020 : en baisse !

Depuis 1 an, I2S a perdu 2% des effectifs.

 

Chiffre d’Affaires de plus de 269 millions € soit 150 846 € par salarié.

 

Nous apprenons dans ce document que la direction a annoncé à grand bruit un intéressement de 800€ versés en 2020, mais qu’en fait cela représentait 674€ en moyenne !

 

47,9% des salariés augmentés mais 100% des DHG augmentés !

 

Salaire moyen : 3 623€ mais 3 731€ Hommes / 3 235€ Femmes.

Les hommes gagnent en moyenne 13,29 % de plus que les femmes chez I2S.

 

Le premier décile des salariés les mieux rémunérés gagne presque 4 fois plus que les salariés du dernier décile.

 

Les 10 salariés les mieux rémunérés (que des hommes) gagnent 13 817 € par mois en moyenne !!!

 

Toujours pas de femme dans le haut management et très peu dans le management.