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mercredi 13 octobre 2021

Edito d'Octobre 2021 : On ne récolte que ce que l’on sème



Le rôle de vos représentants, c’est de vous représenter, de comprendre, de vous défendre, de s’inquiéter et de s’alarmer des situations, de réagir et de proposer des solutions où la place de l’humain prend tout son sens.

Le premier plan social économique du groupe Sopra Steria est une réalité :

38 salariés de la société SAMIC, société filiale de SBS, se sont vus annoncer en juin la fermeture de leur site basé à Monaco.

Vos élus CFDT, présents dans les instances CSE central et Groupe, ont demandé la tenue de réunions extraordinaires. Aucune réaction ! Étonnant ?
Les élus majoritaires dans ces instances n’ont pas daigné ni agir ni réagir. Surement trop occupés à suivre le cours de la bourse, à s’inquiéter de la succession du président du conseil d’administration ou alors de ne pas casser la symbiose qu’ils ont avec la direction, ils ont purement et simplement abandonné ces salariés.
Pire, le sujet a été tout simplement omis des ordres du jour de ces instances coupant à toutes discussions.

Les annonces régulières de la société SBS de réduire les sites de R&D en France ne peuvent qu’inquiéter les salariés.
Quel prochain site ?
Nice, Grenoble, Vannes, Toulouse … ?
Mais rassurez-vous, ces élus majoritaires du Groupe ou de l’UES seront toujours en symbiose avec la direction.

Les signataires, majoritaires dans l’UES, de l’accord télétravail s’étonnent de l’application de l’accord sur le terrain. A cela, ils disent qu’ils l’ont peut-être mal lu ou mal compris !
Cerise sur le gâteau ! Suite à des remontées de salariés mécontents de l’application stricto sensu par des managers des 2 jours de télétravail de l’accord, ils reprochent à la direction de ne pas avoir accepter leur revendication de 3 jours de télétravail.
Mais pourquoi ont-ils signé et de surcroit sans en comprendre toutes les implications, malgré nos alertes ?

Autre sujet qui aurait mérité une meilleure attention !
L’accord égalité professionnelle se limite à quelques places en crèche limitées aux grandes métropoles, un volant de bonnes intentions mais sans aucun engagement et suivi. Exit le rattrapage du retard accumulé par beaucoup de femmes depuis plusieurs années ! Et avec toujours le même dédain des élus majoritaires : « il faut bien le signer cet accord ! » Hélas cela fait des années qu’ils signent cet accord sans que la situation des femmes change !

Pour finir, la mise en place du flex-office, dans un premier temps annoncé par la direction comme un sujet de négociation, devient une information/consultation du CSE Central.
Exit les organisations syndicales et les CSE des sociétés de l’UES. Pourquoi ?
Est-ce parce que les élus majoritaires du CSE Central sont peu revendicatifs et en symbiose avec la direction ?
Est-ce parce qu’un simple avis, favorable ou défavorable, suffit à faire passer la pilule ?

Depuis cette mandature, la direction a décidé de ne signer des accords qu’au niveau de l’UES, alors que par le passé cela se faisait au niveau des sociétés. Même si certains thèmes négociés exclus de fait certaines sociétés de l’UES !
Pourquoi cela est-il imposé par la direction au niveau de l’UES ? La réponse est simple. La majorité, dans certaines sociétés, n’est pas celle souhaitée par la direction contrairement à celle de l’UES ?

L’expression « On ne récolte que ce que l’on sème ! » prend tout son sens !




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