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mercredi 28 octobre 2015

Les chiffres des départs sur nos entreprises Sopra Steria*

 La CFDT suit de près les chiffres des départs et des effectifs dans nos entreprises. Ci-dessous le résultat de compilation des informations.
Même en ignorant les départs de la fin de l’année 2014, les chiffres sont criants. I2S et Sopra Steria subissent de plein fouet la « montée d’exigence » de la direction, avec un taux de départs de presque 16% chez Sopra Steria et de 14% chez I2S ! Nous n’avons pas de détails par âge ou ancienneté des partants, mais nos observations de terrain nous montre une forte pression sur les plus âgés et anciens… La direction annonçait 62 Millions d’€ d’économies de « synergie » suite à la fusion ?! Nous voyons la « synergie » en application ! Un autre nom pour « casse sociale » ?

vendredi 23 octobre 2015

**SCOOP** VICTOIRE SUR VICTOIRE POUR LA CFDT ! **SCOOP**


La CFDT ne se laisse pas faire, et la justice ne cesse de nous donner raison…
1.Vos élus du CHSCT Paris Est ont diligenté une expertise sur le nouveau Référentiel Métier, afin d’y voir plus clair dans les impacts que la « montée d’exigences » de la direction aurait sur les salariés. La direction a trainé les élus devant le Tribunal de Grande Instance de Paris, affirmant que ce projet n’avait aucun impact et que le CHSCT outrepassait ses droits. Malgré les nombreuses pressions et mesures d’intimidation de la direction, vos élus CFDT et CGT du CHSCT Paris Est ont tenus bons, et se sont défendus et investis devant la justice, en apportant un travail méthodique et détaillé sur les changements du Référentiel Métier.
Le juge a, ce 22 octobre, confirmé que les élus étaient totalement dans leur droit,
et leur a même donné raison en jugeant le projet d’importance et impactant :
 « le manageur [est invité] à étayer l’évaluation des compétences en se référant au descriptif et glossaire du référentiel métier » et « de l’évaluation du salarié dépend non seulement sa rémunération et ses perspectives d’augmentation, ses formations mais de manière plus générale son évolution et son sort au sein de l’entreprise ».
La justice le reconnait :
« cette modification du référentiel métiers passe par une hausse du niveau d’exigence requise des différents collaborateurs »
La justice nous donne raison, et l’expertise doit donc avoir lieu…
2. Parmi les représentants du personnel, les délégués syndicaux sont ceux qui négocient avec la direction et remontent les revendications des salariés. Depuis peu, la loi permet d’en nommer sur tout « établissement regroupant des salariés placés sous la direction d'un représentant de l'employeur et constituant une communauté de travail ayant des intérêts propres, susceptibles de générer des revendications communes et spécifiques. »(L2143-3). La CFDT a donc nommé une Déléguée Syndicale CFDT pour le site de Montreuil, qui en a bien besoin, entre la distribution des Tickets Restaurants unique en France, l’état du site et les conditions de travail en projet sécurisés !
Mais la direction attaque cette désignation devant le Tribunal d’Instance de Montreuil, notre élue s’est donc retrouvée très officiellement convoquée en personne, tout comme la CFDT qui l’a désignée, et a dû s’exprimer devant le juge, malgré le stress. Mais le jugement est tombé, et la juge a clairement reconnu que la désignation était légale, et que
Caroline RICHARD était donc bien Déléguée Syndicale CFDT sur le site de Montreuil !
FÉLICITATIONS À ELLE !
Nouveau rebondissement : la direction s’entête et attaque la décision… en CASSATION ! Notre élue a donc reçu un nouveau courrier à en-tête impressionnante et est repartie dans un an de procédure…
 CFDT : 2 - Direction SOPRA STERIA : 0
Devant ces manœuvres, on apprécie le sens du dialogue social de la direction, qui ne cesse de trainer les représentants des salariés devant tous les tribunaux possibles.
Pour rappel, la direction a attaqué en justice :
Ø  les Organisations Syndicales pour casser l’Unité Économique et Sociale,
Ø  le CHSCT Paris Ouest pour l’empêcher de recourir à une expertise sur le Stress,
Ø  les CHSCT parisiens pour les empêcher de recourir à une expertise sur le référentiel métier,…
La CFDT et ses élus se sont battus dans chacun de ses dossiers et ont gagné !
La CFDT a défendu le PV de l’Inspection du Travail sur le non-suivi des horaires de travail et a gagné !

Quand est-ce que la direction comprendra qu’il vaut mieux discuter directement avec les élus
plutôt que d’essayer de les intimider avec des procédures juridiques ?

mardi 20 octobre 2015

L'Essentiel du CE des 28 et 29 septembre 2015 !

n  Point 1 : Économie du groupe
Comme d'habitude, en ces mois d'automne, la direction nous annonce une baisse du Chiffre d'Affaire (CA) et du bénéfice, cela permet une bonne préparation psychologique pour les CRH, série de réunions de hiérarchiques entre eux durant lesquelles ils décident de ce qui va vous être échu comme augmentation/promotion ! En effet, plus la perspective est sombre, plus vous allez accepter facilement d'avoir des miettes voire d'être non augmenté, votre travail n'ayant pas été très rentable !!
Comme d'hab’ aussi, nous regarderons la rémunération des actionnaires (dividendes) début 2016 sur les résultats de l'année finie, résultats qui seront alors bien meilleurs et permettront de récompenser les actionnaires de leur excellent travail !
Sinon :  Pas de surprise : l'Allemagne et l'Italie ne vont pas bien, l'Allemagne serait en train de se stabiliser.
Bonne surprise : l'Espagne et la France vont bien
Moyenne surprise : I2S se stabilise mais rien n'est encore solide, les bénéfices baissent en UK
Mauvaise surprise : chute du CA et des bénéfices pour SBS et les dépenses de R&D vont encore être élevées…
n  Point 24 : « Synergie » suite à la fusion : où en est-on des 62M€ d’économie prévus ?
Pour la synergie de fusion avec Steria (comprendre ‘les économies suite à la fusion’) 62 M€ avaient été annoncés en 2 ans, nous serions déjà à 20 M€ et elles devraient se poursuivre selon les prévisions.
Comme nous l'avions annoncé et craint, beaucoup d'économies sont faites sur la masse salariale (quasi la moitié des 20M€), par ailleurs, sur un des sujet suivant de ce même CE, nous constatons une perte de 197 salariés dans les fonctions "structures" (ou transversales) ce qui fait presque
20% de départ en structure en 7 mois (donc près de 40% par an)
 contre 4% par an habituellement !!
La CFDT avait annoncé qu'il y aurait de la casse sociale dans cette population et avait demandé des engagements de la direction, un suivi détaillé et précis de ces salariés, la direction avait dit prendre le temps (2 ans) d'intégrer tout le monde, de procéder à des parcours de formation pour reclassement si nécessaire, et de compter sur les départs "naturels" (les 4% de départ habituels) et bien suite à un miracle (envoyé par "Sainte Sopra" sans doute) les départs "naturels" ont connus une hausse spectaculaire qu'on ne peut soi-disant pas reprocher à notre direction mais qui arrange bien le problème.
Un effet canicule vieux en quelque sorte ... mais la direction n'aurait-elle pas augmenté le chauffage ?!
n  Point 36 : Déménagements : HR et politique du groupe
Vos élus CFDT de Sopra HR se sont battus pour que la direction n’impose pas 0,5j de RTT aux salariés pour un déménagement de site ! La direction a reculé et les salariés Sopra HR finiront leur journée un peu plus tôt !
Une politique groupe est affirmée : pas de RTT imposé pour des déménagements !
Dans toutes les entreprises de Sopra Steria*, vos élus CFDT se battent pour vous !
n  Point 27 : ‘Proposition de reskilling avant tout licenciement pour insuffisance professionnelle’ - avait dit V.Paris…
Le DG lui-même avait affirmé au CE qu’aucun licenciement pour insuffisance professionnelle ne devait avoir lieu sans proposer de ‘reskilling’ au salarié.
Mais voilà, nous reposons la question sur ces ‘reskilling’, et pas de processus,
rien de prévu, et aucun exemple à citer, ni statistiques !!
(sur les soi-disant refus des salariés par exemple…)
La direction ne parle que des reskilling pour passer d’I2S à Sopra Steria, en apprenant le java, ce qui n’a rien à voir avec une incompétence pro mais qui est un changement de métier que vos élus CFDT demandent à suivre !
n  Point 23 : Nouvel Entretien Professionnel
Le nouvel entretien professionnel qui doit avoir lieu tous les 2 ans doit être distinct de l’évaluation,  et doit faire le point tous les 6 ans sur l’évolution passée si le salarié a :
-          Suivi au moins d’une action de formation ;
-          Eu une certification par formation ou par VAE ;
-          Bénéficié d’une  progression salariale ou professionnelle. 
Si 2 critères ne sont pas rempli sur une période de 6 ans, l’employeur doit abonder +100h (ou 130h pour temps partiel) sur Compte Personnel Formation (CPF) du salarié !
La direction veut confondre cet entretien avec le PAP, et ne met pas les 3 critères dans le formulaire, ne prenant ainsi aucun risque qu’on les vérifie ! Nous demandons à la direction de revoir sa position. Pas de discussion possible.
Nous demandons que cela soit fait en 2 entretiens distincts : non
Nous demandons que cela ne soit pas fait par le manageur : non
Nous demandons de modifier le formulaire d’entretien : non
Le dialogue social façon Sopra Steria… va forcer les élus à aller devant la justice !
n  Point 16 : Augmentations de juillet : Les chiffres sont si mauvais, qu’ils ne sont pas affichables !!?
 La direction avait pris un engagement lors des CE sur la fusion, afin de s’assurer de la non-discrimination des ex-steria ou des ex-sopra, elle nous fournirait les chiffres des augmentations/promotions séparés pour ces populations. La direction se donnait 2 ans pour l’intégration.
Mais voilà, 6 mois après, c’est fini ! Les promesses n’engagent que ceux qui y croient et la direction ne se sent jamais tenue de rien ! La direction refuse de nous donner les augmentations de juillet distinctes entre ex-sopra et ex-steria, et affirme ne même pas regarder ces données !
Elle ne vérifie donc même pas la non-discrimination mais affirme qu’il n’y en a pas !
La direction affirme même que le meilleur moyen d’arrêter la discrimination
est de ne pas regarder les chiffres !

Cassons le thermomètre !
On voit à quel point cela est vrai quand pendant des années la direction a refusé de regarder les temps partiel, pour finalement le faire l’an dernier et constater une discrimination énorme pour les salariés en temps partiel, tant en terme de salaires que de promotions.
Vos élus CFDT rappellent que la discrimination n’est pas la volonté, mais le constat d’une différence de traitement !
Nous soulignons qu’il est facile de regarder ailleurs, que c’est le meilleur moyen pour que la discrimination soit encouragée, et qu’il ne restera ainsi que les plus forts…
n  Point 11 : Commissions du CE
Commission Sociale, présidée par une élue CFDT : La commission s’est réunie début septembre, elle constate la baisse d’utilisation des CESU, mais au vu de la diminution de la contribution de la direction, il faudra peut-être couper les robinets avant la fin de l’année.
L’utilisation des Chèques Vacances est en hausse, preuve que la revendication de leur installation, longtemps demandée par la CFDT, rencontre le succès auprès des salariés !
Les chèques Noël sont relancés (Cadhoc : 40€ par salarié + 40€ par enfant de moins de 18 ans) Attention, inscrivez-vous vite sur le site du CE et vérifiez vos informations ! (1300 salariés ne sont pas inscrits !)
Commission loisirs nationaux, présidée par un élu CFDT : La commission s’est réunie début septembre, pour faire le bilan de la régate et des voyages …
Commission loisirs parisiens, présidée par un élu CFDT, et avec 4 élus actifs seulement dont 3 CFDT et 1 CGT : Les activités de noël sont lancées ou en passe de l’être :
Ø  Le noël des enfants, avec un spectacle de cirque et un goûter artisanal animé, la plus grande fête jamais organisée par votre CE. Gratuite, organisée directement par vos élus sans passer par des prestataires, pour réduire les coûts et offrir le maximum aux familles !
Ø  La soirée festive de noël des salariés et conjoints, comme chaque année, avec un thème qui inspirera nous l’espérons les salariés à venir costumés !
n  Point 15 bis : Les activités du CE … et les salariés d’I2S ??
Vos élus CFDT réclament depuis de nombreux mois que la direction d’I2S prenne contact avec les trésoriers de région afin de permettre de proposer les activités du CE Sopra Steria aux salariés d’I2S. La direction traine ! Certains élus ont réussi à organiser des festivités de noël en commun, et nous demandons à la direction le nombre de salariés et les sites où sont présents les salariés d’I2S afin de pouvoir activer les trésoriers locaux et organiser au plus vite !
Après le CE, un mois et x mails plus tard, la DRH I2S n’a toujours pas répondu à la question et s’est contenté de nous envoyer un mail hautain… Alors que le temps presse car l’organisation des noëls est pratiquement bouclée partout !
Même pour noël, la direction ne lève pas le petit doigt pour que les 2000 salariés d’I2S aient droit à quelque chose, alors que les élus de Sopra Steria sont prêts à s’occuper de tout !
n  Point 8 : Bilan de situation comparée Femmes/Hommes chez Sopra Steria en 2014
Nous constatons que seuls 2 élus (CFDT et CGT) étaient présents à la commission chargée d’étudier ce rapport, les traidu’ion avaient sans doute mieux à faire, comme si souvent …
Force est de constater que la situation est loin de s’améliorer, et que les discriminations sont toujours nombreuses en fonction du sexe ! La direction a beau afficher une « démarche RSE »  censée se préoccuper de ces sujets, RIEN n’est fait …
Vos élus CFDT dénoncent les chiffres faussés de la direction, qui exclue les salariés à temps partiel de toutes les données « rémunérations ». Sachant que ces salariés sont majoritairement des femmes et que leur salaire est très nettement plus bas au prorata, les exclure « augmente » artificiellement la moyenne de rémunération des femmes, ce qui fausse la comparaison avec celui des hommes…
La motion suivante est votée et adoptée à l’unanimité :
« Les élu-e-s du CE refusent de rendre un avis sur le rapport de situation comparée Sopra Group 2014 pour les raisons suivantes :
- Aucun document concernant l’Égalité Professionnelle sur le périmètre ex-Steria 2014 (aucun rapport ni synthèse de situation comparée transmis), ce qui risque de fausser notre vision 2015 sur le nouveau périmètre Sopra Steria ;
- Malgré une augmentation de l’effectif féminin dans Sopra, rien ne nous permet de mesurer en quantité/qualité l’efficience des actions initiées par Sopra pour promouvoir l’emploi des femmes dans nos métiers ;
- Sur les écarts de rémunération constatés et reconnus par Sopra : aucune volonté d’expliquer ces écarts voire même de les corriger (travail de valeur égal / salaire égal ;  l’absence des temps partiels dans les tableaux de rémunération faussent les comparaisons …) ;
- Sur l’accès à la formation, la durée des formations reste toujours inférieure pour les femmes, par ailleurs aucune possibilité de distinguer les formations qualifiantes de celles d’adaptation au poste de travail (ex : Impact Assistantes)
- Le CE reste très peu sollicité / informé sur ces actions (ex : Pass’Relles, identité visuelle des différents supports de promotion utilisée demeurant toujours dans le stéréotype, formations et informations mises à disposition du management (ex : guide du stéréotype) non diffusées à la commission ni au CE…) ;
Les élu-e-s du CE demandent à la direction de Sopra un effort plus que marqué sur les informations précitées qui nous permettraient a minima de penser qu’elle ait  réellement la volonté d’avancer sur ce thème de l’Égalité Professionnelle et en conformité avec la législation. »
 Nous précisons que nous faisons tous ici, à l’unanimité, que ce soit l’ensemble des élus au CE ou les Organisations Syndicales appelées à négocier sur ce sujet, le constat de la mauvaise volonté de la direction. Nous rappelons les propos de l’ancien DRH qui répétait que l’informatique « c’est un métier d’homme », et que les choses semblent ne pas avoir changé, quand on voit le refus du mercredi à une femme en congés parental pour lui proposer le lundi ou jeudi, alors que c’est évidemment le mercredi qu’il lui faut garder ses enfants !
Nous rappelons que la direction avait constatée elle-même la discrimination des temps partiel devant la force des chiffres sur les augmentations, les salaires et les promotions, mais qu’ici pas UN MOT sur le sujet !
Et le rapport pour Steria, puisqu’il porte sur 2014 ? La direction refuse, assurant qu’elle apportera quelques éléments…
n  Point 6 : Travail du dimanche
De nouveaux travaux du dimanche, toujours nombreux, mais aucune idée du nombre d’heures travaillées, donc aucun moyen de juger de la rétribution de ce travail… Nous proposons donc une motion étayée qui explique notre refus de donner un avis :
« Les élus ne peuvent pas se prononcer compte-tenu du manque d’informations, notamment sur les heures réellement effectuées et payées aux salariés qui travaillent plus de 7 heures et 22 minutes le week-end (sic !).
La direction assène des « vérités » aux élus alors que la réalité du terrain est bien différente, comme les élus le rappellent régulièrement avec des exemples concrets.
La direction doit se doter de moyens de gérer le travail du dimanche ET le travail exceptionnel demandé par la direction !
Les élus réitèrent leur demande d’obtenir enfin :
•             Les heures d’interventions prévues ;
•             Un tableau de suivi des heures des travaux du dimanche réalisés ;
•             Un suivi des récupérations et majorations pour tous les projets ;
Nous demandons la mise en place d’un vrai processus d’appel au volontariat.
Le travail du dimanche est une régression sociale, nous ne voulons pas que le travail du dimanche devienne un jour de travail comme les autres. Pour les élus le travail du dimanche doit rester exceptionnel et ne saurait se banaliser comme un autre jour de la semaine.
Le travail du dimanche est basé sur le volontariat et reste soumis à l’accord du salarié.
Pour chaque heure travaillée le dimanche, au choix du salarié :
Récupération de 2 heures de repos
Ou
Récupération d’une heure de repos + paiement d’une heure.
Les élus remarquent que le nombre de projets de travail de dimanche est de plus en plus important. »
Les élus Traidu*ion sont  juste « contre » notre motion… mais n’ont rien à dire et rien à proposer ! Peu de présence, pas de travail, de mieux en mieux : mais que font les rares CEi encore présents en réunion, vu l’intérêt qu’ils accordent aux sujets du CE ?
n  Point 2 et 3 : Ruptures Conventionnelles de salariés protégés
2 nouvelles ruptures conventionnelles ce mois-ci, après une le mois dernier, et une mise à la retraite un peu plus tôt… La recrudescence de départ de représentants du personnel semble louche !
La direction doit recueillir l’avis du CE qui doit estimer si la rupture ou le licenciement a un lien avec les mandats du salarié. La question se pose devant le nombre de demandes. Nous refusons donc de participer au vote, sans pour autant voter contre afin de ne pas bloquer le départ de ces salariés, qui semblent individuellement logiques. Par ce refus, nous prévenons la direction, si d’autres cas se présentent aussi rapidement, l’avis changera !
À noter, le vote des « syndiqués » Traidu*ion : Quand il s’agit d’un des leurs, les élus CEi-Traidu*ion votent à 8 favorablement ! Quand c’est un élu CGC … plus qu’un élu CEi pour voter favorable !
n  Point 28 : Congés Payés : pas de quota cette année !
En effet, aucun quota indicatif ne s’applique cette année. La direction nous promet une communication depuis plusieurs semaines… elle traine !
En attendant, sachez qu’il n’y a aucun quota de congés imposables, Ne vous laissez pas influencer !
n  Point 4 et 5 : Formation : Bilan 2014, Bilan partiel 2015, Plan d’orientation de la formation pour 2016
La direction ne respecte pas la loi et les Traidu’ion soutiennent la direction dans son refus d’appliquer la loi !
Nous votons une « Motion de refus d’avis sur le Bilan 2014:
Les élus refusent de donner un avis car la direction n'a pas répondu aux demandes et en particulier n'a pas donné le bilan selon les deux typologies de formation (adaptation au poste ou développement des compétences) et cela selon le sexe.
De plus pour certaines formations les salariés n'ont pas de commande pour pointer leur temps de formation et doivent donc le rattraper sur leur temps personnel. » (refus de vote CEi/traidu’ion, sans proposition…)
Avis défavorable sur le bilan partiel 2015 :
« Le CE  rend un avis défavorable sur le bilan partiel de formation 2015. Les craintes des élu-e-s dans leur avis sur la fusion-absorption de Steria dans Sopra étaient malheureusement fondées : une fusion très bien préparée sur le plan financier, mais faite dans l’urgence et la précipitation au plan social et humain. Résultat : l’entreprise a privilégié le chiffre au détriment de la formation. En d’autres termes : l’intégration de nos collègues ex-Steria n’est pas la priorité de l’entreprise. Résultat global : les formations sont orientées à la baisse.
Suite à la fusion, la direction nous avait promis une augmentation de la formation et une conduite du changement, résultats :
-> La formation est en diminution nette ;
-> La conduite du changement réalisée est à moins de 20% de l’objectif. » (votes CEi/traidu’ion partagés, mais ils ne proposent rien d’autre…)
« Motion de refus d'avis sur les orientations générales du plan de formation :
Les élus refusent de donner un avis sur les orientations générales du plan de formation car les orientations présentées ne remplissent pas les obligations légales (art L 2323-33 et L 2242-15)
où sont :
- Les mesures en faveur de l'égalité professionnelle Femme/Homme.
- La prise en compte de la stratégie de l'entreprise, stratégie inconnue du CEt à ce jour.
- La refondation présentée par M. P. Pasquier au CEt de juillet » (refus de vote CEi/traidu’ion, sans proposition…)
n  Point 15 : Dévolutions des CE ex-Steria
Les dévolutions avancent … ou pas … Certains anciens CE Steria avancent bien, d’autres non, d’autres les élus CE  découvrent des problèmes. Bonnes nouvelles quand même en provenance des anciens CE Steria Région Parisienne, Ouest, Toulouse, Nord, Aquitaine. Les réunions de dévolution vont avoir lieu en Octobre.
Jusqu’ici, la direction en planifiant des réunions sans convoquer les ex élus ne facilite pas l’avancement du processus de dévolution.
n  Point 33 : Carte ‘ticket Resto’
La carte ‘ticket resto’ est refusée partout, bloquée en utilisation à 2 TR par jour, ne fonctionne pas tous les jours, et peut-être même associée au paiement sans contact qui fait l’objet de tant de problème,…
La direction veut y passer. Nous rappelons la position unanime de la CFDT et des élus du CE CONTRE.
Finalement, les CEi sont pour (quelle surprise !) … mais que le salarié choisisse. Alors même que la direction annonce qu’elle ne mixera pas les systèmes et qu’il n’y aura pas de retour au TR possible.

vendredi 16 octobre 2015

LA DIRECTION PRÉPARE SES MAGOUILLES AVEC NOTRE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ !

Avec les nouvelles législations au 1er janvier 2016, les conditions de contrat responsable (fiscalité allégée et pas de charge sociale) évoluent. Notre couverture santé Sopra Steria existante ne peut perdurer sans séparer les prestations entre la couverture responsable et une nouvelle sur-complémentaire. Mais la direction veut-elle en profiter pour transférer les coûts de l’assurance santé aux salariés !?
En Commission Santé du CE, chantage de la direction :
Ø     Soit on garde une bonne couverture, et les salariés payent seuls toute la sur-complémentaire ;

Ø  Soit il n’y aura pas de sur-complémentaire, et les restes à charge sur certaines hospitalisations très onéreuses, l’optique, visites de spécialistes, etc… seront trop important pour les faibles salaires qui risquent donc de ne plus se soigner du tout, et paieront alors pour assurer la santé des autres salariés plus « riches ».
Plus fort encore :
Ø la sur-complémentaire sera payée à 100% par les salariés;
ØMais son utilisation, sa couverture, et même son prix sera décidé à 100% par la direction !
La CFDT propose de signer un accord pour cette sur-complémentaire mais la direction refuse de partager sa gestion avec les salariés !
Et demain, elle transfèrera tous les coûts sur la sur-complémentaire, pour que seuls les salariés payent !?
Et après début 2016, impossible pour les salariés de sortir de ce système d’assurance santé !
                               Aujourd'hui      Au 1er janvier 2016

Et demain ?!?

jeudi 15 octobre 2015

L'Essentiel du CE du 17 septembre 2015

n  Présentation en vue de la consultation sur le nouveau Référentiel Métier Sopra Steria
Lors de cette réunion, la direction vient en force afin de pouvoir répondre aux questions des élus en séance. Ce ne sont pas moins de 4 invités qui viennent nous « éclairer », ce qui fait 6 personnes de la direction face à nous.
Les CEi-Traidu’ion sont venus à 3 sur 12, le sujet ne les passionne pas… Rien d’étonnant, souvenez-vous que les élus CEI en CHSCT ont même revendiqué ne pas avoir lu le document tout en donnant leur avis, positif, dessus !
Le Référentiel Métier sert pourtant aux évaluations des salariés, donc à leurs augmentations, mais également dans de nombreux cas à appuyer « l’insuffisance professionnelle » lors des licenciements !
Vos élus peuvent enfin rentrer dans le détail de cette nouvelle mouture du référentiel métier. La direction fournit des estimations des effectifs dans les futurs métiers/filières/emplois repères.
Décryptage rapide de cette « cartographie » : dans le métier Intégration de Système qui représente 9 filières sur 6 niveaux, on retrouve 5813 salariés (sur 9976 au total) dans 1 filière (Solution building) et sur les deux premiers niveaux (sur 6 !).
Pour le métier principal, l’Intégration,
Plus de 58% des salariés de Sopra Steria sont dans les 2 premiers niveaux d’une seule filière !
On peut très rapidement s’interroger sur le découpage en niveau et en filières.
Positionner presque la moitié des salariés dans une filière et un métier
démontre bien le souhait avéré de la direction de ne pas trop détailler les différents métiers du développement dans Sopra Steria.
Vos élus CFDT ressentent une réelle volonté de mettre la plupart des salariés dans « le même panier » et de les regrouper dans une filière « fourre-tout » afin de pouvoir exiger un maximum de choses de chaque salarié qui doit savoir tout faire et être malléable à souhait. Les fiches métiers en sont le reflet.

Autre analyse intéressante : les filières sont évaluées sur 6 niveaux :
les niveaux 1 et 2 représentent 8308 salariés sur 9976 soit plus de 83% !
Là encore : pourquoi détailler 6 niveaux alors que 83% des salariés sont sur les 2 premiers niveaux ? Pourquoi ne pas effectuer un travail d’analyse plus fin de ces 2 niveaux et niveler les niveaux 3, 4, 5 et 6 qui ne sont que niveaux de management ? Quel message la direction essaye de faire passer en proposant autant distinction des métiers du manageMent et si peu pour les « productifs » ?
Là encore cela démontre très clairement les centres d’intérêts de la direction pour la filière du manageMent et, par conséquent, son désintérêt pour la « masse » qui doit produire. Et surtout l’interchangeabilité des productifs, accusés d’insuffisance professionnelle s’ils ne savent pas s’adapter à une toute autre mission !

Vient ensuite le détail des filières dans les métiers. La direction attend nos remarques métier par métier, filière par filière, niveau par niveau. Elle ne veut pas entendre les remarques globales sur la philosophie de ce référentiel métier qui est plus un référentiel de poste que de qualification des salariés. Elle oriente le débat dans le détail de ce qu’elle a déjà pensé sans permettre à vos élus de se faire entendre sur des points cruciaux d’un niveau supérieur comme par exemple la prise en compte du métier du test.
Vaste et ancien débat à Sopra qui revient sur le devant de la scène avec la fusion et cette mise à jour. Ce métier reconnu chez Steria, laissait croire qu’enfin dans le groupe il serait reconnu. Que nenni. Et ce, malgré la promesse du DG V. Paris lui-même en CE au début de l’année de créer ce métier dans le référentiel ! La direction encore une fois ne veut pas reconnaitre ce métier ! Soyez rassurés : elle s’est posé la question. Mais les événements de début janvier 2015, avec la rupture des contrats SFR, leur a fait peur : la complexité de ré-affection des salariés « testing » pour les manager a eu raison de ce métier. Au travers de la discussion, nous nous apercevons qu’à cause d’un peu de TNF sur 1 mois en début d’année sur moins de 2% des salariés de Sopra Steria, le métier du testing n’est pas viable. Citons la direction, qui nous annonce que c’est le souhait des salariés : « Le testing constitue plutôt des compétences qu’un métier ». Hop balayé. Pas de discussion possible, impossible également tout retour arrière sur cette décision, alors que 8 mois après, la demande de nos clients augmente fortement dans ce domaine et que la direction, elle-même, nous annonce que des contrats sont signés et qu’il faut recruter et former …

Au fur et à mesure de l’avancée de la réunion les incohérences pleuvent : par exemple aucune fiche métier ne permet de savoir au sein d’un projet qui rédige la stratégie de test : pas de responsable. Coté management pas mieux : des incohérences notable sur la gestion des équipes et l’affectation des salariés sur les projets. Mais encore, où met-on un DBA ? 2 réponses différentes de 2 interlocuteurs côté direction… Où sont les différents niveaux de Testing ISTQB, qui est une formation qualifiante, reconnue sur le marché ? Où est le superviseur ex-steria ?
La direction note …

En conclusion de cette réunion, on retrouve (encore ?) une direction barricadée derrière une vision managériale de l’organisation du travail et sur des évaluations comportementales à son appréciation. Aucune discussion de niveau réflexion globale possible, les élus ne peuvent discuter que du détail dans ce que la direction a déjà choisi pour tous les salariés.
Vos élus CFDT continuent leur travail de « décorticage » de ce référentiel métier mais peinent à réellement influer une direction bornée sur sa vision de l’organisation du travail.
Vos élus CFDT ne manqueront pas de pointer les innombrables incohérences de ce référentiel « métier » et d’offrir d’autres voix de réflexion.