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mardi 30 janvier 2024

La direction se déconnecte encore plus des salariés, et leur envoie.... un juriste !

La déclaration lue ce mardi 30 janvier, en entrée de séance du CSE Sopra Steria Group :

Déclaration CFDT

 

"Toute l’équipe CFDT tient à remercier encore une fois toutes les personnes qui ont voté pour ses listes dans toutes les sociétés de l’UES.

Nouvelle mandature donc, et nouvel interlocuteur pour représenter le directeur général auprès des représentants élus par les salariés. Un nouveau DRH groupe a été nommé il y a quelques mois, mais il n’est pas concerné par les remontées des salariés. Il n’est pas présent au CSE. Son rôle de DRH est bien loin des salariés et de leurs problèmes.

Non, le directeur général se fait représenter au CSE par le Directeur Juridique Social de Sopra Steria.

Pas un RH, pas un manageur opérationnel, non, un juriste !

A-t-il la moindre formation en relation humaine ?

Ce même directeur juridique qui dût de nombreuses fois à la manœuvre dans le passé pour attaquer en justice, parfois même individuellement et nommément, des représentants du personnel qui ne faisaient que leur travail (comme l’a toujours reconnu la justice). Et ce, jusqu’en cassation. La direction de Sopra Steria a déjà été condamnée pour discrimination due à l’âge, discrimination syndicale et entrave aux représentants du personnel. Mais les attaques en justice, même à tort, ont toujours un impact sur les personnes concernées et c’est un moyen de pression que la direction ne néglige pas. La « judiciarisation » augmente encore d’un cran avec cette désignation.

Voilà l’image du « dialogue social » vicié et détourné chez Sopra Steria :

En face des salariés et leurs problèmes, la réponse est juridique !

Toutes les remontées sont ainsi filtrées, et la direction va encore plus se déconnecter des salariés.

La CFDT ne peut que dénoncer cette déconnexion qui met en danger l’entreprise et ses salariés."


jeudi 25 janvier 2024

[COMMUNIQUE DE PRESSE CFDT] - SOPRA STERIA : entreprise florissante qui oublie ses salariés !

Communiqué de presse N°03 du 25 janvier 2024

Bureaux d'études
SOPRA STERIA : entreprise florissante qui oublie ses salariés ! 

SOPRA STERIA, entreprise française de services numériques :

  • 19 000 salariés en France (et 50 000 salariés dans le monde), 
  • 5,1 milliards d’euros de CA, 
  • 248 millions de bénéfices nets, 
  • 88 millions d'euros de dividendes versés en 2023.

En France, l'inflation sur 2 ans atteint 11,1 % et les prix de l'alimentation ont augmenté de près de 20%.

Malgré ce contexte difficile pour les salariés, SOPRA STERIA refuse les augmentations générales des salaires en dépit d'excellents résultats.

SOPRA STERIA refuse de négocier avec les partenaires sociaux depuis des années, alors même que la loi l’impose lors des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO).

SOPRA STERIA affirme « En tant qu’entreprise on n’est pas là pour compenser l’inflation », et pourtant, la société a bien augmenté ses prix de vente, sans répercussion sur les salaires !

Chez SOPRA STERIA, le partage de valeur reste bien mal réparti, avec un grand nombre des salariés qui cette année voit encore son pouvoir d’achat diminuer

25% des salariés n’ont eu aucune revalorisation l’an passé, et pour les autres elle n’atteint pas l’inflation.

Les dividendes, eux, ont augmenté de 115% en 2 ans.

La CFDT dénonce l'indifférence de SOPRA STERIA vis-à-vis de ses salariés et de leurs difficultés.

La CFDT dénonce cette pingrerie sociale entrainant la baisse des effectifs en France.

La CFDT dénonce l'absence totale de dialogue social dans l'entreprise.

vendredi 19 janvier 2024

Le saviez-vous ? Votre notation chez SSG ! Entretien de restitution : Cachez la lettre que je ne saurais voir !


La citation du jour :
« 
Ce n’est pas parce qu’on a énormément travaillé qu’on est augmenté,
l’augmentation vient récompenser une évolution
 »
La Direction en négociation NAO le 12/01/2024.
Pensez-y !

 

 

Comme chaque début d’année, les salariés de Sopra Steria auront leur entretien de restitution (en janvier ou février selon les catégories) lors duquel la direction leur fera part de tout le bien ou le mal qu’elle pense d’eux. Cet avis, généralement fondé sur aucune raison objective mais simplement sur des considérations budgétaires, est souvent source de déception pour le salarié.

  • La promotion demandée est refusée malgré que le salarié remplisse toutes les conditions fixées par notre convention collective (BETIC) au motif que le salarié n’aurait pas fait encore toutes ces preuves dans les fonctions qu’il exerce.
    • La raison est toute autre : promouvoir le salarié entraîne souvent une augmentation du salaire au regard des minima conventionnels et surtout pourrait donner des idées à ses petits collègues qui remplissent les mêmes fonctions que lui et qui pourraient aussi avoir des revendications légitimes.
    • Pour pallier aux insatisfactions des salariés, la direction a inventé le demi-pallier promotionnel : création artificielle de deux sous-catégories (A et B) au sein d’une même catégorie permettant une demi-promotion.
    • Cet artifice a deux intérêts pour la direction : faire patienter encore et encore le salarié dans sa même catégorie et surtout n’avoir aucune obligation d’augmentation de salaire.

 

  • L’augmentation demandée n’est jamais acceptée. Sur ce sujet, la direction fera des ronds de jambe pour vous faire comprendre que vous n’avez pas fait une si bonne année que cela et à cela toutes les justifications seront bonnes :
  • Petite période d’Intercontrat,
  • Appréciation moyenne du client ou du MOP empêchant la revalorisation de la facturation,
  • Intégration moyenne (et oui, le salarié n’a pas participé au 9ème tournoi de Baby-foot ou à l’after du vendredi soir dans le bar du coin), le salarié préférant aller chercher son fils à la crèche ou partir en week-end avec son compagnon (quelle idée).
  • Pas de participation aux réunions quotidiennes des communautés locales (Technologie, Fonctionnelle, Opérationnelle), le salarié préférant faire un break entre midi et deux pour déjeuner tranquillement après une matinée en réunion continue grâce à la méthode Agile.

            

La raison est toute autre : l’enveloppe attribuée des augmentations n’est pas suffisante pour tout le monde. Et il est toujours bon pour un dirigeant de cultiver l’individualisme, diviser pour mieux régner.

Seuls quelques privilégiés bénéficieront d’une augmentation conséquente, et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, autant s’auto-attribuer la plus forte augmentation (pour info en 2023, c’est la catégorie la plus haute qui a eu le plus fort taux d’augmentation (6%) pour 3% environ pour les autres).

Et puis, il ne faudrait pas décevoir les actionnaires en distribuant les bénéfices aux salariés qui ne sauraient quoi en faire et consommeraient des biens et des services au lieu de boursicoter.

 

  • La lettre de potentialité 

Cette information, largement méconnue des salariés (et pour cause, lire la suite), et aussi d’une très grande partie des managers, est la notation de la direction sur le potentiel d’évolution du salarié au sein de l’entreprise :


A :
Le salarié est au sommet de son potentiel et n’a plus les capacités d’évoluer :

  • Plus de promotion possible et augmentation au compte-goutte

B : Le salarié n’a pas encore atteint son potentiel maximum et doit persévérer :

  • Promotion et augmentation éventuelle, surveillance accrue et possibilité de passer en A ou C les années suivantes le cas échéant

C : Le salarié n’a pas eu la progression attendue et la direction a des forts doutes sur sa possibilité d’évoluer

  • Pas de promotions et pas d’augmentation et un départ du salarié ne serait pas une mauvaise idée

D : Aucun avenir pour ce salarié qui se contente juste de faire correctement son travail

  • Salarié à démotiver de toutes les façons possibles pour qu’il se rende compte que sa place n’est plus dans l’entreprise : pas de promotion, pas d’augmentation à vie et si possible le pousser vers la sortie au moyen de petites phrases humiliantes 
  • Profil du salarié (+ de 50 ans, avec une compétence sur d’anciennes technologies, pas très bien facturé et qui ne croit plus au discours de la direction)

 

Bref, vous avez compris pourquoi la direction ne veut pas informer le salarié de sa note de potentialité.

En effet, si vous avez C ou D, vous êtes « Persona Non Grata » chez Sopra Sopra et vous risqueriez de demander des explications et avoir des arguments contraires qui mettraient dans l’embarras votre manager.

 

N’hésitez pas à demander votre lettre de potentialité au cours de cet entretien de restitution et des explications à votre manager.

Si votre manager feint de ne pas connaître la note ou même l’existence d’une telle appréciation, demandez-la-lui en suivant par mail et persévérez.

 

Et si jamais, votre manager fait la sourde oreille, demandez votre historique des données personnelles à acces-cnil@soprasteria.com, vous aurez entre autre dans le paragraphe 3, tout ce que la direction pense de vous :

 

 

N’hésitez pas à nous contacter : dscfdtsoprasteria@gmail.com