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jeudi 29 octobre 2020

*** FLASH INFO *** SURTEMPS DE TRAJET : Un accord au rabais entre Mystification et Discrimination !

 


 *** FLASH INFO ***
SURTEMPS DE TRAJET

Un accord au rabais
 entre Mystification et Discrimination 

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Origine

L’article L3121-4 du Code du travail dispose que : « le temps de déplacement professionnel pour se rendre sur le lieu d'exécution du contrat de travail, qui dépasse le temps normal de trajet entre le domicile et le lieu habituel de travail, doit faire l'objet d'une contrepartie ».

Condamnation

En février 2020, la Cour d’appel a condamné Sopra Steria principalement au motif que la franchise sans indemnité n’était pas acceptable et que la compensation avait un caractère dérisoire.

Mystification et Discrimination

Mystification :

En totale violation de la loi, un salarié qui mettrait 10 minutes pour aller à son lieu de rattachement et qui met 50 minutes pour se rendre sur son lieu de mission n’aura aucune indemnité, malgré 80 minutes de transport en plus par jour à cause de l’accord.

Discrimination :

Alors que la loi n’évoque pas la notion de distance, mais seulement de temps, l’employeur pénalise les salariés qui vivent à plus de 50 km, par contraintes économiques, en leur imposant une franchise sans indemnité de 3 heures !

Mystification :

Si l’on devait tenir compte de la distance et selon l’URSAFF, un trajet supérieur à 50 km (aller) et à plus de 1h30 (aller) ouvre droit à une prise en charge Grand Déplacement (entre 143 à 183 €). Pour y faire obstacle, l’accord alloue aux salariés concernés seulement entre 4 et 8 € !

Décision de la CFDT

La CFDT ne signera pas « l’Accord sur la compensation relative à la prise en compte du temps de déplacement professionnel lorsqu'il excède le temps normal de trajet » qui est déloyal et contraire à ses valeurs, d’autant plus que l’absence de généralisation des ordres de mission, pourtant obligatoires, ouvre la porte à de nouvelles inégalités.

Une organisation maison, qui soutient toujours la direction,
a indiqué qu’elle signerait cet accord !


Merci pour votre attention,

bonne journée à toutes et à tous.

mercredi 21 octobre 2020

*** FLASH INFO *** NOUVEAU PROTOCOLE SANITAIRE : Des évolutions, surtout pour les zones soumises à couvre-feu.


 *** FLASH INFO ***
NOUVEAU PROTOCOLE SANITAIRE
Des évolutions,
surtout pour les zones soumises à couvre-feu. 

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La CFDT, à nouveau clairvoyante.

Début septembre, la CFDT a demandé à la direction « qu’un cadre national chiffré de nombre de jours autorisé de télétravail soit clairement indiqué » pour tout le groupe Sopra Steria.

Le 15 octobre, le chef de l’état préconise « deux à trois jours de télétravail par semaine ».

Gageons, qu’avec des semaines de retard, notre direction écoute enfin la CFDT (et le chef de l’État), suive cette préconisation et s’assure de son application dans toutes les agences.

Partout :

        Appliquer la préconisation de « deux à trois jours de télétravail par semaine » ;

        Disposer d’un espace pour chaque salarié lui permettant de respecter la règle de distanciation physique d’au moins 1 mètre par rapport à toute autre personne qui l’entoure, y compris dans les locaux de restauration, éviter les face-à-face et les côte-à-côte ;

        Aérer régulièrement (toutes les 3 heures) les pièces fermées, pendant quinze minutes, ou s’assurer d’un apport d’air neuf adéquat par le système de ventilation ;

        Informer les salariés sur les 11 « vulnérabilités » permettant de rester en télétravail (le groupe Sopra Steria n’applique qu’une liste de 4 !).

Plus dans les zones soumises à couvre-feu :

        Appliquer la mesure de réduction du nombre de personnes afin d’éviter une forte densité de personnes dans l’espace de travail (au moins 4m2), y compris dans les zones de circulation active ;

        Fournir une attestation employeur aux salariés en cas de travail pendant la période de couvre-feux, 21h à 6h (astreintes, travail de nuit, horaires décalés, …) ;

        Adapter les horaires de présence afin de lisser l’affluence aux heures de pointe ;

        Faire respecter le port du masque en permanence dans les milieux clos et partagés, y compris donc autour de la machine à café ou dans les locaux de repos.

Pour plus de précision, tous les détails du protocole sanitaire du 16 octobre sont là :

https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/protocole-national-sante-securite-en-entreprise.pdf

Merci pour votre attention,
bonne journée à toutes et à tous.

mercredi 14 octobre 2020

Enquête Télétravail CAPGEMINI

NUMÉRO SPÉCIAL 
TÉLÉTRAVAIL

Et ailleurs ?
Enquête de la CFDT CAPGEMINI,
entreprise du même secteur d’activité 


D’un côté, les directions parlent de santé des salariés. De l’autre, les directions parlent de santé économique des entreprises, entreprises qui depuis quelques mois s’appuie sur le télétravail.

En toute logique, CFDT Capgemini, soucieuse des conditions de travail des salariés, a mené une enquête en ligne, sur  leur  site  internet, auprès des salariés sur le thème «la santé au télétravail» en  juillet  dernier afin de les interroger sur leur santé en période de télétravail et recueillir leurs besoins et attentes.

A retenir :

  • 1500 salariés ont répondu à l’enquête CFDT
  • Ce qui a plu le plus : la diminution du stress et le gain de temps liés aux trajets domicile-travail
  • Ce qui a bien plus : la souplesse des horaires, une meilleure proximité avec votre entourage (surtout évoquée par les hommes), le calme et des outils adaptés au télétravail.
  • Ce qui a posé problème à près de la moitié des salariés : les dépassements d’horaires, le manque de lien avec les collègues, la gestion des enfants en télétravail pendant la période de confinement, les (trop) nombreuses sollicitations, l’espace et le mobilier non adaptés (bureau, écran, …).

Pour lire la synthèse des résultats finaux de cette enquête, cliquez ICI. Les résultats détaillés sont accessibles ICI.





Nos revendications Télétravail

NUMÉRO SPÉCIAL 
TÉLÉTRAVAIL

Revendications et historique

Début 2020, les militants CFDT Sopra Steria sont au travail pour construire un ensemble de revendications sur le futur accord sur le télétravail, nécessaire pour permettre la continuité de ce mode travail, l’accord actuel arrivant à échéance le 31 mars 2020.

Avec enthousiasme et persévérance, plusieurs sessions ont permis d’aboutir à l’ensemble des revendications suivantes début Février :

Et, patatras, la crise sanitaire arrive, avec pour conséquence, l’arrêt de toutes les négociations, y compris celle sur le télétravail.
Et le télétravail permet la survie de notre société et de ces filiales.

Dans un esprit de conciliation, et afin de permettre la poursuite de ce mode de travail, la CFDT a proposé mi-mars à la direction, pour SSG et SBS (I2S Beamap étant toujours couvert par son accord, et SHRS par sa charte), une simple prolongation des accords existants, même si ceux-ci présentaient de nombreuses imperfections, pour les six mois à venir. Cette proposition permettait en sus de préparer la future reprise de la négociation, en prenant en compte l’expérience à venir. Cette proposition a été acceptée par la direction.

Six mois plus tard et malheureusement, la situation n’avait pas évolué, malgré nos demandes répétées.

La direction, prise par le temps, a proposé aux organisations syndicales un scénario particulier :
1. Un nouvel avenant de prolongation jusqu’à fin mars 2021 
2. Une suspension des négociations en cours (reprise courant 2021)
3. Des groupes de réflexion pour imaginer le télétravail de demain (en attendant)

Devant le refus de toutes les organisations syndicales, la direction a alors ajouté à sa proposition initiale deux éléments :
L’augmentation des compensations financières,
L’ajout d’un chapitre sur le télétravail exceptionnel (non décrit dans l’accord initial et qui est notre quotidien) et nous a demandé de formuler des revendications sur ces sujets.

Malgré le temps limité, la CFDT a bâti les demandes suivantes :
La négociation n’est pas finie : nous venons de recevoir la proposition d'avenant de la part de la direction. Mais quelle déception, que de travail pour pas grand-chose, une seule demande partiellement retenue et aucune augmentation du forfait mensuel, sans parler du reste.

Espérons que les prochaines séances de négociation permettront de réelles modifications de ce texte afin d’obtenir les avancées que nous attendons tous, et cela, avant fin octobre (date d’expiration de l’accord actuel) !



Editorial Mensuelle Syndicale Octobre 2020

NUMÉRO SPÉCIAL 
TÉLÉTRAVAIL

La direction donne le tournis !


Pour les salariés de SSG et SBS, nous devons, a minima, renouveler l’accord sur le télétravail. Pour les salariés de I2S, l’accord est toujours valide. Pour les salariés de SHRS, la direction qui avait refusé le principe d’un accord sur ce sujet, consent à ouvrir une négociation.

Tout abord, que signifie négocier ?!?


Dans l’entreprise, une négociation est un processus de discussion entre une direction et les organisations syndicales représentatives afin d’aboutir à un compromis acceptable par la majorité des OS et la direction. Ce processus nécessite plusieurs étapes, présentation des projets négociation et compromis (sans compromission) afin de déboucher, quand cela est possible à un accord.
Ce processus donne des droits et des devoirs à chacun des participants.

Un peu d’histoire sur le télétravail à SOPRA STERIA

A Steria il y avait un accord de télétravail, mais à Sopra la ligne de la direction, c’est qu’il n’était pas possible dans notre entreprise. La pensée managériale était bien :

Au sein de l’entreprise, le risque de délitement de la communauté de travail, résultant d’une part des modalités différentes d’exercice de l’activité par les salariés (postes ou salariés pouvant télétravailler et ceux dont la présence est requise, perception de plus ou moins grande reconnaissance de certains métiers), et d’autre part de la distanciation des rapports sociaux, voire de perte du lien social, inhérentes à l’utilisation des outils de communication à distance …

Toutefois, sans accord signé de télétravail, le management s’autorisait, pour lui-même, le télétravail.


Pour preuve, un des premiers accords à être dénoncé (« supprimé ») à Steria lors du rachat par Sopra, a été l’accord télétravail existant à Steria.

Pour autant, le télétravail a toujours été une des revendications majeures de la CFDT. Après un engagement durable pour les salariés, la CFDT a obtenu un premier accord, bien loin d’être parfait, mais pour la première fois le télétravail était officiellement reconnu à Sopra Steria.

Ainsi, fin 2018 après 4 ans de négociation, un accord est mis en place, un accord a minima, mais un accord.

Puis arrive la crise sanitaire, et du jour au lendemain, ce qui n’était pas possible avant devient obligatoire. Le télétravail a sauvé et sauve encore Sopra Steria. La CFDT, partant de ce constat, propose à la direction dans un premier temps de proroger pour 6 mois l’accord existant qui arrive à échéance pour laisser le temps de négocier un second accord plus favorable aux salariés et plus responsable pour l’entreprise.

Malheureusement, les priorités ne sont pas les mêmes pour tous. Six mois se sont passés, mois économiquement difficiles, oui, mais de négociation point. Nous nous retrouvons dans la même situation qu’au mois de mars, et la direction nous fait la même proposition, mais en pire !

Un renouvellement rapide de l’accord, avec éventuellement quelques adaptations (mais peu), et la constitution de « groupe de travail » pour réfléchir à un futur accord, plus tard (2021, 2022, … ?).

Il n’y a pas, entre temps, la prise en compte de l’expérience acquise avec la crise ni des manques flagrants de l’accord.

La direction reste figée dans son analyse d’arrière garde

  • Le télétravail est facteur de distanciation des rapports sociaux, voire de perte du lien social, cependant :
    • Qui voit l’entreprise que par le prisme de l’individualisme. Augmentation individuelle, entretien individuel, plan de carrière … ?
    • Qui met en place des outils pour que l’entretien avec son manager ne se fasse plus qu’au travers d’une messagerie ? 
    • Qui met les salariés dans des « open space », qui s’isolent en portant un casque pour ne pas être dérangés à longueur de journée ? 
    • Qui met en place des formations « virtuelles » (e-learning, …)
  • Le télétravail génère des modalités différentes d’exercice de l’activité par les salariés, mais :
    • Qui ne met pas les salariés sur un même pied d’équité (des bureaux pour qui, des open space pour qui, télétravail accepté à la tête du client, …) ?
    • Qui n’a de reconnaissance que pour le management ?

Et maintenant ?


La CFDT peut imaginer que cette négociation soit plus longue avec beaucoup de réunions rythmées par des thèmes et des invités selon des sujets à définir avec les organisations syndicales. 

Si la direction a besoin de temps pour mener sa réflexion qu’elle nous le dise. La CFDT a son projet et sa réflexion est déjà menée en interne et présentée à la direction générale. 

Dans ce laps de temps et pour proroger l’accord actuel, la CFDT revendique impérativement un avenant intégrant : 

  • Un second jour de base de télétravail pour tous les salariés,
  • Une révision à la hausse de l’allocation forfaitaire mensuelle,
  • Un montant alloué aux salariés pour équiper leur poste de travail chez eux.


La CFDT redemande à la direction d’établir un cadre national clair
avec la fixation du nombre de jours de télétravail autorisés
et que les dérogations pour raison de service
soient écrites et argumentées.

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Communication des Élus CFDT au CSE SSG - Octobre 2020

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