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vendredi 19 novembre 2021

Vos Référents Handicap CFDT sur toute la France !

 Qu’ils soient Référents Handicap local ou membre du Copil national de la mission handicap, retrouvez vos contacts CFDT :



Vous avez des suggestions ? Des idées de participations à des évènements sur le Handicap ?

Vous avez des questions ? 
Sur l’intégration d’un salarié en situation de handicap dans la société ou sur un projet ?

Sur vos droits en tant que salarié ou salarié aidant ? 

En tant que salarié en situation de handicap : des questions ou remarques sur votre situation et évolution de carrière ? Vous voulez bien partager votre témoignage ?

Contactez-les !



 

mercredi 17 novembre 2021

SEMAINE POUR L'EMPLOI DES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP !

 

semaine pour l'emploi des personnes en situation de handicap

N'oublions pas les jeunes !

Le dernier rapport de l’ONU est accablant pour la France. Le Comité des droits des personnes en situation de handicap épingle notamment le taux de chômage très élevé de celles-ci : 63% des demandeurs d’emploi bénéficiaires de l’obligation d’emploi (DEBOE) sont au chômage de longue durée contre 51% pour l’ensemble des publics. 
Bien qu’en légère augmentation depuis quelques années, le taux d’emploi est actuellement bien en dessous de l’obligation légale d’emploi de personnes handicapées des entreprises (OETH), fixée à 6% puisqu’on atteint seulement 3,7 % dans le privé et en moyenne 5,49 % dans les fonctions publiques. La marge de progression est très importante ! 

Pour la CFDT, les travailleurs en situation de handicap ne doivent pas être les grands oubliés de la sortie de crise et de ce qui semble être une reprise économique. 

La condition indispensable pour accéder à l’emploi est la formation. Celle-ci laisse aujourd’hui de nombreux jeunes de côté.  C’est tout le parcours de formation initiale et continue qui doit être rendu inclusif. 
Pour la CFDT, une société inclusive ne peut se mettre en place sans une école inclusive : les moyens doivent donc être renforcés pour aider les enfants en situation de handicap à jouir de leur droit d’aller à l’école puis aux jeunes d’être formés. Le nombre d’Accompagnants d’Élève en Situation de Handicap (AESH) doit être revu à la hausse, et leur métier revalorisé et mieux reconnu. L’accessibilité de tous les lieux d’apprentissage doit être effective, de l‘école aux différents centres de formation initiale et professionnelle. 
Au niveau de l’accès à l’emploi, les entreprises et les administrations ont toute leur responsabilité.

La CFDT souhaite que s’engagent des négociations pour favoriser l’emploi et l’insertion des personnes en situations de handicap. Ces négociations devront intégrer la place des jeunes : stages, entretiens en situation de travail, adaptation du poste de travail… 

La semaine européenne de l’emploi des personnes handicapées s’est ouverte lundi. À nous d’impulser des actions concrètes pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap.

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ET CHEZ SOPRA STERIA?


Chez Sopra, c'est la CFDT qui a été à l'initiative des accords sur le handicap en demandant sans relâche un accord sur le sujet depuis 2010. 
Elle a exigé la création d'un poste dédié à ce sujet dans l'entreprise afin que le responsable de la mission handicap s'y consacre à 100% et non pas que ce soit une énième casquette à un manageur qui a d'autres priorités.
Le premier accord a été signé par la CFDT en 2012, pour 2 ans. Ont suivis ensuite un accord de 2015 à 2017, puis de 2017 à 2020 sur l'UES Sopra Steria, et enfin l'accord en cours sur tout le groupe Sopra Steria, pour 2021 à 2023, également négocié par la CFDT. 
à chaque échéance, la CFDT exige des améliorations pour signer un nouvel accord.

La CFDT est la seule à avoir négocié 
et signé 
tous les accords Handicap de Sopra Steria. 

N'hésitez donc pas à nous contacter pour toute information ou toute question !

Les avancées du dernier accord : c'est par ici : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2020/12/nego-accord-handicap-la-cfdt-signe-un.html


mardi 16 novembre 2021

Enquête GPTW dans le groupe SSG = Enquête Biaisée - L’entreprise où il fait bon travailler, le titre donne déjà le résultat.

Enquête GPTW = Enquête Biaisée

L’entreprise où il fait bon travailler, le titre donne déjà le résultat.

 

Enquête biaisée, car les questions sont orientées.

En 2019, nous avions eu un rapport détaillé avec chaque entité du groupe :

-          De SSG France à SSG Singapour (bientôt fermé : perception 44%) en passant par SSG Inde (perception 71%)

-          De SBS France à SBS USA (en raison des questions spéciales USA)

-          De Galitt (82%) à SHRS (47%) en passant par Cimpa (65%) et I2S (53%)

Avec une perception globale où il faisait bon travailler de 82% chez Galitt à 44% à SSG Singapour en passant par SBS 56% et SHRS 47%, nos faiblesses étaient la crédibilité du management, l’équité et la reconnaissance, la proximité et la communication (on ne parle pas ici de la comm à tire-larigot pour se faire bien voir de l’extérieur).

En espérant que cette année les résultats soient meilleurs.

Cela sera sûrement le cas cette année. Comment pourrions[s1] -nous faire des comparaisons alors que l’enquête ne demande ni le pays ni l’entité où l’on travaille ni même le site ?

Comment se fait-il que SSG n’ait pas de questions pour les USA ? Chaque entité a-t-elle une enquête différente ? Chaque entité a-t-elle une particularité qui lui permet de reconnaître si le salarié est lié à telle ou telle entité ?

 

Est-ce que depuis 2019 nous avons vu une amélioration des conditions de travail ? Nous en doutons fort vu que les effectifs diminuent et souvent pour aller voir ailleurs.

Rappel, pour obtenir le label « où il fait bon travailler » il faut :

-           Obtenir 65% de réponses positives au Trust index (enquête des salariés). Que se passe-t-il pour les autres 35% ? Doivent-ils démissionner pour aller voir ailleurs ?

-          Et une note minimum de 30/60 au Culture Audit (dossier évaluant les pratiques managériales) Seulement la moyenne ?

En 2019, Sopra Steria a obtenu une perception moyenne de 62% pour l’ensemble du groupe.

Avec ce label, l’entreprise bénéficie d’une couverture média exclusive : un supplément du Figaro et une campagne média multicanal (encore de la comm externe).

Depuis peu, il existe également un Best Workplace For Women distinguant les sociétés innovantes et concrètement engagées en matière d’égalité pro avec les critères d’éligibilités suivants :

                - faire partie du palmarès GPTW de l’année passée

                                - avoir une représentativité féminine d’au moins 33% dans la société et dans les postes de management

                                - avoir une perception positive de 70 % des femmes dans le Trust Index

Peut-être le prochain objectif qui se profile derrière cette nouvelle enquête GPTW ?

 

Fierté, équité, convivialité, respect, crédibilité : selon GPTW et Sopra Steria, une entreprise où il fait bon travailler pour les salariés, c’est une entreprise où les salariés ont confiance en leur management, se sentent fiers de ce qu’ils font et apprécient les gens avec qui ils travaillent.

 

Quid de la réciprocité de la confiance du management envers le salarié ?

 


À quoi sert cette enquête ?

-          Permettre d’ajuster la stratégie RH et managérial, développer la marque employeur, le management, le paraître, le bien être émotionnel et la confiance.  Mais rien pour les salariés, rien en ce concerne le bien être personnel, organisation du travail (télétravail ...), le poste de travail, le salaire, la mobilité des salariés.

-          Évaluer la perception, le ressenti des salariés.  Mais quelles sont leurs véritables attentes ?

Quid du pouvoir d’achat, de la santé au travail (matériel et déplacements) ?

 

Et pour finir, l’entreprise se dit une société où il n’y a pas de discrimination. Alors que penser des questions posées pour les USA, sur l’identité ethnique/raciale, sur l’invalidité, sur l’orientation sexuelle, et autre… Comment devons-nous l’interpréter ?

vendredi 12 novembre 2021

EGALITÉ SALARIALE, ON RECULE ENCORE !



En France, compte tenu des écarts de salaires entre les femmes et les hommes, celles-ci travailleront gratuitement à partir du 3 novembre 2021 à 9h22.

Non seulement l’égalité salariale n’avance pas mais elle recule ! Alors que l’Index de l’égalité professionnelle existe depuis 2019, la CFDT demande une évaluation partagée de sa mise en œuvre. Pour répondre aux objectifs annoncés lors de sa mise en place, celui-ci doit évoluer. Il doit s’appliquer aux fonctions publiques et le seuil de 75 points doit être relevé : les femmes ne peuvent pas être les égales des hommes « à 75% ». L’égalité c’est 100% !

Selon l’INSEE, l’écart de salaire entre les femmes et les hommes en France métropolitaine en équivalent temps plein est de 17%. Deux tiers de cet écart sont liés à l’emploi occupé, les femmes et les hommes ne travaillant pas dans les mêmes secteurs.

La CFDT revendique la revalorisation effective des métiers majoritairement occupés par des femmes. Pour beaucoup il s’agit des métiers dits de la 2ème ligne, dont on parle beaucoup mais pour lesquels une revalorisation salariale tarde à venir.

Sur ce sujet, la CFDT exprime son incompréhension de voir le Sénat détricoter le projet de loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle voté à l’unanimité par les députés. La commission des affaires sociales du Sénat a notamment supprimé l’article prévoyant la remise par le gouvernement d’un rapport qui « précise l’échelle de rémunération moyenne des différents emplois regroupés par catégorie socio-professionnelle et répartis par sexe, analyse les éventuels écarts entre professions occupées majoritairement par des femmes ou des hommes et formule des recommandations pour y remédier ». Pour la CFDT, la publication d’un tel rapport, serait de nature à faire enfin avancer l’application du principe de salaire égal pour un travail de valeur égale. 

Cet article du projet de loi va dans le sens de la proposition de directive européenne « visant à renforcer l’application du principe de l’égalité de rémunération pour un même travail ou un travail de valeur égale entre hommes et femmes » que la CFDT soutient.


mercredi 10 novembre 2021

L'Essentiel du CSE Sopra Steria de fin octobre : télétravail régulier à savoir, nouveau modèle du management, infos éco, changement de prestataire santé,...

 Bonjour à toutes et à tous,

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Transmettez autour de vous ! La CFDT vous informe en avant-première des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel pour cela un mail à essentiel-soprasteria+subscribe@googlegroups.com ! 

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Et voilà pour vous ci-joint en exclusivité l’Essentiel de la réunion du CSE SSG des 21 et 22 octobre, qui a été prolongée le 4 novembre. Vous retrouverez dans votre résumé :

 

è les demandes de télétravail régulier : à savoir !

è Disparition de la société Beamap !

è les infos économiques Groupe et SSG France

è 2 nouveaux représentants de proximité à Manhattan et Montpellier !

è résultat du nouveau modèle de management et CRH, SSG s’assoit sur la loi

è Changement de prestataire santé : au revoir Gras Savoye, bonjour Viventer

è Cas contact positif sur le lieu de travail : déclarez-les !

è des ordres du jour du CSE toujours aussi bloqués

è les associations locales financées par le CSE et les drôles de règles de certaines

Etc…

 

Bonne lecture !

Entrée de CSE : Déclarations CFDT

Les 3 déclarations CFDT en entrée du CSE concernant l’ordre du jour :

1ère déclaration : dénonciation des méthodes utilisées pour constituer l’ordre du jour

                « Depuis début 2020, lors des instances du CSE, la CFDT n’a cessé de faire savoir que l’ordre du jour n’était pas le reflet des points demandés, des questions et des préoccupations des membres CFDT de l’instance. En effet, les points transmis pour figurer à l’ordre du jour des réunions mensuelles obligatoires, sont absents. La DRH, pour éluder tout débat, émet un document « Questions-Réponses » avec des réponses restreintes ou esquivées.

                Manifestement, il n’y a aucune volonté de la part de la présidence de l’instance CSE, de revenir à un déroulement normal et faire cesser, pour des raisons maintes et maintes fois expliquées, ce fonctionnement préjudiciable aux représentants du personnel et aux salariés.

                Les élus et le représentant syndical CFDT dénoncent ces méthodes qui masquent parfois la gravité des problèmes remontés.

                Les élus et le représentant syndical CFDT demandent une nouvelle fois à la direction et au secrétaire d’intégrer les points tels que rédigés par les élus. »

2ème déclaration : question17 – Téléphonie et la non-réponse de la direction

« Lors du CSE ordinaire du mois d’octobre, la CFDT a posé nombre de questions dont certaines sur une modification des conditions de travail des salariés, qui avait été abordée lors d’un CSEC le 13 octobre, et aucunement dans cette instance : la téléphonie.

La direction, dans sa réponse à ces questions précises concernant uniquement les salariés Sopra Steria, a répondu en citant un texte, attribué par elle au CSE, alors qu’aucun débat, ni information n’a été officiellement porté à la connaissance de cette instance.

Alors, soit le texte est attribué de façon erronée au CSE, soit un débat, information et consultation a eu lieu sans que les élus CFDT en aient la moindre trace et souvenir, ce que nous ne pouvons croire.

La CFDT demande à la direction de préciser l’origine de ce texte.

Cependant, cette question est annexe.

La vraie question est : quand la direction va-t-elle répondre aux questions sur ce changement des conditions de travail des salariés que la CFDT rappelle ci-dessous et qui n’étaient que le prélude de ses questions sur ce sujet :

·         Y aura-t-il une suppression des téléphones fixes sur tous les sites, et quand ?

·         Y aura-t-il une suppression de téléphone pour le CSE ? Pour les locaux syndicaux ? (N’oubliez pas l’obligation légale de fournir un local avec une ligne téléphonique indépendante)

·         Comment un salarié contactera-t-il la médecine du travail ?

·         Quelles seront les conditions d’accès aux appels extérieurs depuis Teams ?

La CFDT rappelle les compétences du CSE sur le changement des conditions de travail des salariés.

Au vu de nos spécificités, la CFDT demande une information consultation du CSE SSG sur ce sujet afin de détecter et corriger tous les problèmes que va poser cette décision unilatérale de la direction.

Pire, les élus du CSE SSG n'ont même eu aucune information sur le sujet et ne savent pas ce qui est prévu pour tous les salariés et quand.

La CFDT relève de l’entrave au CSE au vu de la décision prise, de la non information préalable de l’instance et de l’impact important sur la sécurité des salariés. »

 

3ème déclaration : demande d’information sur les nouveaux outils, refusée à l’ordre du jour

« Les élus CFDT du Comité Social et Économique Sopra Steria Group relèvent trois nouvelles entraves au fonctionnement de l’instance CSE.

C’est quand même un comble que ce soient encore les élus qui demandent à inscrire à l’ordre du jour des informations sur l’introduction de nouveaux outils alors que la direction est au courant mais muette envers les élus concernant :

-      le nouvel outil My Personal Data (RGPG accès à ses données personnelles par un salarié)

-      le nouvel outil TECH’ME UP (en lien avec le référentiel Métiers) déjà utilisé à certains endroits

-      le nouvel outil de saisie du télétravail régulier et les évolutions sous PTA déployés depuis le 8 octobre dernier

Malgré nos demandes, ces points n’ont pas été repris et refusés à l’ordre du jour.

Les élus rappellent à la direction la compétence du CSE sur tout changement dans les conditions de travail des salariés et qu’elle se doit légalement d’informer et de consulter le CSE AVANT toute décision de ce type de projet, comme le précise l’article L2312-8 du code du travail.

À ce jour, aucun de ces points n’a été prévu à l’ordre du jour du CSE, aucune information, et encore moins de consultation, alors qu’il ne s’agit plus de projets, mais de décisions déjà entérinées. »

Point 2.6 : Disparition de la société Beamap !

 Il était une fois la société Beamap. Société stratégique il y a quelques années pour la DG, cette dernière nous apprend aujourd’hui qu’il n’y a plus un seul salarié rattaché à cette entité. Mystère : mais où est donc passé la vingtaine de salariés encore présente fin 2019 ?

De questions en questions, pendant plus d’une heure, vos élus CFDT arrivent à arracher la vérité à la direction : si certains sont partis vers d’autres horizons, on apprend que la direction a proposé des contrats tripartites au 9 restants en mai 2021 afin qu’ils rejoignent la société Sopra Steria. Aucune négociation collective, aucune vérification des droits qu’avaient les salariés à Beamap et des potentielles pertes en terme de salaire, congés ou autres en arrivant à Sopra. Tout est sous contrôle … mais pas le bon, celui de la direction qui déplace les salariés de structures en structures, toute seule, dans son coin, comme ça l’arrange pour au final fermer une société.

On ne peut rien dire sur le fait que stratégiquement il faille fermer Beamap qui n’a plus d’intérêts stratégiques pour la DG mais la méthode pour y arriver est scandaleuse et malheureusement bien connue : diviser pour mieux régner. Pourquoi ne pas mettre en place un plan de cessation d’activité avec des propositions de reclassement collectives des salariés à Sopra Steria ? Pourquoi ne pas traiter les choses comme la loi l’exige ?

Vos élus CFDT n’arrivent pas comprendre ce qui s’est réellement passé lors des transferts des salariés depuis Beamap vers Sopra. La direction nous demande de voter pour ou contre la dissolution sans liquidation de Beamap, mais vos élus CFDT ne se sentent pas du tout assez informés pour rendre un avis.

« Les élus CFDT constatent que :

           Depuis l’arrivée de Beamap dans Sopra Steria, ils n’ont jamais eu aucune information financière, notamment, a minima pour celle concernant l’année 2020 ;

           Le transfert de la société n'a pas été fait dans les formes prévues au sens de l'article L1224-1. En effet, 9 salariés à fin mai 2021 (alors que Beamap avait 21 salariés à fin 2019) ont été embauchés par Sopra Steria Next via un nouveau contrat de travail dans le Centre d’Expertise Digital (CED), sans que les élus aient eu la moindre information. Il s'agit pourtant bien d'un transfert, mais la direction a préféré négocier individuellement avec les salariés concernés.

           Les usages et droits de ces salariés se sont éteints avec le choix de la direction de contourner les règles de l’art, le code du travail en l’occurrence.

Au passage, c'est encore une nouvelle entrave au CSE. »

Point 2.1 : Information économique Groupe

Vincent PARIS :

Pas d’inquiétude, tout est en ligne par rapport aux engagements pris en juillet et les objectifs de fin d’année restent tout à fait accessibles.

Le marché reste très actif, les entreprises lancent de nouveaux Business et cela devrait perdurer sur les prochains semestres.

La partie « DIGITAL » devrait être particulièrement porteuse.

Le recrutement est toujours difficile et le turn-over monte, il pourra monter encore. Il est supérieur à 2020, mais encore inférieur aux années précédentes.

Au niveau des risques : il y a toujours des projets tendus (Santé Social ; Transports, SAP (Allemagne)) par rapport aux dépassements de budget.

Real Estate présente toujours des risques sur le Delivery et sur une perte de production. Un frein sur les ventes est engagé. Ghislain HAURAT a été nommé comme nouveau patron de cette entité.

Point 2.2 : Informations économiques France

Cyril MALARGE :

Présentation de Gregory WINTREBERT, adjoint au pôle France.

Situation opérationnelle : tous les voyants sont au vert par rapport au Business, nous sommes dans un marché dynamique. Les gros enjeux RH seront le recrutement et la fidélisation.

Normandie-Nord-Est : des contrats gagnés CNAS, MATMUT. Peu d’interchantier (15), le re-staffing ne semble pas poser de problème, des profils SAP revenant de chez Decathlon sont considérés comme une force de frappe.

Auvergne Rhône-Alpes : le renouvellement du contrat VOLVO a été reçu comme une bonne nouvelle car moins attendu. Très belles affaires SAP gagnées chez CANDIA et EUROMASTER.

Energie : ENGIE est dans la maîtrise de ses investissements et notre grand compte EDF est fructueux tant sur la branche ENEDIS que sur le nucléaire.

Méditerranée : pas d’interchantier lourd, le marché reste dynamique.

Vertical Télécom : ORANGE et OBS (dossiers sur le Cloud) ; gros dossiers à + de 50M€ en attente.

Transports : SNCF renouvellements attendus, LICORNE belle affaire gagnée contre CAPGEMINI avec un potentiel de 100 personnes réparties entre la France et l’Espagne.

Aeroline : rebond très fort et majoritairement dû à la qualité des équipes plutôt qu’à l’activité du marché.

Du positif avec Safran, Dassault, Ariane Group.

Assurances : marché moins volumineux mais actif, SOCOVED (18M€ sur 3 ans), le secteur a investi sur la transformation digitale.

Banques : fortes demandes, notamment en régie et nous avons du mal à y répondre.

Défense & Sécurité : des décisions sont en attente (4/5 gros dossiers de + de 20M€) le dénouement ne se fera qu’en 2022.

Retail Auto : le pipeline s’enrichit

Secteur Public : nous avons des dossiers au long cours GAP, CHORUS. Si ces dossiers n’arrivent pas à terme en 2021, ils ont de fortes chances d’atterrir beaucoup plus loin dans la perspective des élections de 2022 qui risquent d’y apporter un gros frein.

 

Les risques identifiés : il n’y aura pas de rupture entre la fin de cette année et le début de l’année prochaine.

Les principaux risques sont le frein qui pourrait être causé par la présidentielle, la pénurie des semi-conducteurs (impact sur PC, etc…) et qui pourrait s’étaler jusqu’en 2023, et enfin la reprise du COVID.

Point 4 : Désignation des Représentants de Proximité

2 nouveaux Représentants de Proximité CFDT ont été désignés !

Bienvenue à Patrick SOLON, nouveau Représentant de Proximité sur Manhattan !

et à Cécile DOUHET, nouvelle Représentante de Proximité sur Montpellier !

N’hésitez pas à les contacter !

Point 3.3 : info trimestrielles : formation, effectifs, astreintes, suivi du nouveau modèle de management

Vos élus CFDT soulignent que le nouveau modèle de management ne semble pas être un succès :

Alors que la direction exigeait un entretien de mission tous les 6 mois, on est plutôt à un tous les 2 ans !

Car seulement la moitié des salariés ont une évaluation sur mission de moins de 1 an ! soit ¼ de l’objectif !

Les CRH vont donc avoir lieu pour évaluer les salariés alors que la moitié n’ont pas été rencontrés depuis plus d’un an !

Pour l’entretien d’évolution, ce n’est pas mieux, seuls 45,6% des salariés en auraient un de moins de 2 ans (ou un PAP). La direction « se donne encore un an » pour voir si cela marche ou non…

Les élus CFDT rappellent à la direction que l’entretien professionnel est obligatoire par la loi depuis 2014

et qu’en 2021, la loi n’est toujours pas respectée par Sopra Steria !

Point 3.5 : Changement de prestataire santé : fin de Gras Savoye et passage à Viventer

L’assureur santé ne change pas, nous sommes toujours assurés par Klésia. Seul l’intermédiaire change.  Si tout se passe comme prévu :

-      Aucun impact sur les cotisations

-      Aucun impact sur les garanties

-      Continuité de traitement des dossiers en cours assurée par les gestionnaires sortant et entrant :

o   Les justificatifs en possession de Gras Savoye sont normalement transmis à Viventer

o   Il n’est pas nécessaire de refaire les devis validés par Gras Savoye

-      Les dossiers d’affiliation seront pré alimentés et chaque assuré devra valider son propre dossier sur le site de Viventer.

Un mail vous sera envoyé courant novembre pour vous informer des changements et de la date d’ouverture de la plateforme pour validation de votre dossier. Vos codes de connexion vous seront envoyés par courrier et mail (pour ceux ayant un mail actif sur Gras Savoye).

L’ouverture des espaces salariés et la mise à disposition des cartes de 1/3 payant en format électronique seront effectives au 1er janvier 2022.

Si un salarié ne valide pas son dossier, pas de conséquence… il s’agit de vérifier que les données transmises sont exactes : contacts, ayant droits, coordonnées, … N’oubliez pas de les vérifier !

Point 2.3 : Effectifs

Les élus sont inquiets : sans les achats de sociétés, l’effectif serait en baisse en France depuis plusieurs années. Les embauches sont plus faibles, et la direction ne se donne pas les moyens d’inverser la tendance.

Point 3.1 : Mise en œuvre du télétravail régulier

L’outil de saisie de demande de télétravail régulier est ouvert depuis début octobre. L’outil PTA a également été adapté pour la saisie et la planification des jours.

Au 19 octobre : 6 344 demandes saisies, 4 164 demandes traitées dont 35 refusées. 96% des demandes sont faites par les salariés. Les demandes de 3 jours ne pouvant être effectuées que par les managers, le chiffre de 96% est faussé car il ne contient pas les demandes de 3 jours souhaitées par les salariés (en accord avec leur manager).

1 jour : 240 demandes

2 jours : 5 875 demandes

3 jours : 229 demandes

Concernant le délai de réponse : 3 657 <= 14 jours et 507 > 14 jours

Vos élus CFDT indiquent que des demandes réalisées par mail avant la mise à disposition de l’outil n’ont pas été remontées dans celui-ci, bien qu’elles aient été réalisées dans les délais. Les salariés concernés ont été obligés de ressaisir leur demande.

À quoi servent les outils :

Outil « Télétravail Régulier »

Outil « PTA »

Créer sa demande de télétravail, en précisant le nombre de jour (dans la limite de 2 jours)

Planifier les jours de télétravail régulier à la semaine dans un rythme mensuel sur 3 mois glissant

Suivre son acceptation ou son refus par le Manager

Modifier les jours de télétravail régulier

Accepter ou Refuser la proposition de télétravail régulier adressée par votre Manager

Supprimer les jours de télétravail régulier planifiés

Saisir une demande de modification temporaire du lieu d’exercice du télétravail

Demander du télétravail occasionnel

Arrêter le télétravail régulier

Attention la saisie rétroactive n’est pas possible

Petit rappel des délais de prévenance :

Évènement

Salarié

Entreprise

Demande/Réponse

30 jours calendaires pour la demande et 14 jours calendaires suivant la demande pour la réponse

30 jours calendaires pour la demande et 14 jours calendaires suivant la demande pour la réponse

Arrêt pendant la période d’adaptabilité

7jours calendaires

7 jours calendaires

Arrêt en dehors de la période d’adaptabilité

7 jours calendaires

15 jours calendaires

Suspension temporaire

7 jours calendaires

7 jours calendaires

Modification temporaire

48h voire 24h

48h voire 24h

Informations importantes :

-      Les personnes en Interchantier en télétravail régulier bénéficient des 20€ d’indemnités.

-      Pour la régularisation de demandes d’indemnisation pour les mois antérieurs à octobre, vous pouvez les saisir dans Traveldoo en utilisant la nature « Frais professionnels divers » et en indiquant en commentaire le motif et le mois de régularisation.

-      Attention ! Le télétravail occasionnel ne donne pas droit aux 20€ d’indemnisation ! Ne vous laissez pas embarquer dans un télétravail occasionnel qui ne correspondrait pas à la définition de celui-ci (cf. accord). Le management peut demander du télétravail régulier, même temporairement, s’il y a un besoin !

Point  3.4 : Harcèlements sexuels et agissements sexistes

La référente harcèlement, également DRH Groupe, dont la double casquette est hautement critiquable, a eu à traiter une alerte. Le manager concerné, après enquête, a écopé d’une mise à pied de 5 jours. C’est dans ce genre de situation que l’on comprend que la référente harcèlement en charge de la recevabilité de l’alerte et de l’enquête est également la juge qui sanctionne. Ce qui dans des cas graves se termine par une remontrance du manager et un licenciement ou une proposition de rupture conventionnelle de la victime.

Point 5.1 : Bureau, commissions du CSE, Groupe de travail du CSE,…

Le CSE subventionne certaines associations d’activités locales qui proposent des activités aux salariés. Seulement, certaines ne jouent pas le jeu : elles ne respectent pas la règle de 50% de subvention maximum par activité, et elles ne donnent même pas la liste des salariés bénéficiaires des subventions ! Commet s’assurer de l’utilisation conforme des fonds ? Nous demandons au trésorier de demander des explications à ces associations sur 2019 et 2020 (et pas seulement de modifier la façon de faire en 2021).

Point 6 : Points Divers : cas contact COVID positif sur le lieu de travail

Nous demandons à la direction si elle a déclaré comme Accident de Travail les cas de contamination au Covid sur les lieux de travail (cas contact positif). Elle s’y refuse !

Attention ! Nous invitons tous les salariés positifs suite à un cas contact sur le lieu de travail à se déclarer ! Garder les mails échangés avec l’assistante, le chef, etc. Le but est de bien tracer votre infection sur le lieu de travail ! En effet, le Covid est déjà reconnu maladie professionnelle pour certaines professions et cela pourrait s’étendre. En l’absence de connaissance sur ces effets à long terme, soyez prudents ! Si suite à un covid, vous vous retrouviez sans possibilité de travailler pour cause de covid invalidant ou de ses conséquences, une reconnaissance de maladie pro change tout, avec rente associée !

Point 2.5 : Partenariat SSG/Cyber Campus

Un partenariat dont on ne connaît pas exactement le montage juridique, à l’initiative du Président de la République, permettrait à Sopra Steria d’occuper le devant de la scène en matière de cyber sécurité. À cette fin, le consortium a pris des locaux à La Défense dont 50 postes sont prévus pour Sopra Steria dont 25 fixes… Une exception au Flex Office.

Point 5.2 : Règlement Intérieur de la Commission des marchés du CSE

Un CSE de notre taille est obligé d’avoir une commission des marchés et de respecter les règles d’appel d’offre pour tous les contrats supérieurs à un certain montant.

Cette commission avait été mise en place lors de la précédente mandature par une de vos élue CFDT ayant une grande expérience en ce domaine. Elle en avait écrit son Règlement Intérieur (RI), qui définit les règles de fonctionnement de cette commission. Les élus majoritaires ont souhaité modifié le fonctionnement de cette commission et donc son RI, qui doit alors être voté en CSE par tous les élus. Jusque-là tout va bien.

C’est quand on regarde les modifications que le bât blesse.

Une modification, non annoncée comme telle mais relevée par les élus CFDT, carrément incohérente et non compatible avec la loi. Suite à un long débat et l’appui du directeur juridique de SSG, les élus majoritaires modifient leur rédaction pour revenir à une version cohérente. Par contre, pour les autres modifications, rien à faire !

Les nouvelles règles sont dangereuses et ne respectent plus la nécessité de transparence et de rigueur indispensable pour des marchés de plus de 30 000€. Que la période de covid permette transitoirement de passer à un mode dégradé, personne ne le conteste. Mais la CFDT ne peut valider que ce mode dégradé soit la norme !  Les élus majoritaires ne veulent rien entendre et ouvrent la brèche à des possibles plaintes et dérives…

Les règles sont validées par la majorité. Plus d’ouverture des enveloppes cachetées devant tous les membres au moment de la réunion, assurant ainsi la validité de l’appel d’offre et de son dépouillement et évitant toute contestation et fraude ! Des mails sont envoyés avec une copie des courriers, ouvrant la possibilité de renvoi, partage, accusation de triche, etc… Les offres sont désormais ouvertes par la présidente seule. Pour les éventuelles réunions en physique, alors que le CSE a son siège à Paris ( plus facile d’accès pour les provinciaux venant de partout), le lieu de la réunion est désormais le site de la présidente de la commission, et tant pis pour les autres ou le côté pratique !