Retrouvez l'historique de toutes nos comm's sur ce blog ! (menu en bas à droite)

mardi 16 novembre 2021

Enquête GPTW dans le groupe SSG = Enquête Biaisée - L’entreprise où il fait bon travailler, le titre donne déjà le résultat.

Enquête GPTW = Enquête Biaisée

L’entreprise où il fait bon travailler, le titre donne déjà le résultat.

 

Enquête biaisée, car les questions sont orientées.

En 2019, nous avions eu un rapport détaillé avec chaque entité du groupe :

-          De SSG France à SSG Singapour (bientôt fermé : perception 44%) en passant par SSG Inde (perception 71%)

-          De SBS France à SBS USA (en raison des questions spéciales USA)

-          De Galitt (82%) à SHRS (47%) en passant par Cimpa (65%) et I2S (53%)

Avec une perception globale où il faisait bon travailler de 82% chez Galitt à 44% à SSG Singapour en passant par SBS 56% et SHRS 47%, nos faiblesses étaient la crédibilité du management, l’équité et la reconnaissance, la proximité et la communication (on ne parle pas ici de la comm à tire-larigot pour se faire bien voir de l’extérieur).

En espérant que cette année les résultats soient meilleurs.

Cela sera sûrement le cas cette année. Comment pourrions[s1] -nous faire des comparaisons alors que l’enquête ne demande ni le pays ni l’entité où l’on travaille ni même le site ?

Comment se fait-il que SSG n’ait pas de questions pour les USA ? Chaque entité a-t-elle une enquête différente ? Chaque entité a-t-elle une particularité qui lui permet de reconnaître si le salarié est lié à telle ou telle entité ?

 

Est-ce que depuis 2019 nous avons vu une amélioration des conditions de travail ? Nous en doutons fort vu que les effectifs diminuent et souvent pour aller voir ailleurs.

Rappel, pour obtenir le label « où il fait bon travailler » il faut :

-           Obtenir 65% de réponses positives au Trust index (enquête des salariés). Que se passe-t-il pour les autres 35% ? Doivent-ils démissionner pour aller voir ailleurs ?

-          Et une note minimum de 30/60 au Culture Audit (dossier évaluant les pratiques managériales) Seulement la moyenne ?

En 2019, Sopra Steria a obtenu une perception moyenne de 62% pour l’ensemble du groupe.

Avec ce label, l’entreprise bénéficie d’une couverture média exclusive : un supplément du Figaro et une campagne média multicanal (encore de la comm externe).

Depuis peu, il existe également un Best Workplace For Women distinguant les sociétés innovantes et concrètement engagées en matière d’égalité pro avec les critères d’éligibilités suivants :

                - faire partie du palmarès GPTW de l’année passée

                                - avoir une représentativité féminine d’au moins 33% dans la société et dans les postes de management

                                - avoir une perception positive de 70 % des femmes dans le Trust Index

Peut-être le prochain objectif qui se profile derrière cette nouvelle enquête GPTW ?

 

Fierté, équité, convivialité, respect, crédibilité : selon GPTW et Sopra Steria, une entreprise où il fait bon travailler pour les salariés, c’est une entreprise où les salariés ont confiance en leur management, se sentent fiers de ce qu’ils font et apprécient les gens avec qui ils travaillent.

 

Quid de la réciprocité de la confiance du management envers le salarié ?

 


À quoi sert cette enquête ?

-          Permettre d’ajuster la stratégie RH et managérial, développer la marque employeur, le management, le paraître, le bien être émotionnel et la confiance.  Mais rien pour les salariés, rien en ce concerne le bien être personnel, organisation du travail (télétravail ...), le poste de travail, le salaire, la mobilité des salariés.

-          Évaluer la perception, le ressenti des salariés.  Mais quelles sont leurs véritables attentes ?

Quid du pouvoir d’achat, de la santé au travail (matériel et déplacements) ?

 

Et pour finir, l’entreprise se dit une société où il n’y a pas de discrimination. Alors que penser des questions posées pour les USA, sur l’identité ethnique/raciale, sur l’invalidité, sur l’orientation sexuelle, et autre… Comment devons-nous l’interpréter ?

2 commentaires:

  1. je n'ai qu'une vue partielle (restreinte à mon agence au sein de mon vertical au sein de ma société).
    Je comprends voire partage ce qui est exposé dans cet article sur cette enquête.
    Pour autant, je trouve que la partie principale n'est pas la note GPTW, mais les discussions qui ont été menées suite à l'analyse des enquêtes 2019 où on a pu discuter des différents sujets avec la direction (locale).
    Le point dommage, selon moi : le délai avec lequel les résultats sont communiqués.

    RépondreSupprimer
  2. En effet, à certains endroits il y a eu des discussions organisées. Mais pour quel résultat final? quels changements? Quelles modifications du processus d'évaluation ou de progression ?

    RépondreSupprimer