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jeudi 15 mai 2025

Lundi de Pentecôte, 7 heures et pas plus

La CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel. Pour cela, un seul mail à dscfdtsoprasteria@gmail.com ! Transmettez autour de vous !
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Cette année, le lundi de pentecôte tombe le 9 juin.

La CFDT du groupe Sopra Steria se permet un rappel devant les mails ou informations de la direction trompeurs, et les consignes de certains manageurs, qui le sont encore plus :

1. LA DIRECTION NE PEUT PAS IMPOSER 

 DE JOUR DE CONGÉS AUX SALARIÉS

 POUR LA JOURNÉE DE SOLIDARITÉ


2. CETTE JOURNÉE EST MOINS LONGUE
QU’UNE JOURNÉE HABITUELLE ! et chômée pour les stagiaires !


1. Ceci est contraire à la loi et à la cassation (constante sur ce point :  Article L3133-11 et 12 et cassation Cass. soc., 1er juillet 2009, n°08-40047 par exemple). La direction ne peut pas imposer aux salariés de poser des RTT Salariés ou des jours de congés.

Vous êtes en droit de refuser l’«invitation » de vos managers à poser des RTT Salariés, jours de pont ou autres congés payés.

Seuls les RTT Hiérarchiques sont à disposition de votre employeur, avec un délai de prévenance (prévu par l’accord Temps de Travail par exemple pour SSG c’est 7 jours OUVRÉS soit mardi 30 mai dernier délai).

Si vous êtes en clientèle et que vous ne pouvez travailler pour le client ce jour-là pour cause de fermeture client, ou en chômage partiel, c’est à la direction de vous trouver un travail pour ce jour-là, et pourquoi pas les fameuses formations que vous n’avez jamais le temps de faire ? Ou encore de l’interchantier si rien d’autre ne vous ai donné à faire, mais vous n’avez pas à grever vos congés si ce n’est pas votre choix.

Malgré les demandes de la CFDT, la direction se refuse à informer tous les salariés de leurs droits en la matière et de rectifier le tir alors que nous l’avons alerté de l’abus de certains.


2. N’oubliez pas, la journée de solidarité ne doit faire que 7h de travail Alors que pour la plupart des salariés une journée habituelle en fait 7h22. De plus, pour les salariés à temps partiels, elle ne fait que (au prorata du temps partiel !) 5h36 pour les salariés à 80%, 4h12 pour les 60% et seulement 3h30 pour les 50% ! 

Et elle ne doit pas être travaillée pour les stagiaires !


Question : La journée de solidarité étant sur 7 heures, comment sont valorisées les 22 mn de dépassement par rapport à un RTT : en heures supplémentaire ? Encore pire pour les temps partiels, qui ne doivent travailler ce jour-là que 5h36 pour les 4/5ème, 3h30 pour les mi-temps, … Pas de réponse de la direction …


Transmettez autour de vous pour informer tous vos collègues.

Et CONTACTEZ-NOUS en cas de problème !



Références :

Article D3141-5 : La période de prise des congés payés est portée par l'employeur à la connaissance des salariés au moins deux mois avant l'ouverture de cette période.

Article D3141-6 : L'ordre des départs en congé est communiqué à chaque salarié un mois avant son départ, et affiché dans les locaux normalement accessibles aux salariés. 

Article L3141-16 : Sauf en cas de circonstances exceptionnelles, l'ordre et les dates de départ fixés par l'employeur ne peuvent être modifiés dans le délai d'un mois avant la date prévue du départ.

Article L3133-11 et 12 et cassation Cass. soc., 1er juillet 2009, n°08-40047 par exemple

 

mercredi 14 mai 2025

En vitrine les résultats financiers, en arrière-boutique la casse sociale

Le point presse du 30 avril 2025 de Sopra Steria se voulait rassurant : les résultats du 1er trimestre seraient « conformes aux prévisions », les difficultés seraient passagères, la stratégie serait maintenue. Ce discours bien rodé, bardé de termes comme “résilience”, “capacité d’adaptation” et “transformation en cours”, cache pourtant une réalité sociale d’une toute autre nature. Une réalité brutale. Une politique d’effacement lent des effectifs, sans annonce, sans débat, sans aucun respect pour celles et ceux qui font tourner la machine.

En un an, 1 163 salariés ont disparu. Ce chiffre est glaçant. Il représente un site complet rayé de la carte. Et pourtant, aucun plan social. Rien. L'entreprise avance masquée. La direction refuse de dire comment ces réductions sont réalisées. Ruptures conventionnelles massives ? Fins de périodes d’essai organisées ? Licenciements déguisés ? Départs discrets sous pression ? Tout semble orchestré pour éviter d’avoir à assumer publiquement une politique de réduction de la masse salariale.

Ce climat pesant se lit aussi dans le taux d’attrition (taux de départs), qui atteint 16,4%. Cela signifie qu’un salarié sur six quitte l’entreprise. Et ce chiffre inclut ceux partis en moins de six mois, preuve que les recrutements ne tiennent pas (la fontaine de jouvence de la direction pour passer de 39 ans à 35 ans ne fonctionne pas). L’intégration échoue, la fidélisation est absente, l’ambiance pousse à la sortie. Ce n’est pas de la rotation naturelle, c’est une débâcle. Fuite face à des conditions de travail qui se dégradent, à des pressions accrues, à des perspectives bouchées. Fuite d’une entreprise qui n’écoute plus, ne parle plus, et applique ses décisions par-dessus les têtes et qui pousse ses seniors dehors.

Et la casse n’épargne pas les centres de services internationaux, qui perdent à eux seuls plus de 1 500 salariés. Là encore, silence absolu. Quelles activités sont concernées ? Quels postes ? Quel avenir pour les équipes restantes ? Aucune information, aucune concertation. La logique industrielle disparaît derrière une approche purement comptable. On ferme, on réaffecte, on efface. À quel prix humain ? À quel coût pour la qualité du service ? La direction ne répond pas. Et ne semble pas vouloir le faire.

Alors que les salariés attendent, à juste titre, une juste redistribution de la valeur qu’ils produisent, la direction choisit de verser des dividendes. Tout cela pendant que les flux de trésorerie restent solides, que les objectifs sont “maintenus”, et que les actionnaires continuent de percevoir leurs dividendes. Quand les résultats baissent, ce sont les salariés qui paient. Quand ils remontent, ce sont les actionnaires qui encaissent.

Et au milieu de ce paysage social inquiétant, la direction déploie son grand plan baptisé “Sopra Steria 2028”. Une soi-disant “transformation stratégique RH” (comprendre cure de jouvence) qui s’annonce comme un projet de modernisation RH (comprendre rajeunissement), d’industrialisation des services (comprendre les processus remplaceront les seniors), de recentrage client (garder les clients à forte marge) … Mais quand on gratte le vernis des mots, ce que l’on découvre, c’est un processus de précarisation bien organisé. La réduction volontaire du nombre de clients dits “stratégiques” à une centaine n’est pas anodine. Cela signifie que l’entreprise concentre ses ressources sur quelques comptes prioritaires, au détriment de toutes les autres activités. Résultat ? Des salariés mis sous pression sur ces comptes, et les autres laissés en intercontrat prolongé, sans affectation, en attente d’une porte de sortie.

Et ce que la direction appelle des “mobilités internes” ou des “réallocations de compétences” ressemblent de plus en plus à des mouvements imposés, sans logique métier, sans accompagnement. Des salariés affectés à des projets qu’ils ne maîtrisent pas, sans perspective d’évolution, sans reconnaissance de leurs expertises. Quant aux plus anciens, ceux qui coûtent cher, qui refusent la flexibilité, ils sont poussés vers la sortie, lentement, méthodiquement, jusqu’à craquer. C’est une stratégie de fatigue, de découragement, de mise au rebus organisée.

La CFDT dénonce fermement une dérive sociale préoccupante qui ne dit pas son nom. Elle n'est pas clairement affichée, mais elle est bel et bien en cours. Ce n’est pas une entreprise qui se transforme, c’est une entreprise qui efface. Ce n’est pas une adaptation, c’est une purge. Derrière les chiffres, il y a des vies. Des salariés engagés, fatigués, isolés, ignorés. Des équipes qui explosent, des compétences qui partent, des collectifs de travail qui se disloquent.

Pendant que les discours de façade se multiplient, la réalité du terrain est celle de la souffrance, du silence et de l’absence de perspectives. Les salariés ne sont pas des chiffres sur un tableau. Ils ne sont pas des lignes de coût qu’on ajuste en douce pour satisfaire les actionnaires. Ils sont le moteur de cette entreprise. Ils la font vivre, ils la font tenir. Et ils méritent le respect, la reconnaissance, et un avenir professionnel digne.

La CFDT exige la transparence immédiate sur les suppressions de postes et les pratiques en cours. Elle exige des garanties claires sur l’emploi, les rémunérations variables, et les conditions de travail. Elle exige surtout que la direction cesse de piloter dans l’ombre et ouvre un véritable dialogue social, à la hauteur des enjeux.

Parce que les salariés ne sont pas des variables d’ajustement. Ils sont le cœur de l’entreprise. Sans eux, rien ne tourne. Sans eux, pas de croissance, pas de client satisfait, pas de résultats à brandir. Le respect des salariés n’est pas une option. Il est urgent de le remettre au centre.


mardi 13 mai 2025

CSE extraordinaire  Sopra HR : Pléiades, le Cloud Only, la rentabilité … Et les salariés ?


Un CSE extraordinaire Sopra HR s’est tenu sur l’arrêt de la maintenance de Pléiades e5 et la stratégie « Pléiades Cloud Only».

D’ici fin 2026, tous les clients e5 devront migrer vers le Cloud, et pour Pléiades 4YOU on premise, ce sera 2030.

Edgard Dahdah l’a affirmé : « aucun souci, pas de changement » pour les salariés. « Vous ferez exactement la même chose quavant ».

Ah bon ? TOUS ? POUR LES MÊMES CLIENTS ? POUR COMBIEN DE CLIENTS ?Mystère…

En réalité, les élus ont pointé des impacts bien réels :

  • Un changement d’organisation: passer d’un client unique à plusieurs clients mutualisés, avec une activité multipliée et plus complexe ;
  • Aucune trajectoire sociale claire: pas de plan d’accompagnement, pas de formation prévue, aucun accompagnement programmé.

Un discours qui promet plus de business, mais aucune visibilité sur les conditions de travail, les charges futures, ni les évolutions de métier.

Et pendant ce temps, la Direction se félicite de sa stratégie Cloud, nous parle de Lift & Shift, IA, sécurisation du business, croissance… mais rien sur les salariés eux-mêmes.

Les chiffres, les chiffres, et encore les chiffres.

Pas de réponse claire sur l’organisation future, ni sur les impacts individuels.

NON ! Le Cloud n’est pas qu’un changement d’infrastructure technique.

C’est aussi un bouleversement des pratiques, des métiers, des relations client, des charges de travail.

Les élus CFDT continuera d'exiger un accompagnement digne de ce nom, et une véritable prise en compte de la dimension humaine de cette transition.

La CFDT regrettent l’absence d’un vrai volet social dans cette transformation majeure.


vendredi 2 mai 2025

Résultats du Groupe au 1er trimestre 2025

Ce mercredi matin 30 avril a eu lieu la présentation publique des résultats du 1er trimestre 2025 pour tout le groupe SSG. 

Nous étions un certain nombre d'élus CFDT à être connecté pour entendre ces informations, la CFDT est la seule à vous fournir depuis des années un retour sur ces annonces ! Votez CFDT et investissez-vous à nos côtés pour nous permettre de continuer ce travail ! 


Rappel des objectifs annuels donnés précédemment :

Chiffre d'Affaire entre -2.5% à +0.5% par rapport à 2024 (5776.8M€ en 2024 avec -0.5%) dont un point bas au T1 entre -5 et -6%

Taux de marge opérationnel (en % du CA) : entre 9.3 et 9.8% (9.8% en 2024)

Flux net de trésorerie disponible (en % du CA) : entre 5 et 7% (432.1M€ en 2024)

 

Résumé :

Résultats comme attendu, en décroissance du Chiffre d’Affaires, mais moins pire que prévu !

Idem pour le périmètre France avec un Chiffre d’Affaires moins en décroissance que prévu.

(pour rappel, nous n’avons pas le chiffre de rentabilité dans cette présentation trimestrielle)

La direction attend mieux pour le T2, puisqu’elle annonce une décroissance moins importante au T2.

Décroissance de l’effectif (due aussi au départ de SBS) et plus inquiétant : taux de départ à 16.4% ! Principalement en France et en Europe avec un « pilotage » serré de la direction sur ce sujet (=non, nous n’avons pas rêvé la recrudescence de proposition de Ruptures Conventionnelles faites par la direction !!!!!)

Beaucoup de questions sur l’effectif, l’attrition (taux de départ), l’impact de l’IA sur les emplois, … et malgré les négations ou non-réponses de la direction, les questions y reviennent… Cela préoccupe donc pas mal les analystes financiers, nous faisons bien de nous soucier du sujet !

 


En détail :  

PRESENTATION DES RESULTATS DU GROUPE SSG DU T1 2025

 

Le chiffre d’affaires du 1er trimestre 2025 s’est établi à 1 415,0 M€.

La contraction organique a été de -4,9 %, légèrement meilleure que la prévision de -5 à -6 %.

Le second semestre sera meilleur que le premier.

 

France : CA = 602,6 M€

France (43 % du chiffre d’affaires) : -4,9 % (marché attentiste, instabilité politique et absence de budget public jusqu’à fin février).

"Une réduction du niveau de décroissance est anticipée au 2e trimestre 2025." = la décroissance devrait être moins importante au T2 2025

 

Royaume-Uni (15 % du chiffre d’affaires total du Groupe), le chiffre d’affaires s’est établi à 219,3 M€.

Royaume-Uni : -10,8 %, impacté par la fin d’un gros contrat public et le retard de lancement du contrat NS&I. Baisse du public et hausse du privé.

Le contrat NS&I (UK) a démarré le 1er avril (en retard) ; les contributions sont attendues dès le T2.

6 contrats SSCL ont été prolongés jusqu’en 2028, pour un montant total de 300 M£.

 

Europe : 512.1 M€ -3,3 %, avec de bonnes performances en Espagne et en Italie(entre +5% et +8%), mais des ralentissements en Allemagne et au Benelux.

 

Pôle Solutions : 81 M€ +2,5 %, tiré par les solutions RH.

L’activité des solutions dédiées aux ressources humaines, qui représente les deux tiers de l’activité du pôle, a progressé de 3,0 %.

==> Commentaire perso : Ce sont les augmentations les plus faibles du Groupe !

 

Effectifs : 50 106 collaborateurs, en baisse d’environ 1 160 sur un an.

Attrition : 16,4 %, en hausse de 1 point.

La baisse d’effectif est essentiellement en France et en Europe,

Pour la direction, c’est cohérent avec la baisse du chiffre d’affaires.

L’interchantier est légèrement supérieur à l’an dernier ( 1 point de plus à la même époque), c'est "significatif mais gérable".

La direction suit beaucoup et « pilote » de très près en fonction de l'attrition et du chiffre d’affaires à produire. NDLR : on le voit bien avec les Ruptures Conventionnelles proposées en masse et les fin de période d’essai qui se multiplient !

Aux questions de l’impact de l’IA sur les effectifs, la direction ne voit pas de corrélation à ce jour. La direction ne pourra se poser la question qu’à l’horizon de 3-5 ans ( !). 

 

L’activité Conseil est à -4 % au T1 (en cohérence avec la baisse du Groupe).En janvier, le début d’année et le délai de mise en place des budgets ont ralenti cette activité. Pour l’instant, le marché ne s’améliore pas, mais ne se dégrade pas non plus.

Pour l’Aéronautique, le plancher est atteint au niveau de la volumétrie (100 M€). L’activité se stabilise et ne descendra pas, on sera en stabilité.

CS Group : l’intégration se passe bien, est en croissance. On va être en ligne avec ce qu'on avait annoncé pour l'intégration.

Ordina : marché compliqué, notamment aux Pays-Bas. La direction va accélérer la rationalisation.

Le déploiement de l’IA s’accélère, notamment dans le conseil. Cela devient un standard. La crédibilité sur GenAI est essentielle pour permettre de gagner des projets.

 

 

Le communiqué de presse : https://drive.google.com/file/d/1kH9taOUTPH5JZFKwJ9cgzOeeVKkTY3q4/view?usp=sharing

La suite : les CSE extra sur l’économie auront lieu la semaine prochaine, avec plus de détails et nos questions…. Abonnez vous à l'Essentiel pour avoir les infos !

mercredi 30 avril 2025

1er mai 2025 - le travail en tête d'affiche

Comme chaque année, la CFDT se mobilisera partout en France, afin de marquer dans chaque territoire la fête des travailleurs et des travailleuses. 

Ce 1er mai sera l'occasion pour la CFDT de publier son premier baromètre sur l'Etat du travail pour donner à voir la réalités des salarié.es, des agentes et agents, de leur rapport au travail, de leur fierté, leur satisfactions mais aussi de leur difficultés. Ce document, au-delà de faire une photographie complète de la situation du travail, présente les leviers d'action pour que le travail réponde enfin aux besoins et aspirations des travailleurs et des travailleuses, qu'il permette reconnaissance et dignité. 

Aussi, des initiatives variées se tiendront dans différentes villes.

A Paris, la CFDT vous donne RDV à 10h devant l'Eglise Saint Eustache pour un temps d'échanges consacré au travail, avec l'Unsa. Marylise Léon participera à une table ronde avec Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa et des expertes et experts, sur le "travail que nous voulons". 


En région, voici les premières informations : 

En Bourgogne Franche-Comté, RDV est donné à Audincourt à 9h30 avec temps d'échanges et déjeuner convivial.

En Centre Val de Loire, distribution de muguet dans un Ehpad, manifestation à Tours et repas convivial sont au programme.

La CFDT Grand Est vous donne RDV dans les cortèges à Troyes, Reims, Nancy, Strasbourg, Bar le Duc, ...

La CFDT Occitanie vous donne RDV à Carcassonne, Narbonne, Toulouse, Tarbes, Albi, ...

En Paca, plusieurs RDV sont organisés : 

- Dans les Alpes Maritimes : un pique-nique militant à Vaugrenier (Villeneuve Loubet) de 11h00 à 16h00

- Dans les Alpes de Haute Provence : un pique-nique au plan d'eau de Volonne

- Dans les Hautes Alpes : un repas convivial à l'UD de Gap avec l'UTR et projection de film (80 ans de la Sécu)

- Dans les Bouches-du-Rhône : à Marseille, une manifestation partira du Vieux-Port à 10h30