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jeudi 24 mars 2022

La CFDT Sopra Steria demande à la direction des mesures au vu de l'inflation !

 La CFDT Sopra Steria a demandé le 10 mars dernier l'ouverture de négociations pour prendre en compte l'inflation et son impact sur les salariés de toute l'UES Sopra Steria (SSG, SBS, SHR, I2S).

De : CFDT Sopra Steria
Envoyé : jeudi 10 mars 2022 15:27
À : MALARGE Cyril <cyril.malarge@soprasteria.com>; PASQUIER Pierre <pierre.pasquier@soprasteria.com>
Objet : Alerte sur la flambée des prix du pétrole et de l'énergie

 

Pour l’ensemble des sociétés du périmètre de l’UES Sopra Steria,

 

Bonjour,

 

Face à la flambée des prix du pétrole et de l'énergie, nous demandons l’ouverture d’une négociation sur le sujet.

 

Pour permettre aux salariés de faire face aux augmentations récentes de l’énergie, à la flambée constatée et durable des prix des produits pétroliers, plusieurs compensations pourraient être mises en œuvre. À cet effet, la CFDT souhaite ouvrir une négociation par société sur la revalorisation des IK, la révision de l’allocation forfaitaire mensuelle du télétravail, l’augmentation des salaires et le recours à davantage de jours de télétravail à la demande du salarié.

 

Les salariés, notamment les plus bas salaires et/ou celles et ceux qui prennent leur voiture 3 jours par semaine pour venir sur site, n’arrivent plus à boucler les fins de mois. Ces cas sont particulièrement criants en province où les transports en commun sont limités, voire inexistants.

En attendant l’aboutissement de cette négociation, la CFDT Sopra Steria demande la levée de l’obligation de retour sur sites et le retour au volontariat pour tout salarié qui en ferait la demande.


Cordialement,

La CFDT de l’UES Sopra Steria Group : Sopra Steria Group, Sopra Banking Software, Sopra HR Software, I2S



lundi 21 mars 2022

STAGIAIRE : QUELS SONT VOS DROITS ?

Vous allez bientôt faire un stage et vous vous posez de nombreuses questions...Quelles règles de l’entreprise me sont applicables ? Ai-je le droit à une gratification ? Puis-je m’absenter pendant mon stage ? Ou encore, y a-t-il des règles dérogatoires durant la crise sanitaire ? Voici les réponses à vos questions !

UNE GRANDE RÉFORME EN 2014

Les droits des stagiaires ont bien longtemps été extrêmement précaires, et de nombreux emplois déguisés pouvaient se cacher derrière des offres de stages, pourtant alléchantes sur le papier. Pour rappel, il est pourtant interdit de faire appel à un stagiaire pour remplacer un salarié absent, ou encore pour faire face à un accroissement d'activité ! 

C’est en 2014, et après plusieurs évolutions législatives, qu’une loi soutenue par la CFDT (1) a permis de nombreuses avancées, dont l'objectif était de donner plus de droits aux stagiaires et de mieux définir leur statut. Pour la CFDT, le stage ne doit pas être détourné de son objet, qui est de permettre au stagiaire d'acquérir des compétences professionnelles liées à sa formation.


Bon à savoir : Selon l'article L.124-3-1 du Code de l'éducation, il est possible, pour les étudiants (comme pour les élèves du secondaire), de faire un stage d'une durée maximale d'1 semaine, en vue de l'élaboration de leur projet d'orientation professionnelle et en dehors des semaines réservées aux cours et au contrôle des connaissances.


Avant toute chose, il faut savoir que le stagiaire n’est pas un salarié : il a un statut particulier ! 


Depuis la loi de 2014, aucun stage ne peut excéder 6 mois dans une même entreprise et dans une même année d'enseignement pour un même stagiaire (2).  

Il est impératif que le stage soit intégré à un cursus de formation dont le volume pédagogique d'enseignement est de 200 heures minimum par année d'enseignement. Un minimum de 50 heures doit être dispensé en présence de l'étudiant. 

De la même façon, la durée hebdomadaire de travail du stagiaire ne peut être supérieure à celle prévue au sein de l'entreprise pour les salariés. La durée est calculée de la manière suivante : la période au moins égale à 7 heures de présence, consécutives ou non, est considérée comme équivalente à un jour et chaque période au moins égale à 22 jours de présence, consécutifs ou non, est considérée comme équivalente à 1 mois. 

Le stagiaire ne doit pas dépasser 924 heures de présence effective dans l'entreprise pour respecter les 6 mois maximum de stage.

Les entreprises ont désormais également un quota de stagiaires maximal à respecter (3).  L'employeur doit, en principe, respecter un délai de carence entre deux stagiaires sur un même poste, qui équivaut à 1/3 du stage précédent. 

LA CONVENTION DE STAGE

Parmi les éléments protecteurs figurent la convention de stage. Elle est obligatoire, aucun stage ne pouvant se dérouler sans elle. Elle lie l’entreprise, le stagiaire et l’établissement d’enseignement supérieur, c’est pourquoi elle doit être signée par chacune de ces parties.

La convention de stage doit comprendre un certain nombre d’éléments dont notamment :

-       les dates du stage ;

-       les missions du stagiaire ;

-       les conditions d’encadrement du stage ;

-       les autorisations d’absences ;

-       la gratification et autres avantages ;

-       la protection sociale du stagiaire ;

-       l’évaluation du stagiaire et de son compte rendu ;

-       la délivrance d’une attestation de stage ;

-       les modalités de résiliation du stage ;

-       les clauses applicables du règlement intérieur de l’entreprise.

Cette convention pourra être modifiée par la signature d’un avenant entre toutes les parties, les avenants permettant par exemple de prolonger ou de décaler le stage. 

 

Le stagiaire est doublement encadré : par son tuteur dans l'entreprise et par son référent enseignant dans son établissement. Chaque tuteur ne peut pas prendre plus de 3 stagiaires au cours d'une même période.

LA GRATIFICATION

La gratification du stage est obligatoire, dès lors que le stagiaire effectue un stage de plus de 2 mois consécutifs dans l'année d'enseignement au sein de l’entreprise (4). Pour un stage d’une durée inférieure, l’employeur peut faire le choix de gratifier son stagiaire, même s'il ne s'agit pas d'une obligation. 

La gratification peut être payée au réel, c’est-à-dire en fonction du nombre d’heures réalisées chaque mois. Elle peut aussi être lissée sur la durée du stage.

Le montant de cette gratification est fixé par convention de branche ou par accord professionnel étendu. A défaut, elle ne peut être inférieure à 15 % du plafond horaire de la sécurité sociale.

En 2021, ce taux correspond à 3,9 €/heure. En 2023, c'est 4,05€ par heure.
La gratification est due au stagiaire dès le 1er jour du stage et mensuellement.

En sus de la gratification, le stagiaire peut bénéficier d’autres avantages en nature existant dans l’entreprise.

Dans ce cas, s’ils sont connus à cette date, il est préférable que les avantages en nature figurent dans la convention de stage.

 

Comme les autres salariés, le stagiaire doit avoir accès à la restauration de l’entreprise. Cet avantage en nature ne peut pas être déduit de sa gratification, contrairement à la rémunération d’un salarié. En l’absence de restaurant d’entreprise, le stagiaire peut bénéficier de titres restaurant (5).

De la même manière, comme pour un salarié, l’employeur doit rembourser a minima la moitié des frais d'abonnement de transport en commun du stagiaire entre son domicile et son lieu de travail, un accord d’entreprise pouvant prévoir une prise en charge plus importante (6).

Pour l’ensemble de ces avantages en nature, l’employeur doit bien vérifier qu’il reste en règle avec l’Urssaf, qui peut demander des paiements supplémentaires. Par exemple, si le stagiaire est gratifié d’une somme supérieure au plafond précité, l’excédent sera soumis aux charges sociales salariales et patronales.

Pour toute information sur ces questions, n’hésitez pas à aller voir : https://www.urssaf.fr

Dès lors qu’il y a une gratification, bien que ce ne soit pas obligatoire, il est souhaitable que l’employeur établisse un bulletin de paie.

L’ABSENCE

Le Code de l’éducation prévoit des autorisations exceptionnelles en cas de grossesse, de paternité ou d'adoption. Dans ces cas, l’autorisation d’absence est équivalente à celle prévue dans le Code du travail pour les salariés (7).

En dehors de ces cas exceptionnels, pour les stages d’une durée supérieure à 2 mois, la convention peut également prévoir des autorisations d’absence.

LES SANCTIONS

En cas de non respect des règles, l'employeur encourt une amende administrative pouvant aller jusqu'à 2 000 euros par stagiaire concerné et jusqu'à 4 000 euros en cas de nouvelle infraction dans l'année qui suit la notification de la première amende. 

Pour rappel, une partie spécifique du registre du personnel est dédié au recensement des stagiaires. 

Si le stagiaire est embauché dans les 3 mois après son stage, la durée du stage doit être déduite de sa période d'essai. Le stage doit également être pris en compte pour le calcul des droits liés à l'ancienneté.

L'accès aux ŒUVRES sociales du CSE (voyages,...)

Les stagiaires ont également droit aux activités sociales et culturelles du Comité Social Economique (CSE) (voyages, activités, bons cadeaux, subventions,...). (8)

AVEZ-vous pensé à la prime d'activité ?

Selon le montant de votre gratification, vous pouvez avoir droit à la prime d'activité! 

 Sur le site de la CAF : https://wwwd.caf.fr/wps/portal/caffr/simulateurpa/

DES RÈGLES DÉROGATOIRES DURANT LA CRISE SANITAIRE

Suite à la crise sanitaire, des règles dérogatoires ont été créés et sont applicables au besoin jusqu'au 31 octobre 2021. 

Cette possibilité d'apatation des modalités de stage est détaillée dans la circulaire du 15 février 2021 qui fait suite à l'ordonnance du 24 décembre 2020. 

Il est possible : 

-  de remplacer les stages en présentiel par des stages en distanciel ;

- d'assouplir les conditions de stages, par exemple, la forme du stage, la validation, l'allongement de l'année universitaiaire ;

- de remplacer tout ou partie du stage par un autre dispositif, par exemple, projet tutoré, ou encore bénévolat.

Une vigilance particulière doit également être accordée aux conditions en matière de couverture sociale et d'assurance, ainsi qu'aux liens entre le tuteur et le stagiaire.


(1) Loi 10.07.14 tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires.

(2) Art. L.124-5 C. éduc.

(3) Art. L.124-8 et suivants C. éduc.

(4) Art. L.124-6 C.educ.

(5) Art. L.124-13 C educ.

(6) Art. L.3261-2 C.trav.

(7) Art. L.1225-16 à L.1225-28, L.1225-35, L.1225-37, L.1225-48 Code du Travail.

(9) Art. L.2312-78 Code du Travail

vendredi 18 mars 2022

L'Essentiel des dernières réunions du CSE SSG : nouveaux bâtiments Montpellier et Latitude, écologie, accidents de travail, effectifs, heures sup, green washing...

 Voici l’Essentiel des réunions de CSE Sopra Steria de janvier et février 2022 : beaucoup de réunions avec des sujets divers, nous vous laissons picorer dans ceux-ci :

Au programme :

  • Indemnité inflation
  • Nouveau site Montpellier
  • Des accidents du travail non déclarés,
  • Nouveau site de la Défense Latitude :  nos remarques
  • Effectifs, difficultés de recrutement, départs, économie, du travail plus qu’il n’en faut mais presque aucune heures sup déclarées, tout va bien…
  • Le manque de prévenance et de communication aux salariés et des retours sur sites à la tête du client
  • Engagement SSG : Écologie ou green washing ?
  • ….

Bonne lecture !

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À transmettre à tous les salariés autour de vous : pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CSE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel ! Pour cela un seul mail à  dscfdtsoprasteria@gmail.com 
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CSE ordinaire du 27 janvier 2022 : Points à l’ordre du jour et indemnité inflation

Déclaration CFDT sur points non abordés dont l’indemnité inflation pour cacher la triste réalité de SSG :

« Les élu.e.s CFDT et le RS CFDT rappellent qu’ils avaient demandé l’inscription à l’ordre du jour de nombreux points intéressants les salariés.

Il est usant de demander sans fin d’aborder certains sujets impactant le quotidien des salariés, sans succès.

La direction et le secrétaire refusent encore et toujours.

Un ordre du jour édulcoré avec seulement 5 points génériques, sans aucune visibilité sur les problèmes rencontrés ou sur le contenu, ne permet pas d’identifier à sa lecture les véritables soucis rencontrés dans la société. En effet, mettons-nous à la place de l’inspecteur du travail ou du médecin, qui ne peuvent rien en tirer.

S’est ainsi créé un « CSE off », par un aller-retour écrit de questions des élu.e.s et leur réponse inadaptée, sans aucune place au débat et sans résolution des problèmes.

Cette façon d’ignorer les remontées terrain des élu.e.s ne peut qu’accentuer le sentiment de mépris et le fossé entre les salariés et la direction, hors sol.

Illustrations parmi d’autres :

-          La question 4 de la CFDT, portant néanmoins sur le télétravail, quotidien de la plupart des salarié.e.s, est carrément ignorée. Aucune réponse n’est apportée.

-          La question 2 de la CFDT sur les clusters COVID et les détecteurs CO2 n’est même pas reprise. Il est vrai que ce ne sont pas des sujets intéressants pour les salariés à la veille des retours massifs sur sites…

-          La question sur l’indemnité inflation, déjà posée en décembre par d’autres élus, n’est pas reprise à l’ordre du jour, alors qu’elle concerne près de 3000 salariés de Sopra Steria ! Pas assez marketing ?

Est-ce pour cacher que près de 3000 salariés de notre grande entreprise
 sont payés sous les 2000€ nets par mois (prime vacances comprise) ?
»

Point 2.4 : Effectifs

Déclaration CFDT concernant l’ordre du jour :

« Les élu.e.s CFDT et le RS CFDT rappellent qu’ils avaient demandé l’inscription à l’ordre du jour du point :

« 14) Effectifs : % de départs par démission, importants sur certains sites : un plan d’action devait être transmis aux élus (CSE 21/10/2021). Peut-il être transmis ? »

Nous constatons que la réponse apportée par écrit par la direction ne répond pas à la question, et demandons des informations et un échange sur le sujet. »

Point 3.1 : Travail du dimanche et temps de travail

Toujours des anomalies, avec des temps de travail de salariés qui ne respectent pas les durées légales de travail et de repos. La direction dit qu’elle fera un énième « rappel » mais ne fait rien pour empêcher que d’autres cas surviennent ! La loi n’est pas pour la direction Sopra Steria….

Point 2.6 : Déménagement vers le nouveau site de Montpellier APOLLO

2 997 m²- pas de flex office, chaque salarié aura un bureau fixe. 195 salariés SSG +5 HR +30 Galitt soit 230 salariés pour 272 postes – taux remplissage 80%.

Avis CSE donné précédemment à l’unanimité sur la prise à bail du site : la direction s’assoit sur toutes les demandes et refuse même une simple visite du site aux élus

Pas de téléphone sur le site (sauf à l’accueil !), les salariés doivent utiliser teams (et pour les appels vers l’extérieur, les clients, et pour les secours ?)

La salle de restauration est notée pour 45 personnes, alors qu’il n’y a que 37 sièges !

Problèmes de nuisances sonores :

Ping Pong et babyfoot dans open-space, sans porte entre les 2 …

Cafétérias sans porte ! et donnant sur les open-spaces

Idem pour les bureaux de passage dans les open-spaces

Et les espaces de convivialité dans les open-spaces (utilisable comment et quand ?)

Problème de place : zones de circulation trop étroites par endroit

Suite à un sondage de la direction, les salariés ont demandé à 80% à ne pas avoir d’open-spaces de plus de 8 places, la direction l’a ignoré, avec des open-spaces de 14 ou 16 places ! Pourquoi faire ce sondage ?

Toutes nos remarques sont ignorées, et rien ne sera changé aux plans…

Seule bonne nouvelle : les bureaux seront de taille « normale » 160cmx80cm et pas comme à Latitude diminué de 30% ! L’avantage de la province ?

On nous présente les plans et aménagements en réunion de CSE, mais les aménagements sont déjà presque finis, donc il n’y a plus rien à en dire ! (alors que le CSE doit être consulté avant la réalisation au stade « projet »).

Sur le déménagement en lui-même, qui est soi-disant l’objet de la consultation du jour, nous n’avons aucun détail sur son organisation en ce temps de pandémie et de télétravail. Nous n’avons que la date du début de déménagement.

Vos élus CFDT décident donc de proposer un avis ironique :

« L’aménagement étant déjà effectué et décidé, les élus du CSE n’ont pas à donner leur avis sur l’aménagement car ils ne peuvent donner leur avis que sur des projets non réalisés.

Sur le déménagement, les élus n’ont eu d’autre information que la date du déménagement, sans aucun détail sur comment cela sera organisé, particulièrement en cette période de pandémie.

Les élus proposent donc un avis favorable sur la date du déménagement, en espérant que le soleil soit avec nous le 15 mars. »

Notre avis est refusé et la majorité s’empresse de donner un avis positif…

Entrave Accident de Travail

Les élus découvrent 1 an après le cas d’un accident du travail (AT) mortel survenu pour un salarié SSG. Il doit y avoir déclaration d’AT par l’entreprise dès qu’un accident a lieu pendant les heures de travail, qu’il soit lié ou non au travail, et dans les 48h pour un accident mortel.

C’est ensuite la sécu qui tranche sur son caractère accident de travail ou non. Ce n’est pas à l’employeur de décider ou non de le déclarer, il doit le faire. Il est normalement de la responsabilité des élus de faire une « enquête », remonter l’arbre des causes, afin d’empêcher la survenue d’un nouvel accident. Dans le cas présent, c’est la famille qui a fini par contacter les élus, ayant essayé en vain de discuter avec la direction et ayant elle-même fait déclarer et reconnaitre l’accident de travail. Le DG nous explique qu’il a l’« intime conviction » qu’il ne s’agit pas d’un AT, peu importe la décision de la CNAM… La direction n’a donc pas respecté la loi à plusieurs reprises.

Demande de vote de motion : « Les élus CSE constatent que la direction n'a pas fait la déclaration d'Accident de Travail Mortel dans les délais et n'a pas informé ni réuni les représentants du personnel de la reconnaissance d'AT notifiée par la CPAM le 15/09/2021 à la direction. Ces faits sont constitutifs d'une entrave au fonctionnement du CSE. Les élus votent un recours en justice pour faire reconnaître cette entrave. »

Point 2.3 : Situation économique de l’entreprise

Intercontrat très bas, pas suffisant pour notre activité !

Danger sur les projets (appel à l’aide sur Yammer de salariés qui cherche des collègues pour les soulager de travail)

Pb départs/recrutements !

Un rapport de la Cour des Comptes concernant le projet PORTALIS tire à vue sur SSG : pas d’explications !?

Vos élus CFDT sont abasourdis par la négation des problèmes par la direction, ils jugent qu’une telle attitude met en danger l’entreprise. Pourquoi ne pas faire une augmentation générale pour retenir les salariés, qui partent principalement pour le salaire ? Pourquoi prévenir les salariés le vendredi après-midi pour le retour sur site ? Un tel mépris ne peut qu’être source de problème !

Le DG V. Paris va avoir une Rupture Conventionnelle (RC) « pour raisons personnelles et familiales » : est-ce une raison valable pour tous les salariés ? Car certains se voient refuser une demande de RC sans discussion possible même quand leur ancienneté est comparable à celle de M Paris. Si seulement tous les salariés pouvaient être traités aussi bien que notre ex-DG…

Point 3 : Point trimestriel formation, nouveau modèle de management

Quand est-ce que la direction appliquera enfin la loi en vigueur depuis 2014 et assurera un entretien professionnel, tel que prévu par la loi, tous les 2 ans à chaque salarié ? 

Les élu.e.s CFDT et le RS CFDT rappellent que la direction ne respecte pas la loi pour 41% des salarié.e.s selon ses propres chiffres. En effet, au 31/12/2021, la direction indiquait bien que seuls 59% des salarié.e.s avaient eu un entretien professionnel de moins de 2 ans.

La direction n’a abondé le compte CPF que de 40 salariés, alors qu’elle doit le faire quand elle n’a pas respecté cette obligation. Comment cela est possible ? Vos élus CFDT accusent la direction de léser les salariés qui doivent se battre individuellement et n’ont pas les armes ni le courage. Drôle de façon de mettre l’humain au cœur de l’entreprise…

De plus, les niveaux de certains mentors sont incohérents avec leur rôle et les salariés qu’ils encadrent. Le but était que le mentor soit d’un niveau plus élevé que le salarié, afin de le guider. Ce n’est pas le cas pour tous !

De plus il n’y a que 21% de femmes mentors…

On constate de plus que 25% des salariés de plus de 10 ans d’ancienneté n’ont pas de mentor : le système de mentor ne leur convient a priori pas, avec des propositions de mentors plus jeunes et moins expérimentés qu’eux, pourquoi ne pas adapter le modèle de management pour cette population ?

CSE extra latitude + fin décembre

Point 1.1 : Projet de déménagement vers le nouveau site Latitude à Courbevoie : notre justification de vote :

« Dans un choix assumé avant la crise sanitaire, la direction a écarté les élus du CSE comme les représentants de proximité des périmètres parisiens concernés par le projet POP Latitude et l’introduction du flex office.

Pire, la direction a désigné ses propres représentants des salariés, créant ainsi une double représentation (comité de pilotage, Ambassadeurs salariés et managers, …).

Le déménagement des 4 425 salariés des sites parisiens dont Manhattan, Meudon, Puteaux, Triangle va également s’accompagner d’une modification majeure de l’organisation et des conditions de travail des salariés avec l’introduction du flex office (ou environnement dynamique du travail – EDT, terminologie marquetée choisie par la direction pour ne pas effrayer ou inquiéter les salariés).

 

Les élus CFDT constatent :

MOBILIER ET AMÉNAGEMENTS

·       Un nombre de postes de travail insuffisant, qui ne répond au besoin actuel qu’en imposant le télétravail et les jours télétravaillés aux salariés (en contradiction avec l’esprit de l’Accord Télétravail). Après deux ans de pandémie et un télétravail intensif, pas sûr que tous les salariés apprécient…

Aucune prise en compte, ni des besoins futurs, ni des demandes client d’hébergement ou de réintégration de projets dans les locaux Sopra Steria.

Cela pose la question du changement de stratégie de Sopra Steria quant à son objectif de croissance interne.

·       Une sélection du mobilier sans concertation ni du CSE ni des RP alors qu’il a été commandé en mars 2021.

L’ergonome de la médecine du travail n’a pas validé l’aménagement proposé.

Réduction drastique de 25% de la taille des bureaux (passage de 160x80 à 140x70) contrairement aux autres nouveaux sites.

Réduction drastique de l’espace par poste de travail des salariés (4m² pour la plupart des salariés).

·       Problème d’espacement entre les bureaux ne répondant pas à la norme AFNOR NF X 35-102 et induisant de l’inconfort pour les salariés et les mettant en risque en cas d’évacuation. Il est inconcevable qu’un aménagement effectué en 2022 ne permette pas à un salarié à mobilité réduite d’accéder à la totalité des espaces.

·       La densité des bureaux, les grands open-space, les espaces ouverts de détente et jeux (babyfoot, ping-pong, …) ainsi que les espaces de convivialité vont occasionner des nuisances sonores empêchant la concentration et le travail des autres salariés, pouvant générer ainsi des tensions entre eux.

·       Le nombre de toilettes ne prend en compte que le nombre de postes de travail mais oublie les salles de réunion et formation et les éventuels visiteurs. Il est inconcevable qu’il n’y ait pas de toilettes à l’étage de l’infirmerie côté ERP.

La proposition de la CFDT de proposer aux salariés en télétravail le mobilier non réutilisé a été refusée par la direction.

IMPACT SUR LES TRANSPORTS

·       Malgré une méthodologie peu représentative employée par l’expert (questionnaire sur un panel de salariés restreints avec peu de retour et non à partir du fichier anonymisé des adresses des salariés), l’augmentation du temps de transport pour la majorité des salariés est significative.

·       Les parkings disponibles ne sont pas en nombre suffisant pour répondre aux besoins des salariés.

DEGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES SALARIES

L’organisation du travail en Flex Office va engendrer des difficultés multiples, des tensions et du stress pour les salariés.

·       Perte de temps à identifier les postes disponibles et trouver ses collègues.

·       Perte de temps dans l’installation et le rangement du poste.

·       Stress de ne pas trouver de place : parking, bureau.

·       Que dois-je faire si pas de place : retour domicile ? Déplacement vers un autre site Sopra ? Quid du temps perdu en transport ou en voiture ?  Quid du temps perdu sur projet ?

·       Perte de repère, de stabilité dans le temps et d’espace liée à un environnement non maîtrisé (obligation d'anticiper sa venue au travail, risque de compétition pour les places, risque de conflit).

·       Difficulté pour les salariés ayant des besoins spécifiques en terme de poste de travail (bureau avec hauteur spécifique, double écran, clavier, repose pieds, …).

·       Difficultés d’intégration des nouveaux entrants.

·       Dépersonnalisation totale de l'espace de travail et perte de lien social. Il n’est pas prévu de casier pour chaque salarié.

·       Des espaces de travail dégradés avec les work-café et les bureaux de passage qui ne permettront pas de travailler de façon efficace et prolongée.

Cette organisation va entrainer une perte du sentiment d’appartenance à l’entreprise, une perte de motivation et d'implication.

Informations non présentes dans le dossier de consultation :

Le dossier de déménagement (calendrier, organisation, gestion des cartons, règles des déménagements, mouvements détaillés de chacun des salariés concernés avec zones départ/arrivée) manque

Aucune information donnée au CSE ou à l’expert ne permet de s’assurer que le nombre de postes est suffisant comme l’annonce la direction (découpage en quartier d’équipe réservé, nombre de jours de télétravail, nombre de salariés en clientèle, croissance des effectifs, …).

 

Aucune information sur les capteurs de présence sous chaque bureau, information découverte en cours d’expertise. Aucune information sur les données enregistrées par ces capteurs, leur fréquence, leur durée de rétention.

 

Aucune information sur le futur outil de réservation qui parait indispensable au bon fonctionnement du flex office. Ce sujet pourtant évoqué en CSEC n’a jamais été abordé en CSE.

 

La fourniture de ces informations est indispensable pour rendre un avis éclairé. La mise en place de ces deux outils entraine des risques de surveillance accrue des salariés et donc de toutes les dérives qui pourraient en découler (flicage à la culotte, …, avertissement, licenciement).

 

Information insuffisante sur les capitaines d’étage : nouveau métier à fort risque de sur-sollicitations.

Manque d’information sur le système d’accès et de badgeage : quel enregistrement et quelle conservation des données ? Cette information n’a jamais été présentée aux instances.

PROBLEME DE SECURITE

·       Pas de désignation et de formation préalable des salariés Sauveteurs Secouristes du Travail, guides et serre-file afin qu’ils soient opérationnels dès l’ouverture du bâtiment. Aucune organisation prévue pour les avoir en nombre suffisant sur sites dans le cadre du télétravail et du flex office.

·       Aucune mise à jour du Document Unique d’Évaluation des Risques (R4121-2).

·       Aucune information sur la gestion du site en période de pandémie : nettoyage, désinfection, circulation, signalétique, jauge de remplissage.

HANDICAP

Alors qu’il existe un accord groupe sur le Handicap, une Mission Handicap et une commission paritaire de pilotage de l’accord, l’absence d’éléments sur l’accueil des salariés en situation de handicap interroge.

Aucune étude ou réflexion en amont n’a été échangée avec les partenaires sociaux sur les impacts du flex office sur cette population…

EN CONCLUSION

Les élus CFDT estiment que le dossier de consultation est parcellaire et donc insuffisant pour permettre aux élus de rendre un avis, encore moins un avis non clair, en tout cas pas clairement négatif tel qu’il a été rendu. »

 

Suite CSE ordinaire de janvier le 11 février

Point 5.2.1 Vote des critères pour Appel Offre abonnement annuel contenu numérique en ligne

On nous demande de voter des critères pour l’Appel Offre de l’abonnement annuel des contenus numériques en ligne, critères qui ont été élaborés en se basant sur l’offre actuelle de ToutApprendre (offre mise en place sans Appel d’Offre depuis plus de 6 mois).

Bien évidemment, comme la mise en place sans AO à l’époque, le vote de ces critères nous pose un problème.

Un Appel d’Offre doit permettre une mise en concurrence effective des prestataires.

Non seulement celle-ci est mise à mal en raison de la manière dont les critères ont été élaborés mais on nous explique également que si par hasard seul ToutApprendre répondait, la Commission des Marchés ne déclarerait par l’AO sans suite (comme cela est fait habituellement).

Vos élus CFDT votent contre et alertent le CSE sur ce fonctionnement.

 

CSE ordinaire de février

Point 2.1 : Situation économique de l’entreprise en France

Pas de doc, trop rapide, juste les principaux projets par BU, aucune vision économique !

Pas la France puisque pas autres sociétés, ni Real Estate

Pas d’heure sup alors que pas d’interchantier et feu partout… très crédible… et après s’étonne que les salariés partent…

Vos élus CFDT mettent en avant le Risque de suractivité et d’impacts sur la santé des salariés. Dommage, la direction n’a pas l’intention de mettre en place un quelconque système de surveillance ou de vigilance pour éviter cela…

Point 2.2 : Effectifs

Inquiétude : des démissions partout même dans les bassins d’emploi moins « actifs » habituellement : Niort, Orléans, Pau, Rodez, Grenoble, Le Mans, Lille, Metz, Montpellier, Nantes !

Point 2.3.1 : Stratégie SSG SA

Objectif de baisse de la population des BA et Testeurs !?? Pourquoi ?

Idem, objectif de baisse d’effectif sur Banque Secteur Public et SSE : Pourquoi ?

Volonté de « maintenir âge moyen et salaire moyen » : et l’inflation ? Avec un objectif d’embauche de top manageur comment est-ce possible ? À part en creusant l’écart entre les jeunes embauchés et le top management et en se débarrassant de la population intermédiaire !

Point 2.3.2 : Stratégie de la BU Real Estate (progiciel immobiliers)

Pas beaucoup de formation pour une BU progiciel !

Pas d’info sur les entretiens RH qui restent un mystère, car les salariés n’ont pas adopté comme le reste de SSG le « nouveau modèle de management »…

La BU Real Estate est dans Sopra Steria mais reste « à part ». N’applique pas le nouveau modèle de management, n’est pas dirigée par le DG France, etc. Ce traitement particulier ne semble pas un succès vu l’état des lieux fait !! Quel écart par rapport aux méthodes de travail SSG ! Est-ce une bonne idée de garder à part ainsi ?

Point 2.4 : situation sanitaire

Bienveillance affichée, soi-disant souplesse, mais pas sur le terrain ! à la tête du salarié et surtout du chef…

Pourquoi pas une communication à tous les salariés du périmètre (site ou BU) pour indiquer comment se fait le retour sur site ? Pour avoir des infos et de la transparence et ne pas traiter les salariés un par un et différemment du voisin. Ce manque de communication ne va pas améliorer le sentiment d’iniquité entre les salariés, mis en évidence par l’enquête GPTW !

Est-ce parce que la direction juge que les salariés en télétravail sont « peinards chez soi » alors que les autres salariés « triment » (CSE janvier 2022) ?!!

Question sur latitude : l’expert a noté un certain nombre de postes non espacés des 1 m réglementaires : les postes ont-ils été interdits d’utilisation ? déplacés ? la direction ne sait pas…

L’aération de 10 min toutes les heures sur les sites où il n’y a pas de système d’aération CTA n’est pas possible et la direction le sait. Quant aux capteurs de CO² promis, ils se sont transformés en mesureurs, sont insuffisants et devraient être prévus dans chaque espace et non pour « tester » de temps en temps à la volonté du gestionnaire de site !

Point 2.5 : résultats de GPTW

Population la plus nombreuse (N2) toujours les chiffres de confiance les plus bas !

L’écart entre femme et homme s’accentue, les femmes sont moins convaincues sur tous les critères !

Beaucoup d’indécis : plus de 25% disent ni oui ni non : les questions sont-elles pertinentes ?

Pas de recherche des causes des problèmes, on ne profite pas de ce sondage pour en tirer quelque chose pour améliorer les choses, ne veut qu’une « note » de l’entreprise, qui ne porte que sur des sujets comme la camaraderie, à afficher à l’extérieur pour le recrutement !

Pourquoi aucune question sur les causes ? Pourquoi aucune analyse des commentaires ?

Pourquoi ne pas faire plutôt une enquête sur les conditions de travail des salariés
et leur santé, et le stress,
sujets autrement plus importants ?!

Point 2.6 : Politique environnementale

Dans le bilan carbone de l’entreprise, les Trajets domicile- travail : sont estimés par un abaque, donc ne peut pas connaitre l’impact des déménagements de sites ou du nombre de jours de télétravail par exemple.

Les dépenses des salariés en télétravail ne sont pas comptées dans les émissions de gaz à effet de serre, alors que la diminution des dépenses des sites SSG est comptée ! Cela fausse les calculs et permet de faire diminuer artificiellement les chiffres d’émission de SSG alors que les émissions globales augmentent (chauffage du site SSG + des nombreux logements des salariés, etc.)

Il y a des animations teams pour que les salariés vident leur BAL pour plus d’écologie mais pas de réflexion sur la politique de conservation des données côté DSI ! Quand on sait que toutes nos demandes d’IT support (avec les échanges !) sont conservées depuis 2000, on s’interroge sur l’utilité !

SSG communique sur la plantation d’arbre pour capter le CO², mais ne précise pas comment elle le fait et par quel partenaire elle passe ! Le seul élément trouvé sur le net (Treedom) révèle une « forêt » de 240 arbres Sopra Steria avec de nombreux …. Bananiers !! Quand on sait que le bananier n’est pas un arbre mais une herbe, qu’il ne fait pas de bois et ne capte donc pas le CO² dans son bois, et qu’il est coupé après 10 mois de culture, il n’a AUCUN intérêt dans la captation de CO² !

La direction répond qu’elle ne connait pas ce programme (le nom de notre interlocutrice est pourtant clairement indiqué, avec une liste d’autres top manageurs sur Treedom), et que désormais elle passe par « One Carbone World ». La direction se contente donc d’acheter des droits à polluer sur le marché du CO²… dommage !

Pourquoi faire reposer la politique RSE sur les salariés uniquement et ne pas engager de modification dans l’entreprise ? Une belle occasion perdue et beaucoup de greenwashing !

Départ à la retraite de Thierry FORT !

Notre Représentant Syndical au CSE, issu du site de SSG Bordeaux,
part à la retraite bien méritée après sa longue carrière chez Sopra Steria !

Bonne retraite à lui ! 😊