Retrouvez l'historique de toutes nos comm's sur ce blog ! (menu en bas à droite)

jeudi 31 mars 2016

Enfin, vos représentants CHSCT Sopra Steria

Les élus des Comités d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail sont les représentants du personnel locaux qu’il vous faut contacter pour tout sujet relevant du site et de ces sujets d’Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail. Les désignations ont enfin eu lieu hier et aujourd’hui après plusieurs mois de carence, vous pouvez donc dès à présent les contacter !
Vos élus CFDT :
CHSCT Aix Montpellier Toulon : William BEAUMOND et Muriel NAUDY
CHSCT Albi Toulouse Ramassiers : Nathalie LACASSAGNE
CHSCT Bordeaux Pau : Bernard HAURET LABARTHE et Lamia SORIA NOUSSAÏR
CHSCT Manhattan : Donatella CORAGGIO et Patrick PIOT
CHSCT Meudon : Mohamed HELLA
CHSCT Montreuil : Laurent GERMAIN
CHSCT Rennes Nord : Jean-Marie DRAPIER et Pierre GIRAUDEAU
CHSCT Presbourg Puteaux Triangle : Bernard DILHUIT
CHSCT Rodez : Fréderic VALAT et François-Marie BRENGUES
CHSCT Rennes Sud : Caroline RICHARD
CHSCT Toulouse Colomiers 1, Colomiers 2 et Perget : Fabien ABRAHAM et Misha NIKOLIC
BRAVO À EUX  ET BON COURAGE POUR LEUR MANDAT !
N’hésitez pas à vous manifester auprès de vos élus,
ils ont besoin de vous !

Vous êtes d’Annecy, Grenoble, Clermont, Lyon, Lille Boulogne, Metz Nancy Strasbourg, Nice Sophia , Niort, Nantes, Orléans, Rouen, Toulouse Colomiers Eolis 2 ex-steria ?
Aucun élu CHSCT CFDT Sopra Steria n’est présent sur vos sites, faute de candidats ! CONTACTEZ-NOUS !

Mobilisation et grève chez I2S !

(Cliquez pour agrandir l'image)

mercredi 30 mars 2016

Demain, mobilisez-vous contre la loi El Khomri !


 Conformément à notre position sur la loi du travail dite El Khomri,
la CFDT de l’UES Sopra Steria appelle tous ses adhérents et sympathisants à participer aux manifestations de demain 31 mars 2016.

Pour Paris, le rendez-vous est à 14h place d’Italie derrière la camionnette de l’UPSM (l’Union Régionale Francilienne CFDT des métallos).

Pour faire grève, il vous suffit de prévenir votre chef au moment de votre départ du travail, et ensuite de signaler dans la zone commentaire du CRA : « grève le 31/03/16 : 2h54 » selon le temps de grève effectué.

Consultez le site http://loitravail.lol pour tous les détails des manifestations.

vendredi 25 mars 2016

SCOOP : Montants de la Participation et de l’Intéressement versés en 2016

Pour les salariés de Sopra Steria, Sopra HR, Sopra Banking, I2S et Beamap, la participation est calculée selon la formule minimale légale, la direction refusant de faire mieux malgré les demandes de vos élus et représentants CFDT.
L’échange de titres Sopra Steria pour la fusion affecte fortement le calcul de 2015 qui donne donc une PARTICIPATION NULLE. Dans le futur, le « cadeau » d’ersatz  d’actionnariat salarié (pour ceux qui ont les moyens) va également avoir le même effet :
On comprend mieux ce « cadeau d’actions »
qui ne vise que les grands chefs
et supprime du même coup la participation,
égalitaire à tous les salariés !
Le social est en marche (arrière) chez Sopra ! (et sans limitation de vitesse)
Même la direction en convient : Aucune participation pour les années à venir.
Et on s’étonne de la fuite des « compétences » et de la difficulté de recrutement !
Et quand il n’y aura plus que des chefs, qui fera tourner la boîte, à part les stagiaires ?!

Quant à
l’intéressement, obtenu pour les salariés grâce à la signature de la CFDT, il sera de 455€ pour les salariés concernés quel que soit leur salaire (Sopra Steria, SBS, SHR, I2S et Beamap).
Cela représente 7,9 Millions €  (9,9M€ en comptant la fiscalité). À comparer aux 1,70€ de dividendes par action qui vont être distribués cette année, soit pour les plus de 20 Millions d’actions,  35 Millions € de dividendes !
Grande année donc,
avec 4 fois plus d’argent à partager entre quelques actionnaires
que pour les 17500 salariés qui font le succès des entreprises !
Pour rappel : 
(Cliquez sur l'image pour l'agrandir)



mercredi 23 mars 2016

Alerte : Arnaque aux déplacements !


Jusqu’à présent, vos déplacements professionnels entre 9h et 17h52 étaient considérés comme du temps de travail.
La direction veut imposer une restriction de taille :
Demain, seuls les trajets entre 9h30-12h et 14h-16h45 seront considéré comme du temps de travail.





Du coup, en vous déplaçant pour votre entreprise, non seulement vous n’avez que des cacahuètes (5,5€ pour 3h ou plus de transports), mais en plus vous devrez encore 2h07 de travail à Sopra Steria !
Vos élus CFDT sont évidemment vent debout contre cette régression et se battront pour faire reculer la direction. 
La suite après le CE de demain et après-demain !...


mercredi 16 mars 2016

Communication de la CFDT de l'UES Sopra Steria sur la loi El Khomri

Communication des adhérents et élus CFDT
de l'UES Sopra Steria sur la loi El Khomri

La confédération CFDT communique aujourd'hui son opposition uniquement sur quelques points, et n'aborde pas tous les sujets. Afin de remonter la position de la section aux instances de la CFDT et d'influer sur la position de la CFDT, notre section CFDT de l’UES Sopra Steria Group (5 entreprises et 16 000 salariés en France) a tenu à organiser un vote sur le sujet et à remonter sa position presque unanime.
En effet, après étude échanges et vote, 96,6% de la section juge que la loi El Khomri sur le code du travail est inacceptable, inamendable, et est à rejeter dans sa totalité, et renégocier sur d'autres bases.
Au-delà des indemnités prud’homales plafonnées, les causes de licenciements économiques, et les autres points clairement identifiés par la CFDT, la section attire l’attention sur :
-      Le risque très fort du développement de syndicats « maison » patronaux, créer pour signer des accords a minima ou demander des referendums et priver les syndicats de leur représentation et de tout pouvoir. Permettre un accord malgré l’opposition de 70% des syndicats met tout simplement fin à la légitimité de la représentativité et au système syndical tel que construit en France.  
-      TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER MOINS, l’inacceptable remise en cause de facto des 35 heures. Les libertés supplémentaires accordées aux employeurs de porter « exceptionnellement » à 60 heures la durée hebdomadaire du travail n’auront pour conséquence que de freiner encore plus les embauches, même dans nos entreprises florissantes !  Le CICE a apporté des millions à notre entreprise, qui n’en avait pas besoin, résultat : les dividendes augmentés et les dirigeants aussi, sans que les IRP puissent rien faire contre cela ! Où est le million d’emplois de Gattaz ?
-      Le risque énorme sur le développement des forfaits jours, revenant au travail à la tâche plutôt qu’au paiement à l’heure.
-      La fin du principe de faveur et de la hiérarchie des normes inversées. Une loi par entreprise, impossible de construire des actions communes, utiles à tous, et dispersion de nos efforts syndicaux.
-      Le danger de recul social sans précédent, quand l’accord d’entreprise devient loi principale et quand on connait les difficultés à négocier mieux que la loi dans les entreprises pourtant prospères. Comment refuser en tête à tête un accord qui demande encore plus d’efforts aux salariés, alors même que les entreprises présentent les chiffres et perspectives qui les arrangent. Quel est le pouvoir d’un délégué syndical face à cela ?
-      Le licenciement possible dès le transfert de société ou le rachat : notre entreprise, florissante, ne cesse de créer des filiales, racheter, récupérer,… Ce serait laisser la porte ouverte aux magouilles entre filiales afin de dégraisser en toute impunité, malgré une très bonne santé globale.
-      Le danger immense sur la santé des salariés, avec le fractionnement du temps de repos et l’augmentation du temps de travail, qui est un recul sans précédent dans l’histoire des droits des travailleurs, à l’heure où la production française n’a jamais été aussi haute. Sans oublier l’aberration d’augmenter le temps de travail des salariés pour diminuer soi-disant le chômage.  
-      Une grande inquiétude sur la non responsabilité de l’employeur en cas de non prise des repos, qui ouvre la porte à la fin de l’obligation de résultat de l’employeur en terme de santé.
-      L’illusion des 4h supplémentaires pour les DS des plus grands établissements, soit 24h par mois pour négocier sur encore plus de sujets, alors même que nous n’y arrivons pas sur les sujets actuels, au risque de bâcler certaines négociations ou de se faire avoir, faute de temps pour chaque.
-      Destruction simple des heures supplémentaires, en permettant la modulation du temps de travail jusqu’à 3 ans, alors même que la réelle modulation avec prévision d’activité est dévoyée dans nos entreprises pour rendre les salariés corvéables à merci. Aucune prévision d’activité n’est soit disant « possible » mais les directions usent et abusent de l’annualisation sans aucune contrepartie pour les salariés qui jouent leur santé. Il est à parier que l’on saura les garder sous le plancher retenu pour le déclenchement des heures supplémentaires par un usage habile de l’inter chantier.
-      Par décision unilatérale, la possibilité de l’employeur de prendre 16 semaines comme période de référence est également une annulation du travail à la semaine ou au mois en niant les impacts sur les salariés de telles répartitions.
-      En cas de licenciement injustifié, le code du travail octroyait 6 mois minimum de Dommages et Intérêts, ce plancher disparaît. Quant au principe révoltant de plafonnement, il revient tout simplement à sortir les conflits du travail de la justice française qui resterait basée sur le principe de réparation dans tous les domaines, sauf la relation de travail.
-      La possibilité pour l’employeur d'appliquer des mesures unilatérales en cas de non accord d'entreprise est inacceptable et ne se fait jamais à droit constant, contrairement aux annonces.  Comment cela pousse-t-il à la négociation ?
-      La difficulté des mandats de défenseur des salariés quand chaque entreprise aura ses propres lois.
-      La difficulté accrue pour recourir à des expertises CHSCT, qui sont dans nos entreprises systématiquement attaquées en justice par la direction, si les expertises sont suspendues et peuvent être remboursées par les experts.
-      Le changement de rédaction sur les libertés individuelles limitée aux « nécessités du bon fonctionnement de l’entreprise » nous inquiète grandement aussi.
-      La disparition des consultations du CE réduites aux informations pour de nombreux sujets, alors même que nous avons du mal à obtenir la moindre information quand la consultation est obligatoire : qu’aurons-nous ensuite ?
-      La négociation possible des jours fériés chômés ne nous rassure pas, dans un contexte où la journée de solidarité a déjà coûté et coûte toujours cher aux salariés et rapporte tant aux patrons.
-      Enfin, nous ne souhaitons pas privilégier la négociation d’entreprise alors que c’est dans ces négociations que les négociateurs sont le moins formés, le plus impressionnable, ont le moins de temps et le moins de liberté d’actions. N’oublions pas que sur 1,2Millions d’entreprises seules 30000 d’entre elles ont au moins un accord signé.

La proposition contient encore bien d’autres points inacceptables. Elle annonce même viser à favoriser « la vie des entreprises », comme si ces entités étaient vivantes. N’oublions pas que justement ce que le gouvernement doit défendre ce sont les êtres vivants, humains, et non les entités économiques ! Avec cette loi, le dé tricotage de tout ce qu’a pu faire le Conseil National de la Résistance, ultime but du MEDEF depuis 30 ans, aboutit enfin.


Par ce courrier, le collectif national des militant-e-s CFDT de l’UES Sopra Steria remonte aux syndicats CFDT sa profonde indignation et appuiera sans réserve un engagement de la CFDT dans une réaction nationale interprofessionnelle et intersyndicale forte, rapide et massive.

Pour précision, les "modifications" apportées lundi 14 mars par le gouvernement sont loin du compte, et notre position est constante.

mardi 15 mars 2016

Poursuite des négociations des Accords pour I2S…

 Les accords en vigueur pour les ex-Steria tombent le 1er  avril 2016. 
Dans le cadre de la négociation sur les accords de substitution, plusieurs sujets, dont l’accord du travail posté, sont actuellement en cours de renégociation.

Quatre négociations majeures se déroulent à un rythme infernal depuis début 2016, alors que la direction pouvait et devait ouvrir ces négociations dès le début de 2015 afin de leur donner un caractère loyal. La CFDT dénonce l’organisation dans la précipitation de ces négociations déloyales.
Ø  Accord sur Temps de Travail
Deux réunions de négociation avec la direction sur le temps de travail SOPRA-STERIA I2S ont eu lieu le 08 et 14 mars. La direction a fourni son projet aux Organisations Syndicales.
Ø  Accord sur le Travail posté
La direction nous a remis sa première version du projet le 05 Février 2016. Les propositions sont à la baisse !! La direction veut faire des économies sur le dos des salariés, la CFDT ne peut l’accepter.  Lors des dernières réunions de négociations, voyant que la CFDT reste ferme pour ne pas négocier l’accord à la baisse, la direction fait une nouvelle proposition !!
Ø  Accord sur les Astreintes
Lors de la réunion de négociation du 11 mars avec la direction sur l’accord Astreintes, la direction a fourni le projet d’accord aux Organisations Syndicales.
Ø  Accord d’harmonisation des M1, M2 et M3.
Pour prendre connaissance des projets et des comptes rendus de réunions,  la CFDT I2S vous invite à vous inscrire en adressant un mail à : contact@cfdt-soprasteria-i2s.com et à vous connecter sur le site I2S http://www.cfdt-soprasteria-i2s.com.

lundi 14 mars 2016

L'Essentiel du CE ordinaire des 25 et 26 février 2016 : Montant de l'intéressement et participation, Acquisition, Plan d'Epargne Groupe pour les chefs, Ruptures Conventionnelles, ...

n  Point 1 : Projet d’acquisition de la société EcoSystems
Avis voté à la majorité :
« Les élus du CE comprennent l’intérêt de cet achat tant pour la préservation de l’emploi que pour le développement de l’activité d’EchoSystems. Ils émettent cependant des réserves :
-> Sur les contrats de travail et le fait qu’on les « incitera » à signer des contrats « standard » dont les clauses seront peut-être fortement à la baisse ;
-> Sur le fort changement de leurs conditions de travail (déplacements, remboursements des frais, procédure RH, etc.)
-> Sur les personnes en structure, toujours en fort risque lors des acquisitions faites par Sopra Steria.
La négociation sur les accords de substitution ex-steria est un exemple criant de la casse des acquis voulue par la direction.
Les élus demandent le suivi des personnes intégrées. »
n  Point 3 : Travail du Dimanche
Motion votée à la majorité : « Les élus ne peuvent pas se prononcer compte-tenu du manque d’informations, notamment sur les heures réellement effectuées et payées aux salariés qui travaillent plus de 7 heures et 22 minutes le week-end (sic !) et du cas des salariés ex-steria.
La direction assène des « vérités » aux élus alors que la réalité du terrain est bien différente, comme les élus le rappellent régulièrement avec des exemples concrets.
La direction doit se doter de moyens de gérer le travail du dimanche ET le travail exceptionnel demandé par la direction !
Les élus demandent à être informer de toutes les astreintes du dimanche ainsi que de leur suivi.
Les élus réitèrent leur demande d’obtenir enfin :
•             Les heures d’interventions prévues ;
•             Un tableau de suivi des heures des travaux du dimanche réalisés ;
•             Un suivi des récupérations et majorations pour tous les projets ;
Nous demandons la mise en place d’un vrai processus d’appel au volontariat.
Le travail du dimanche est une régression sociale, nous ne voulons pas que le dimanche devienne un jour de travail comme les autres. Pour les élus le travail du dimanche doit rester exceptionnel et ne saurait se banaliser comme un autre jour de la semaine.
Le travail du dimanche est basé sur le volontariat et reste soumis à l’accord du salarié.
Pour les salariés ex-sopra :
Pour chaque heure travaillée le dimanche, au choix du salarié :
Récupération de 2 heures de repos
Ou
Récupération d’une heure de repos + paiement d’une heure.
Pour les salariés ex-steria :
Pour chaque dimanche travaillé :
1 jour de repos dans la semaine suivante
Et
2 jours de RTT. »
n  Point 5 : Mise en place d’un Plan Épargne Groupe : un « retour aux salariés » au goût amer…
La direction passe en force sur ce sujet, en présentant une proposition inacceptable, et en refusant toute négociation et toute proposition (comme de distribuer autant d’action à chacun, quelle que soit la somme qu’il peut investir). Déclaration CFDT :
« Le périmètre même de la proposition est erroné pour une entreprise constituée en UES.  En particulier, la CFDT n’est pas d’accord pour que les salariés d’Axway, pourtant membre de l’UES, soient exclus de cette démarche. Elle trouve anormal également que les représentants de CIMPA, pourtant concernés, ne soient pas invités à cette négociation. La CFDT s’interroge sur la loyauté de la négociation et la discrimination liée à cette démarche.
Cette proposition est censée répondre au désir de la direction de remercier les salariés pour leur travail et implication. Cependant, la CFDT note que tous les salariés ne sont pas destinataires de ce ‘remerciement’. En effet, les petits salaires sont exclus de fait, et l’abondement n’est pas égalitaire. Le risque engendré par ce placement boursier est beaucoup plus important pour les petits salaires que pour les grands et la volatilité du marché n’est pas pour rassurer.
Comme nous l’avons souligné, la récompense des hauts salaires est sans mesure avec celle des bas salaires, qui n’auront rien ou presque car ils ne peuvent se le permettre. De plus, la CFDT ne peut souscrire à des avances sur salaires pour acheter des actions et « jouer » en bourse, avec les dangers que cela entraine sur les budgets des salariés.
La proposition ne nous apparait donc pas acceptable en l’état, et malgré les nombreuses propositions faites en négociations, la direction n’a pas souhaité se diriger vers d’autres solutions.
En effet, la répartition tout comme l’abondement ont été décidés unilatéralement, sans aucune possibilité de négociation, même à la marge.
De même, la direction a annoncé qu’elle passerait par une décision unilatérale pour appliquer sa proposition.
Nous rappelons notre revendication d’un retour vers les salariés pour les efforts fournis et les résultats obtenus, avec une demande première en termes d’augmentation générale, qui permettrait enfin à cette entreprise de tendre vers un partage juste et non discriminatoire.
En conséquence, la CFDT vous informe qu’elle ne signera pas le protocole de désaccord car elle estime qu’il n’y a pas eu de négociation loyale. »
Motion votée à l’unanimité des élus du CE :
« Tous les membres de l’UES ne sont pas concernés, Axway n’étant pas dans ce projet de Plan d’Épargne Groupe. Le CCE est donc consulté alors qu’il ne correspond pas au périmètre de ce PEG. Les CEt, qui doivent être les interlocuteurs, ne sont pas consultés. De plus, HR et I2S qui ne sont même pas représentés dans le CCE ne sont consultés à AUCUN moment, alors qu’ils sont concernés. Quant à CIMPA, filiale à 100%, elle est tenue à l’écart et traitée différemment …
Le CE s’oppose au plan présenté et dénonce le passage en force de la direction, son mépris envers les simples salariés et les instances représentatives du personnel et sa lecture très personnelle de la loi. Comme d’habitude, tout est fait pour tordre la loi dans l’intérêt des hauts salaires et des dirigeants.
C’est une opération qui demande aux salariés de donner leur argent pour aider M. Pasquier à garder le contrôle de l’entreprise sans aucune possibilité pour les souscripteurs d’influer sur la politique de l’entreprise.
À l’époque du spin off d’Axway la direction a su verser des dividendes exceptionnels aux actionnaires pour payer les impôts sur les actions offertes. Impôts que la plupart n’avaient pas à payer ! Aujourd’hui, les salariés, eux, paieront les cotisations sur les actions abondées. »
n  Point 7 : Commissions du CE, …
·         Lecture de l’ordre du jour du Conseil d’administration du soir même, entre autres décisions : des dividendes à verser aux actionnaires.
·         Compte rendu d’activité sur les différentes commissions du CE, avec quelques points marquants : Décision d’un grand voyage (Seychelles) et d’une régate (Méditerranée) sur 2016. Sur l’économie de l’entreprise, les experts du CE n’arrivent pas à avoir les informations souhaitées sur les filiales ! La commission prévoyance remonte le fort mécontentement des salariés sur la gestion de la complémentaire santé …
n  Point 8 : Déménagements
La direction est en contradiction avec ses engagements formels lors des discussions sur la fusion Sopra-Steria. Elle a en effet muté des salariés ex-sopra sur Meudon (excentré et difficile d’accès en transports) sans que cela soit une demande de ces salariés !!! Les élus locaux n’ont même pas été informés, encore moins consultés. La direction le confirme … mais reste silencieuse (même pas de regrets) … Devant l’insistance des élus, elle annonce qu’elle va voir si cela fait problème pour les salariés et s’engage à traiter le cas ! (commentaire CFDT : bon courage pour le salarié qui va demander à aller sur la défense alors que toute son équipe reste à Meudon … pression de la direction assurée !!)
n  Point 9 : Augmentations : Cycle de révisions de janvier
Suite à l’interpellation de la direction par vos élus au sujet de salariés ayant été augmentés en dessous du minimum d’augmentation annoncé par la direction, celle-ci indique que leur situation va être revue.
Encore une fois, la direction générale donne des consignes qui ne sont pas suivies en local.
Nous attendons toujours des informations complémentaires sur ces augmentations, comme le max, la différence ex-sopra/ex-steria, …
n  Point 11 : Remplacement d’un poste vacant au CCE
Suite au départ à la retraite d’un élu CFDT, un poste de suppléant est à pouvoir au CCE. Deux élus se portent candidats : Nathalie Lacassagne (élue CFDT) et Gaël Mazéas (élu CEi).
Votre élue CFDT remporte le scrutin et représentera vos intérêts au CCE.
n  Point 2 : Économie de l’entreprise
Les comptes du groupes (chiffre d’affaire et résultats) en 2015 sont meilleurs que prévus en fin d’année dernière, mais le résultat n’est pas aussi bon que la direction le « souhaite » …
L’Allemagne est en voie de redressement mais l’Angleterre, en baisse de résultat, n’est pas aussi bien que prévue. La CFDT remarque que le modèle économique Anglo-Saxon tant vanté est loin d’être aussi « rentable » que le modèle français tant critiqué !! Les autres Pays d’Europe se portent bien à l’exception de l’Italie.
Pour ce qui est des filiales, HR a de bon résultat, le résultat de SBS est moins bas que la direction ne le craignait mais loin des espérances à 15% ou plus de résultat, I2S va mieux (commentaire CFDT : mais au prix de nombreux départs contraints dans des conditions très dure pour les salariés), pas d’info sur Axway … pourtant filiale à 26% est non négligeable dans les résultats du groupe, nous demandons des précisions pour le prochain CE.
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Ces bonnes nouvelles vont donner aux salariés :
une participation nulle
et un intéressement aux alentours de 350€

(pour un salarié présent toute l’année 2015). 
<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<
Pour rappel, l’intéressement, même s’il est faible, est possible grâce à la signature de la CFDT sur l’accord conclu l’an passé.
Les élus demandent à la direction de faire un « geste » pour les salariés qui ont permis ces bons résultats par leur travail et une baisse significative des dividendes (comme l’a fait PSA en gelant les dividendes), réponse de la direction les salariés n’ont qu’à devenir actionnaires !!
Résultat de la demande :   Actionnaires 1   salariés 0
Le budget 2016 est construit en croissance par rapport à 2015, en chiffre d’affaire mais aussi en résultats.
Pour cela il va falloir augmenter les effectifs. Mais le bilan des embauches 2015 sur Sopra Steria est négatif, comment la direction vas t’elle inverser la tendance ? Réponse : on va le faire …
Par ailleurs la direction change sa politique de recourt à la sous-traitance, Sopra Steria est déjà  à 10% en début d’année 2016 et la direction annonce « qu’il ne faudrait pas dépasser les 20% » … à comparer au moins de 5% habituellement !!! Ce changement a pour but d’absorber plus facilement les variations d’effectifs à la hausse comme à la baisse mais fait baisser le résultat !! Il faut bien payer l’entreprise sous-traitante et ses actionnaires.
Commentaire : la volonté d’augmenter la marge va se traduire pour nous, salariés, par une augmentation des contraintes. La solution d’augmentation des prix n’est « pas possible » aux dires de la direction. Reste la « montée en gamme » des prestations vers des expertises ou vers le conseil, qui est programmée depuis des années par la direction et toujours attendue ! Par contre pour les actionnaires cela se traduira, nous n’en doutons pas, par une augmentation des dividendes !
n  Point 15 : Ruptures Conventionnelles
De nombreuses Ruptures Conventionnelles (RC) ont lieu à l’initiative de la direction et sous contrainte pour le salarié. Nous demandons s’il y a des instructions données et des objectifs avec des critères car nous constatons qu’il s’agît souvent des mêmes profils (5-10ans d’ancienneté, …). La direction affirme qu’il n’en est rien !!
Nous signalons que ce n’est pas la première fois que les représentants de la direction ne sont pas au courant de ce qui se passe dans l’entreprise, la direction dit que les RC proposées par la direction correspondent à des cas particuliers en lien avec le travail effectué, des salariés qui ne sont plus assez « performants ». C’est donc la hiérarchie de proximité qui peut le dire… hors des salariés se sont vu proposer une RC alors que leur chef n’est pas au courant et que cela met le « bazar » dans le projet !! Comment cela peut-il arriver ?
La direction s’emberlificote un moment puis affirme que c’est regrettable, qu’il s’agît d’une erreur de communication et que bien sûr il aurait fallu avertir le CP !!! Elle confirme ainsi qu’il y a bien des RC décidées par la hiérarchie sur des critères connus d’elle seule mais pas en rapport ou en coordination avec les CP ou managers de proximités donc sans lien avec les résultats du salarié ! …
Il s’agit donc bien d’une technique de gestion du « personnel » et pas de cas particulier lié au travail du salarié !!!
n  Point 10 : Commission des marchés
Le décret n° 2015-358 du 27 mars 2015, relatif à la transparence des comptes des comités d’entreprises, nous a imposé la mise en place d’une commission des marchés dont l’objet est de proposer au CE des critères de choix des fournisseurs et des prestataires et la procédure des achats de fournitures, de services et de travaux lorsque les marchés sont supérieurs à 30 000€ TTC.
La commission, mise en place fin décembre 2015, sous la présidence de Nathalie Lacassagne (élue CFDT), a présenté au CE ces travaux (règlement intérieur de la commission, procédure d’achats, modèle d’appels d’offres, critères de choix pour le Commissaire aux Comptes). Le CE a validé à l’unanimité les documents présentés en séance.
n  Point 13 : Atteinte à la liberté syndicale
Les traits d’u*ion se plaignent que leurs affiches soient arrachées sur leurs panneaux et en conséquence ils défendent la « liberté syndicale » ! C’est une découverte toute récente chez eux et c’est assez bluffant de voir ces anti-syndicalistes revendiqués (voir leur nombreuses comm’ CEi) défendre en toute mauvaise fois cette position. Nous ne rappellerons pas les nombreuses fois où ils ont illégalement enlevés nos comm’ syndicale… Nous rappelons quant à nous que les documents affichés sur le panneau direction, dont le règlement intérieur et plusieurs « pavés », doivent être accessibles aux salariés, et donc le panneau ne doit pas être sous clef !