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vendredi 30 juillet 2021

CSE Sopra Banking Software : Que veut dire le H de RH pour la direction?

Lors du CSE ordinaire de juin 2021 de Sopra Banking Software, la totalité des élus du CSE ont fait la déclaration suivante :


Déclaration des élus du CSEE

"Où va-t-on à Sopra Banking Software ?

Après la fermeture de Pérols, voici venu le tour du site de Meylan. Et après ?

Les élus du CSEE dénoncent la façon brutale et sans humanité avec laquelle la direction traite les salariés du site de Meylan.

Face à un produit qu’elle estime en marge de son offre, la direction décide de s’en débarrasser, sans considération de sa responsabilité vis-à-vis des acteurs en présence. Que disait la direction en novembre 2020 ? Pour rappel : « Comme cela a été précisé aux salariés de SAB, leur intégration dans SBS se fait sans remise en cause de leur rôle ».

On assiste au renouvellement du désastre humain déjà perpétré sur le site de Pérols l’année dernière (salariés ex-OR System, produit Anadefi). Tous les salariés du site sont avertis et mis devant le fait accompli en juin (juillet pour Pérols) sans préparation ni mise en place d’un plan d’évaluation, formation, évolution, reclassement, etc. La période s’y prête bien, n’est-ce pas ?

Une fois encore, ce parti pris de la direction alarme les élus. Mais, cela est-il étonnant quand on voit que la même méthode est déjà appliquée pour le plan de transformation R&D ?

Des salariés R&D ont été, et sont actuellement, mutés sans ménagement vers les PS, voire vers Sopra Steria. Les élus du CSEE notent que le délai de prévenance est très court, voire inexistant. Certains apprennent leur changement d’affectation juste en lisant leur bulletin de paye. Cela ne fait que rajouter du stress à un process qui n’est déjà pas anodin.

Les élus du CSEE s’interrogent sur le fait que cette même méthode soit également utilisée pour un éventuel plan de transformation PS.

Les élus du CSEE demandent à la direction de revenir à une politique de gestion de RH humaine et bienveillante. Les élus enjoignent la direction de ne pas se contenter de communiquer sur le respect des salariés, mais de passer à l’acte."


jeudi 15 juillet 2021

LES COTISATIONS SYNDICALES et crédit d'impôts

 Tous les adhérents à la CFDT bénéficient d’un crédit d’impôt égal à 66 % du montant de la cotisation acquittée en 2020. 

Les adhérents, qui n’auront pas d’impôt à payer cette année, auront droit à un remboursement de 66 % de leur cotisation payée à leur syndicat en 2020.

COMMENT EN BÉNÉFICIER ? 

À l’appui du reçu transmis par le syndicat, vous indiquez le montant de la cotisation acquittée en 2020 dans les cases 7 AC (7 AE pour le conjoint ou le partenaire et en 7 AG pour l’enfant ou la personne à charge). 
Le montant de la cotisation ne doit pas être supérieur à 1 % du salaire (ou de la pension) déclaré par chaque membre du foyer fiscal. La cotisation à la CFDT, égale à 0,75 % du salaire, répond à cette condition. 

 

Bon à savoir 

Vous pouvez télécharger votre reçu fiscal depuis votre espace adhérent ! 

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 ATTENTION SI VOUS OPTEZ POUR LES FRAIS RÉELS 

Vous ne pouvez pas bénéficier de ce crédit d'impôt si vous optez pour les frais réels. Dans ce cas le montant total de la cotisation 2020 est incluse dans le montant des frais réels.  

  • Conditions tenant aux syndicats  
    seules les cotisations versées à un syndicat de salariés ou de fonctionnaires peuvent bénéficier du crédit. 
  • le syndicat doit être doté de la personnalité civile et être représentatif au sens de loi n°2008-789 du 20 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail (respect des valeurs républicaines, indépendance, transparence financière, etc.). 
  • sont représentatifs dans tous les cas, les syndicats affiliés à l’une des cinq confédérations dont la CFDT. 

 

Pour plus de précisions, consultez la documentation fiscale

lundi 12 juillet 2021

Congés payés : ne vous faites pas "blouser" !

Attention la pose des congés payés reste à votre main ! 

Les préconisations que vous recevez de vos managers ne sont que des « recommandations ».

Vous ne pouvez pas vous voir imposer de "règles" comme par exemple de poser plus de 20 jours de congés par été, ou de ne conserver un solde de seulement 6 jours au 1er janvier…

Les congés payés n’ont pas été créés pour réguler l’activité de l’entreprise mais pour permettre aux salariés de se reposer et d’avoir une vie privée.

Cette année encore, les élus CFDT CSE ont remonté des cas inacceptables et illégaux :

-          Manager posant des RTT salarié à un salarié

-          Manager imposant des congés payés aux salariés

-          Manager imposant des RTT hiérarchique sans respecter le délai de 7 jours ouvrés

-          etc…



Aussi, la loi impose l’octroi d’une à deux journées de congé supplémentaires de fractionnement dans les cas suivants :

-           si un salarié peut prendre une semaine entre le 01 novembre et le 30 avril sur les 4 semaines de congé principal (20j : 5ème semaine exclue) il a droit à 2 jrs supplémentaires

-          si un salarié peut prendre 3 à 5 jrs ouvrables entre le 01 novembre et le 30 avril sur les 4 semaines de congé principal (20j : 5ème semaine exclue), il a droit à 1 jour supplémentaire.

Un rappel au cours des congés donne également droit à 2 jours de CP supplémentaires qui viennent s’ajouter à la récupération des jours annulés et au remboursement des frais afférents (article 24 de la convention collective des bureaux d’études).

jeudi 8 juillet 2021

Épargne salariale, Intéressement : un Accord au rabais : c’est Non pour la CFDT !

 Cette négociation « Épargne Salariale », alors qu’elle devait comporter un volet sur le Percol, la Participation et l’Intéressement, s’est réduite au volet « INTÉRESSEMENT ».

 

Dans son discours, la direction emploie encore et encore le mot « PRUDENCE », et ce à tour de bras. Elle minimise ainsi le fait que l’entreprise se porte bien, la direction peut faire largement mieux que ce qui est proposé dans cette négociation, sans nous mettre en danger.

 

Nos concurrents ont des accords bien meilleurs et ne semblent pas être en danger pour autant.

Des sociétés de notre taille sont à même de proposer beaucoup mieux. Ce qui est proposé là, n’est pas digne d’une société telle que la nôtre.

 

Notre direction est coutumière du fait de s’inscrire dans la logique du minimum. Nous la rappelons à l’ordre trop souvent ne serait-ce que pour faire respecter tout simplement la loi.

 

Et la participation ?

Le calcul par la formule légale minimale de participation ne donne aucune participation chez SSG, SBS, etc. à cause de l’optimisation fiscale du groupe.

En effet, les capitaux propres sont énormes et ne cessent d’augmenter par le jeu d’écriture comptable.

Sans oublier la diminution du résultat fiscal via les mouvements financiers entre filiales françaises et étrangères.

Ces 2 paramètres aboutissent inévitablement à une annulation de la participation.

Aucune participation possible dans les années à venir sans changement de la formule de calcul.

Malgré ces points mis en évidence, la direction REFUSE toute négociation sur la participation !

 

La CFDT pense qu’il faut négocier la participation au niveau de l’UES car c’est au niveau UES que les bénéfices sont sortis.

La formule de la participation ( = 1/2(B-5C/100)x S/VA) doit être revue (plus d’1/3 des entreprises SBF120 ont renégocié la formule) pour :

o   Annuler l’impact des capitaux propres (le C de la formule) mirobolants, montés artificiellement et qui ne veulent rien dire, et annulent toute possibilité de participation un jour (1,4Milliards d’€ de capitaux propres=> on enlève direct 70M€)

o   Partir non pas du bénéfice net fiscal, mais du bénéfice net comptable (par exemple en 2017, le BNC = 140M€ et BNF=49M€…)

L’intéressement quant à lui, est là pour intéresser les salariés sur un objectif précis pour la société (ex : nb de clients, …) donc il serait plus logique de le faire au niveau de chaque société que de l’UES.

 

La CFDT a demandé que la répartition des bénéfices du groupe respecte le principe de redistribution équitable des bénéfices

entre l’entreprise (investissements), ses actionnaires (dividendes) et ses salariés (participation/intéressement).

-                    La CFDT a demandé à ce que l’intéressement soit adossé à des objectifs ambitieux mais atteignables. La CFDT a proposé :

MD = Montant des dividendes versés pour l'année (2018 : 30,8 M€)

En 2021, nous avons versé à 42 M€ de dividendes, et ROA à 7% => cela aurait donné 33,6M€ soit 1866€ par salarié !

 

-          La CFDT a également proposé de faire un intéressement inversement proportionnel au salaire afin de favoriser les bas revenus. Refus.

 

Au final :

Ø  L’intéressement est moins intéressant que la participation : la direction fait signer un accord a minima et elle fait ce qu’elle veut après les résultats avec le sur-intéressement.

Ø  Elle joue sur les 2 années en imputant l’intéressement sur l’année n et le sur-intéressement sur l’année n+1, ce qui va impacter l’intéressement de l’année n+1.

Ø  La direction a tout intérêt à avoir un accord d’intéressement minimum, pensant se faire passer pour le Père Noël en donnant une prime de plus, le sur-intéressement, à son bon-vouloir.  

Ø  Cela permet de ne pas payer de charges sur les montants versés, ce qui ne serait pas le cas avec une autre prime.

Ø  L’intéressement doit légalement être non prévisible, et dépendre uniquement des résultats. Or, le sur-intéressement tel qu’utilisé chez Sopra Steria permet à la direction d’en retirer tout caractère aléatoire pour contrôler la somme versée.

Ø  Les montants d’intéressement sont bien inférieurs aux montants distribués par nos concurrents et par les entreprises de taille similaire. Un montant raisonnable devrait être d’un mois de salaire, on est loin du salaire moyen de 3300€ !

Ø  L’accord est signé pour 3 ans, cependant la direction et les syndicats signataires se sont concentrés sur 2021 uniquement, et n’ont nullement échangé sur son application pour 2022 et 2023.

Ø  Alors qu'actuellement la société éprouve des difficultés à retenir ses salariés et à embaucher, cet accord d'intéressement n'aidera pas à accroître l’attractivité.

 

Nous regrettons que certaines organisations syndicales aient signé cet accord sans ambition. Un refus aurait obligé la direction à revoir sa position sur la participation et l’intéressement. L’entreprise Sopra Steria (avec toutes ses sociétés) ne pouvant pas se permettre de n’avoir aucun des deux avec les conséquences sur la rétention et l’emploi. L'accord a été signé par des organisations syndicales représentants ensemble plus de 50% des votes aux dernières élections, et s'appliquera donc en 2021, 2022 et 2023.

 

Nous refusons de nous associer à l’accord qui vient d’être signé
et qui ne nous paraît vraiment pas à la hauteur.

 

D’autant plus que dans le même temps, la direction met en place des plans de LTI, actions gratuites pour le top management.
Cela ne saurait être compensé par une éventuelle opération We share 2022 réservée à ceux qui en ont les moyens… Cette répartition est-elle vraiment égalitaire ?

 

Accord d’intéressement minimal, We Share, Poudre aux yeux pour faire oublier les dividendes et les LTI !

 


 

 

 

 

 



vendredi 2 juillet 2021

ÉGALITÉ FEMMES HOMMES : LA CFDT SALUE L’ALLONGEMENT DU CONGÉ PATERNITÉ

ÉGALITÉ FEMMES HOMMES : LA CFDT SALUE L’ALLONGEMENT DU CONGÉ PATERNITÉ


Revendication historique de la CFDT, l’allongement du congé de paternité porté à 28 jours pour toutes les formes de parentalité est une avancée sociale majeure.

Si la CFDT préconise à terme un congé de deux mois, tout comme le rapport des « 1000 premiers jours de l’enfant », elle salue l’étape franchie aujourd’hui. L’enjeu de l’égalité entre les femmes et les hommes passe par une meilleure répartition des tâches, une meilleure coparentalité, et une reconnaissance dans la société comme dans les entreprises de la responsabilité et l’engagement des pères.

Selon le rapport Igas sur le congé paternité, en 2016 le taux de recours global était de 67% mais de 80% pour les pères en CDI, 88% pour les fonctionnaires, 48% pour les CDD. Comme le montrent ces chiffres, trop de freins demeurent, notamment pour les pères dans les emplois précaires.

Rendre automatique pour tous la moitié de ce congé à la naissance de l’enfant est une mesure de justice, et doit permettre à chaque couple de construire ensemble un équilibre dans l’accueil de l’enfant et l’articulation entre vie familiale et vie professionnelle. Tous, parents comme entreprises, nous avons à y gagner.





jeudi 1 juillet 2021

PMA POUR TOUTES : UNE GRANDE VICTOIRE POUR TOUTES LES FEMMES

Mardi 29 juin, le parlement a définitivement adopté le projet de loi de bioéthique ouvrant la possibilité aux femmes célibataires et aux couples de femmes d’accéder à la procréation médicalement assistée (PMA).

La PMA pour toutes était une promesse de campagne du président Emmanuel Macron, en 2017.

Après deux ans de longs débats parlementaires, toutes les femmes pourront enfin y avoir accès.


La CFDT se félicite de cette grande avancée pour toutes les femmes.