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lundi 30 juillet 2018

L'Essentiel du CE de fin juin : CIR, Formation, Administrateurs Salariés, Cafet', Départs, Intéressement...


Le soleil tape et le thermomètre grimpe, mais vos élus CFDT sont là pour vous tenir au courant de l’actualité des Comités d’Établissement qui continuent…

Retrouvez donc ci-joint l’Essentiel du CE de fin juin 2018, avec au planning :
-          La demande formelle d’explications sur le Crédit Impôt Recherche (CIR) touché par l’entreprise !
-          Les informations économiques
-          La formation, toujours en retard ;
-          Qui seront les prochains administrateurs représentants les salariés au Conseil d’Administration ?
-          Cafétérias, ça ne s’arrange pas ;
-          Toujours plus de départs de salariés … que faire ?
-          L’intéressement pour tous, une demande CFDT ! (voir à ce sujet http://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2018/07/exclu-sopra-steria-group-sa-i2s-beamap.html )
-         

n  Au revoir le RS CFDT ! Vive le RS CFDT !
Il s’agissait du dernier CE de Bernard MOLLIER, élu et représentant CFDT pendant de nombreuses années, et qui vient de partir à la retraite après 31 années de défense des salariés, individuellement en aidant des dizaines de salariés, mais aussi collectivement, grâce à toutes les avancées qu’il a contribué à obtenir ! Sans oublier les nombreux militants qu’il a formés à ce difficile métier de syndicaliste !
Toute l’équipe CFDT le regrette déjà, lui et ses grands sourires, qui ne l’empêchaient pas de dire honnêtement ce qu’il pensait, quel que soit l’interlocuteur ! Merci à lui et bonne retraite !  J
Le prochain CE sera l’occasion d’accueillir Laurent « Lorenz0 » Toussaint, qui reprend le poste de représentant syndical CFDT au CE SSG ! Bienvenue à lui !
n  Point 2 : Présentation du dispositif de contrôle des projets éligibles au CIR
CIR (Crédit impôt recherche), quand la fraude devient une industrie ?
La direction s’inscrit en faux, puisque toutes les entreprises font pareil, et tout est sous contrôle car tous les dossiers sont vérifiés par l’administration fiscale (qui n’y connait rien dans nos métiers).
Le processus de sélection des sujets de développement expérimental s’effectue en plusieurs étapes :
·         La première consiste à examiner les projets, sachant que les propositions sont filtrées par la BU et matérialisée par une fiche de développement expérimental ;
·         La deuxième étape se traduit par la mise en place d’un filtre de 2ème niveau par l’équipe CIR Groupe ;
·         Un filtre de 3ème niveau est ensuite mis en place par un conseil extérieur ;
·         Si le projet est validé, une phase de rédaction est engagée.
Il n’en demeure pas moins que les élus du CET ont de nombreux témoignages sur une certaine manipulation pour monter les dossiers de CIR : étude pour que les projets rentrent dans le cadre du CIR, Il est également regrettable que les salarié.e.s soient contraint.e.s de mentir sur les dates de réalisation de leurs projets et sur le déroulement de ceux-ci, dans le même but de percevoir le CIR, objectif de CIR aux différentes entités.
Pour éviter de se rendre complice d’une quelconque manipulation, la CFDT demande que soit transmis au CE un descriptif précis de tous les projets donnant lieu au CIR (BU sur laquelle est montée le projet, nom du projet, nom du responsable, …) :
« Les élus CFDT alertent la direction sur le sujet des demandes de CIR.
Des alertes ont été remontés au CE, et les élus attendent des réponses précises et les éléments complémentaires demandées (nom du projet, nom des BU, nom des personnes ayant rédigées le dossier). Ceci avant la prochaine réunion de CE.
Les élus CFDT ne peuvent se porter caution et par là même complices d’un potentiel problème d’utilisation abusive ou de détournement des fonds publics. »
n  Point 1 : Informations économiques
Depuis plusieurs mois, le Chiffre d’affaire est là ; la croissance aussi, et pourtant la marge stagne voire diminue.
Devant les interrogations des élus sur le niveau de la marge du groupe, Vincent Paris consent à admettre que des progrès en termes de management et RH sont à prévoir, il souhaite que le management soit plus horizontal que vertical à l’avenir, et qu’une double vision management, RH soit mise en œuvre comme demandée par les OS depuis longtemps.
Puis vient le sujet épineux de la sous-traitance en croissance constante, V.Paris reconnait que son recours excessive induit une baisse de la marge et palie de nombreuses difficultés de recrutement.
Mais est-ce qu’il ne s’agirait pas d’une conduite à vue de l’entreprise sans vision sur le long terme ?
n Point 3 : Point formation
En dehors du PAP, le seul moyen d’expression des salariés en matière de formation est la demande spontanée auprès du manager assortie dans le meilleur des cas d’une réponse.
Combien sommes-nous à nous adonner à de telles pratiques ? Déjà que les souhaits au niveau des PAP sont très peu suivis…
Comment une ESN leader en Europe peine tant à recueillir les souhaits de formation de ses salariés ?
Au 1er trimestre, le plan de formation a un retard de 6000 jours sur 67000 jours au total ; l’entreprise nous parle beaucoup de la transformation digitale, de l’agilité, du cloud…, qui sont les grandes mutations de la société actuelle, et ne se donne pas visiblement les moyens de ses ambitions pour rester compétitive, en laissant les salariés sur les projets pour une meilleure profitabilité à court terme plutôt que de les former aux grandes évolutions de la société.
n Point 5 : Administrateur représentant les salariés au Conseil d’Administration
Aurélie Peuaud, la seule administratrice ayant eu égard de venir informer le CE de son activité au conseil d’administration, (contrairement à l’élu traidu*ion, qui n’a jamais cru bon de venir rencontrer le CE) nous donne les explications de ses votes favorables à l’augmentation substantielle des dividendes, et au plan d’action gratuite à quelques 200 top managers…
Pour l’augmentation des dividendes, elle ne pensait pas que ceux-ci étaient pris sur les bénéfices, et qu’ils ne venaient pas grever ce que pouvait recevoir les salariés. Pour le plan sur les actions gratuites, le conseil d’administration lui a dit que ce plan était nécessaire pour retenir les plus hauts potentiels et qu’il était préférable qu’elle soit favorable.
Et pour retenir les salariés « de base » l’argent ne marcherait pas, c’est pourquoi rien n’est fait pour eux ! oO
Ces 2 exemples sont l’illustration du peu de partie pris pour les salariés de la part des administrateurs salariés.
La CFDT jugerait opportun de modifier la dénomination et de bien parler comme dans la loi d’administrateurs représentant les salarié.e.s et non d’administrateurs salariés
Les désignations seront faites en septembre par le CE après un appel à candidature.
Le poste n’est pas facile, il est préférable de ne pas être impressionnable et une expérience du dialogue social !
Avis aux amateurs : Adhérente ou adhérent, sympathisante ou sympathisant, Contacte–nous !
n Point 18 : Quel dispositif RH est mis en place lorsque des salariés de la même famille (conjoint, enfant,..) travaillent sur la même agence avec un lien de subordination ?
Réponse de la direction : aucun.
Conseil : participez à toutes les soirées SSG, vous aurez peut-être la chance de trouver l’âme sœur, de préférence votre manager de proximité, et plus de stress pour vos futures évaluations… :-D
n Point 20 : État des lieux des cafétérias : nombre de place en cafétéria, par site, avec en regard le nombre de poste de travail
Rien n’est prévu de ce côté, et rien n’est à prévoir, pas de cartographie ou de document. Aucun état des lieux.
Les élus réclament depuis longtemps la mise en place de RIE sur chaque site ou tout au moins, un début de proposition, en vain. Il semble plus rentable pour SSG de laisser les salariés venir avec leur gamelle pour manger sur un bout de table plus ou moins en infraction avec le règlement intérieur de l’entreprise. La direction oblige les salariés à prendre officiellement une heure de pause déjeuner, sans leur en laisser les moyens matériels, ceux-ci devant laisser la place à d’autres collègues à la cafétéria. Étant donné les conditions de sustentation, ils reprendront plus rapidement le travail, doit se dire la direction.
Et voilà comment on récupère du travail « bénévole » entre midi et deux !
La direction contrevient à la règle selon laquelle les salariés doivent disposer d’un espace de taille suffisante pour déjeuner… mais sans état des lieux, pas de mesure, ni de correction !
n Point 6 : Points entrées/sorties
Un turn over de 40% en 2 ans, la direction ne semble pas vouloir endiguer l’hémorragie, en extrapolant l’année 2018 devrait battre des records avec près de 20 % de taux de départ.
Ces départs massifs ne semblent inquiéter que modérément la direction, même si elle constate des difficultés sur les projets. Sa parade : le recours à la sous-traitance et sa perte inhérente de rentabilité. Ses solutions cosmétiques pour recruter et fidéliser :
-          Intégration : programme « Immediate Boarding », nouvelle version de séminaire d’intégration (dans la série « quand on a rien à dire, ça fait mieux en anglais ! »)
-          Proximité : mise en place d’une enquête de satisfaction, création d’un think tank (groupe de réflexion) pour recueillir les idées remontant du terrain, favoriser le management de proximité pour les jeunes salariés.
-          Mobilité : revue mensuelle des salariés sur la même mission depuis 24 mois.
-          Accompagnement managérial : renforcement des compétences managériales des salariés N2, formation dédiée « entretien de restitution », journée « manager de proximité » pour travailler les « postures managériales ».
-          Qualité de vie au travail : Réaménagement des locaux et espaces de travail.
À aucun moment la direction n’envisage de revoir sa politique salariale, pourquoi pas des augmentations générales même minimes pour attirer les nouveaux talents. À aucun moment elle ne veut revoir sa politique de recrutement, en embauchant des Bac +2, beaucoup de tâche chez SSG ne nécessitant pas un bac +5.
Nous proposons également de :
Ø  Revoir les discours d’embauches, pour éviter les désillusions après embauches,
Ø  Prendre en compte les temps passés pour la transmission de savoir aux nouveaux arrivants par les plus expérimentés, qui, compte tenu du turn over, ont l’impression de passer le plus clair de leur temps à cette activité
Ø  ...
En résumé, une reconnaissance pour tous du travail réalisé,
mais cela est sans doute trop demander.
n Point 24 : Point sur le calcul de l’intéressement pour les stagiaires 2017 embauchés à la suite de leur stage
La réponse aux élus est la suivante :
Pour être éligible à l’intéressement, il faut 3 mois d’ancienneté, cette éligibilité tient compte de la période de stage exécutée par le stagiaire, ce qui signifie qu’à l’issue de son stage, celui-ci est éligible.
En revanche, sur le calcul du montant, la direction ne veut pas tenir compte de cette période de stage, considérant qu’il ne s’agit pas de temps de travail donc non intégré dans le calcul des droits.
Or cette règle n’est opposée nulle part dans le code du travail, il s’agit simplement d’une interprétation en défaveur des stagiaires. Devant le tollé des élus, la CFDT rappelle qu’elle a demandé cette évolution depuis 2 ans déjà, la direction s’engage à ouvrir une négociation sur un avenant à l’intéressement en 2019 sur ce sujet. À suivre !
n Point 19 : Demande des élus d’un point sur le processus mis en place en cas d’ouverture d’un nouveau site
Ce processus devrait être détaillé dans la charte de l’immobilier, en théorie fournie en fin d’année.
Concernant le processus de consultation, c’est l’entrave la plus totale, la direction ne souhaite pas qu’un quelconque contre-pouvoir vienne mettre son nez dans ses projets immobiliers. Celui-ci pourrait être pourtant de bons conseils !

jeudi 26 juillet 2018

Soutien à nos collègues CFDT et d'autres syndicats !

Actuellement 2 procédures de licenciement sont en cours
contre nos collègues élus dans l'UES Sopra Steria Group.


·        Notre collègue élu CFDT au CE I2S tout d'abord, que nous soutenons massivement.
La direction est obligée dans ce cas de consulter le CE, qui a voté CONTRE ce projet de licenciement, jugeant que la direction n'avançait aucune justification à ce projet ! 
La prochaine étape est la consultation de l'Inspection du Travail à ce sujet, qui peut autoriser ou non le licenciement. Pour cela elle reçoit séparément le salarié et la direction, qui apportent pièces et justifications, et elle rend sa décision. 
Nous soutenons évidemment notre élu dans cette épreuve, et espérons que l'Inspection du Travail prendra en compte les statistiques étonnantes des licenciements ou ruptures conventionnelles des représentants du personnel de notre entreprise !

·        Nous soutenons également nos collègues élus et investis non syndiqués à la CFDT

Comme nous le faisons pour notre collègue élu du CE Sopra Steria, qui se retrouve dans une procédure de licenciement, refusée par le CE et par l'inspection du travail, mais pour laquelle la direction s'entête et a fait un recours à la ministre du travail Muriel Pénicaud !  La CFDT a écrit une lettre à la ministre afin de soutenir publiquement cet élu : 

"Madame la Ministre du Travail,
La CFDT tient à attirer votre attention sur le dossier d’un représentant du Personnel victime d’une procédure de licenciement discriminatoire.
Monsieur J, salarié de la société SOPRA STERIA GROUP, investi des mandats de Délégué Syndical, élu titulaire au Comité d'Établissement SOPRA STERIA GROUP, dont il est le secrétaire adjoint, élu titulaire au Comité Central d'Entreprise de l’UES SOPRA STERIA, dont il est le secrétaire, et Représentant Syndical au CHSCT de l’établissement de Rennes.
Par courrier du 22 novembre 2017, la société SOPRA STERIA GROUP a saisi l’Inspection du travail d’une demande d’autorisation de licenciement de Monsieur J. Par décision du 16 janvier 2018, Monsieur l’Inspecteur du Travail a refusé d’autoriser le licenciement de Monsieur J.
En effet, l’Inspecteur du travail a relevé non seulement le lien avec les mandats, mais aussi la concomitance avec le droit d’alerte économique déclenché par Monsieur J en Comité Central d’Entreprise.
La société SOPRA STERIA GROUP a exercé un recours hiérarchique à l’encontre de cette décision, actuellement devant votre Administration.
Le caractère infondé des griefs invoqués et le lien entre la sanction envisagée et les mandats exercés par Monsieur J sont pourtant évidents.
La confirmation du refus d’autorisation du licenciement s’impose d’autant plus du fait de la condamnation pénale du 4 juin dernier du Directeur Général, Monsieur P, et de la Directrice des Ressources Humaines, Madame GB, reconnus coupables notamment d’avoir communiqué sur une prétendue insubordination alors que selon le jugement il « n'est pas assez fait état de faits précis ».
En conséquence, le Juge pénal a reconnu les prévenus coupables de diffamation à l’encontre de Monsieur J, au titre de la diffusion à l’ensemble des 13.000 salariés de l’entreprise de la note d’information remise aux membres du Comité d’établissement dans le cadre de la consultation sur la procédure de licenciement.
Pourtant, et malgré sa condamnation pénale, la Direction de l’entreprise persiste dans son intention d’obtenir, par tous les moyens, le départ de l’entreprise de Monsieur J.
En dernier lieu, Madame GB aurait fait état d’avoir fait jouer ses relations personnelles auprès de vous Madame la Ministre et auprès de Monsieur Yves STRUILLOU, pour obtenir une décision favorable de l’Administration.
La CFDT ne peut pas croire que les liens personnels entretenus par la Directrice des Ressources Humaines de l’entreprise avec Madame la Ministre du Travail et Monsieur le Directeur Général du Travail pourraient avoir une quelconque influence sur le sens de la décision de l’Administration.
Je vous prie de croire, Madame la Ministre du Travail, en l’expression de nos considérations."


mardi 17 juillet 2018

Évolution du référentiel métier La direction va vous expliquer ce que vous faites …


Alors on se croyait développeur Java expérimenté ?
Mais non voyons vous êtes un Senior Engineer niveau A de la filière Solution Building
Cette guerre sémantique n’est pas anodine. Au-delà de modifier le réel nom de nos métiers de l’informatique, la direction y inclus des compétences de plus en plus larges afin de créer des « boites fourre-tout » dans lesquelles elle nous range pour de longues années … en attendant notre départ ?
Revenons un peu sur le processus de la mise en place de cette nouvelle version du référentiel métier. La direction a fait part au CE du souhait d’effectuer une mise à jour du référentiel métier et a proposé au CE de travailler avec elle sur le sujet. L’idée était séduisante mais … dommage … tout était déjà prêt et déjà bouclé ! 
Suite à ce « travail commun », la direction est dans l'obligation de consulter les CHSCT. Mais pour ce faire elle convoque l’iCHSCT, évidemment majoritairement pro-patronal Traidu*ion, afin de recueillir en une fois l’avis de tous les CHSCT de France et limiter les expertises coûteuses, qui pourrait en plus, lui mettre des bâtons dans les roues. L'expertise, heureusement à eu lieu et les experts, tout comme nous, ont des craintes ... et pas des petites !
Alors les sujets sont nombreux et les évolutions de ce référentiel métier, déjà bien bancal, ne sont pas sans conséquences. Les principales évolutions concernent :
-          L’intégration de la classification Syntec dans les niveaux des filières,
-          L’ajout de sous niveaux A et B dans les filières,
-          L’ajout de la filière testing,
-          Les modifications des définitions des filières, des compétences et des attentes,
-          L’ajout de « stades » dans les compétences comportementales.

Toutes ces modifications continuent de noyer complètement le réel travail des salariés de l’entreprise.
A quand un référentiel de compétence basé sur les liens simples entre
le Métier → l’Emploi → les Activités → les Tâches ?
Probablement jamais.
Le plus grand problème de ce référentiel métier, et c’est le plus inquiétant, c’est l’effet néfaste qu’il peut avoir sur notre bien-être. Car enlever des repères aux salariés cela n’est pas sans conséquences.

Les compétences comportementales sont toujours là et maintenant sont dotées de « stades ». Ces compétences déjà très limite car issues d’un mélange ambigu entre savoir-faire et savoir être vont être encore plus complexes à évaluer et, du coup, encore plus sujettes à l’objectivité de l’évaluateur !

On peut passer en vrac les conséquences de la veille technologique qui est demandée aux salariés sans aucun moyen pour l’effectuer sur leur temps de travail, le fait que l’évolution professionnelle semble toujours être liée au management uniquement, que les sous niveaux A et B ajoutés étant liés au classement syntec seront de parfaits moyens d’éviter de promouvoir les salariés et encore bien d’autres … qui toutes ajoutent un stress reconnu par les salariés lors de leurs évaluations annuelles ou leurs bilans de missions.

Quand est ce que la direction va prendre conscience que le mal être au travail est provoqué par SON organisation du travail au sein de SSG ?
Quand est ce que la direction va s’occuper du bien être des salariés de l’entreprise plus que de ses dividendes ?

Ce référentiel métier est un parfait exemple de l’intérêt profond que porte la direction au travail effectué par les salariés.
Alors même si l’arrivée de filière testing, résultats de plus de 5 ans de réclamations, semble être une avancée, la définition des métiers de ce référentiel reste un immense chantier que la direction va devoir faire si elle ne veut pas passer son temps à essayer de recruter pour compenser les départs des salariés fatigués du manque de reconnaissance de leur travail.



lundi 2 juillet 2018

***EXCLU *** Sopra Steria Group SA, I2S Beamap, SBS, HR : Un intéressement l’an prochain ! La CFDT signe!


La CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant simplement à la liste Essentiel pour cela un seul mail au robot de Yahoo, à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr ! Transmettez autour de vous !
Les négociations niveau UES sur l’intéressement sont ouvertes depuis déjà pas mal de temps, mais la direction faisait la sourde oreille !
Elle nous annonçait vouloir que chaque salarié, quelle que soit son entreprise, touche le même montant entre intéressement et participation pour plus d’égalité ! Très bien !
Mais, en regardant la solution proposée, la CFDT a dévoilé le pot aux roses : le mécanisme proposé ne permet nullement l’égalité ! Au contraire ! Cela creusait les écarts entre bas et hauts salaires ! Et chez HR, par exemple, la direction continue de refuser que la participation soit la même pour tous, sans tenir compte du salaire !
La CFDT a quand même fait avancer les choses en signant un accord participation HR, qui tend vers plus d’égalité en instaurant un minimum de participation pour les bas salaires et un plafond pour les plus hauts. J
Par contre, pour l’intéressement, la direction refusait d’entendre nos arguments ! Elle continuait à vouloir lier intéressement et participation en enlevant le montant de la participation à l’enveloppe d’intéressement (les explications : http://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2018/02/scoop-interessement-et-participation.html).
Tous les syndicats, sauf Traidu*ion, ont refusé ce projet d’accord !
Devant ce tollé, la direction a essayé de mettre la pression « les syndicats peuvent-ils assumer de ne pas signer un accord permettant de verser un intéressement ? » Nous avons rappelé que la direction avait tout loisir pour distribuer de l’argent aux salariés, avec ou sans l’aval des syndicats, et que personne n’est dupe ! Cela couterait juste plus cher en charges à la direction…
Le temps passait, mais finalement la direction est revenue vers nous pour enfin accepter de ne plus lier intéressement et participation !
Chacun dans l’UES sauf Axway aura le même montant d’intéressement (selon le temps de présence) !
De plus, nous avons réussi à le négocier à la hausse !
Après consultation des adhérents de la CDFT de nos sociétés,
la CFDT a donc signé cet accord !
Pour rappel,
L’intéressement aux bénéfices de l’entreprise est la distribution facultative d’une partie des résultats aux salariés. L’enveloppe distribuée dépend, le cas échéant, de la valeur des résultats.
Dans notre entreprise, l’intéressement est apparu en 2010 grâce aux négociations syndicales. Un montant bien faible de 78 euros avait alors été versé à chaque salarié. Cette négociation a toutefois permis d’initier le mouvement, et d’obtenir que l’intéressement ne soit pas proportionnel au salaire !!
En 2015, grâce à la CFDT et sa signature, les salariés ont un intéressement pour les 3 années suivantes (SBS, SSG, HR, Beamap, I2S). (Accord refusé par les traidu*ion !)