Actuellement 2
procédures de licenciement sont en cours
contre nos collègues élus dans l'UES Sopra Steria Group.
contre nos collègues élus dans l'UES Sopra Steria Group.
·
Notre collègue élu CFDT au CE I2S tout
d'abord, que nous soutenons massivement.
La direction est obligée dans ce cas de
consulter le CE, qui a voté CONTRE ce projet de licenciement,
jugeant que la direction n'avançait aucune justification à ce projet !
La prochaine étape est
la consultation de l'Inspection du Travail à ce sujet, qui peut
autoriser ou non le licenciement. Pour cela elle reçoit séparément le salarié
et la direction, qui apportent pièces et justifications, et elle rend sa
décision.

· Nous soutenons
également nos collègues élus et investis non syndiqués à la CFDT
Comme nous le faisons pour notre
collègue élu du CE Sopra Steria, qui se retrouve dans une procédure de
licenciement, refusée par le CE et par l'inspection du travail, mais pour
laquelle la direction s'entête et a fait un recours à la ministre du travail Muriel Pénicaud ! La CFDT a
écrit une lettre à la ministre afin de soutenir publiquement cet élu :
"Madame la Ministre
du Travail,
La CFDT tient à attirer votre attention
sur le dossier d’un représentant du Personnel victime d’une procédure de
licenciement discriminatoire.
Monsieur J, salarié de
la société SOPRA STERIA GROUP, investi des mandats de Délégué Syndical, élu
titulaire au Comité d'Établissement SOPRA STERIA GROUP, dont il est le
secrétaire adjoint, élu titulaire au Comité Central d'Entreprise de l’UES SOPRA
STERIA, dont il est le secrétaire, et Représentant Syndical au CHSCT de l’établissement
de Rennes.
Par courrier du 22 novembre 2017, la
société SOPRA STERIA GROUP a saisi l’Inspection du travail d’une demande
d’autorisation de licenciement de Monsieur J. Par décision du 16 janvier 2018,
Monsieur l’Inspecteur du Travail a refusé d’autoriser le licenciement de
Monsieur J.
En effet, l’Inspecteur
du travail a relevé non seulement le lien avec les mandats, mais aussi la
concomitance avec le droit d’alerte économique déclenché par Monsieur J en
Comité Central d’Entreprise.
La société SOPRA STERIA GROUP a exercé un
recours hiérarchique à l’encontre de cette décision, actuellement devant votre
Administration.
Le caractère infondé des
griefs invoqués et le lien entre la sanction envisagée et les mandats exercés
par Monsieur J sont pourtant évidents.
La confirmation du refus d’autorisation du
licenciement s’impose d’autant plus du fait de la condamnation pénale du 4 juin
dernier du Directeur Général, Monsieur P, et de la Directrice des Ressources
Humaines, Madame GB, reconnus coupables notamment d’avoir communiqué sur une
prétendue insubordination alors que selon le jugement il « n'est pas assez fait
état de faits précis ».
En conséquence, le Juge
pénal a reconnu les prévenus coupables de diffamation à l’encontre de Monsieur
J, au titre de la diffusion à l’ensemble des 13.000 salariés de l’entreprise de
la note d’information remise aux membres du Comité d’établissement dans le
cadre de la consultation sur la procédure de licenciement.
Pourtant, et malgré sa condamnation
pénale, la Direction de l’entreprise persiste dans son intention d’obtenir, par
tous les moyens, le départ de l’entreprise de Monsieur J.
En dernier lieu, Madame
GB aurait fait état d’avoir fait jouer ses relations personnelles auprès de
vous Madame la Ministre et auprès de Monsieur Yves STRUILLOU, pour obtenir une
décision favorable de l’Administration.
La CFDT ne peut pas
croire que les liens personnels entretenus par la Directrice des Ressources
Humaines de l’entreprise avec Madame la Ministre du Travail et Monsieur le Directeur
Général du Travail pourraient avoir une quelconque influence sur le sens de la décision
de l’Administration.
Je vous prie de croire,
Madame la Ministre du Travail, en l’expression de nos considérations."
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