Voici l’Essentiel des réunions de CSE Sopra Steria de janvier et février 2022 : beaucoup de réunions avec des sujets divers, nous vous laissons picorer dans ceux-ci :
Au programme :
- Indemnité
inflation
- Nouveau site
Montpellier
- Des
accidents du travail non déclarés,
- Nouveau site
de la Défense Latitude : nos remarques
- Effectifs,
difficultés de recrutement, départs, économie, du travail plus qu’il n’en
faut mais presque aucune heures sup déclarées, tout va bien…
- Le manque de
prévenance et de communication aux salariés et des retours sur sites à la
tête du client
- Engagement
SSG : Écologie ou green washing ?
- ….
Bonne lecture !
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À transmettre à tous les salariés autour de vous :
pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CSE
CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel ! Pour cela un seul mail à
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CSE ordinaire du 27 janvier 2022 : Points à l’ordre du jour et
indemnité inflation |
Déclaration CFDT sur points non
abordés dont l’indemnité inflation pour cacher la triste réalité de
SSG : « Les élu.e.s CFDT et le RS CFDT rappellent qu’ils
avaient demandé l’inscription à l’ordre du jour de nombreux
points intéressants les salariés. Il est usant de demander sans fin d’aborder certains
sujets impactant le quotidien des salariés, sans succès. La direction et le secrétaire
refusent encore et toujours. Un ordre du jour édulcoré avec seulement 5 points
génériques, sans aucune visibilité sur les problèmes rencontrés ou sur le
contenu, ne permet pas d’identifier à sa lecture les véritables soucis
rencontrés dans la société. En effet, mettons-nous à la place de l’inspecteur
du travail ou du médecin, qui ne peuvent rien en tirer. S’est ainsi créé un « CSE off », par un
aller-retour écrit de questions des élu.e.s et leur réponse inadaptée, sans
aucune place au débat et sans résolution des problèmes. Cette façon d’ignorer les remontées terrain des
élu.e.s ne peut qu’accentuer le sentiment de mépris et le fossé entre les
salariés et la direction, hors sol. Illustrations parmi d’autres : -
La question 4 de la CFDT, portant néanmoins
sur le télétravail, quotidien de la plupart des salarié.e.s, est carrément
ignorée. Aucune réponse n’est apportée. -
La question 2 de la CFDT sur les clusters
COVID et les détecteurs CO2 n’est même pas reprise. Il est vrai que ce ne
sont pas des sujets intéressants pour les salariés à la veille des retours
massifs sur sites… -
La question sur l’indemnité inflation,
déjà posée en décembre par d’autres élus, n’est pas reprise à l’ordre du
jour, alors qu’elle concerne près de 3000 salariés de Sopra Steria ! Pas
assez marketing ? Est-ce pour cacher que près de 3000
salariés de notre grande entreprise |
Point 2.4 : Effectifs |
Déclaration CFDT concernant l’ordre du jour : « Les élu.e.s CFDT et le RS CFDT rappellent qu’ils
avaient demandé l’inscription à l’ordre du jour du point : « 14) Effectifs : %
de départs par démission, importants sur certains sites : un plan d’action devait être transmis aux
élus (CSE 21/10/2021). Peut-il être transmis ? » Nous
constatons que la réponse apportée par écrit par la direction ne répond pas à
la question, et demandons des informations et un échange sur le sujet. » |
Point 3.1 : Travail du dimanche et temps de travail |
Toujours des anomalies, avec des temps de travail de salariés
qui ne respectent pas les durées légales de travail et de
repos. La direction dit qu’elle fera un énième « rappel » mais
ne fait rien pour empêcher que d’autres cas surviennent ! La loi
n’est pas pour la direction Sopra Steria…. |
Point 2.6 : Déménagement vers le nouveau site de Montpellier
APOLLO |
2 997 m²- pas de flex office, chaque salarié aura un bureau fixe.
195 salariés SSG +5 HR +30 Galitt soit 230 salariés pour 272 postes – taux
remplissage 80%. Avis CSE donné précédemment à l’unanimité sur la prise à bail du
site : la direction s’assoit sur toutes les demandes et refuse même une
simple visite du site aux élus… Pas de téléphone
sur le site (sauf à l’accueil !), les salariés doivent utiliser teams
(et pour les appels vers l’extérieur, les clients, et pour les
secours ?) La salle de restauration est notée pour 45 personnes, alors
qu’il n’y a que 37 sièges ! Problèmes de nuisances
sonores : Ping Pong et babyfoot dans
open-space, sans porte entre les 2 … Cafétérias sans porte ! et
donnant sur les open-spaces Idem pour les bureaux de passage
dans les open-spaces Et les espaces de convivialité
dans les open-spaces (utilisable comment et quand ?) Problème de place : zones de circulation
trop étroites par endroit Suite à un sondage de la direction, les salariés ont demandé à
80% à ne pas avoir d’open-spaces de plus de 8 places, la direction l’a
ignoré, avec des open-spaces de 14 ou 16 places ! Pourquoi faire ce
sondage ? Toutes nos
remarques sont ignorées, et rien ne sera changé aux plans… Seule bonne nouvelle : les bureaux seront de taille
« normale » 160cmx80cm et pas comme à Latitude diminué de
30% ! L’avantage de la province ? On nous
présente les plans et aménagements en réunion de CSE, mais les aménagements
sont déjà presque finis, donc il n’y a plus rien à en dire !
(alors que le CSE doit être consulté avant la réalisation au stade
« projet »). Sur le déménagement en lui-même, qui est soi-disant l’objet de
la consultation du jour, nous n’avons aucun détail sur son organisation en ce
temps de pandémie et de télétravail. Nous n’avons que la date du début de
déménagement. Vos élus
CFDT décident donc de proposer un avis ironique : « L’aménagement étant déjà effectué et décidé, les
élus du CSE n’ont pas à donner leur avis sur l’aménagement car ils ne peuvent
donner leur avis que sur des projets non réalisés. Sur le déménagement, les élus n’ont eu d’autre information
que la date du déménagement, sans aucun détail sur comment cela sera
organisé, particulièrement en cette période de pandémie. Les élus proposent donc un avis favorable sur la date du
déménagement, en espérant que le soleil soit avec nous le 15 mars. » Notre avis est refusé et la majorité s’empresse de donner un
avis positif… |
Entrave Accident de Travail |
C’est
ensuite la sécu qui tranche sur son caractère accident de travail ou non. Ce
n’est pas à l’employeur de décider ou non de le déclarer, il doit le faire.
Il est normalement de la responsabilité des élus de faire une
« enquête », remonter l’arbre des causes, afin d’empêcher la
survenue d’un nouvel accident. Dans le cas présent, c’est la famille qui a
fini par contacter les élus, ayant essayé en vain de discuter avec la
direction et ayant elle-même fait déclarer et reconnaitre l’accident de
travail. Le DG nous explique qu’il a l’« intime conviction »
qu’il ne s’agit pas d’un AT, peu importe la décision de la CNAM… La direction
n’a donc pas respecté la loi à plusieurs reprises. Demande
de vote de motion : « Les
élus CSE constatent que la direction n'a pas fait la déclaration d'Accident
de Travail Mortel dans les délais et n'a pas informé ni réuni les
représentants du personnel de la reconnaissance d'AT notifiée par la CPAM le
15/09/2021 à la direction. Ces faits sont constitutifs d'une entrave au
fonctionnement du CSE. Les élus votent un recours en justice pour faire
reconnaître cette entrave. » |
Point 2.3 : Situation économique de l’entreprise |
Intercontrat très bas, pas suffisant pour notre activité ! Danger sur les projets (appel
à l’aide sur Yammer de salariés qui cherche des collègues pour les soulager
de travail) Pb départs/recrutements ! Un rapport de la Cour des Comptes concernant le projet PORTALIS tire
à vue sur SSG : pas d’explications !? Vos élus CFDT sont abasourdis
par la négation des problèmes par la direction, ils jugent qu’une telle
attitude met en danger l’entreprise. Pourquoi ne pas faire une augmentation
générale pour retenir les salariés, qui partent principalement pour le
salaire ? Pourquoi prévenir les salariés le vendredi après-midi pour le
retour sur site ? Un tel mépris ne peut qu’être source de
problème ! Le DG V. Paris va avoir une Rupture Conventionnelle (RC)
« pour raisons personnelles et familiales » : est-ce une
raison valable pour tous les salariés ? Car certains se voient refuser une
demande de RC sans discussion possible même quand leur ancienneté est
comparable à celle de M Paris. Si seulement tous les salariés pouvaient être
traités aussi bien que notre ex-DG… |
Point 3 : Point trimestriel formation, nouveau modèle de management |
Quand est-ce que la direction
appliquera enfin la loi en vigueur depuis 2014 et assurera un entretien
professionnel, tel que prévu par la loi, tous les 2 ans à chaque salarié
? Les
élu.e.s CFDT et le RS CFDT rappellent que la
direction ne respecte pas la loi pour 41% des salarié.e.s selon
ses propres chiffres. En effet, au 31/12/2021, la direction indiquait bien
que seuls 59% des salarié.e.s avaient eu un entretien professionnel de moins
de 2 ans. La
direction n’a abondé le compte CPF que de 40 salariés, alors qu’elle doit le
faire quand elle n’a pas respecté cette obligation. Comment cela est
possible ? Vos élus CFDT accusent la direction de léser les salariés qui
doivent se battre individuellement et n’ont pas les armes ni le courage.
Drôle de façon de mettre l’humain au cœur de l’entreprise… De
plus, les niveaux de certains mentors sont incohérents avec leur rôle et les
salariés qu’ils encadrent. Le but était que le mentor soit d’un niveau plus élevé
que le salarié, afin de le guider. Ce n’est pas le cas pour tous ! De
plus il n’y a que 21% de femmes mentors… On
constate de plus que 25% des salariés de plus de 10 ans d’ancienneté n’ont
pas de mentor : le système de mentor ne leur convient a priori pas, avec
des propositions de mentors plus jeunes et moins expérimentés qu’eux,
pourquoi ne pas adapter le modèle de management pour cette population ? |
CSE extra latitude + fin décembre |
Point 1.1 : Projet de déménagement vers le nouveau site Latitude
à Courbevoie : notre justification de vote : |
« Dans un choix assumé avant la crise sanitaire, la
direction a écarté les élus du CSE comme les représentants de proximité des
périmètres parisiens concernés par le projet POP Latitude et l’introduction
du flex office. Pire, la direction a désigné ses propres représentants des
salariés, créant ainsi une double représentation (comité de pilotage,
Ambassadeurs salariés et managers, …). Le
déménagement des 4 425 salariés des sites parisiens dont Manhattan, Meudon,
Puteaux, Triangle va également s’accompagner d’une modification majeure de
l’organisation et des conditions de travail des salariés avec l’introduction
du flex office (ou environnement dynamique du travail – EDT, terminologie
marquetée choisie par la direction pour ne pas effrayer ou inquiéter les
salariés). Les élus
CFDT constatent : MOBILIER ET AMÉNAGEMENTS ·
Un
nombre de postes de travail insuffisant, qui ne répond au besoin actuel
qu’en imposant le télétravail et les jours télétravaillés aux salariés (en
contradiction avec l’esprit de l’Accord Télétravail). Après deux ans de
pandémie et un télétravail intensif, pas sûr que tous les salariés
apprécient… Aucune
prise en compte, ni des besoins futurs, ni des demandes client d’hébergement
ou de réintégration de projets
dans les locaux Sopra Steria. Cela pose la question du changement de
stratégie de Sopra Steria quant à son objectif de croissance interne. ·
Une sélection du mobilier sans
concertation ni du CSE ni des RP alors qu’il a été commandé en mars
2021. L’ergonome
de la médecine du travail n’a pas validé l’aménagement proposé. Réduction drastique de 25% de la taille des bureaux (passage de
160x80 à 140x70) contrairement aux autres nouveaux sites. Réduction
drastique de l’espace par poste de travail des salariés (4m² pour la plupart
des salariés). ·
Problème d’espacement entre les bureaux ne
répondant pas à la norme AFNOR NF X 35-102 et induisant de l’inconfort pour
les salariés et les mettant en risque en cas d’évacuation. Il est
inconcevable qu’un aménagement effectué en 2022 ne permette pas à un salarié
à mobilité réduite d’accéder à la totalité des espaces. ·
La densité des bureaux, les grands
open-space, les espaces ouverts de détente et jeux (babyfoot, ping-pong, …) ainsi
que les espaces de convivialité vont occasionner des nuisances sonores empêchant
la concentration et le travail des autres salariés, pouvant générer ainsi des
tensions entre eux. ·
Le nombre de toilettes ne prend en compte
que le nombre de postes de travail mais oublie les salles de réunion et
formation et les éventuels visiteurs. Il est inconcevable qu’il n’y ait pas de
toilettes à l’étage de l’infirmerie côté ERP. La
proposition de la CFDT de proposer aux salariés en télétravail le mobilier
non réutilisé a été refusée par la direction. IMPACT SUR LES TRANSPORTS ·
Malgré une méthodologie peu représentative
employée par l’expert (questionnaire sur un panel de salariés restreints avec
peu de retour et non à partir du fichier anonymisé des adresses des
salariés), l’augmentation du temps de transport pour la majorité des salariés
est significative. ·
Les parkings disponibles ne sont pas en
nombre suffisant pour répondre aux besoins des salariés. DEGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL DES
SALARIES L’organisation
du travail en Flex Office va engendrer des difficultés multiples, des tensions
et du stress pour les salariés. ·
Perte de temps à identifier les postes
disponibles et trouver ses collègues. ·
Perte de temps dans l’installation et le
rangement du poste. ·
Stress de ne pas trouver de place :
parking, bureau. ·
Que dois-je faire si pas de place :
retour domicile ? Déplacement vers un autre site Sopra ? Quid du
temps perdu en transport ou en voiture ?
Quid du temps perdu sur projet ? ·
Perte de repère, de stabilité dans le temps
et d’espace liée à un environnement non maîtrisé (obligation d'anticiper
sa venue au travail, risque de compétition pour les places, risque de
conflit). ·
Difficulté pour les salariés ayant des
besoins spécifiques en terme de poste de travail (bureau avec hauteur
spécifique, double écran, clavier, repose pieds, …). ·
Difficultés d’intégration des nouveaux
entrants. ·
Dépersonnalisation totale de l'espace de
travail et perte de lien social. Il n’est pas prévu de casier pour chaque
salarié. ·
Des espaces de travail dégradés avec les
work-café et les bureaux de passage qui ne permettront pas de travailler de
façon efficace et prolongée. Cette organisation va entrainer une perte du sentiment
d’appartenance à l’entreprise, une perte de motivation et d'implication. Informations non présentes dans le dossier
de consultation : Le dossier de déménagement (calendrier, organisation, gestion
des cartons, règles des déménagements, mouvements détaillés de chacun des
salariés concernés avec zones départ/arrivée) manque Aucune
information donnée au CSE ou à l’expert ne permet de s’assurer que le nombre
de postes est suffisant comme l’annonce la direction (découpage en quartier
d’équipe réservé, nombre de jours de télétravail, nombre de salariés en
clientèle, croissance des effectifs, …).
Aucune
information sur les capteurs de présence sous chaque bureau, information
découverte en cours d’expertise. Aucune information sur les données
enregistrées par ces capteurs, leur fréquence, leur durée de rétention.
Aucune
information sur le futur outil de réservation qui parait indispensable au bon
fonctionnement du flex office. Ce sujet pourtant évoqué en CSEC n’a jamais
été abordé en CSE.
La
fourniture de ces informations est indispensable pour rendre un avis éclairé.
La mise en place de ces deux outils entraine des risques de surveillance
accrue des salariés et donc de toutes les dérives qui pourraient en découler
(flicage à la culotte, …, avertissement, licenciement).
Information insuffisante sur les capitaines d’étage :
nouveau métier à fort risque de sur-sollicitations. Manque d’information sur le système d’accès et de
badgeage : quel enregistrement et quelle conservation des données ?
Cette information n’a jamais été présentée aux instances. PROBLEME DE SECURITE ·
Pas de désignation et de formation préalable
des salariés Sauveteurs Secouristes du Travail, guides et serre-file afin
qu’ils soient opérationnels dès l’ouverture du bâtiment. Aucune organisation
prévue pour les avoir en nombre suffisant sur sites dans le cadre du
télétravail et du flex office. ·
Aucune mise à jour du Document Unique
d’Évaluation des Risques (R4121-2). ·
Aucune information sur la gestion du site en
période de pandémie : nettoyage, désinfection, circulation,
signalétique, jauge de remplissage. HANDICAP Alors qu’il existe un accord groupe sur le Handicap, une Mission
Handicap et une commission paritaire de pilotage de l’accord, l’absence
d’éléments sur l’accueil des salariés en situation de handicap interroge. Aucune étude ou réflexion en amont n’a été échangée avec les
partenaires sociaux sur les impacts du flex office sur cette population… EN
CONCLUSION Les élus
CFDT estiment que le dossier de consultation est parcellaire et donc
insuffisant pour permettre aux élus de rendre un avis, encore moins un avis
non clair, en tout cas pas clairement négatif tel qu’il a été rendu. »
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Suite CSE ordinaire de janvier le 11 février |
Point 5.2.1 Vote des critères pour Appel Offre abonnement annuel
contenu numérique en ligne |
On nous demande de voter des
critères pour l’Appel Offre de l’abonnement annuel des contenus numériques en
ligne, critères qui ont été élaborés en se basant sur l’offre actuelle de
ToutApprendre (offre mise en place sans Appel d’Offre depuis plus de 6 mois).
Bien évidemment, comme la mise en place sans AO à l’époque, le
vote de ces critères nous pose un problème. Un Appel d’Offre doit permettre une mise en concurrence effective
des prestataires. Non seulement celle-ci est mise à mal en raison de la manière
dont les critères ont été élaborés mais on nous explique également que si par
hasard seul ToutApprendre répondait, la Commission des Marchés ne déclarerait
par l’AO sans suite (comme cela est fait habituellement). Vos élus CFDT votent contre et
alertent le CSE sur ce fonctionnement.
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CSE ordinaire de février |
Point 2.1 : Situation économique de l’entreprise en France |
Pas de doc, trop rapide, juste les principaux projets par BU,
aucune vision économique ! Pas la France puisque pas autres sociétés, ni Real Estate Pas d’heure sup alors que pas
d’interchantier et feu partout… très crédible… et après s’étonne que les
salariés partent… Vos élus CFDT mettent en avant le Risque de suractivité et
d’impacts sur la santé des salariés. Dommage, la direction n’a pas
l’intention de mettre en place un quelconque système de surveillance ou de
vigilance pour éviter cela… |
Point 2.2 : Effectifs |
Inquiétude : des démissions partout même dans les bassins
d’emploi moins « actifs » habituellement : Niort, Orléans,
Pau, Rodez, Grenoble, Le Mans, Lille, Metz, Montpellier, Nantes ! |
Point 2.3.1 : Stratégie SSG SA |
Objectif de baisse de la population des BA et Testeurs !?? Pourquoi ? Idem, objectif de baisse d’effectif sur Banque Secteur Public et
SSE : Pourquoi ? Volonté de « maintenir âge moyen et salaire moyen » :
et l’inflation ? Avec un objectif d’embauche de top manageur comment
est-ce possible ? À part en creusant l’écart entre les jeunes embauchés
et le top management et en se débarrassant de la population
intermédiaire ! |
Point 2.3.2 : Stratégie de la BU Real Estate (progiciel
immobiliers) |
Pas beaucoup de formation pour une BU progiciel ! Pas d’info sur les entretiens RH qui restent un mystère, car les
salariés n’ont pas adopté comme le reste de SSG le « nouveau modèle de
management »… La BU Real Estate est dans Sopra Steria mais reste « à part ».
N’applique pas le nouveau modèle de management, n’est pas dirigée par le DG
France, etc. Ce traitement particulier ne semble pas un succès vu l’état des
lieux fait !! Quel écart par rapport aux méthodes de travail SSG ! Est-ce
une bonne idée de garder à part ainsi ? |
Point 2.4 : situation sanitaire |
Bienveillance affichée, soi-disant souplesse, mais pas sur le
terrain ! à la tête du salarié et surtout du chef… Pourquoi pas une communication à tous les salariés du périmètre
(site ou BU) pour indiquer comment se fait le retour sur site ?
Pour avoir des infos et de la transparence et ne pas traiter les salariés un
par un et différemment du voisin. Ce manque de
communication ne va pas améliorer le sentiment d’iniquité entre les salariés,
mis en évidence par l’enquête GPTW ! Est-ce parce que la direction juge que les salariés en télétravail
sont « peinards chez soi » alors que les autres salariés
« triment » (CSE janvier 2022) ?!! Question sur latitude : l’expert a noté un certain nombre
de postes non espacés des 1 m réglementaires : les postes ont-ils été
interdits d’utilisation ? déplacés ? la direction ne sait pas… L’aération de 10 min toutes les heures sur les sites où il n’y a
pas de système d’aération CTA n’est pas possible et la direction le sait.
Quant aux capteurs de CO² promis, ils se sont transformés en mesureurs, sont
insuffisants et devraient être prévus dans chaque espace et non pour
« tester » de temps en temps à la volonté du gestionnaire de
site ! |
Point 2.5 : résultats de GPTW |
Population la plus nombreuse (N2) toujours les chiffres
de confiance les plus bas ! L’écart entre femme et homme s’accentue, les femmes sont moins
convaincues sur tous les critères ! Beaucoup d’indécis : plus de 25% disent ni oui ni
non : les questions sont-elles pertinentes ? Pas de recherche des causes des problèmes, on ne profite pas de
ce sondage pour en tirer quelque chose pour améliorer les choses, ne veut
qu’une « note » de l’entreprise, qui ne porte que sur des sujets
comme la camaraderie, à afficher à l’extérieur pour le recrutement ! Pourquoi aucune question sur les causes ? Pourquoi aucune
analyse des commentaires ? Pourquoi ne pas faire plutôt une enquête sur les conditions de
travail des salariés |
Point 2.6 : Politique environnementale |
Dans le bilan carbone de l’entreprise, les Trajets domicile-
travail : sont estimés par un abaque, donc ne peut pas connaitre
l’impact des déménagements de sites ou du nombre de jours de télétravail par
exemple. Les dépenses des salariés en télétravail ne sont pas comptées
dans les émissions de gaz à effet de serre, alors que la diminution des
dépenses des sites SSG est comptée ! Cela fausse les calculs et
permet de faire diminuer artificiellement les chiffres d’émission de SSG
alors que les émissions globales augmentent (chauffage du site SSG + des
nombreux logements des salariés, etc.) Il y a des animations teams pour que les salariés vident leur
BAL pour plus d’écologie mais pas de réflexion sur la politique de
conservation des données côté DSI ! Quand on sait que toutes nos
demandes d’IT support (avec les échanges !) sont conservées depuis 2000,
on s’interroge sur l’utilité ! SSG communique sur la plantation d’arbre pour capter le CO²,
mais ne précise pas comment elle le fait et par quel partenaire elle
passe ! Le seul élément trouvé sur le net (Treedom) révèle une
« forêt » de 240 arbres Sopra Steria avec de nombreux ….
Bananiers !! Quand on sait que le bananier n’est pas un arbre mais une
herbe, qu’il ne fait pas de bois et ne capte donc pas le CO² dans son bois,
et qu’il est coupé après 10 mois de culture, il n’a AUCUN intérêt dans la
captation de CO² ! La direction répond qu’elle ne connait pas ce programme (le nom de
notre interlocutrice est pourtant clairement indiqué, avec une liste d’autres
top manageurs sur Treedom), et que désormais elle passe par « One
Carbone World ». La direction se contente donc d’acheter des droits à
polluer sur le marché du CO²… dommage ! Pourquoi faire reposer la politique RSE sur les salariés
uniquement et ne pas engager de modification dans l’entreprise ? Une belle
occasion perdue et beaucoup de greenwashing ! |
Départ à la retraite de Thierry FORT ! Notre Représentant Syndical au CSE, issu du site de SSG
Bordeaux, Bonne retraite à
lui ! 😊 |
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