Economie : flou royal

Tout d’abord, vos représentants CFDT vous souhaitent une bonne année 2024.

Au terme de cette année, nous ne pouvons que constater que 2023 est de nouveau un excellent cru sur le plan économique.

Pour en retenir le positif :

• Un chiffre d’affaires en net augmentation sur le budget initial, lui-même très ambitieux !

• Un résultat, non confirmé à la date de rédaction de cet article, qui apparaît comme l’un des meilleurs de Sopra Steria.

• Notre filiale SBS en bonne voie de tenir ses objectifs, ce qui est prometteur pour l’avenir.

• Le redressement de notre pôle immobilier (SRES) se confirme, avec le retour d’une profitabilité, qui bien qu’inférieure aux bonnes années, rejoint la norme du Groupe Sopra Steria.

• I2S, SHRS, CIMPA confirment la bonne tenue de leurs objectifs.

• L’Angleterre explose également.

• Quant au pôle Europe, pris globalement, les chiffres sont élogieux.
  
  

Alors d’où vient la musique que nous serine la direction comme quoi il faut s’attendre à des difficultés.

Quel sont les signaux que le marché envoie et que la direction accentue pour cette année 2024 ?

D’où vient la prudence de la direction sur la capacité du Groupe Sopra Steria à tenir des objectifs ambitieux pour 2024 ?

 

Un peu plus inter-contrat ? Effectivement nous ne sommes plus en plein emploi, mais qui permet également de pouvoir répondre à des gains d’appels d’offre éventuels.

Quelques soucis sur certaines BU ? Oui, c’est le cas, mais la direction nous indique simultanément que des actions (non décrites) sont mises en œuvre pour y pallier (avec une réorganisation générale des BU et la fin du modèle agence).

Une baisse d’activité ? Certains clients, comme les années précédentes (mais peut être un peu plus) délivrent des signaux d’éventuelles baisses d’activités, mais aucune alerte ne nous a été communiquée.

 

Nous avons acheté deux sociétés importantes en 2023, CS et Ordina, en utilisant 1/3 de notre capacité d’endettement.

CS va nous permettre de nous renforcer en France dans les domaines de l’informatique industriel, mais actuellement, elle n’est économiquement pas encore dans les standards du Groupe.

Ordina va permettre de créer au Bénélux une filiale de première importance, mais non encore intégrée dans les chiffres qui nous ont été communiqués.

 

Tout cela réuni ne permet pas de comprendre la thèse qui nous est donnée, avec pour conséquence, une politique de rémunération au rabais, qui ne peut que renforcer les problèmes non évoqués du taux de turn-over, du maintien des compétences des salariés, du recrutement et plus généralement de la politique des ressources humaines.

 

Merci pour votre attention, bonne journée à toutes et tous !