La déclaration lue ce mardi 30 janvier, en entrée de séance du CSE Sopra Steria Group :
Déclaration CFDT
"Toute l’équipe CFDT tient à remercier encore une fois toutes les personnes qui ont voté pour ses listes dans toutes les sociétés de l’UES.
Nouvelle mandature donc, et nouvel
interlocuteur pour représenter le directeur général auprès des représentants
élus par les salariés. Un nouveau DRH groupe a été nommé il y a quelques
mois, mais il n’est pas concerné par les remontées des salariés. Il n’est pas
présent au CSE. Son rôle de DRH est bien loin des salariés et de leurs problèmes.
Non, le directeur général se
fait représenter au CSE par le Directeur Juridique Social de Sopra Steria.
Pas un RH, pas un manageur opérationnel, non, un juriste !
A-t-il la moindre formation en relation humaine ?
Ce même directeur juridique qui dût
de nombreuses fois à la manœuvre dans le passé pour attaquer en justice,
parfois même individuellement et nommément, des représentants du personnel qui
ne faisaient que leur travail (comme l’a toujours reconnu la justice). Et ce,
jusqu’en cassation. La direction de Sopra Steria a déjà été condamnée pour discrimination
due à l’âge, discrimination syndicale et entrave aux représentants du
personnel. Mais les attaques en justice, même à tort, ont toujours un impact
sur les personnes concernées et c’est un moyen de pression que la direction ne
néglige pas. La « judiciarisation » augmente encore d’un cran avec
cette désignation.
Voilà l’image du « dialogue
social » vicié et détourné chez Sopra Steria :
En face des salariés et leurs problèmes, la réponse est juridique !
Toutes les remontées sont ainsi
filtrées, et la direction
va encore plus se déconnecter des salariés.
La CFDT ne peut que dénoncer cette déconnexion qui met en
danger l’entreprise et ses salariés."
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