Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) doivent, chaque année, permettre de négocier les augmentation de salaires à venir. Malheureusement, chez Sopra Steria, la direction ne veut traditionnellement rien entendre des revendications justifiées de ses salarié.e.s.
En espérant que la nouvelle année apportera une écoute supplémentaire de sa part, la CFDT a envoyé ses revendications pour tous les salariés de l’entreprise, pour plus d'équité et de justice :
"La CFDT rappelle que les augmentations individuelles versées en 2023 ne compensent pas la totalité de l'inflation 2023.
Avec une inflation de 11% sur les 2 dernières années , la CFDT rappelle que l’inflation impacte beaucoup plus les bas salaires que les hauts salaires.
Augmentation générale :
La CFDT demande une augmentation générale des salaires avec un montant inversement proportionnel aux salaires
170 € pour les salaires inférieurs à 2800€ brut
60 € pour les salaires supérieurs à 6000€ brut
Application d’une fonction linéaire entre les deux points
Si cette revendication est refusée pour la deuxième année consécutive, la CFDT rappelle que l’inflation pèse beaucoup plus les bas salaires et demande une augmentation fixe de 200€ pour les salaires inférieurs à la médiane.
Egalité professionnelle :
La CFDT demande un budget de « rattrapage » de 1% de la masse salariale pour ramener le salaire des populations qui s’écartent de la norme (« hors normes » en nuage de points).
La CFDT demande la mise en place un mécanisme pour détecter/régler ces cas d’écarts (que ce soit Non-Augmentés, Hommes/Femmes, Temps partiel, salarié en situation de handicap, ancienneté …).
La CFDT rappelle que l’égalité professionnelle concerne également la différence de traitement liée à l’ancienneté. Nous avons noté que plus un salarié est ancien dans l’entreprise et plus son salaire s’érode par rapport aux nouvelles embauches, pouvant atteindre des écarts de plus de 20%.
Pour le cycle RH en cours :
La CFDT demande un budget pour les augmentations individuelles de 4% de la masse salariale
La CFDT demande que les augmentations des cycles CRH soient faites avec une égalité de traitement entre les salariés : même taux de sélectivité et même montant d’augmentation sur chaque classification.
La CFDT demande la mise en place d’une prime 13ième pour tous les salariés sans impact sur le brut mensuel actuel.
La CFDT demande que toutes les primes attribuées en fin d’année soient payées au prorata de présence et non plus sous condition de présence.
La CFDT demande de limiter l’écart de salaire entre les plus bas et les plus hauts salaires pour obtenir une échelle maximum de 1 à 10"
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