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Mais
où étaient passés la direction et les signataires de
cet accord Télétravail pendant cette dernière année écoulée ?
Où
ont-ils bien pu se retrancher pour ne pas voir l’efficacité des salariés
en télétravail à plein temps et quasi au complet ?
Les
chiffres sont bons, l’activité est là, l’engagement ne faiblit pas et pourtant
…
Les principales dispositions du nouvel accord
télétravail sont loin d’être à la hauteur :
Un Accord infantilisant et au rabais.
·
« Le
salarié éligible peut demander à télétravailler régulièrement sur la base de 2
jours maximum par semaine ; »
Alors que nous sommes toutes et
tous en télétravail à plein temps depuis plus d’un an ?
·
« Les
sociétés de l’UES Sopra Steria Group peuvent proposer au salarié de
télétravailler jusqu’à 3 jours maximum par semaine pour répondre à des besoins
opérationnels. »
Histoire de pouvoir mettre en
place du FlexOffice et jouer sur les taux d’occupation pour limiter les
frais immobiliers ?
·
« Sont inéligibles : les salariés dont la
mission confiée est inadaptée au passage en télétravail régulier »
Qui en juge ? Rien n’est
prévu pour empêcher le traitement « à la gueule du client » et selon
les affinités. Le manageur opérationnel est seul juge, et a tout pouvoir, en
pouvant ajouter des « raisons » à volonté et au cas par cas. Et s’il
change ?
Même si vous avez télétravaillé
au même poste depuis le début de la pandémie, rien n’est acquis !
·
« Tous les jours ouvrés du lundi au vendredi sont
éligibles au télétravail régulier : il ne peut pas y avoir de télétravail
régulier organisé la nuit, le samedi ou le dimanche ; la répartition du ou
des jours de télétravail à la semaine est par principe flexible, dans un rythme
mensuel avec une mise à jour par le salarié de la planification des jours
télétravaillés sur 3 mois glissants. Le salarié ou sa société, peuvent demander
une modification des jours télétravaillés planifiés, en respectant un délai de
prévenance minimum de 48 heures, sachant que ce délai peut être ramené à 24
heures en présence d’un évènement exceptionnel ou imprévu. »
Histoire
de pouvoir rappeler les salariés du jour au lendemain sur site sur
simple demande du manageur opérationnel et pour toute raison
(« réunion », « évènement », …)’?
·
« Des
circonstances exceptionnelles tenant à des impératifs opérationnels ou
personnels du salarié et qui sont de nature à empêcher temporairement la réalisation
du télétravail régulier, peuvent conduire la société ou le salarié à demander
sa suspension temporaire. »
Histoire de pouvoir suspendre de
télétravail d’un salarié pendant des mois pour de vagues « impératifs
opérationnels » ? Pourquoi pas en cas de changement de chef de
projet ?
·
« Les
sociétés de l’UES Sopra Steria Group peuvent également mettre un terme au
télétravail régulier lorsqu’elles constatent que le salarié a des difficultés à
organiser son travail à distance » « en cas de changement de poste ou
de mission, la situation de télétravailleur est réexaminée au regard des
critères d’éligibilité en vigueur dans chaque société afin de vérifier qu'elles
sont toujours réunies et, à défaut, le télétravail régulier prend fin sous
réserve du respect d’un délai de prévenance de 15 jours calendaires. »
Histoire de pouvoir arrêter le
télétravail pour toute raison floue et subjective ? (« changement de
poste » « difficultés »…)
·
« Le
ou les jours de télétravail non pris au cours d’une semaine ne sont pas
reportables sur une autre semaine. »
Histoire de pouvoir priver les
salariés de leur jour de télétravail à volonté ? Attention à ne pas mettre
votre manageur opérationnel de mauvaise humeur !
·
Allocation
forfaitaire de 20€ par mois.
Quel que soit le nombre de jours
de télétravail et en dépit du barème Ursaff ? Ce qui peut donner
1,66€ par jour de télétravail !
·
« Afin
de participer à l’aménagement d’un espace de travail, le salarié en télétravail
régulier en contrat durée indéterminée ayant validé sa période d’essai, peut
demander le remboursement de l’achat de mobilier (chaise ergonomique, bureau,
lampe de bureau, étagère, meuble de rangement) dans la limite de 50 % de la
dépense réelle sur justificatifs plafonné à 150€. Cette demande pourra être renouvelée
au bout de 5 ans. »
Aucune fourniture/prêt de chaise
de bureau ou de mobilier ! Alors que c’est à l’employeur de fournir les
outils de travail.
Et ailleurs ? Dans les autres entreprises de nos
secteurs, la CFDT a signé des accords bien plus ambitieux :
Chez
CGI :
Le
salarié doit être au minimum 2 jours (1 jours pour les TP) en présentiel (soit 1
à 3 jours de télétravail par semaine).
Indemnité de participation à l’achat de mobilier : enveloppe
de 300€ TTC tous les 3 ans.
Indemnités de charges courantes : 3€ par jour
de télétravail, avec un plancher de 12€ par mois et un plafond de 40€ par
mois.
Chez CAP :
Le volume de télétravail est compris avec un minimum de 30% et un
maximum de 70% du temps de travail.
Indemnité de participation à l’achat
de mobilier : grand écran et siège de bureau choisis dans un
catalogue entreprise.
Indemnités de charges courantes : 2€50 par jour
de télétravail, avec un plafond de 35€ par mois.
Chez ATOS :
Le
télétravail implique une organisation reposant sur au plus 50% du temps de
travail au domicile et/ou en espace de coworking, pris sur une période de
référence hebdomadaire ou sur deux semaines consécutives.
En cas de refus : le
manager proposera au salarié par écrit un plan d’action afin de réunir les
conditions de mise en place du télétravail mentionnant une date de mise en
œuvre ainsi que la signature des deux parties au plus tard avant l’entretien
semestriel suivant.
Indemnité de participation à l’achat de mobilier : plafond
de 300€ TTC, versée sur justificatifs d’achat sur la base de 50% du
coût d’achat dans la limite du plafond.
Chez ACCENTURE
:
Le
salarié peut télétravailler jusqu’à 5 jours.
Indemnité de participation à l’achat de mobilier : Crédit
de 300€ TTC valables sur les articles proposés au sein
de catalogue de fournisseurs Accenture.
Indemnités de charges courantes :
·
Forfait un jour télétravaillé par
semaine ou 4 par mois : 15 euros par mois.
·
Forfait deux à 3 jours
télétravaillés par semaine ou 8 à 15,5 par mois : 30 euros par mois.
·
Forfait 4 à 5 jours télétravaillés
par semaine ou 16 ou plus par mois : 35 euros par mois.
Chez
BERGER-LEVRAULT :
Le
salarié choisit un des 3 modèles suivants en accord avec son responsable
hiérarchique.
Modèle hebdo : Le salarié doit
être au minimum 2 jours par semaine en présentiel (soit 1 à 3 jours de
télétravail par semaine).
Modèle mensuel : Le salarié
doit être au minimum 8 jours par mois en présentiel (soit 4 à 12 jours de télétravail
par mois).
Modèle forfaitaire itinérant : Il
n’y a pas de limite en nombre de jours de télétravail mais le salarié doit
avoir au moins 1 jour par mois minimum d’administratif soit en présentiel soit
en télétravail.
Le
salarié peut changer de modèle en cours d’année.
Indemnité d’installation : Forfait
d’installation commun à tous les modèles : 200 euros
Indemnités de charges courantes :
·
Forfait un jour télétravaillé par
semaine ou 4 par mois : 200 euros/an.
·
Forfait deux jours télétravaillés
par semaine ou 8 par mois : 250 euros/an.
·
Forfait trois jours télétravaillés
par semaine ou 12 par mois : 300 euros/ an.
·
Modèle forfaitaire itinérant Forfait de 200
euros nets /an.
Mobilité : Le responsable
hiérarchique pourra autoriser un salarié à effectuer ponctuellement du
télétravail « nomade » après accord de la Direction des ressources humaines.
Exemple de télétravail nomade (liste non exhaustive) : Passer quelques mois à
l’étranger pour perfectionner la langue du pays, Travailler en résidence de
villégiature, rapprochement familial.
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