Cette nouvelle rentrée, dans le monde
d’après, sera-t-elle différente des précédentes ?
Nous
pouvons en douter, mais cependant, l’espérer. Nous avons un changement majeur à faire
accepter à la direction, la pérennisation de la possibilité du télétravail
massif.
Une négociation s’ouvre avec la direction pour
un nouvel accord sur le télétravail (l’accord actuel arrivant à échéance fin
octobre). Mauvais signe, la direction a annulé la première réunion du 04/09
parce qu’elle n’est pas prête …
Malheureusement,
la direction ne souhaite aborder, à priori, que quelques modifications
techniques (augmentation d’un jour, conditions matérielles, cas de télétravail
occasionnel, …).
Dans
ce cadre limité, la CFDT amènera ses réflexions et ses propositions !
Mais que de regrets concernant cette
réduction de la réflexion à mener sur cette nouvelle organisation du travail.
La réflexion globale sur l’équilibre vie
professionnelle – vie personnelle, travail en présentiel – travail à distance,
nécessité de vie collective, diminution des contraintes et risques des
transports, etc, … , semble remise aux calendes grecques.
Mais aussi, que dire de la gestion des
locaux, lorsque la direction indique en CSE que la question du flex-office
n’est pas d’actualité, mais qu’elle indique le contraire au Journal du Net (https://www.journaldunet.com/management/ressources-humaines/1492269-retour-au-bureau-dans-les-esn-qui-se-reorganise-comment/).
Et
pourtant, les mois qui viennent de passer, ont bien montré la réussite du
télétravail. La
direction, elle-même, reconnait que pour 75% d’entre nous, nous étions plus productifs
en télétravail.
Cette évolution n’est pas spécifique à
Sopra Steria ou aux ESN françaises. Elle est partagée avec l’ensemble des sociétés
des pays européens (cf. l’article du Monde « A travers l’Europe, la
révolution du télétravail » : https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/08/24/a-travers-l-europe-la-revolution-du-teletravail_6049729_3234.html)
La
CFDT ne comprend toujours pas la réticence actuelle de la direction à aller
dans le sens de l’histoire, hormis le constat d’un manque de confiance flagrant
vis-à-vis des salariés de Sopra Steria.
Or, « La confiance n’exclut pas le
contrôle », Julia de Funès, docteure en philosophie, indique bien la
contradiction de cette phrase, qui oppose la confiance (la foi, la croyance) et
le contrôle (la vérification de la preuve), pour conclure, s’il y a contrôle,
il n’a pas de confiance.
La CFDT souhaite
la confiance de la direction à l’ensemble des salariés de Sopra Steria !