la négo dérape !
Une négo Télétravail qui vacille…
La négociation d’un
nouvel accord Télétravail a été ouverte en juillet. Il était alors question de
souplesse en cas de conditions sanitaires l’exigeant et de mesures
d’accompagnement du télétravail, le tout dans une réflexion d’une organisation
du travail. Le bureau partagé (ou Flex Office) n’était alors pas d’actualité…
De retour à la table
des négociations en septembre, PATATRAC. La direction annonce que la
négociation est ajournée : un avenant permettra de prolonger l’accord
« riquiqui » d’avant crise Covid. Puis un groupe de travail se
réunira ces 6 prochains mois pour plancher sur le sujet télétravail régulier et
télétravail occasionnel en situation sanitaire normale !
Des demandes CFDT constantes et précises :
À la CDFT, le brainstorming a déjà été fait, nous avons depuis longtemps élaboré un
projet et exposé nos demandes à la direction :
• 1 jour de
télétravail fixe par semaine proposé en standard dans les contrats de
travail ;
• 1 jour de télétravail flottant par semaine accordé selon les possibilités de la mission ;
• 1 jour de
télétravail fixe par semaine proposé par le manager ;
• Une allocation forfaitaire mensuelle de 10 € par
jour de télétravail hebdomadaire (20 € pour 2 jours par semaine, 30 €
pour 3 jours par semaine) ;
• Un forfait aménagement à hauteur de 300 € maximum sur présentation des factures pour l’achat de bureau ou chaise de bureau (hors matériel prescrit par la médecine du travail) ;
• Toute demande salariée doit être enregistrée et le
refus par le manager doit être motivé par un argumentaire construit.
• Et une reprise immédiate de la négociation avec un
volet « traitement des situations
d’urgence et de crise », sans
attendre le résultat de la négociation décrochée ce mardi 22 septembre par la
CFDT sur un ANI (Accord National Interprofessionnel).
Des salariés abandonnés aux décisions locales, malgré
l’urgence !
Selon
votre site de rattachement, votre service, vous êtes autorisé à télétravailler
de zéro à … cinq jours.
Et ce depuis fin juin, malgré l’aggravation de la situation sanitaire et la
couleur qui vire au rouge dans nos départements … nos droits en journées
télétravaillées n’augmentent pas.
Le
management ne prend même pas la peine d’expliciter les raisons de service dans
leurs services … Et
pour cause, pour qui travaillait à 100 % pendant le confinement, il n’est
pas évident de comprendre qu’un retour sur site soit imposé sur plus de la
moitié de son temps.
Pendant la crise
sanitaire, la CFDT demande à la direction d’établir un cadre national clair
avec la fixation du nombre de jours de télétravail autorisés et que les
dérogations pour raison de service soient écrites et argumentées.
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