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vendredi 18 novembre 2022

L'Essentiel du CSE Sopra Steria du 3 novembre : économie, économie....

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Bonjour à toutes et à tous,

Ci-joint l’Essentiel des 2 CSE extraordinaires du jeudi 3 novembre 2022 !

Au menu :

  • les informations économiques du groupe et la restriction des locaux !
  • la fermeture sauvage du site de Brest, à qui le tour ?

CSE extraordinaire du 3 novembre 2022 9h :

Informations économiques Groupe

La direction nous dit que tout va bien, que les objectifs sont tenus :

Le V2 d’octobre est meilleur que celui de septembre mais la direction s’attendait à encore mieux.

Pour la direction, la fin de l’année n’est pas encore sécurisée et aucune décision ne pourra être prise concernant une éventuelle prime de partage des profits. Par contre, cela ne l’empêche pas d’avoir revu les objectifs à la hausse pour l’année 2022 et de l’avoir annoncé au public et aux analystes financiers lors de la présentation des résultats !

Bref, selon l’interlocuteur, la direction annonce une super année ou invite à la prudence…

La direction indique que le taux de départ des salariés au niveau du Groupe ne l’inquiète pas car au même niveau que 2019 (avant COVID). Cependant en 2019, la direction nous indiquait que ce taux important de départs n’était pas soutenable à long terme. De plus, concernant SSG, ce taux de départ est bien supérieur à celui de 2019 ! Pour 2022, avec 2 306 sorties et 2 054 entrées à fin septembre 2022, on dépasse déjà les 17% de taux de départ en 9 mois !

Au niveau de SBS, selon la direction, le résultat est en dessous de l’attendu mais on prend le chemin du retour à la profitabilité. Cependant tout dépend de la vente des licences en décembre.

Excellente année pour SHRS qui retrouve sa profitabilité habituelle.

Rien de notable sur I2S. CIMPA fait beaucoup mieux que prévu.

Le Angleterre fait une année exceptionnelle malgré la décision d’une augmentation générale et d’une prime à tous les salariés et l’intégration de la filiale singapourienne en gros déficit.

Autre Europe suit son cours. À noter, une année exceptionnelle pour la Norvège.

Le projet Sparda en Allemagne est toujours en perte, sans visibilité d’amélioration à court terme. La recette du poste client a été compliquée, le déploiement est en cours. La recherche de nouveaux clients est suspendue en attendant la résolution des problèmes actuels.

Le Conseil d’Administration Sopra Steria a acté qu’il n’y aurait pas d’augmentation générale pour les salariés.

La direction indique que le CRH de fin d’année devrait peut-être être meilleur que celui de 2021 tant au niveau de la sélectivité que du montant des augmentations.

En parallèle, la direction confirme la mise en place d’un plan de réduction de l’immobilier sur 4 ans (d’au moins 20% en moins et plusieurs dizaines de millions d’euros d’économie) sans réelle prise en compte des contraintes des salariés (en ne se basant que sur le taux d’occupation des sites, donnée non fiable car basée sur le badgeage des salariés). L’argumentaire de la direction étant de ne pas vouloir payer des locaux où il n’y a personne.

À  la demande et sur proposition d’un texte de la CFDT, les élus du CSE ont voté à la majorité la motion suivante :

« Les résultats sont bons, tellement bons que les objectifs annuels 2022 sont relevés par la direction.
Les salariés partent de manière massive avec plus de 2 200 départs depuis le début de l'année.

Et les salariés restants subissent de plein fouet une inflation à plus de 6%, et des augmentations de prix de l’énergie annoncée à plus de 20% pour début 2023.

Face à ces constats, et malgré les alertes répétées des élu.e.s, la direction n'envisage... rien ! Ni augmentation générale, ni geste autre pour faire face à l'inflation.
L'augmentation de janvier est annoncée "plus généreuse que 2022", mais sera-t-elle seulement à l'inflation pour les quelques augmenté.e.s ?

Les salarié.e.s ne peuvent faire face à l’inflation qu'en quittant l'entreprise.

Sans oublier que les départs mettent à mal les projets et augmentent fortement la charge de travail des salarié.e.s, qui n’en sont pas plus récompensés.

Pendant ce temps, l'entreprise fait des économies sur les locaux et annoncent des résultats bonifiés par rapport aux objectifs !

Et plus de 65 Millions d’€ ont été versés en dividendes cette année, combien encore l’an prochain ?

Cyril Malargé a annoncé que les augmentations générales n'étaient pas la coutume des ESN. Pourtant certaines ESN le font déjà. Mais charge à lui de demander à son DG Adjoint Laurent Giovachini, qui est président de la gouvernance du Syntec, de faire évoluer les sociétés du domaine dans ce sens.

Les élu.e.s du CSE sont plus que déçu.e.s, et souhaitent une fois de plus alerter la direction sur la situation des salarié.e.s et sur l'urgence de lancer des actions fortes pour le bien des salarié.e.s, dans l’intérêt de l'entreprise ! »

CSE extraordinaire du 3 novembre 2022 11h :

Fermeture « temporaire » du site de Brest 

Lors du CSE de fin septembre, la direction des moyens généraux nous annonçait de simples travaux de rafraichissement des sols et murs sur le site de Brest (site ex-Sodifrance).

Lors du CSE des 20 et 21 octobre derniers, aucune information ou alerte concernant ce site.

Et patatras ! Le 27 octobre, des salariés du site alertaient des élus concernant l’annonce qui leur avait été faite le 17 octobre concernant la fermeture de leur site à compter du 3 novembre et ce jusqu’à au moins début 2023 pour cause de travaux avec mise en FULL télétravail.

La direction, comme à son habitude, n’a pas informé et consulté le CSE sur cette fermeture de site et les conséquences sur les conditions de travail des salariés alors qu’elle en détenait l’information avant le CSE du mois d’octobre.

La direction détourne l’accord Télétravail et met les salariés en télétravail occasionnel sans indemnisation supplémentaire pour 5 jours de télétravail au lieu d’un ou 2 par semaine, et en hiver avec les frais afférents. Les élus Traid Union dont leur organisation est signataire de l’accord Télétravail, ne semblent pas concernés et ne s’opposent pas à ce contournement dans l’application de l’accord.

La direction de site se retranche derrière le fait que les salariés n’ont pas émis d’opposition à ce full télétravail lors d’une réunion plénière pour asseoir sa décision unilatérale sans formalisation de l’accord effectif de chacun des salariés.

La direction n’a pas proposé de solution alternative sur le moment et recherche actuellement des espaces de coworking possibles au cas où mais refuse de les présenter au CSE.

La direction indique qu’elle va envoyer un mail à l’ensemble des salariés concernés pour leur proposer cette autre solution courant de semaine prochaine. En attendant, les salariés n’ont pas le choix et sont tous en télétravail depuis aujourd’hui.

En résumé, la direction fait ce qu’elle veut, quand elle veut, sans respecter les accords signés, et cela au détriment des salariés et avec le soutien des élus Traid Union qui ne disent rien.



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