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lundi 18 août 2014

CEt Extraordinaire du 18 juillet 2014

POINT 3 : Bilan Social Sopra 2013 : Toujours plus d’écarts et de discriminations
Avis proposé par vos élus CFDT et adopté par le CE :
« La direction malgré toutes ces tentatives de nous montrer sa bonne volonté n’a toujours engagé aucune action concrète et efficace à ce jour que ce soit pour : Les salaires, la formation, L’égalité femme/homme, Le recrutement. En effet la politique salariale de la direction suit la ligne directrice de la société : les plus hauts salaires sont toujours mieux augmentés que les petits. L’écart se creuse et rien est fait pour, a minima, conserver des proportions décentes.
Malgré l’absence cette année du président et du directeur général dans les chiffres :
  • Le salaire moyen stagne (+51€ en 3 ans soit 2% d’augmentation)
  • Le montant versé participation + intéressement est au plus bas depuis une dizaine d’années (546€ par salarié,soit une division par 4 en 2 ans)
  • Le montant versé aux actionnaires est le plus haut jamais atteint en 2013 (23 M€ en 2013 pour les actionnaires)
  • En 2 ans, les 10% des salariés les moins payés ont été augmentés en moyenne de 2%, alors que les 10% des salariés les plus payés ont été augmentés de plus de 5%
  • La rémunération des 10 plus hauts salaires a augmenté de 31 000€ en un an.
  • L’augmentation du salaire des DHG est 14 fois plus rapide que chez les T1 (41€ versus 4824€ de plus).
La politique de formation présentée en CE est utopiste et mainte fois dénoncée mais la direction persiste :
  • Le nombre de jour de formation est en baisse (-16.5%), ainsi que l’investissement
  • Le nombre de salariés formés est en baisse lui aussi (-7.6 % sur les 3 dernière années)
Malgré les belles paroles, les inégalités Femmes/Hommes persistent :
  • La proportion des hommes dans les niveaux de hiérarchie les plus haute est écrasante, et augmente !
  • La proportion de promus augmente pour les hommes uniquement
  • La proportion de femmes embauchées est inférieure à la proportion de femmes dans l’entreprise, et elles ne sont embauchées presque que dans les basses classifications
  • Les femmes sont toujours dans les familles d’emploi et classifications les moins payées.
Le recrutement quant à lui est à la peine et semble avoir évolué :
  • Le niveau de qualification et l’âge d’embauche sont en baisse : augmentation des embauches en CDD et contrat de qualification et baisse du salaire d’embauche (-6%)
  • Le taux d’embauche des stagiaires à la fin de leur stage est en baisse (-17% en 2 ans)
La politique de départ évolue elle aussi avec l’explosion des ruptures conventionnelles sur les 3 dernières années (7 en 2011, 55 en 2013). Le nombre de salariés « anciens » (ancienneté > ou = à 3 ans) diminue en 2013. Les + de 15 ans d’ancienneté sont en baisse depuis 2005 (1/3 de moins). Peut-on encore faire carrière chez Sopra ? Les anciens sont ils indésirables ?
La hausse des arrêts maladie inquiètent les élus, sans qu’aucune explication ni étude ne soit apportée par la direction.
La chute du nombre d’assistants inquiète également pour leur surcharge de travail et la perte de proximité des salariés.
La direction n’a rien voulu voir de tout cela dans sa « synthèse », et aucune correction
concrète n’est envisagée.
Les élus remettent donc un avis négatif sur le Bilan Social 2013. »

POINT 1 : Le Bilan du Plan de Formation Sopra pour 2013 peu reluisant !
Sur le Bilan formation 2013 :
La situation s’aggrave avec une forte baisse des formations en 2013 :
  • Seulement 65% des salariés formés (contre 67% en 2012 et 72% en 2011, soit -10% en 2 ans).
  • Le financement décroche de 10% environ, passant de 4,1% à 3,7% de la masse salariale. En valeur, il baisse de plus d’un million d’euros.
  • Avec seulement 3,2 jours de formation par salarié en moyenne, on est revenu au niveau de 2009, contre 3,8 en 2012 et 3,9 en 2011 (-18% en 2 ans).
Le plan n’est atteint qu’aux trois quarts. Tous les domaines sont concernés de manière relativement homogène. Les plus touchés sont la session d’accueil des nouveaux embauchés (certain-e-s ne l’ont pas suivie), et les domaines Qualité & méthodes et Technologies.
Cette réduction, plus hétérogène entre les divisions, est plus marquée sur Midi-Pyrénées. Des formations ont-elles été supprimées pour atténuer le recul de la marge ? De plus, cette région connaît des licenciements conjugués à certains manquements de l’employeur à ses obligations de formation.
Ce bilan ne permet pas de lever nos inquiétudes, ni au sujet des salariés non formés depuis plusieurs années, ni au sujet de la formation des seniors, notamment au vu de l’abandon du plan senior.
Sur la mise en oeuvre du DIF :
En moyenne et par salarié, seulement 0,9 jour a été imputé au titre du DIF, et chaque compteur DIF est à 51 heures, en
hausse constante, ce qui montre que le DIF est sous-utilisé.
Comme l’an dernier, nous demandons la mise en place d’un formulaire de demande de formation, accessible aux salarié-e-s à tout moment de l’année, au titre du DIF ou non. Nous demandons aussi un suivi de ces demandes dans l’objectif de mieux connaître leurs attentes et leurs besoins, et par conséquent d’améliorer le plan formation d’une année sur l’autre.
Nous rappelons que le DIF est à la seule initiative du salarié et nous dénonçons les pressions parfois exercées par le management pour signature du DIF (à Télécom notamment).
Sur la professionnalisation :
Nous demandons pour les périodes de professionnalisation l’inscription au bilan du nombre de jours de formation en donnés en 2013, comme pour les contrats de professionnalisation.
Nous demandons que les formations prévues dans les contrats de professionnalisation soient réellement données aux nouveaux embauchés concernés, car ce n’est pas toujours le cas. En effet des salariés sont parfois licenciés alors qu’ils sont supposés avoir bénéficié du volume nécessaire de formations dans ce cadre.
En conclusion, nous, élus CE, donnons un avis défavorable sur le Bilan d’exécution du plan de formation 2013.

POINT 6 : Charte éthique de Sopra… en toc !
Cela faisait 2 ans que le CE n’avait pas eu à donner son avis sur ce document sans intérêt, qui se borne à dire qu’il faut respecter la loi. Il faut dire qu’il y avait alors eu en 2012 un refus unanime de donner un avis et de perdre ainsi le temps du CE. L’histoire se rejoue donc :
Motion proposée par vos élus CFDT et adoptée par le CE :
« « Être méchant, c’est pas bien ! »
Les élus du CE ne sont pas en mesure de donner leur avis sur ce document indigent, qui ne dit pas toute la vérité, sans engagement de résultats, sans actions en cas de non-respect, sans contrôle et donc sans effet !
Cette charte n’ayant pour seul objectif que de rendre la mariée belle pour un affichage après des clients. »

POINT 10 : Objectifs de mission barbares…
De plus en plus de salariés nous remontent qu’on leur fixe des objectifs de mission étranges pour des cadres, relevant plus de l’ouvrier spécialisé. Ainsi, certains objectifs peuvent être un nombre d’anomalies à ne pas dépasser pour le développeur !
Selon la direction, le non-respect d’un objectif peut être un motif de licenciement !
Attention donc à vos objectifs de mission, et n’hésitez pas à nous contacter pour tout témoignage ou besoin !

POINT 11 : Crédit Impôts Compétitivité Emploi (CICE)
Ce point obligatoire d’information a déjà été abordé plusieurs fois, et une déclaration a même été faite pour préciser les demandes d’informations complémentaires, devant les 3 chiffres apportés par la direction. Mais malgré ces demandes répétées, la direction nous avoue ne pas avoir compris le point et vouloir des précisions !
Motion proposée par vos élus CFDT et adoptée à l’unanimité par le CE :
« La direction se moque des élus du CE.
Désormais, elle répond systématiquement aux points de l’ordre du jour qui la dérangent qu’elle n’a pas compris la question ! Même si le sujet a été abordé plusieurs fois à des séances antérieures.
Les élus du CE constatent une nouvelle fois l’entrave de la direction au bon fonctionnement du CE
et lui demande de changer d’attitude. »

POINT 12 : Crédit Impôts Compétitivité Emploi (CICE)
L’information et la consultation du CE est obligatoire avant le 1er juillet sur l’utilisation du CICE par l’entreprise. Ceci afin de vérifier que l’argent de l’état n’a pas servi à augmenter les dividendes des actionnaires mais a bien servi à l’emploi,
la formation, etc.
Malgré nos nombreuses demandes répétées depuis octobre 2013, la direction n’a donné aucune information, mis à part que Sopra avait reçu 8 Millions d’euros au titre du CICE ! Où passe cet argent ? mystère ! Et aucune consultation
du CE n’a été organisée !
Devant ces agissements, le CE dénonce une entrave de la direction et décide d’engager une procédure judiciaire pour faire appliquer la loi.


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