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mardi 17 décembre 2024

La CFDT SOPRA STERIA appelle les salariés au débrayage le 19 décembre contre la fermeture du site d’Albi !

SOPRA STERIA UNE ENTREPRISE EN PLEINE SANTÉ

Sopra Steria, société de service numérique, avec 52 000 salariés dans le monde, a réalisé un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros en 2023. Le groupe a versé près de 100 millions d’€ de dividendes en 2024, et utilise encore 150 millions d’€ pour racheter ses propres actions dans le but de les détruire. Le groupe annonce un Chiffre d’Affaires identique en 2024, avec plus de 9,7% de taux de marge opérationnelle et plus de 350 millions d’€ de trésorerie.

SOPRA STERIA RÉDUIT SES SITES EN FRANCE

Sopra Steria se targue d’être une entreprise phare pour la souveraineté nationale. Et pourtant, la direction a annoncé le 14 décembre vouloir « étendre de manière volontariste l’X-shore », est-ce au détriment des salariés français ?

La direction a déjà réduit la surface de nombreux sites français, ou les a remplacés par des bureaux partagés co-working. Pour la seule société mère Sopra Steria SA, même si le total des départs n’excède pas celui de l’an dernier pour le moment (environ 17% de départs par an tout de même), on constate une augmentation des Ruptures Conventionnelles principalement à l’initiative de la direction.

N’y a-t-il pas là une volonté de désindustrialisation du secteur numérique en France ?

LA CFDT SOUTIENT LES SALARIÉS

À la suite de la décision incompréhensible et soudaine de la direction générale de Sopra Steria de fermer le site d’Albi, la CFDT appelle les salariés à débrayer pour manifester leur opposition.

À quelques jours de Noël, la direction assène un coup de poignard dans le dos des salariés d'Albi en annonçant froidement la fermeture de leur site. Le vrai visage de Sopra Steria se dévoile : celui du mépris total envers les femmes et les hommes qui font sa richesse !

SOPRA STERIA RAYE ALBI DE LA CARTE

Une décision INCOMPRÉHENSIBLE et INJUSTIFIABLE !

Aucune raison économique : le site tourne à plein régime, sans AUCUN intercontrat, avec des locaux peu onéreux et la possibilité d'en trouver de moins chers et mieux adaptés.

Aucune raison humaine : les salariés sont EXEMPLAIRES, LOYAUX, et la direction vient même d'affecter 10 salariés sur ce site début 2024 ! Quelle hypocrisie !

Aucune raison projet : pire encore, Albi est le SEUL site régional autorisé à travailler sur un projet majeur du Crédit Agricole. Aucune raison géographique : ce site est l'UNIQUE implantation Sopra Steria sur ce bassin d'emplois.

Que dire de l'ÉCOEUREMENT des salariés d'Albi, qui se sont dévoués corps et âme, pour certains depuis 2004 (date du rachat d’Inforsud par Sopra) - 20 ANS de leur vie professionnelle BALAYÉS d'un trait de plume glacial !

Après Albi, quel sera le site suivant ?

Angers, Pau, Metz, Brest, Niort, Dijon, Isques, Clermont-Ferrand, Rodez, Nancy, Le Mans, Rouen, … ?

En soutien aux salariés, débrayons dès 8h30 jeudi matin !




vendredi 13 décembre 2024

AUGMENTATION DES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS grâce à la CFDT !

La convention collective applicable à toutes les sociétés de nos métiers BETIC (Bureaux d’Études Techniques, cabinets d’Ingénieurs-Conseils et des sociétés de conseils) fixe dans un de ses articles, les salaires minimums applicables à notre branche en fonction du statut (Cadre/ ETAM) et de la classification.

Ces salaires minimaux sont négociés par les organisations syndicales représentatives des salariés et du patronat. Rappelons que la CFDT est la première organisation syndicale de la branche ! Les syndicats « maison » TU, S3I et Avenir ne sont pas dans les instances en dehors de la société et ne peuvent peser sur ces sujets.

La dernière augmentation datant du 01/08/2022 (plus de 2 ans quand même), la CFDT s’est mobilisée pour que les organisations se réunissent en cours d’année 2024 afin de renégocier ces montants minimums.

Au terme de ces négociations, la CFDT a demandé, signé et permis les augmentations suivantes à effet au 1er janvier 2025 :

  • + 100 € mensuel environ pour les Catégories de Niveau 1 (ETAM et CADRE)
  • + 75 € mensuel environ pour les Catégories de Niveau 2 et 3 (ETAM et CADRE).

Si vos salaires sont inférieurs au montant de votre Statut/Classification, votre salaire sera automatiquement augmenté en janvier au minimum du montant nécessaire pour atteindre le minimum conventionnel.

Attention, si vous êtes dans ce cas, votre manager essaiera peut-être de faire passer cette augmentation légale pour une augmentation au mérite d’une bonne année 2024 (sur performance comme ils disent) ...


Ci-dessous, les nouveaux barèmes des salaires minimums mensuels bruts applicables au 01/01/2025 :

Pour les salaries en heures (35h ou 36h50 par semaine avec des RTT), c’est le salaire Mensuel qu’il faut prendre en compte.




Pour les cadres M2 ex-steria, il faut prendre en compte le salaire ci-dessus revalorisé de 15%. Sopra Steria compare le salaire annuel au minimum annuel, en prenant donc en compte les primes, il faut donc se baser sur le tableau suivant.

De même, pour les cadres au forfaits jours, il faut prendre en compte le salaire ci-dessus revalorisé de 20% mais celui-ci inclut la part variable

Donc pour les M2 comme pour les forfaits jours, il faut faire la comparaison en annuel en se basant sur le tableau suivant :


Les écarts depuis les dernières revalorisations : 



En cas de doute ou pour toutes questions, n’hésitez pas à consulter vos représentants syndicaux CFDT !

LA CFDT AGIT CONCRÈTEMENT POUR VOTRE POUVOIR D’ACHAT !

Soutenez la CFDT ! Votez CFDT et adhérez à la CFDT !

 






jeudi 12 décembre 2024

« Prudence » ou Mépris ? La Direction Toujours Pleine de Ressources… pour les Actionnaires ! NAO 2025 = néant !


13/12/24, cloche de fin des NAO 2025 a sonné sur un PV de désaccord

Pour rappel, les Négociations Annuelles Obligatoires portaient sur les thèmes suivants :

  • Rémunération effective.
  • Frais professionnels.
  • Épargne retraite, retraite progressive et durée du travail.
La direction, dans sa générosité légendaire, a décidé d’augmenter le barème hôtelier « Paris »  et « Grandes villes » de 10€, ainsi que le sur-temps de trajet* de 1€ (il n’y a pas d’erreur, il ne manque pas de zéro !).

Le Forfait Mobilité Durable (FMD) passe de 300€ à 400€ sans pour autant augmenter le plafond de 600€ d'exonération (l'URSSAF donne la possibilité d'aller jusqu'à 800€) en cas de cumul avec le remboursement de l'abonnement transports en commun. 

La direction a toutefois accepté une demande de la CFDT datant de 2024 : les indemnités kilométriques sont maintenant comptées en totalité, c'est-à-dire qu'elles ne sont plus minorées du montant journalier de l'abonnement transports en commun.
Et voilà, tout ça pour ça !

* la compensation relative à la prise en compte du temps de déplacement professionnel lorsqu'il excède le temps normal de trajet  (Cas A, Cas B, Cas C dans Expense Concur pour les notes de frais)

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La réunion des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) du 7 novembre 2024 a, une fois de plus, mis en lumière le décalage frappant entre les discours de la direction et les réalités vécues par les salariés. Alors que les résultats économiques sont très bons, la direction préfère parler de « prudence » et continue de serrer les cordons de la bourse… sauf pour les actionnaires.

Des résultats éclatants… mais pour qui ?

2024 aura été une belle année, avec 250 millions d’euros redistribués aux actionnaires : 100 millions en dividendes et 150 millions alloués au rachat d’actions pour les détruire. Et ce n’est pas tout : ce dernier choix entraînera 8 millions d’euros de frais supplémentaires, dus à des emprunts contractés avec des taux d’intérêts.


Mais quand il s’agit de revaloriser les salaires ou de répondre aux revendications des employés, c’est une tout autre histoire. La direction persiste à marteler que
« les perspectives sont incertaines » et qu’il faut donc « rester prudents ».
Une prudence, semble-t-il, exclusivement réservée aux salariés.

La rémunération au mérite… ou plutôt à l'arbitraire

Les augmentations collectives ? N’y pensez même pas. Selon la direction, seul le mérite compte. Mais attention, comme elle le souligne avec une finesse déconcertante : « Un salarié non augmenté, c’est qu’il n’a pas progressé, peut-être a-t-il atteint son plafond. » Autrement dit, si vous n’avez pas eu d’augmentation, c’est que vous ne la méritez pas !

On imagine déjà le discours de vos managers : « Félicitations pour votre travail ! Le management vous remercie de votre engagement et de vos efforts. Cependant, vous n’aurez pas d’augmentation cette année. Pourquoi ? Parce que vous êtes tout simplement bon... mais pas assez pour progresser selon nos critères ! »


Les échanges avec les syndicats ont révélé un mépris profond pour les préoccupations des salariés. À la question de la redistribution des bénéfices, la direction répond sans ambages : « Je me moque de l'actionnariat comme de ma dernière paire de chaussures. Les salariés n’en ont rien à faire non plus. »

Est-ce vraiment le cas ? Les salariés n’auraient-ils pas leur mot à dire sur une politique qui les prive d’augmentations au profit des actionnaires ? Une chose est sûre, la direction n’a aucune intention de poser la question.

Que ce soit l’augmentation des tickets restaurant, des barèmes kilométriques, ou des primes, tout est systématiquement rejeté sous prétexte de coûts trop élevés. Et on ne parle même pas des salaires ! Même la revalorisation du Forfait Mobilité Durable (FMD), pourtant déjà insuffisant, ne grimperait qu’à 400€ au lieu des 800€ demandés. Et pour justifier l’immobilisme, la direction rappelle que « Nos barèmes sont déjà royaux ». Apparemment, la modestie aussi a atteint son plafond.

Malgré une rentabilité très bonne de 9,7%, jugée insuffisante par la direction, les salariés n’auront que des miettes. Mais ne vous inquiétez pas : tant que les actionnaires sont satisfaits, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Les NAO 2025 ne sont qu’un triste rappel que dans cette entreprise, l’équilibre entre les intérêts des actionnaires et ceux des salariés est une utopie. Mais cette année, une chose est sûre : si les salariés ne bougent pas, eux non plus ne progresseront pas... car selon la direction, ils ne le méritent pas.

Les salariés de plus de 50 ans ou en situation de handicap sont de trop chez Sopra Steria ?!

 Depuis quelque temps, les représentants du personnel CFDT, mais aussi des autres listes, constatent une recrudescence de départs "poussés" de salariés de plus de 50 ans et de salariés en situation de handicap (RQTH) !

Les déclarations d'élus en réunion de CSE SSG se succèdent, remontant des cas de tous les coins de France, mais la direction nie avoir une politique générale ou donner une quelconque consigne pour pousser les manageurs à proposer des Ruptures Conventionnelles ! C'est un hasard s'ils ont tous la même idée en même temps et vers les mêmes salariés !

 

Les Ruptures Conventionnelles augmentent (+61%), avec 235 départs déjà effectifs, et on s'attend à un mois de janvier pire (effet du 13ème moi au 31/12 oblige…). Elles sont le plus souvent proposées par l'employeur, et JAMAIS la direction ne précise au salarié qu'il peut refuser la proposition... Mais quand on lui explique qu'il n'est plus le bienvenu et qu'il n'a pas sa place dans l'entreprise, difficile de rester ! Comment oser dire que la Rupture Conventionnelle est un commun accord ?!

Dans les pires cas, la direction menace de licenciement si le salarié refuse la Rupture Conventionnelle !


Les RC ont augmentées de 61%, les licenciements de 53% entre 2024 et 2023
à la même période (de janvier à fin octobre).

Les élus CFDT constatent que les plus de 50 ans sont particulièrement visés par ces "propositions" ! Et peu importe qu'ils soient sur mission et qu'on n'ait jamais rien eu à leur reprocher... on trouvera !

C'est ainsi que nous accompagnons des salariés de plus de 20 ans d'ancienneté qui sont poussés dehors sans ménagement par la direction !

Pour les salariés en situation de handicap, on est déjà à 14 Ruptures Conventionnelles sur 741 salariés.

Ces manières de faire sont inédites chez Sopra Steria, mais leur ampleur traduit la mise en œuvre d’une nouvelle culture d’entreprise ! Et les représentants du personnel redoutent que cela ne soit qu’un début...





mardi 10 décembre 2024

"Pose tes congés pour faire tes déplacements professionnels" ?!

Désormais chez Sopra Steria Group, c’est le salarié qui paye le déplacement :

Il a été demandé aux salariés de poser un jour de RTT pour le trajet de retour de l’université du Conseil d’août 2024 ! Rien n’arrête plus la direction ! 

Et pourquoi pas payer nous-mêmes les jours d’interchantier ou les dépassements projets ?

Pour rappel, les salariés SSG ne sont pas des freelance, sinon la rémunération serait autrement plus importante !

La loi est claire : « La part de ce temps de déplacement professionnel coïncidant avec l’horaire de travail ne doit alors entraîner aucune perte de salaire. »(L3121-4). Si le salarié est dans les transports entre 9h et 17h50, il n’est donc pas question de perdre un congé !

Dans notre société "Les temps de déplacement professionnels effectués pendant les horaires de travail [9h – 17h50] sont réputés l’être sur le temps de travail » (Accord sur la compensation du temps de déplacement)

La CFDT n'avait pas signé cet accord car il était ridicule en terme de compensation et pas suffisamment protecteur et clair pour les salariés. Preuve est faite..

VOTEZ CFDT ! Et contactez-nous si on vous fait des demandes de ce style !




lundi 18 novembre 2024

100 000€ d'augmentation pour les 10 plus hauts salaires.... les autres salariés au pain sec !


Déclaration CFDT faite au CSE extraordinaire du 7 novembre 2024 devant le Directeur Général et le Directeur Financier du Groupe :

« La direction nous a expliqué plusieurs fois être à l’écoute de l’expertise de la CFDT, 1er syndicat de France. La CFDT espère donc enfin être entendue.

L’inflation annuelle en 2022 s’est établie à 5,2 % et en 2023 à 4,9%, soit plus de 10% en 2 ans. L’inflation devrait être de 2,5 % en 2024. La hausse a beau ralentir, les prix augmentent toujours.

Pourtant, selon l’OCDE, la France est l’un des pays où la croissance des salaires est la plus faible.

Le SMIC augmente de 2%, mais la direction de Sopra Steria refuse toute augmentation identique des salaires.

Par contre, entre 2021 et 2023,
les 10 plus hauts salaires SSG se sont augmentés en moyenne
de 100 000€ chacun
(sur le salaire annuel) ! soit +25% en 2 ans !

Pour certains salariés, trop nombreux, ça a été zéro !

Pour quelques autres, plus chanceux, les augmentations ont été de 2,95% en 2022 et 3,6 % 2023, ce qui est loin de compenser l’inflation.

Le pouvoir d’achat, ou le « salaire réel » comme dit l’INSEE, des salariés de Sopra Steria est en réduction constante. Pour le même travail, les salariés de SSG ont donc moins pour vivre.

En France, la baisse du chômage en 2022-2023 et les difficultés de recrutement dans les entreprises auraient dû aider aux augmentations salariales. Ce n’est toutefois pas ce qu’il s’est produit. Si les salaires avaient suivi l’inflation depuis 2020, le taux de marge des entreprises aurait dû baisser.

Or, c’est l’inverse qui s’est produit : les marges ont augmenté et les salariés ont payé la hausse des coûts de production (notamment du prix des matières premières, y compris énergie) au point que les salaires réels diminuent.

En clair, les profits ont augmenté davantage que les salaires et le partage de la valeur ajoutée s’est déformé au détriment des travailleurs.

Les salaires supérieurs au Smic sont régulièrement rattrapés par la hausse du salaire minimum due à l’inflation. Cependant, les salaires bénéficient jusqu’à 3,5 fois le Smic de dispositif de baisse de cotisations qui sont autant de subventions socio-fiscales. En France, un nombre croissant de travailleurs entre dans ces dispositifs de subvention aux bas salaires, ainsi que dans la prime d’activité. La faible dynamique salariale n’est donc pas prise en charge par les employeurs, mais par la solidarité nationale. Or, comme les salaires n’ont pas augmenté (en termes réels) entre 2019 et 2024, c’est la collectivité qui a payé, les bénéficiaires étant les employeurs, qui reportent le coût des faibles salaires sur l’État. L’État, c’est les impôts, et les impôts sont prélevés sur les salaires… ce sont encore les salariés qui paient.

Le taux de marge des entreprises a augmenté et les grands groupes affichent des résultats records.

L’entreprise Sopra Steria Group « performe » et ne créé pour autant pas d’emploi ! L’effectif est désespérément stable, malgré les acquisitions sur ces 3 dernières années.

Les sociétés du CAC40 affichent pour la première fois un total cumulé de résultats nets (leurs bénéfices) supérieur à 150 milliards d’euros, et pour la 3ème année consécutive des résultats supérieurs à 100 Mds€ (144 Mds€ en 2023). Plus de 70 Mds€ devraient être reversés aux actionnaires sous forme de dividendes (67 Mds€ en 2023). Les rachats d’actions (un outil servant à augmenter le dividende par action) devraient aussi se poursuivre : ils avaient déjà atteint le niveau record de 30 Mds€ en 2023.

Clairement, il y a des fossés qui se creusent dans le partage de la valeur, dans la redistribution des richesses et dans le financement de nos systèmes de solidarité. La faible croissance de la masse salariale entraine moins de cotisations sociales, moins de consommation et moins de recettes fiscales (TVA par exemple).

Les augmentations salariales et la préoccupation du pouvoir d’achat restent la revendication première des salariés. Les augmentations salariales des deux dernières années (2023 et 2024) n’ont pas rattrapé la perte de pouvoir d’achat dans cette période de forte inflation.

La CFDT demande plus de transparence.

Dans les années 1980, les pratiques des entreprises ont évolué en matière de rémunération en mettant l’accent sur l’individualisation des rémunérations au détriment d’une grille avec des augmentations générales. On peut constater que plus les pratiques salariales se sont diversifiées entre les employés, plus la transparence s’est perdue.

À travail égal, salaire égal. Il a été fait des lois. Il a été créé un index pour mesurer l’égalité professionnelle. Et malgré tout, on continue d’avoir des inégalités de salaires notables.

Ce n’est pas la transparence qui pose problème, mais plutôt l’opacité et l’incompréhension de la politique de rémunération ainsi que le manque d’objectivité. C’est l’incapacité à expliquer clairement comment les salaires sont déterminés et que l’employeur assume ses propres décisions qui sont sources de conflits et qui nourrissent des ressentis négatifs des salariés envers leur entreprise au lieu de s’y identifier (cf. les résultats du sondage GreatPlaceToWork). Être juste et équitable : il ne suffit pas de l’affirmer, il faut le prouver.

 

Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2025 se sont conclues, après une unique réunion, sur un refus catégorique à toutes les propositions de la CFDT.

La direction refuse toute transparence, et refuse même de donner les augmentations qu’elle envisage, contrairement à ce que la loi impose.

 

La CFDT demande une augmentation générale
pour compenser l’inflation et rééquilibrer les salaires.

La CFDT demande que la direction donne la journée de solidarité pour tous les salariés, qu’ils puissent profiter de leurs jours de repos largement mérités.

 

La CFDT demande un geste fort de la direction envers les salariés qui font la richesse de l’entreprise.

Ceci, à la hauteur des 100M€ de dividendes versés et des 150M€* de trésorerie dépensés pour racheter les actions et les détruire, afin d’enrichir les actionnaires. »

* (pour en savoir plus 150 Millions sortis de Sopra Steria...pour engraisser les actionnaires !)

Sans oublier l'augmentation des prix de vente de +4,4% en France pour Conseil et Intégration... Alors que les salaires c'est moins de 3% ! : voir : Résultats économiques du groupe SSG du 3ème Trimestre 2024 - Encore 4,4% de plus sur les prix de vente, et rien pour les salariés!!!

 

vendredi 15 novembre 2024

La ronde des chaises musicales : nouveaux postes dans le Groupe !

Par un communiqué de presse en date du 24 octobre 2024, Sopra Steria annonçait la création d’une Direction des Opérations Groupe, confiée à Dominique Lapère.

Une nouvelle direction, un coût supplémentaire.

Mais rassurez-vous, cette nouvelle direction est chargée de s’assurer de la meilleure exécution des opérations et de l’amélioration de la performance du Groupe.

Tout un programme !!!

En parallèle, une Direction des Services Financiers Groupe est également créée. Elle sera dirigée par Grégory Wintrebert, actuel Directeur France.

Encore une nouvelle direction, encore un coût supplémentaire.

Hervé Forestier, adjoint de Xavier Pecquet sur Aeroline, remplace Grégory Wintrebert.

Sébastien Leforestier reprend les activités d’Hervé Forestier en plus de toutes ses autres fonctions.

Mais ... Où sont les femmes ??

Cyril Malargé est venu en CSE expliquer à vos élus qu’il « s’agissait du début d’un mouvement pour garantir la capacité du Groupe à réaliser son projet ».

Espérons que ce projet, une fois de plus, ne soit pas là pour servir seulement les dirigeants et les actionnaires, mais également les salariés !!!






jeudi 14 novembre 2024

À partir du 8 novembre 16h46, les femmes « travaillent gratuitement » jusqu’à la fin de l’année !

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À transmettre à tous les salariés autour de vous :

pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel !

Pour cela un seul mail à  dscfdtsoprasteria@gmail.com !

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À partir d’aujourd’hui, 8 novembre, 16h46, les femmes « travaillent gratuitement » jusqu’à la fin de l’année !

 Chaque année, l'organisation féministe "Les Glorieuses" calcule la date et l'heure à laquelle les femmes, en moyenne, cessent symboliquement d'être payées en raison de l'écart salarial entre hommes et femmes. Pour 2024, cette journée tombe le 8 novembre à 16h48. À partir de ce moment, les femmes "travaillent gratuitement" jusqu'à la fin de l'année, en comparaison avec leurs collègues masculins.

En France, l'inégalité salariale reste une réalité. À travail égal, une femme gagne en moyenne 9 % de moins qu’un homme, et cet écart monte à près de 17 % en incluant tous les types de postes et niveaux de responsabilité. Cette situation touche particulièrement les secteurs majoritairement masculins, comme l'informatique, où les femmes sont souvent moins bien payées et moins présentes dans les postes de direction.

Chez Sopra Steria, il n’y a aucune femme dans les 10 plus hauts salaires de l’entreprise.
2 nouveaux postes ont été crées à la Direction Groupe il y a peu, mais encore aucune femme n’a été nommée.
Et l’écart de salaire entre les femmes et les hommes chez SSG est toujours de plus de
10% en faveur des hommes !
(voir : Groupe Sopra Steria : le mauvais élève des ESN sur l'Index égalité Pro encore en 2023 !)

Dans l’informatique, où la demande de talents est forte, les femmes rencontrent encore des obstacles importants. Les stéréotypes de genre, qui définissent l’informatique comme un domaine « masculin », limitent l’accès des femmes aux postes techniques. Celles qui y travaillent se voient souvent proposer des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues masculins, même avec des compétences équivalentes. Les rares femmes présentent dans le top management dans le groupe Sopra Steria sont cantonnées aux RH ou RSE et approchent rarement les postes "opérationnels".

La CFDT soutient des actions pour réduire ces inégalités, notamment dans des secteurs comme le numérique. La CFDT appelle les entreprises à plus de transparence dans leurs pratiques salariales (pour savoir votre situation : Positionnement salarial : Contactez-nous ! ) et encourage l’embauche et la promotion de femmes dans les métiers techniques. La CFDT réclame également des politiques salariales justes et luttent contre le « plafond de verre » qui empêche de nombreuses femmes de progresser dans leur carrière. Avec des actions continues, l’objectif est de changer la perception et d'améliorer les conditions de travail des femmes, afin qu’elles aient les mêmes opportunités de carrière et de salaire que leurs collègues masculins.

La CFDT Sopra Steria a aussi écrit (et obtenu !) un accord pour permettre aux salariés à temps partiel de cotiser à temps plein pour la retraite. Les femmes étant le plus soumises au temps partiel dans leur carrière, ceci permet de diminuer l’écart de retraite des femmes(Temps partiel avec maintien des cotisations retraites à taux plein : La CFDT propose un accord, la direction dit oui !).


D’où l’importance de donner du poids aux représentants du personnel d’Organisations Syndicales
qui vous ressemblent et qui travaillent pour vous tout au long de l’année 
en votant CFDT !

 

Nous vous conseillons également notre communication mensuelle d'Octobre,  et notre blog, pour exemple, quelques articles que vous avez peut-être manqués :

 

Résultats économiques du groupe SSG du 3ème Trimestre 2024 - Encore 4,4% de plus sur les prix de vente, et rien pour les salariés!!!

 

Temps partiel avec maintien des cotisations retraites à taux plein : La CFDT propose un accord, la direction dit oui !

Augmentations NAO 2025 : de moins en moins...

150 Millions sortis de Sopra Steria...pour engraisser les actionnaires !

RETRAITE PROGRESSIVE : futurs retraités, vous vous posez des questions, la CFDT attire votre attention sur différents points

Partage de la valeur dans les Bureaux d'Études : les salariés sur le banc de touche ... la CFDT lance une pétition

Nouveaux processus RH : tout ce qui vous attend !

Sopra Steria : « Voici venu le temps des grands déménagements »

Comment bien réagir à une demande de Rupture Conventionnelle ?

Nos "amis" les actionnaires : Combien ont-ils gagnés ces dernières années?

Rupture du contrat de travail chez Sopra Steria : Vos options et vos droits ⚖️

Information consultation du CSE SSG sur un projet d’adaptation de l’organisation de SRES

La rénovation des locaux de Nantes

Protégez-vous : adhérez !