Et voici l’Essentiel de la réunion du Comité Social et économique de SSG de fin février 2021, le CR des points importants, par vos élus CFDT.
Au menu ce
mois-ci :
- ·
Point économique sur l’entreprise
- ·
Effectifs
- ·
Formation et plan de développement des compétences
- ·
Travail exceptionnel pour la cyberattaque, bilan
- ·
Évolutions des remboursement des Indemnités Kilométriques
- · Expertises en cours,...
En ouverture du CSE |
En réponse à la communication mensuelle CSE des élus Traid-Union
du mois de février, vos élus CFDT font la déclaration suivante en entrée de
CSE : « Les élus CFDT ont été choqués par la communication
mensuelle CSE des élus Traid-Union du mois de février. La déformation des
propos tenus par un élu CFDT, lors du CSE de janvier 2021, est inacceptable. Les élus CFDT
s’interrogent sur le but de cette communication : calomnier cet élu,
discréditer son travail, le mettre en porte à faux avec l’assistante du CSE
en local ? Lors du point de
l’ordre du jour relatif au vote de l’enveloppe d’augmentations proposées aux
salariées du CSE par le bureau du CSE, cet élu CFDT, par ailleurs président
de la Commission ASC Toulouse/Albi/Rodez, s’est étonné que personne du bureau
ne l’ai sollicité pour connaitre son avis sur le travail effectué en local
par l’assistante du CSE alors qu’ils travaillent quotidiennement ensemble. Extrait du PV du
CSE de janvier : « Un élu CFDT s’étonne qu’on ne lui ait pas
demandé son avis sur la qualité du travail de l’assistante de Toulouse alors
qu’il était incontestablement le mieux placé pour en juger. » Les propos de l’élu CFDT ont été détournés par les élus
Traid-Union qui n’ont pas hésité à écrire la phrase suivante dans leur
communication de février : « Quant à un autre élu d’un syndicat
minoritaire, il n’a pas hésité à exiger du bureau du CSE qu’il passe par lui
lorsqu’il souhaitait s’adresser à l’assistante de Toulouse : retour du
patriarcat ? ». Les salariés pourront juger par eux-mêmes. » |
Point 2 : « Partage d’informations sur l’évolution de
l’entreprise » |
2.1 : Info éco France |
Le
démarrage de l’année est « plutôt pas mal » après une année 2020
difficile. La clôture de Janvier est au-dessus du budget, même si ce dernier
a été établi avec prudence, que ce soit en terme de CA que de résultat
d’exploitation. L’ensemble des BU se positionne bien sur le 1er
trimestre. 500
jours d’intercontrat en moins sont recensés par rapport à 2020 et la
direction précise que c’est une bonne nouvelle. Il
y a eu un redémarrage du recrutement en octobre 2020 : ·
La direction n’a pas l’intention
d’arrêter, l’option a été prise de poursuivre et c’est bien lancé ; ·
La direction a pris la décision
de recourir de nouveau à la sous-traitance (1308 sous-traitants à fin janvier) ; ·
Le « pipe Business »
est bien fourni, des décisions sont attendues au cours du 1er
trimestre ; ·
L’activité Conseil est chahutée
à cause de la crise sanitaire, particulièrement le Conseil Banque ; ·
La direction est satisfaite mais
se dit prudente dans l’expectative d’un possible nouveau confinement. Focus sur le Vertical Défense
& Security : Ce
vertical regroupe les activités des ministères des armées, de l’intérieur et
de la justice. De très gros efforts ont été fait sur l’avant-vente (9500
jours consommés). Chaque année, beaucoup d’investissement sur des POC dans le
but de booster les ventes. Des élus rappellent leurs alertes à la direction
sur certaines pratiques managériales et sur des situations de travail difficiles
de certains salariés, notamment le non-respect du télétravail, les heures
supplémentaires refusées voire le refus du mangement qu’elles soient saisies,
le droit à la déconnexion non respecté avec des appels, des sms ou des
whatapps en dehors des heures de travail, le climat délétère avec des
consultants juniors sous une pression inadmissible, des dénigrements en
public, …. (hors réunion : un CSE extraordinaire a été demandé par les
élus dont la CFDT, planifié le 10 mars prochain, à suivre). Focus
de la direction sur l’agence de Clermont-Ferrand : MICHELIN
est le « gros » client du secteur ·
Le budget est en croissance de
7%, c’est significatif et cela s’appuie sur du concret ; ·
Sopra Steria est recensée comme
fournisseur stratégique ; ·
Nos concurrents sont devant
nous, il faut améliorer les relations avec Michelin. Des
élus font part d’une inquiétude générale grandissante (disparition d’un
centre d’expertise, impression de standby, sentiment d’abandon) … À cela, la
direction rétorque que le budget est en forte croissance… Focus
sur Conseil Banque Ile-de-France : ·
La direction nous fait part du
renouvellement du référencement Conseil pour la Société Générale et la BNP…
C’est reparti pour 3 ans ; ·
Sopra Steria est retenue sur la BPCE
parmi les 15 cabinets référencés ; ·
Le Crédit Agricole nous a
sélectionné comme cabinet de référence. Pour
la direction, il y a eu 4 belles signatures en janvier et des référencements
clés, les paroles clés sont : confiance et prudence… Vos élus CFDT rappellent
qu’il y a eu des licenciements pour des motifs douteux, des mises en
retraite, des mutations depuis la réorganisation du Conseil Banque initiée
début 2019… |
2.2 : Effectifs |
Effectifs
en baisse. Intercontrat en hausse. Sous-traitance en hausse. Les élus s’interrogent sur la
baisse des effectifs : quelle part due à la COVID-19, quelle part due au
nouveau mode de management RH ? La direction répond qu’elle avait constaté
une baisse de 3 à 4 points du Turn-Over avant l’apparition de la COVID-19.
Elle souhaite cependant réaliser un bilan sur ce nouveau dispositif de
management RH. |
2.3 : Situation sanitaire |
Nouvelles dispositions du protocole sanitaire national : La
direction a mis à jour le protocole pour prendre en compte (enfin) la
directive gouvernementale en restreignant les masques aux masques
chirurgicaux et FFP2. Un mail a été fait sur les différents sites. |
Point 3 : Ressources humaines |
3.1 : Plan de développement des compétences 2021 |
Le
compte-rendu de la commission Formation du CSE, qui s’est réunie début
février sur le sujet, n’a pas été rédigé, c’est bien dommage. Jusqu’au
mois de septembre, les formations se feront en distanciel. Ensuite, cela
dépendra du contexte. Toutes les formations sont conçues pour les 2 cas de
figure : distanciel et présentiel. Nous découvrons d’abord avec
stupeur l’arrivée d’une nouvelle formation spécifique « Leadership au
féminin » dont le principal objectif est de favoriser la prise de
responsabilités managériales par des femmes. Cette formation doit « les
accompagner à prendre appui sur leurs atouts de leader, à incarner une
autorité affirmée et influente tout en restant soi-même, à développer leur
ambition, à booster leur réseau professionnel et à renforcer leur impact et
leur influence (sens politique, assertivité …). » Cerise
sur le gâteau : quand on interroge la direction sur un parcours de
formation intitulé « BOOST’HER » (bien
évidemment la formation « BOOST’HIM » n’existe pas), celle-ci nous
répond qu’il s’agit de formations dispensées par un organisme extérieur mais
devant nos questions la direction ne sait pas nous décrire leur contenu. Même si la direction s’en
défend, force est de constater qu’au lieu de changer les mentalités dans
l’entreprise et chasser les stéréotypes, on met en place des formations spécifiques
pour les femmes comme si c’était de leur faute ou de la faute de leurs
comportements si elles n’accèdent pas aux fonctions managériales dans
l’entreprise. Une
honte pour vos élus CFDT. |
3.2 : Programme de formation RPS |
Force
est de constater qu’une nouvelle fois aucun compte-rendu des réunions du groupe
de travail RPS (Risques Psycho-Sociaux) de la CSSCT n’est à disposition du
CSE, alors même que 4 réunions de travail ont déjà eu lieu depuis le mois de
Juin 2020 avec la direction. Au programme : e-learning, webinar,
classroom virtuelle, web-atelier. Ce parcours va être proposé pendant
au moins 3 ans pour qu’une grande majorité des salariés puisse bénéficier de
ce socle. La deuxième séquence serait plutôt en web-atelier sur des
problématiques locales en réalité avec le terrain. 28
indicateurs ont été retenus par la direction et le groupe de travail alors
que le CSE n’est pas informé et donc écarté de ces prérogatives. Les élus
demandent une présentation détaillée en CSE de ces indicateurs. |
3.3 : Travail du dimanche |
La
direction nous donne enfin quelques éléments sur le travail du dimanche
réalisé dans le cadre de la cyberattaque. Malheureusement ces informations
globales ne nous permettent pas de réaliser une analyse de la manière dont a
été gérée cette situation et des conditions dans lesquelles ces travaux ont
été réalisés par les salariés. À
la demande de certains élus de créer un groupe de travail sur la cyberattaque
et les RPS pouvant y être associés, avec possibilité de lancer par la suite
une expertise, les élus de l’alliance majoritaire TU/S3I/CFE-CGC votent
contre. Pourtant avec plus de 1636h
réalisées par 84 salariés (174 saisies de dimanche) avec une moyenne de plus
de 9h/jour et 145 saisies de dimanche pour 53 salariés au forfait jour, des
questions légitimes se posent sur les conditions réelles de travail de ces
salariés. |
3.4 : Évolutions de la note de remboursement des frais |
La
direction a choisi de modifier unilatéralement la note de remboursement des
frais en appliquant désormais la triangulation qui prend en compte la
différence de coût entre le trajet Domicile-Client et Domicile-Agence. Ce
mode de calcul intègre une éventuelle proratisation de la part patronale de
l’abonnement de transport en commun dans le calcul. Toutefois, l’abonnement
reste remboursé à 50% même s’il entre dans le calcul. Certes, mais les IK
sont diminuées d’autant ! Une
bien jolie arnaque pour tous les salariés qui se déplacent. Demander
un taxi ou une voiture de location ! |
Point 4 : Fonctionnement du CSEE |
4.3 : Augmentation de la valeur du bon cadeau Noël pour les enfants |
La valeur du bon cadeau Noël pour les enfants passe à 50 € (au
lieu de 40 €) à partir de Noël 2021. |
4.5 Suivi des expertises en cours |
Calcul des
jours de RTT pour les modalités M2 groupe fermé : Le groupe de travail du CSE a
fait part du retour de l’avocat s’occupant du dossier. Un rendez-vous avec la
direction doit être pris la première semaine de mars pour échanger sur le
sujet. Retraite
complémentaire : Un expert a été nommé pour
vérifier que les cotisations retraites ont bien été prises en compte par les
organismes ad hoc. Un point sera également fait pour les ETAM assimilés
cadres ex-Steria pour être sûr que les cotisations réclamées par la caisse de
retraite à Sopra Steria en 2015 (près de 1,5 m€) ont bien été dispatchées sur
les salariés concernés. De même, un contrôle doit être effectué pour
s’assurer que les cotisations des heures supplémentaires, y compris celles
des M2 défiscalisées ou non, n’ont pas été désociabilisées ;
c’est-à-dire transformées en points retraite. |
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