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lundi 25 mars 2019

Négociations pipées de la prime Macron : royale, la direction accorde 250 ou 500€ à une partie des salarié.e.s

Quand la direction prend en otage les syndicats pour la négociation de la prime de pouvoir d’achat dite « prime Macron »


La loi permettait à la direction de verser cette prime de son plein gré jusqu’à fin janvier, sans avoir besoin de négocier avec les syndicats. Passée cette date, une négociation devenait OBLIGATOIRE avant fin mars avec paiement sur paie de mars.
Après Janvier, sans signature des syndicats : pas de prime !!!

Au vue des montants minimalistes qu’elle propose, la direction ne prend pas ses responsabilités pour assumer ses choix et impose aux syndicats ce simulacre de négociation, d’autant plus qu’elle a imposé des négociations par entreprise, tout en précisant que ce serait le même accord pour tous dans toutes les sociétés du groupe. (SSG, SBS, HR, CIMPA, I2S).

Les marges de négociation ont donc été très faibles : seule la CFDT a demandé et obtenu que le montant de la prime versée aux salariés à temps partiels ne soit pas proratisé et qu’il soit le même que celui versé pour les salariés à temps plein.






Soit 6777 salariés SSG (50%)
Soit 418 salariés SBS (28,4%)
Soit 149 salariés HR (16,6%)
Soit 547 salariés chez I2S (34%)
Soit 300 salariés CIMPA (32%)
Et pour Axway : les yeux pour pleurer !
Soit 8191 salariés sur les 18960 en France (13518 salarié.e.s chez SSG, 1480 chez SBS, 895 chez HR, 1596 chez I2S-Beamap, 921 chez CIMPA, 462 chez Axway)

NB : La prime est proratisé et donc peut être moindre pour un salarié éligible.
Elle est versé sur la paie de mars.

Enveloppe ridicule (budget total = environ 1 .600.000€ pour SSG), au vue de ce qui est redistribué aux actionnaires et aux hauts salaires !

La CFDT a quand même décidé de signer l’accord
ce qui donne «un petit plus» aux petits salaires, mais nous ne sommes en aucun cas complices de cette mascarade !!!




(*) Pour bénéficier de la prime, il faut remplir des conditions cumulatives : être titulaire d’un contrat de travail en cours le 31/12/2018, puis avoir perçu une rémunération en 2018, puis avoir perçu pendant l’année 2018 une rémunération brute inférieure ou égale à 40000€, pour un salarié à temps plein.
La prime qui sera versée, est proportionnelle au temps de présence et inversement, proportionnelle au temps 

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