Prime Pouvoir Achat :
Suite à notre demande et à
celles d’autres syndicats, la direction ouvre les négociations sur ce thème
chez SBS, HR, SSG, I2S et Beamap, Galitt, CIMPA …
Mais pas chez
Axway ?!!
Rappelez-vous : https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2019/03/scoop-prime-macron-pour-les-salaries.html
La direction a envoyé une
proposition... légère ! (cf. le lien ci-dessus). Elle ne veut qu'un même accord
dans toutes les sociétés où elle négocie.
Sous 30000€ de rémunération en
2018 => 500€
Sous 35000€ de rémunération en
2018 => 250€
Au-dessus => RIEN !
Ci-dessous nos revendications,
commune pour toutes les sociétés :
Au vu de la bonne santé du groupe, la CFDT demande
1000€ pour tous les salariés des entreprises Sopra Steria Group sous le plafond
défini par la loi de 54763,92€ brut.
La CFDT ne comprend pas qu’Axway soit écartée de
cette négociation.
Conscient que la direction n’accordera pas ce
qu’autorise la loi, la CFDT a essayé de construire sa proposition sans avoir la
répartition des salariés de toutes les entreprises par salaire bien qu’elle
l’ait demandé.
La CFDT rappelle :
- CICE+CIR = 66M€/an
- Dividendes 2018 = 49M€
- 3 Programmes LTI (actions gratuites) envers tous les manageurs pendant 3 ans chacun
- Parts variables accordées malgré la non-atteinte des objectifs, alors que refus de négocier une participation qui ne donne pas 0€.
L’esprit de la loi étant
de favoriser le pouvoir d’achat des bas salaires, la CFDT souhaite accentuer les efforts sur les populations les moins bien payées.
La CFDT aurait préféré
une prime inversement proportionnelle au salaire afin de ne pas avoir d’effet
de seuil.
Compte tenu des salaires médians
des différentes sociétés se situant entre 39 et 51K€, nous estimons que le
salaire médian du groupe tourne autour de 45K€.
1-
Montant de la Prime :
La CFDT demande donc :
·
1000€ de prime en dessous d’une
rémunération 2018 de 35K€
·
500€ de prime en dessous d’une
rémunération 2018 de 45 K€
·
250€ de prime en dessous d’une
rémunération 2018 du plafond légal.
2-
Bénéficiaires :
La CFDT juge inadmissible de
défavoriser
les temps partiel, qui sont déjà défavorisés en termes
d’augmentations et de promotions :
- · La CFDT demande à ce que la rémunération prise en compte pour les temps partiel soit celle brute réelle, et non celle ramenée à un temps plein.
- · Elle demande également que la prime ne soit pas proratisée pour les salariés à temps partiels. (Suppression du facteur taux d’emploi contractuel)
3-
Calcul de la prime :
La CFDT demande
l’exclusion des heures supplémentaires, astreintes, travail exceptionnel, du
calcul de comparaison au seuil, étant entendu qu’on reste sous le plafond
légal.
La CFDT demande à ce que
les apprentis soient bien pris en compte pour le versement de cette prime comme
la loi le stipule.
La CFDT demande à ce que
l’accord éclaire le calcul des rémunérations 2018 prises en compte de manière
explicite afin d’être le plus clair possible pour les salariés.
4-
Prime plancher :
La CFDT demande que le
montant « plancher » de la prime soit précisé : la CFDT demande
à ce que si le calcul donne moins de 10% du montant de la tranche, il soit
versé 10% du montant de la tranche au salarié.
Rappel :
Selon le doc NAO
2019 (Tableau 1.11) à partir du salaire juillet 2018 (ceci sera minoré par
les primes versées en 2018 qui feraient diminuer ses chiffres).
Nb de salariés
|
HR
|
SSG
|
I2S
|
SBS
|
|
Sous 30K€
|
0
|
223
|
228
|
16
|
Sous 35 K€
|
Sous 35K€
|
10
|
1960
|
194
|
139
|
Ces
chiffres ne sont malheureusement pas à jour et ne correspondent pas à la
rémunération 2018 telle qu’elle sera prise en compte pour la prime. Nous
n’avons pas les chiffres pour Galitt et CIMPA.
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