
🟠 Vos représentants CFDT SOPRA STERIA vous invitent à découvrir ce court clip vidéo.
Ce soir, les monstres sortent pour Halloween … mais au travail, un environnement professionnel juste et respectueux, ça n’a rien de monstrueux !Retrouvez l'historique de toutes nos comm's sur ce blog ! (menu en bas à droite)

🟠 Vos représentants CFDT SOPRA STERIA vous invitent à découvrir ce court clip vidéo.
Ce soir, les monstres sortent pour Halloween … mais au travail, un environnement professionnel juste et respectueux, ça n’a rien de monstrueux !Résultats
économiques du groupe
pour le 3ème trimestre 2025
En ligne avec les objectifs ! :)
Ce mercredi 29/10/2025 à 8h30 avait lieu la présentation
publique des résultats économiques du groupe par audioconférence. Habituellement, c’était le DG qui s’exprimait principalement, mais cette fois, c’est Étienne
Merveilleux du Vignaux, Directeur Financier Groupe qui fut le seul intervenant.
Le DG, Xavier Pecquet, n’était
pas présent…
Le chiffre d'affaires du troisième trimestre 2025
s'est élevé à 1 315 Millions d’€, soit -2,9% par rapport au
T3 2024.
Les
effectifs continuent de décroître, notamment en France !
·
« La décroissance des effectifs
ralentit » : -1,5% au T3 par rapport au T3 2024 (contre -2,2% au
T2 et -2,3% au T1).
·
Le taux de départs du groupe est de 15,3% (14,3% l’an passé). Et les
démissions habituellement fortes en fin d’année (à partir du 1er
octobre, pour toucher la prime équivalente au 13ème mois) ne sont
pas comptées.
France : stable et retour à la croissance au T4
Royaume-Uni : en décroissance !
Europe en décroissance
Pôle Solutions : légère décroissance
Perspectives T4 2025 : reprise de la croissance grâce
à France et UK :
ð Objectifs annuels 2025 maintenus mais devrait être dans
le bas de la fourchette pour la croissance du CA et le flux de trésorerie
disponible.
Confiance sur la marge :
« On
prend les mesures qui vont bien, en termes de maîtrise des coûts ».
Rappel :
Taux de croissance organique : entre -2,5% et +0,5% / Taux de marge
opérationnelle d'activité : entre 9,3% et 9,8% / Flux net de trésorerie
disponible : entre 5% et 7% du CA.
Sur nos
bureaux,
« il y a une
trajectoire là-dessus », pour réduire encore nos sites !
ou « notre empreinte immobilière » comme dit la direction. Cela va
continuer selon la date de fin de nos baux de location !
La CFDT, un syndicat national, est la seule à vous informer autant. Elle existe hors de l’entreprise, a de nombreux contacts et est implanté partout : Avoir la CFDT dans l’entreprise est indispensable ! Pensez-y aux prochaines élections ! Donnez-nous les moyens de vous aider au quotidien !
Le communiqué de presse des résultats du T3 2025 : https://drive.google.com/file/d/1XGSTBhK5aJ1qRe4RchdZme2oO_y_IgW0/view?usp=sharing
Rappel - présentation des résultats du 1er semestre :
https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2025/08/resultats-du-1er-semestre-2025-du.html
Rappel - présentation des résultats du 1er trimestre :
https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2025/05/resultats-du-groupe-au-1er-trimestre.html
Rappel - présentation des résultats de 2024 :
https://cfdtsoprasteria.blogspot.com/2025/03/resultats-2024-benefices-record-mais.html
Suite au départ du DG, et à la demande de la CFDT d’une réunion de CSE extraordinaire, la direction a convoqué les membres du CSE à une réunion extraordinaire le jeudi 23 octobre de 10h30 à 11h30.
M Pasquier, président du Groupe, pour la première fois depuis des années, est venu répondre à la question de la CFDT sur les rumeurs de désaccords sur la stratégie. Ce fut bref : Non, il n’y en a pas eu. Mais « le poste de DG est compliqué »...
Les élus ont pu enfin poser les questions de nombreux salariés :
Avec 250Millions € pour les actionnaires et 20% d’augmentation du DG, les augmentations de janvier 2025 ont été les plus faibles depuis 15 ans ! C’est aussi un risque pour l’entreprise, avec un effectif déjà en baisse.
Les membres CFDT de la Commission de suivi de l’accord Egalité Pro ont demandé à la direction la correction rapide du Guide Avantages 2025 (pourtant mis à jour récemment) à destination des salariés.
En effet, il est indiqué page 16 pour le Congé maternité :
Or suite à la revendication de la CFDT sur ce sujet et notre signature de l’accord Egalité Professionnelle en janvier 2025, pour toutes les salariées de l'UES Sopra Steria (Sopra Steria Group, Sopra I2S, Sopra HR Software et Sopra Financing Software - ex-Sopra Solutions), il est bien précisé au paragraphe 8.4 de l’accord du maintien de salaire à toutes les salariées sans condition d’ancienneté dans le cadre de leur congé maternité :
Les membres CFDT de la Commission de suivi demandent également combien de situations de salariées auraient pu passer au travers de cette nouvelle règle pour que cela puisse être corrigé.
Vous êtes concernée ? Contactez-nous pour vous aider à obtenir vos droits !
Sur le sujet, voir aussi : Egalité professionnelle : des avancées non négligeables ! La CFDT Sopra Steria signe l'accord !
"La CFDT remonte à la direction le besoin indispensable d’organiser rapidement un CSE extraordinaire pour pouvoir échanger sur le départ soudain du Directeur Général du Groupe Sopra Steria.
Les questions sont nombreuses et inquiétantes. Il y aurait eu des désaccords sur les orientations de l’entreprise. Que répond la direction ?
Il est indispensable d’associer et de rassurer les salariés et leurs représentants à ce sujet."
Suite à cette déclaration, toutes les autres listes élues au CSE ont manifestée leur soutien à cette demande de la CFDT !

Pour nous permettre de continuer notre travail et nous soutenir, VOTEZ CFDT aux prochaines élections !
Sans voix, pas de poids, ni d'élus pour faire le travail !
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Mise à jour du 20/10/2025 : la direction répond à notre demande : une réunion extraordinaire du CSE Sopra Steria Group est prévue ce jeudi 23 octobre ! A suivre...
Mise à jour du 24/10/2025 : lire notre article suite à la réunion extraordinaire du CSE Sopra Steria Group
Le secteur IT en France connaît un ralentissement après 15 ans de croissance. Le chiffre d’affaires du Groupe Sopra recule en 2024 (-0,5%) et davantage en 2025 (-4% à fin juillet). Les effectifs CDI diminuent à périmètre constant depuis 2021.
Les ruptures conventionnelles ont doublé entre 2023 et mi-2025, devenant le second motif de départ. Les élus du CSE s’alarment de cette hausse et rappelle que la loi est formelle : les ruptures conventionnelles ne doivent pas servir à gérer des difficultés économiques.
Les élus du CSE demandent à la direction :
La féminisation de l’effectif stagne : 31% des effectifs et 33% des recrutements depuis 3 ans. Le plancher collant ( notamment le métier d’assistante et des fonctions supports), et le plafond de verre (chute de la proportion de femmes dans les plus hautes classifications) persistent.
Le nouvel accord d’égalité professionnelle exclut 38% des femmes du processus d’identification des écarts de salaire.
Les élus du CSE demandent :
Les élus du CSE jugent que le suivi du temps de travail n’est pas réalisé de manière effective chez Sopra Steria. Le nombre de salariés déclarant leur temps de travail reste ridiculement bas. Le nombre d’heures supplémentaires déclarées et acceptées ne cesse de diminuer depuis plusieurs années (26 363h en 2024). La direction n’a donné presque aucun autre élément sur ce sujet cette année.
Les élus du CSE mettent en évidence chaque mois des cas de non-respect de la légalité sur le temps de travail (dépassements des 10h de travail par jour, dépassements des 46h par semaine, non-respects des 11h de repos quotidien, non-respects des 35h de repos hebdomadaire). La direction refuse de fournir des données individuelles à l’expert, ce qui permettrait de quantifier les infractions. Malgré les alertes, la direction refuse donc de faire un état des lieux et n’a lancé aucune action corrective.
Les augmentations annuelles chutent. Le montant des augmentations représente 1,7% de la masse salariale en 2025 contre 2,8% en 2024, avec la conséquence de 55% de salariés non augmentés. Ce sont les plus faibles augmentations depuis 15 ans.
Les élus du CSE demandent :
L'analyse du cabinet Syndex par “cohortes” révèle ainsi des dynamiques de parcours.
Pour les jeunes diplômés, le taux de départ reste très élevé.
Pour les salariés seniors, les travaux des experts mettent en lumière des dynamiques de parcours plus limitées, en termes de promotion et d’augmentation.
Les plus de 50 ans représentent 21% de l’effectif SSG ; et les plus de 55 ans représentent 11% de l’effectif SSG. On constate pour cette population un moindre accès à la formation ce qui est dommageable pour le maintien de leur employabilité. Les dispositifs existants pour accompagner la fin de carrière (préparation à la retraite, retraite progressive, CET, mécénat de compétences) sont jugés insuffisants.
Les élus du CSE constatent que les salariés de 45 ans et plus sont négligés voire discriminés (dynamique de parcours, promotions et augmentations).
Les élus du CSE demandent :
Selon la direction, environ 200 salariés seulement des métiers de l’intégration sont classés en catégorie « emploi sensible », et aucun pour le Conseil. Avec l’impact de l’IA et des NextGen, les élus n’y croient pas.
Les élus du CSE demandent à :
Les entretiens professionnels, au-delà des obligations découlant du cadre légal, sont primordiaux dans la gestion des parcours professionnels, d’autant plus dans un secteur IT en évolution constante et dans le cadre du plan de transformation NextGen.
Pourtant, la réalisation de ces entretiens n’a jamais atteint les 100% et reste de l’ordre de 60% de réalisation.
Les élus du CSE rappellent à la direction son obligation de transmettre au cabinet Syndex le détail de la réalisation de ces entretiens pour l’ensemble de l’effectif de SSG au titre de 2023 et 2024.
Les élus du CSE demandent
La répartition des augmentations selon l'évaluation de la performance est globalement cohérente : plus l'évaluation est bonne, plus la probabilité d'obtenir une augmentation est forte. Néanmoins, les élus du CSE constatent :
Pour un même positionnement performance, on observe une importante dispersion des augmentations ;
Ceci pose la question de l’équité et de l’égalité de traitement, qui ressort aussi dans les enquêtes GPTW.
Les élus du CSE dénoncent le risque de subjectivité, de discrimination et de manque d’équité dans l’évaluation issue des CRH dans ce nouveau cadre, sachant :
Par ailleurs, les élus du CSE pointent le risque que l’« acquisition de compétences et certifications », sans obligatoire mise en application, prenne le pas sur le travail réalisé par le salarié, lors de son évaluation.
Les élus du CSE demandent :
Les responsabilités du MOP sont encore étendues avec notamment la reprise des tâches dévolues précédemment aux mentors (entretiens d’évolution et plan de développement des salariés). De plus, le rythme des entretiens d’évolution devient annuel.
Les élus du CSE s’inquiètent de la charge de travail des MOP.
Les élus demandent :
Le système de rémunération variable est jugé complexe et peu lisible.
Les élus du CSE dénoncent le manque d’objectivité des parts variables attribuées et le pouvoir discrétionnaire des managers dans leur évaluation. En effet, que ce soit dans les lettres d’objectifs ou dans le contenu des mails envoyés aux salariés en 2025, figurent des mentions juridiquement contestables, notamment « l’appréciation hiérarchique du comportement personnel » comme possible condition de distribution.
Les élus du CSE demandent :
L’accidentologie et l’absentéisme repartent à la hausse.
Les élus du CSE demandent :
Les élus du Comité Social et Économique de la société SSG rappellent que, selon l’article L. 2312-15 du code du travail :
« Le comité social et économique émet des avis et des vœux dans l'exercice de ses attributions consultatives. […]
L'employeur rend compte, en la motivant, de la suite donnée aux avis et vœux du comité. »
En application des dispositions légales précitées, les élus du CSE demandent à la direction de lui rendre compte de la suite qui sera donnée à l’avis, aux demandes et aux interrogations qu’ils viennent d’exprimer.