La CFDT milite depuis près de 50 ans pour que les femmes puissent bénéficier librement de ce droit fondamental.
Dans le monde,
47 000 femmes meurent chaque année, faute d’avoir accès à des conditions
d’avortement sécurisées. De nombreuses autres sont emprisonnées.
Aux Etats-Unis,
à la suite de la récente décision de la cour suprême, plus de 20 états ont
réduit ou interdit l’accès à l’avortement.
En Europe, la
Pologne, Malte, Andorre et Monaco interdisent toujours l’avortement. Et les
résultats des élections en Italie laissent craindre une remise en cause du
droit aussi dans ce pays.
En France, la
diminution des centres d’interruption volontaires de grossesse, les délais plus
restrictifs que dans d’autres pays voisins et le maintien de la double clause
de conscience pour les médecins poussent chaque année près de 5000 femmes à
aller avorter à l’étranger.
La CFDT demande
au gouvernement de publier sans délai les décrets d’application de la Loi de
février 2022 autorisant les sages-femmes à pratiquer des IVG instrumentales.
La CFDT qui
revendique la prise en charge intégrale de la contraception, se félicite de
l’annonce de la gratuité prochaine de la pilule du lendemain
La CFDT
revendique l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution française
et milite avec la Confédération Européenne des Syndicats pour que ce droit soit
inscrit dans la Charte Européenne des droits fondamentaux.
Avec le collectif « avortement en Europe, les femmes décident », la CFDT appelle à rejoindre les manifestations organisées le 28 septembre dans de nombreuses villes de France.
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