La comm’ a
changé comme vous avez pu le constater pour le mois de mai, voilà pourquoi ! J
Cette négociation succédait à une
négociation plus vaste sur le droit
syndical dans l’UES Sopra Steria (SSG, SBS, HR, I2S Beamap), abandonnée
l’an dernier. Le volet qui concernait la communication syndicale en a été
détaché et proposé, dans le même état, en entrée de cette nouvelle négociation.
On
peut s’étonner de l’urgence de cette négociation (alors même que la négociation
sur les SALAIRES ou le TÉLÉTRAVAIL attendent une place dans le calendrier !)
et alors qu’un accord existait et fonctionnait depuis 2003, arraché par la CFDT et les syndicats de l’époque, qui vous permet d’avoir tous les mois et tous les trimestres des communications syndicales.
et alors qu’un accord existait et fonctionnait depuis 2003, arraché par la CFDT et les syndicats de l’époque, qui vous permet d’avoir tous les mois et tous les trimestres des communications syndicales.
· Abandon
de la communication par courrier 2 fois par an pour les salariés en mission
longue en clientèle
· Remplacement
des deux communications en ligne actuelles (mensuelle d’une page et
trimestrielle de 4 page) par une seule communication mensuelle de 4 pages
·
Mise en place d’une commission de suivi.
Pour la CFDT de toute les sociétés de l’UES, nous avons
porté les revendications suivantes :
· Ajout
d’une communication par société
· Intégration
dans l’accord de la communication mensuelle existante des listes du CSE (qui
n’existe pour le moment que par un usage peu clair)
· Mise
en ligne plus rapide des communications, les délais s’expliquaient par les
complications techniques en 2003, mais plus rien ne les justifie aujourd’hui
· Accès
facilité pour les salariés en mission (en remplacement de l’expédition par
courrier)
· Meilleure
visibilité des Organisations Syndicales sur l’intranet, au même niveau que ressources
humaines
· Espace
Sharepoint pour chaque Organisation Syndicale permettant à un mandaté de
publier des communiqués elle-même, comme c’est le cas chez Axway
· Création
d’un groupe Yammer pour chaque d’Organisation Syndicale
· Production
de statistiques des consultations
· Garanties
sur l’anonymat des consultations.
Malheureusement, l’accord contient :
·
Des
règles interdisant tout un tas de contenus ont été introduites. Notamment,
Qui va juger ? Qu’est-ce qu’une
provocation ? Cela laisse libre cours à l’imagination de la direction qui
s’arrogerait le droit de censurer une communication syndicale qui
ne lui plait pas (autant dire toutes les comm’ CFDT !)! Ceci est
totalement inacceptable pour la CFDT, qui a déjà été victime par le passé de la
censure de la direction ! Et
alors que les communications syndicales ne sont soumises légalement qu’aux
droits de la presse ! (« Toute communication
réalisée par un syndicat, y compris en période électorale, est une
communication syndicale protégée par la liberté syndicale et ne trouvant comme
limite que les délits d’injure et de diffamation. Cour de cassation, chambre sociale, 15
novembre 2017, n°16-24.798)
·
L’ordre
de présentation retenu dans les mails et sur l’intranet est celui des
résultats obtenus, ordre plaçant comme par hasard les Traidunion en tête.
·
Un historique gardé
non clair, qui permet, pourquoi se priver, de n’afficher que 12 voire plus
comm’s Traidunion sur toute la première page, pour ne reléguer les autres que bien plus loin…
·
La mise en ligne prendra 4 jours (Pourquoi ?!!).
·
La direction a toujours réception de la comm’
avant les salariés et les autres OS, et on ne sait quand les autres ont envoyés
leur comm. Par le passé, les dates de
remise n’ont pas été respecté pour certains, leur permettant de communiquer sur
des nouvelles infos sorties depuis ! Sans parler des suspicions de
partage des publications à d’autres OS en avance. Il aurait été si simple de
donner un droit de publication à chacun pour augmenter la confiance...
·
Disparition de l’engagement de
mettre en ligne sur l’intranet la liste
des représentants des salariés et des syndicats : comment trouver
quelqu’un pour accompagner un salarié à un entretien de licenciement par
exemple ?
·
Aucun engagement ni changement quant à la
visibilité et la facilité d’accès sur F2F (Avez-vous essayé de retrouver les
comm’ syndicales sur l’intranet sans partir du mail ? nous vous le
conseillons, un vrai parcours du combattant ! J )
·
Refus de s’engager sur une maquette, pas d’espace de publication ni
de groupe Yammer, pas d’engagement sur l’anonymat des consultation…
·
La
communication des listes au CSE n’a pas été intégrée et reste soumise à un
usage flou et annulable sans contrainte.
·
Les panneaux d’affichage sur site ne sont plus
dans l’accord. Pour mieux les supprimer ?
·
Quel salarié va
lire 4 pages par mois pour chacun des syndicats ? il risque surtout de
s’arrêter, épuisé, à la première, celle des Traidunion et de ne pas lire les
autres...
·
Un accord signé fin
avril, valable rétroactivement au 1er avril 2020 : illégal et
irréalisable, pourquoi ?
La CFDT de l’UES a estimé que le
compte n’y était pas,
et que cet accord n’était pas à la hauteur d’un groupe qui s’affirme comme un LEADER de la transformation numérique !
et que cet accord n’était pas à la hauteur d’un groupe qui s’affirme comme un LEADER de la transformation numérique !
Il est à
noter d’ailleurs que seul le syndicat Traidunion a signé cet accord, qui lui
est majoritairement favorable, ce qui suffit malheureusement à le rendre
applicable, d’où le changement des comm’s ce mois-ci !
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