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jeudi 31 juillet 2025

Charité bien ordonnée : la réalité sur la situation financière de l'entreprise

  

Le CSE était consulté sur la situation économique et financière de Sopra Steria Group.

L’avis proposé par certains élus était trop complaisant avec la direction, notamment concernant la mise en place de l’intelligence artificielle et le programme We Share. Pire, l’avis ne s’inquiète que du tiers des salariés les mieux lotis (avec parts variables ou pouvant s’offrir des actions).

L'avis proposé par la CFDT :

"Sur la Consultation sur la situation économique et financière de 2024, la CFDT et les élus CFDT Sopra Steria Group expriment un avis résolument négatif en raison de multiples manquements et décisions préjudiciables aux intérêts des salariés. Cet avis s’appuie sur une analyse rigoureuse des données fournies par Sopra Steria au cabinet TRINÔME, mandaté par le CSEE SSG. Il met en lumière des choix stratégiques et financiers qui fragilisent la situation des salariés tout en favorisant outrageusement les actionnaires.

La CFDT et les élus CFDT constatent que l'entreprise perçoit de l'argent avec les impôts au lieu d'en verser. En effet, l'optimisation du crédit d'impôts, et la récupération d'une aide notable avec le crédit impôt recherche (CIR) permet à l'entreprise de dégager un bénéfice net de 17M€ tout cela malgré ses bons résultats et le versement de dividendes.

La CFDT et les élus CFDT sont choqués que cet argent ne serve pas au partage avec les salariés mais tout simplement à racheter des actions, verser des dividendes et augmenter les dirigeants (100 000€ d'augmentation cette année pour le DG). 

Les augmentations, bien trop dérisoires (moins d'1,69% d'augmentation en 2025, la plus faible depuis au moins 15 ans), constituent une dévalorisation du respect et du travail des salariés. Alors que la marge opérationnelle atteint son plus haut niveau sur cinq ans, l’entreprise disposait des ressources nécessaires pour revaloriser les salaires, mais elle préfère accorder des augmentations insignifiantes. En sus, le fait de différer des augmentations salariales de janvier à juillet 2025, représentant une économie de 6,5 M€ pour l’entreprise, est un choix supplémentaire de ce mépris. Tous cela pèse directement sur le pouvoir d’achat des salariés. Ces mesures, dans un contexte d’inflation cumulée de 12,1% entre 2021 et 2024 rajoutent au sentiment de déclassement vécu par les salariés Sopra Steria Group.  La CFDT condamne vertement ces décisions qui sacrifient les intérêts des salariés au profit d’une rentabilité financière à court terme.

L’entreprise réalise également des économies substantielles au détriment des télétravailleurs. L’indemnité de télétravail, fixée à 20€ par mois (3 fois inférieure au montant de référence de l’URSSAF) représente un coût annuel d’environ 3 M€. Parallèlement, elle économise plus de 10 M€ par an grâce à la réduction des coûts immobiliers, dont 7,6 M€ en Île-de-France. Ce gain, réalisé sur le dos des salariés en télétravail, n’est pas réinvesti pour améliorer leurs conditions ou compenser leurs frais réels (électricité, internet, matériel). La CFDT et les élus CFDT jugent cette situation scandaleuse et exigent une indemnité de télétravail revalorisée pour refléter les coûts réellement supportés.

Le rapport met également en évidence une gestion des effectifs préoccupante. Malgré la stabilité des effectifs productifs en 2024, la réduction continue de la sous-traitance accroît la surcharge de travail des salariés, sans amélioration notable des conditions de travail. De plus, le recul des effectifs x-shore à 15% reflète une dépendance accrue aux filiales à bas coûts, ce qui fragilise les emplois locaux et limite les perspectives de carrière en France.

Enfin, la CFDT s’indigne de la priorité accordée aux actionnaires, illustrée par le programme de rachat d’actions de 150 M€ et le versement de 96 M€ de dividendes. Ces choix contrastent avec l’absence de mesures concrètes pour améliorer les conditions salariales et sociales des salariés. Avec une dette nette réduite à moins de 400 M€ et un excédent de trésorerie de 231 M€, l’entreprise dispose de marges financières conséquentes pour récompenser ses salariés, ce qui est manifestement négligé.

Face à ces constats, la CFDT et les élus CFDT CSE SSG émettent un avis négatif sur la situation économique de l’entreprise, qui reflète une stratégie privilégiant systématiquement les actionnaires au détriment des salariés, véritables moteurs de la performance de Sopra Steria Group.

Le dialogue social doit être rééquilibré pour répondre aux attentes légitimes des salariés."


mardi 29 juillet 2025

VICTOIRE DES SALARIÉS D’ALBI !

 

Avis du CSE sur le projet de déménagement des salariés du site d’Albi

Lors de la réunion ordinaire du mois de Juillet, le CSE était consulté sur le déménagement des salariés d'Albi vers leur nouveau site Albi Innoprod.

L’avis proposé par la CFDT est adopté à l’unanimité en CSE :

"Même si le CSE se réjouit de l’abandon de la fermeture du site d’Albi annoncée juste avant les fêtes de fin d’année 2024, il tient à rappeler que le déménagement sur ce nouveau site n’a été rendu possible que grâce à la mobilisation des salariés, des représentants du personnel du site, des élus du CSE, ainsi que des élus locaux et des pouvoirs publics.

Le CSE espère que ce ne sera pas juste un effet d’aubaine et que la direction tiendra son engagement de maintenir le nouveau site d’Albi de façon pérenne et pas seulement pour 23 mois (durée de la convention d’occupation).

En effet, la Communauté d’Agglomération de l’Albigeois (C2A) a réalisé des travaux spécifiques pour permettre l’installation de Sopra Steria dans ses locaux (local pour installation de la baie de brassage pour le réseau Sopra, isolation de la partie Sopra des autres locaux via une porte sécurisée, etc.).

Ce nouveau site aura les avantages suivants :

  • Il est situé à 1,3 km du site actuel : pas d’incidence sur le temps de déplacement domicile/travail.
  • Il est neuf : il s’agit d’une extension de l’hôtel d’entreprise de la C2A.
  • Il dispose d’un parking conséquent avec recharge électrique et racks à vélo : les salariés d’Albi ne disposent pas d’un réseau de transport en commun adéquat leur permettant de venir sur site, ils se déplacent pour la plupart en voiture.
  • Un restaurant (RES) devrait ouvrir en septembre et les salariés pourront continuer de déjeuner au restaurant de l’école des Mines (avec qui une convention existe).

Cependant, il aura également des inconvénients :

  • Il ne disposera que de 23 postes de travail (même si 2 postes ont été rajoutés dans les 2 grands bureaux du fond) : à ce jour 29 salariés sont rattachés au site d’Albi, auxquels se rajoutent 2 alternants, 1 sous-traitant et 1 ou 2 salariés d’autres sites venant travailler régulièrement à Albi. Certains jours, l’effectif présent sur site dépasse les 23 personnes.
  • L’affectation des bureaux en fonction des agences ou clients risque également d’engendrer des problèmes de places disponibles et inciter les salariés à travailler dans la salle de réunion.
  • La configuration du site ne permettra pas de prévoir une extension de postes.
  • Le nombre de casiers (30 prévus) risque d’être insuffisant.
  • Et le plus important, il s’agit d’une convention d’occupation de 23 mois qui ne garantit pas la pérennité du site.

Cela étant précisé, le CSE rend cependant un avis favorable au projet de déménagement des salariés d’Albi sur le site Albi InnoProd, cette solution ayant l’agrément des salariés du site et étant toujours meilleure qu’une fermeture pure et simple et une mutation sur les sites de Toulouse ou Rodez.

Le CSE restera néanmoins vigilant sur les points suivants :

  • La fréquentation sur site : veiller à ce que chacun puisse travailler sur site quand il le souhaite.
  • La pérennité du site : prolongation de la convention d’occupation au-delà des 23 mois.
  • Le nombre de salariés affectés au site : afin d’éviter une fermeture insidieuse du site."
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Pour celles et ceux qui auraient raté les épisodes, historique de cette victoire :



mardi 15 juillet 2025

Bermuda "bashing" : messieurs, venez tous en jupe !

Canicule au bureau : le mystère du bermuda interdit

Il fait 38°C à l’ombre. Dans l’open-space, les ordinateurs fondent, les plantes demandent l’asile climatique, et toi, tu transpires dans ton pantalon de costume comme un rôti dans son film plastique.


Tu regardes autour de toi. Sophie est en robe légère. Claire en jupe fluide. Julie en combishort chic. Elles sont fraîches, élégantes, souriantes. Et toi ? Tu es moite, comprimé, et tu sens vaguement le rôti susmentionné.

Alors, dans un élan de rébellion, tu tentes le coup : le bermuda. Sobre, bien repassé, longueur réglementaire. Tu arrives au bureau, fier comme un coq en lin. Et là… drame.

— « Euh… Pierre-Paul, c’est pas très professionnel, ce short. »
 — « C’est un bermuda. »
 — « Oui mais… t’es un homme. »

Ah. Voilà. Le mystère est levé. Le bermuda, c’est comme le congé maternité : ça ne marche que dans un sens.

Tu regardes Sophie, qui sirote un thé glacé en robe d’été. Elle te lance un regard compatissant. Tu songes à lancer une pétition. Ou à te faire greffer une jupe.

Moralité : en entreprise, l’égalité des genres, c’est encore une fois que de la comm !

Mais attention : le bermuda, c’est un art. Trop long, tu frôles le look scout. Trop court, c’est pas très pro. Il faut viser le juste milieu : le bermuda corporate, celui qui dit « je suis pro, mais j’ai des mollets qui méritent l’air libre ».

Moralité : en cas de canicule, mieux vaut un bermuda bien taillé qu’un salarié liquéfié.

A quand une communication claire de la direction sur le sujet ?

Car le bermuda ne peut pas être interdit dans nos entreprises !


vendredi 11 juillet 2025

Sopra Steria Group : avis des élus du CSE sur le DUERP et PAPRIPACT 2025

 

Sur les DUERP et PAPRIPACT 2025 :

Le nombre de retours faits par les Représentants de Proximité (RP) continue de diminuer.

Le processus doit être revu afin que les RP soient davantage sollicités et partagent sur ces points avec leur direction de site, gestionnaire.

Les moyens mis à disposition des RP et de la CSSCT ont été insuffisants pour permettre une analyse approfondie du DUERP et du PAPRIPACT 2025 :

  • Les RP n’ont pas bénéficié d’une présentation par la cellule HSE des éléments DUERP et du PAPRIPACT concernant leur périmètre, et n’ont pas pu disposer d’heures de délégation supplémentaires pour les analyser,
  • La direction ayant envoyé ses réponses aux observations collectées par la CSSCT sur le DUERP et le PAPRIPACT le 2 juin à 21h00, le sujet n’a donc pas été débattu en réunion trimestrielle de la CSSCT le 3 juin.

 

Le CSE considère que des points à risque ne sont pas suffisamment traités :

La charge de travail et le temps de travail,

L’inadéquation travail/profil,

Le flex office,

Les déplacements,

La perte de sens,

La relation managériale,

Les RPS,

Crainte des salariés des départs poussés,

Pour ces raisons, le CSE émet un avis défavorable.


Sopra Steria Group : avis des élus du CSE sur les bilans Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail 2024

 

Sur les BILANS Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail 2024 :

Les élus du CSE rendent un avis défavorable sur les BILANS Hygiène, Sécurité et Conditions de Travail 2024 pour les raisons suivantes :

En préambule les membres de la CSSCT soulignent que :

  • Les retours de la Direction sur les Bilans sont parvenus à la CSSCT la veille de la réunion du 3 juin CSSCT à 21h00,
  • Ces sujets n’ont pas été partagés en réunion CSSCT du 3 juin,
  • L’ordre du jour SST de la réunion CSE de fin juin n’a pas été vu ni avec le secrétaire, ni avec la secrétaire adjoint.

Les moyens mis à disposition des Représentants de Proximité et de la CSSCT ont été très insuffisants pour permettre une analyse approfondie des bilans fournis par la direction

Les RP n’ont pas bénéficié d’une présentation par la cellule HSE du bilan de leur périmètre, ils n’ont pas disposé d’heures de délégation supplémentaires pour analyser les bilans, et sont demandeurs de formations complémentaires à celle qui leur est proposée en début de mandat

Les bilans ne restituent aucune analyse qualitative sur les effectifs (en baisse), les accidents de travail, les maladies professionnelles (TMS et syndromes anxio-dépressifs principalement) ni sur les conditions de travail (mise en œuvre flex office).

Le bilan HSCT global fournit le détail des motifs de départs, mais cette information n’est pas fournie par site.

Les informations sur les accidents du travail remontées dans les bilans diffèrent des informations connues du CSE, de la CSSCT et des RP ; ces 3 instances recevant des informations différentes et avec des temporalités différentes. Les membres du CSE demandent une cohérence de ces informations.

Des informations sont incomplètes : visites de sites, visites médicales et alertes manquantes dans le bilan.

Le CSE constate des manques importants dans les faits significatifs de l’année sur plusieurs périmètres RP.

Concernant la médecine du travail, le bilan général ne reprend aucune observation faite par les médecins.

Aucune mention des enquêtes ne figure dans le bilan général, ni d’information et de prise en compte des RPS.


jeudi 10 juillet 2025

Rupture conventionnelle : "RC magouille, ils s'en mettent plein les fouilles"


Les relations contractuelles de travail entre salariés et direction doivent être exécutées de bonne foi comme l’indique le code du travail dans son article L1222-1 qui contient la phrase unique « Le contrat de travail est exécuté de bonne foi ».

Cela veut dire que les relations qui nous lient doivent être sincères, véritables, transparentes et sans malice aucune.

Mais qu’en est-il exactement ?

Vous avez été nombreux à nous alerter sur les conditions d’approche de la direction pour vous « imposer » la signature d’une RC.

Que se passe-t-il concrètement ?

  • Sous couvert d’un courriel anodin de votre MOP ou de votre hiérarchie directe, vous êtes convoqués à un entretien avec un objet sibyllin (« Point sur ta mission », « Point sur tes objectifs » ou simplement « Entretien »), souvent en fin de journée de travail.
  • Sans vous douter de quoi que ce soit, vous vous y présenter détendu et sans pression, persuadé d’avoir un entretien sur votre mission actuelle.
  • Jouant sur l’effet de surprise, votre direction vous dresse alors un portrait peu reluisant de vos activités professionnelles présentes ou à venir (obsolescence technologique, emploi sensible, votre âge, insuffisance professionnelle, ...).
  • Pour faire court, « vous n’avez plus d’avenir dans notre société » et une rupture entre les parties se doit d’être envisagée.
  • Évidemment vous tombez des nues, rien dans les relations passées ne pouvait vous laisser présager de ce choix : CRH satisfaisant, relations dans l’équipe au beau fixe, compétences reconnues, projet client à long terme, et salaire quelques fois révisé.
  • Votre manager vous fait comprendre que si une RC "à l’amiable" (Rupture Conventionnelle) ne pouvait se faire, un licenciement serait envisagé avec les conséquences que l’on connaît avec dans les cas les plus graves : mise à pied non payée, absence de préavis et d’indemnité de rupture.
  • Évidemment tout se fait à l’oral, et le manager insiste pour que vous lui donniez rapidement une réponse écrite en mentionnant évidemment que vous êtes à l’initiative de la RC.

NOTRE CONSEIL : NE RESTEZ PAS SEUL !

Contacter le plus rapidement possible un représentant du Personnel CFDT (Représentant de Proximité sur votre site, Elu au CSE ou Délégué Syndical).

Celui-ci, fort de son expérience, de son savoir, et de son réseau syndical, pourra vous assister dans vos démarches, vous conseiller et assister aux entretiens préparatoires.

En attendant :

  • A la réception d’un RDV par mail ou TEAMS dont l’objet vous semble flou : demander des précisions sur le contenu de l’entretien.
  • Rediriger ou faite une copie des messages (mail, capture d’écran avec date) vers votre messagerie personnelle.
  • Prenez des notes lors des entretiens.
  • Faites un mail récapitulatif du contenu de l’entretien à l’issue de celui-ci.
  • Vous avez possibilité d’enregistrer l’entretien sans prévenir votre manager (la Cour de cassation a déclaré désormais recevable ce type de preuve dans la mesure ou il s’agit du seul moyen possible pour soutenir vos propos).
  • Demander la présence d’un représentant du Personnel CFDT à tous vos entretiens.

Vous l’avez compris, la plupart du temps ces demandes de Ruptures Conventionnelles ne sont pas personnelles.

Elles ont pour but de rajeunir la moyenne d’âge (demande de notre président Pierre Fernand Pasquier himself), d’éviter des plans de licenciement économique (PSE) coûteux qui souvent affolent la bourse, de rationaliser l’avenir en mettant dehors tous les salariés qui ne pourront plus être assez productifs.

Quand la bourse tient les rênes de la politique sociale, le salarié devient la première variable d’ajustement.


mercredi 9 juillet 2025

INFOS SANTÉ : Changement à VIVINTER & Malade pendant vos congés

Vigilance sur Vivinter

Attention, courant juillet VIVINTER devrait faire une opération de dé-noémisation* et re-noémisation, normalement transparente pour les salariés.
 
Cependant si vous devez avoir des remboursements, des prises en charges hospitalières... Vérifiez bien le suivi sur votre espace personnel dans l'application VIVINTER. 
 
Cette action est due à la nouvelle application de la noémisation des relevés des Indemnités Journalières (IJSS) de la sécurité sociale à votre complémentaire santé lorsque vous êtes pris en charge par la prévoyance (maladie > 90 jours).
Ceci afin d’écourter les temps de traitements et de fluidifier le processus. Jusqu'à présent, c’était à vous de faire ce transfert, avec des risques d’oubli ou d’erreur.
 
La CFDT a demandé une réunion exceptionnelle de la commission Santé Prévoyance du CSEC, jusque là tenue à l'écart de cette opération. La commission s'assurera de la bonne préparation et sécurisation de cette dernière. 
 
(*) Noémisation : transfert automatique de vos demandes de remboursement entre la sécurité sociale et votre complémentaire santé.



Arrêt de travail pour maladie pendant les congés, que faire ?

Vous êtes déjà en congé et vous tombez malade !
Pas de bol !
Mais tout n’est pas perdu ...
 
Si vous voyez le médecin et qu'il juge que votre état nécessite un arrêt de travail pour maladie, ne le refusez pas sous prétexte d'être en congés.

Pensez ensuite à l'envoyer à votre assistante dans les 48h.
 

Vos jours de congés inclus dans la période de l’arrêt maladie vous seront recrédités dans vos compteurs.