Négociations : changement de cap
La CFDT Sopra Steria avait demandé à la direction une suspension des négociations au début de la crise COVID 19.
En effet, pour la CFDT, les conditions pour négocier n’était pas réunies.
L’urgence était au traitement des conséquences de cette crise sanitaire et personne n’avait confiance dans les réunions à distance pour traiter ces sujets avec un minimum de confiance dans la confidentialité et la sincérité de l’expression de chacun.
Cela a conduit à signer, sans négociation, des prolongations temporaires des accords arrivant à échéance, en particulier pour l’accord Télétravail.
Le confinement perdurant, ce mode de fonctionnement des négociations a vite atteint ces limites et a nécessité une nouvelle évaluation de l’ouverture de négociations avec une participation non présentielle.
Nous sommes très réticents sur ce mode de fonctionnement pour les négociations, qui ne permet pas de négociations loyales, mais pour nombre de sujets, le choix ne nous était pas offert. Nous avons changé de position afin de pouvoir défendre l’intérêt des salariés.
La direction a ouvert deux négociations, l’une sur l’intéressement où nous avons défendu vainement la position de la CFDT d’un partage équitable des profits, l’autre sur les NAO ou, le nombre du sujet, et l’ouverture tardive de celle-ci, la vicie.
Un chantier vital va s’ouvrir avec l’ouverture d’une nouvelle négociation sur le télétravail le 17 juillet prochain. Espérons que la direction prenne en compte les conséquences de cette crise sanitaire pour évoluer et permettre la mise en place d’un accord plus en rapport avec les aspirations des salariés.
Nous espérons que ce mode de fonctionnement transitoire, imposé par les conditions sanitaires, reste un mode transitoire voué à disparaître dès que cette crise sera sous contrôle, permettant ainsi de retrouver autant que possible une certaine loyauté des négociations.
