Suite au départ du DG, et à la demande de la CFDT d’une réunion de CSE extraordinaire, la direction a convoqué les membres du CSE à une réunion extraordinaire le jeudi 23 octobre de 10h30 à 11h30.
M Pasquier, président du Groupe, pour la première fois depuis des années, est venu répondre à la question de la CFDT sur les rumeurs de désaccords sur la stratégie. Ce fut bref : Non, il n’y en a pas eu. Mais « le poste de DG est compliqué »...
Les élus ont pu enfin poser les questions de nombreux salariés :
- Sur le Plan de Succession, qui est censé, dans toute entreprise, prévoir le plan d’action en cas de vacance de la présidence ou du DG, le président répond qu’« il n’y en a pas franchement ». Et malgré l’expérience du départ précipité du DG, le président n’est toujours pas convaincu de l’apport d’un tel plan. Après moi le déluge ?
- Risques de débauchage… il ne s’en inquiète pas…
- Risques de reprise de clients et/ou projets : Alten n’est pas un concurrent direct de SSG, et ne ferait pas le même métier que nous … On en doute, pour échanger régulièrement avec ses salariés !
- Pour l’ancien DG, pas de clause de non-concurrence, démission au 14 novembre, parti en bons termes (sic !) Celui-ci était en contact depuis fin juin avec un chasseur de tête, malgré son augmentation de 20% en début d’année, comme quoi tout n’était pas si rose...
- Le risque le plus important : « ne pas trouver le bon DG » !
- Le président cherche « l’homme idéal ». Malgré les protestations dans la salle, il n’est pas question de femme...
- Il faut qu’il parle français et anglais, avec une expérience internationale et des références dans nos métiers : si vous souhaitez candidater ou coopter quelqu’un, envoyez-nous les candidatures, nous ferons suivre :-) Mais pour ce qui est de ces choix passés, Pasquier reconnaît ne pas avoir « été succès dans sa succession »(sic !).
- La direction espère un nouveau DG dans les 3 mois.
- Malgré le message de début d’année pour inciter à former des adjoints « on a peu progressé pour la mise en situation des adjoints », « la structure de tête n’est pas assez costaud ».
- La CFDT n’a pas oublié de rappeler que les remous à la DG ne doivent pas servir d’excuses pour ne pas augmenter les salariés.
Avec 250Millions € pour les actionnaires et 20% d’augmentation du DG, les augmentations de janvier 2025 ont été les plus faibles depuis 15 ans ! C’est aussi un risque pour l’entreprise, avec un effectif déjà en baisse.

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