Cette action, soutenue par la
Confédération CFDT, devait permettre de revenir sur le fond du décret pour
obtenir une reconnaissance «
automatique » en maladie professionnelle pour les personnels
soignants et « facilitée »
pour tous les autres travailleurs et travailleuses exposés dans le cadre de
leur activité professionnelle au plus fort de la crise sanitaire. Ces
travailleurs et travailleuses avaient dû assurer la continuité de services et
les missions essentielles au fonctionnement du pays, sans moyens de protection adéquats
à l’époque.
Ces engagements de
reconnaissance avaient été pris à plusieurs reprises par le gouvernement. Pour
la CFDT il s’agissait d’une mesure de justice sociale et de reconnaissance
collective indispensable à l’égard de ces travailleurs et travailleuses étant
donné les risques pris.
Limiter la reconnaissance
aux seules affections ayant nécessité une assistance ventilatoire et uniquement
pour les soignants et assimilés ne constitue en rien les signes de la
considération attendue.
La décision du Conseil d’État est
un revers ultime à leur encontre à l’heure où les personnels hospitaliers se
confrontent, épuisés par deux années de crise sanitaire, à une cinquième vague,
et où un effort est à nouveau demandé aux autres travailleurs, notamment ceux de
la seconde ligne.
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