Les propositions faites par les organisations patronales
visent surtout à déstructurer la grille des minima conventionnels, rattrapant à
peine le premier niveau de la grille qui est encore et toujours en dessous du
SMIC.
Que le patronat ne s’étonne donc plus que les entreprises de
la branche des bureaux d’études n’attirent plus les salariés puisqu’il s’obstine
à ne pas reconnaitre et valoriser l’implication des salariés.
La F3C CFDT, de son côté, a revendiqué
• une augmentation de l’ensemble des
minima conventionnels à hauteur de 4% pour permettre à nos salariés de la
branche de garder leur pouvoir d’achat ;
• le partage de la valeur puisque les
entreprises se portent bien, sauf l’événementiel qui bénéficie largement des
aides de l’État. Cela permettrait de donner un signal positif à tous les
salariés qui se sont largement investis dans leurs entreprises depuis plus de 2
ans ;
• une reconnaissance du travail fait par
tous les salariés de la branche qui passe par une augmentation significative des
salaires de la branche, qui n’ont pas augmenté depuis 2 ans…
Pour la F3C CFDT, 4% des augmentations des minima est juste
le minimum syndical.
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