------------------
La
CFDT vous informe des négociations en cours et des nouveautés, en vous abonnant
simplement à la liste Essentiel pour cela un seul mail au robot de google, à soprasteria+subscribe@googlegroups.com ! N'oubliez pas de CONFIRMER VOTRE DEMANDE
d'inscription en RÉPONDANT AU COURRIEL DU ROBOT GOOGLE (ne pas cliquer sur le
lien proposé). Transmettez autour de vous !
-------------------
Retrouvez aujourd’hui le CR sans langue de bois de vos élus
CFDT au CSE SSG de la réunion des 26 et 27 novembre et du 4 décembre
après-midi.
Au menu :
-
Des réunions au déroulement compliqué avec des
points non mis à l’ordre du jour malgré les demandes ;
-
La situation sanitaire et suite à la
cyberattaque
-
La réorganisation de Conseil et Intégration sur
2021 et l’avis de vos élus
-
La politique sociale : bilan de 2019 et
avis des élus du CSE très négatif !
-
Bilan du nouveau modèle du management
-
CoorpAcademy
-
Carte Apetiz
-
Politique des congés 2021 : ça
suffit !
- …
Bonne lecture !
Entrée du CSE : Ordre du jour et tenue de la réunion… |
Déclaration CFDT sur l’ordre du jour
et le déroulement des CSE du 26 novembre : « La CFDT invite la direction, ainsi que le
secrétaire du CSE, à relire les déclarations qui ont été faites les 16 avril,
14 mai, 26 juin et en octobre 2020 concernant l’ordre du jour. Si le fait de
recenser sous chacun des thèmes toutes les questions transmises par les élus
vous parait fastidieux, les élus et le Représentant Syndical CFDT demandent
que l’ensemble des points soumis par ceux-ci soient,
a minima, annexé à chaque Ordre du jour et que leurs réponses
soient annexées au PV du CSE. Les élus et le
Représentant Syndical CFDT dénoncent le contrôle et les limites apportés à
l’instance du CSE, par l’esprit même de cette thématisation et déplorent un
manque évident de transparence. Aucun
point n’étant repris dans son intitulé, l’ordre du jour ne reflète pas les
problèmes parfois graves qu’ils recouvrent. De plus, dans
l’ordre du jour de cette séance, les points 4.5 et 4.10 sont mal placés et
auraient dû être dans le point Ressources Humaines ou plutôt dans un point
nommé de manière appropriée « Droits des salariés ». Pour rappel,
les problèmes d’acquisition de point retraite concernent les salariés SSG et
non le fonctionnement du CSE. Il en est de même pour les RTT des M2. Ces
points anciens et déjà demandés se retrouvent au bout de l’ordre du jour du
CSE, n’augurant pas de leur traitement rapide. Les élus et le
représentant syndical CFDT s’étonnent également qu’un ordre du jour avec
autant de points d’importance et de consultation puisse être prévu sur 2
jours. En
prenant en compte le temps pourtant très restreint des intervenants divers,
il reste au CSE la plage de 9h à 11h
le jeudi matin et de 9h à 10h le vendredi matin, soit 3 heures, pour traiter tous les points sans invités ou
finir de traiter les points après le passage des invités. Ceci est irréaliste
pour un traitement complet et apaisé de ces points. Enfin, Les élus
et le représentant syndical CFDT demandent la mise en place d’une nouvelle
organisation durant la période
de réunion à distance, avec un jour de CSE par semaine, jusqu’à épuisement
des points. Cela permettrait une meilleure organisation et une moindre
fatigue pour la santé de tous. Ensuite,
une fois les réunions physiques reprises, les élus et le représentant
syndical CFDT redemandent que soit prévu comme par le passé, une date de
prolongation éventuelle dans les convocations de chaque CSE et dans le
calendrier annuel des CSE afin de permettre à chacun de bloquer ces dates et
d’organiser les déplacements. »
Déclaration
CFDT en entrée de la prolongation du 4 décembre sur le déroulement après 2
jours de CSE : « Des CSE de mal en
pis Les points sont bousculés, les
élus pressés, la direction saute d’un point à un autre sans laisser aux élus
le temps de s’exprimer. Même le déroulement
du CSE ne respecte pas l’accord signé sur le temps de travail en ne
permettant pas aux élus une pause d’une heure pour déjeuner. Les points sont clos sans que les
élus puissent s’exprimer. La présidente ne cesse de dire que nous sommes
pressés, qu’il n’y aura plus d’intervention après celles déjà inscrites,
qu’il faut finir à telle heure ce point, etc. Au matin du dernier CSE, le point
3.5 n’a pas été terminé, pour passer vite au premier invité du point 3.2.
Puis le 3.2 a dû être interrompu avec dans l’objectif de revenir dessus à 17h
et ce pour laisser la place à l’invité du point 3.3, etc. La direction refuse
de programmer 3 jours pour les CSE comme c’était le cas lors de la mandature
précédente. Les intervenants ont plus de temps que les élus pour s’exprimer. C’est bien la
direction qui a choisi de faire un seul CSE national avec 35 élus titulaires.
Cela prend évidemment du temps, mais il faut laisser à chacun
l’occasion de s’exprimer, c’est bien le seul droit que les élus aient
vraiment. Nous attendons une réponse à nos
demandes d’adaptation de l’organisation du CSE, proposée jeudi 26 novembre. Les CSE sont toxiques et
nuisibles, la gestion qui en est faite par la direction amène à des
situations à risques. La cadence est inadaptée au besoin d’une telle
entreprise. Les risques d’une telle gestion sont à la fois humains, autant
pour les équipes de la direction que pour les élus. Faut-il attendre que
l’irréparable arrive pour que la direction comprenne qu’elle fait fausse
route avec cette gestion ? Le H de DRH et le S de CSE ne
semble pourtant pas si éloigné… » |
Point 2 : « Partage d’information sur l’évolution de
l’entreprise » (sic) |
2.2 : Situation sanitaire |
Le ciel s’éclaircit, le nombre de salariés atteints par la Covid
dans l’entreprise suit la tendance baissière au niveau national depuis le 2ème
confinement. Le groupe n’enregistre plus de cas grave. À l’heure actuelle, la direction ne s’avance guère sur les
modalités du 2ème déconfinement, elle souhaite s’en tenir aux
futures annonces gouvernementales. Sur les salariés travaillant sur site SSG ou site client, vos
élus CFDT demande des explications sur les contraintes imposant cette
présence. Notamment pour les projets qui n’ont pas eu cette contrainte au 1er
confinement, pourquoi ce changement ? Pas de réponse. Nous demandons la
matérialisation du volontariat des salariés afin de pouvoir s’en assurer. Vos élus CFDT rappellent également les règles en terme de RGPD
et données personnelles. En effet, la direction s’est mise à suivre les
badgeages des salariés sur les sites, sans les en informer clairement sur les
données conservées et tracées. Quels badgeages sont tracées ? Uniquement
l’entrée du bâtiment ou chaque lecteur de badge ? Sachant que parfois il faut badger pour
revenir des toilettes, on se demande si cela est vraiment proportionné et
même utile quand on entre à plusieurs avec un badgeage ! Le DG annonce
qu’une information sera faite aux salariés sur le suivi des badgeages. À
suivre… |
2.3 : Cyberattaque |
La direction nous indique que la
situation reviendra à une situation quasiment normale à partir de début
décembre. 34000 postes ont été testés « sains », et resteraient
3000 KO à vérifier. En
terme financier, sur 300 millions de chiffre d’affaire mensuel habituel, la
perte serait, suite à cette cyberattaque de 50 millions, avec une prise en
charge à hauteur des 2/3 par les assurances. L’impact
le plus important est sur la France. Ce
qui ressort de cet échange entre les élus et la direction : -
Plus aucune
entreprise n’est à l’abri et le risque de cyberattaque risque d’être amplifié
dans les années prochaines. -
Le risque a
été minimisé en terme assurantiel. Souhaitons que SSG saura tirer
toutes les leçons de cette crise, et mettra un plan de cybersécurité digne
d’une des plus grandes ESN française. |
2.4 : Consultation sur le projet d’organisation 2021 de Conseil
et Intégration |
Évolution d’Aeroline sur Toulouse, verticalisation de la région sud-ouest
fusion des verticaux Automotive et Retail, Mouvements dans le Conseil. - Sur Aeroline Toulouse, 300
salariés sont changés de BU et parfois de métier ! Ils partent vers
Santé Social(60), SecteurPublic(20), Banque(10), TME(49), APS(17), Energy&Utilities(32),
ou le centre de service SAP&EAM(42). Et 70 consultants seraient regroupés
dans un pôle conseil RH sur Toulouse. - Sur Sud Ouest : création
d’une agence Intégration SSE Bordeaux ; transfert de l’agence
Intégration de Pau dans celle Energie Bordeaux/Toulouse/Pau ; création d’une
agence Intégration Retail Bordeaux ; création d’une agence Aéroline
Bordeaux. Avis proposé
par vos élus CFDT au CSE et adopté à l’unanimité par les élus du CSE : « Encore une
fois, le CSE constate le refus de dialogue social, illustré par l’annonce non
concertée d’une nouvelle réorganisation en septembre 2020. Dans le document fourni, aucun suivi de cette réorganisation n’est prévu, aucun
lien n’est fait avec les différents plans en cours sur le bassin toulousain
(transfert d’activité, reskilling, formation …). Une fois de plus le CSE n’est consulté que
quand le projet est lancé, en cours, voire même fini pour certains déjà
‘reskillés’ et changés de projet et BU. Le CSE regrette le manque de transparence de cette
réorganisation auprès de l’ensemble des salariés concernés et la non prise en
compte des risques sur la santé des salariés de leur situation a minima très
inconfortable. Pourquoi n’y
a-t-il une communication à tous, un « Event » à distance via teams sur le
sujet AVANT sa mise en œuvre réunissant les salariés concernés et les
élus CSE ? Que les salariés puissent
s’exprimer et poser leurs questions anonymement et puissent collectivement
avoir la même information. Pourquoi n’y a-t-il pas de bourse à l’emploi
pour eux, qu’ils puissent a minima choisir vers quel métier et quel secteur
ils seront repositionnés ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de mutation
géographique, cela a-t-il été seulement proposé aux salariés ? Pourquoi n’y’a-t-il pas eu rappel auprès de
ces salariés de l’existence des élus du CSE et représentants du personnel
pour échanger individuellement sur leur situation et les rassurer par
leur suivi ? Au
lieu de cela, le management décide pour eux, va voir un par un les salariés,
qui loin d’être des « collaborateurs », n’ont pas d’options ni de
choix alternatif que la voie décidée pour eux. Le CSE demande
a minima que soit prévu le suivi
mensuel de chaque salarié concerné (300 salariés) afin d’éviter que cette
décision ne se transforme en un PSE déguisé. Le CSE craint que nombre de ces salariés
n’aient déjà quitté l’entreprise, ou soient en cours de départ. Le CSE conditionne le rendu de son avis à la
prise en compte de sa demande d’un suivi mensuel pour ses salariés : •
BU d’affectation et transfert •
Lieu d’affectation et transfert •
Formation •
Déplacement •
Demande de licenciement •
Demande de RC •
Suivi de la sous-traitance et sa
justification. » |
2.5 : Info éco France |
Le DG France nous annonce la nomination d’un adjoint à ses
côtés. Vos élus CFDT remarque qu’il s’agit encore d’un homme et que SSG
n’améliore pas son bilan en la matière : aucune femme au Comex, et
aucune à la tête d’une BU opérationnelle en 2019. Nous espérons que les
nouveautés 2021 apporterons de bonnes nouvelles sur ce sujet. Nous réclamons au DG France également plus de transparence vers tous les salariés des secteurs en
difficultés, avec des bourses aux emplois et pourquoi pas des Events
teams ! Ceci afin que ceux en interchantier et qu’on veut
repositionner puissent choisir en toute connaissance de cause avec TOUTES les
options devant eux, alors qu’actuellement, ce sont les manageurs qui
choisissent pour eux en leur « proposant » en tête à tête un
ou deux « choix ». |
2.6 : Effectifs |
Fait rare, les effectifs seront en baisse de quelques centaines entre
2019 et 2020, bien que les départs soient moins importants, les recrutements
l’ont été tout autant, plus précisément moitié moins qu’en 2019. Les processus de recrutement devrait revenir à la normale à
partir de 2021. |
2.7 : Politique sociale 2019 : toujours aussi négative. |
Le CSE a désigné un expert, la direction ne répond pas à son
rapport alors qu’elle l’a reçu en même temps que vos élus…ce qui laisse
présager de ce qu’elle compte prendre en compte : Rien. La Commission politique sociale du CSE étant constituée à 80% de
TU qui n’ont voulu laissé qu’une seule place aux élus CFDT, et qui refusent
les remplacements en cas de longue maladie, les travaux en commun ont été
impossibles. Quant à l’avis de la commission, aucun changement n’était
possible… Vos élus CFDT ont reçu les 240 pages du rapport 3 jours avant la
réunion du CSE, ce qui ne les a pas empêchées de les étudier. Justification
de vote CONTRE de vos élus CFDT : « Pour nous, élus CFDT, cette proposition de rédaction de
vote ne contient pas d’avis tel qu’il nous est demandé. Il est
regrettable que l’avis du CSE n’ait pas pu être construit pendant le CSE dans
les échanges entre élus, hors de la présence de la direction. Nous regrettons aussi
l’organisation articulée autour de cette expertise, avec une
présentation de l’expertise la veille après-midi du CSE, alors que cela
aurait pu être un élément de véritable échange et travail constructif pour le
dialogue social. Nous
ne pouvons être d’accord avec la proposition choquante faite dans l’avis
proposé de diminuer toutes les parts variables proportionnellement si les
parts variables ne devaient pas être toutes distribuées. Ceci serait
contraire aux particularités des contrats et parts variables ne dépendant que
de seuls critères de performance individuelle, et surtout, cela pénaliserait
grandement les assistantes recevant une part variable sur les recouvrements. Nous invitons la direction à
relire l’avis sur la politique sociale de l’an passé, et à nous apporter
enfin les réponses attendues sur les sujets suivants : -
La
mobilité -
La
discrimination des salariés à temps partiel (rémunération, formation,
promotion) -
La
discrimination des salariés liée à l’âge (rémunération, formation, promotion) -
La
stagnation des salariés expérimentés -
La
répartition des augmentations favorisant les déjà hauts-salaires -
La
formation déséquilibrée entre les salariés -
Les
heures supplémentaires irréalistes et sous-déclarées -
etc… Sur les documents DUER, Plan de prévention
PAPR et bilan annuel, l’expert confirme cette année ce que nous répétions
depuis des années en instance CHSCT : ces documents sont inexploitables
en l’état, et ne reflètent pas les conditions de travail réelles des
salariés. Ce constat est aggravé avec le regroupement de tous les documents
régionaux en un seul national. Les élus CFDT donnent un avis négatif sur la politique sociale et les conditions de travail et
d’emploi. Cette
politique sociale n’en est pas une, en dehors d’un affichage marketing
destiné à attirer les « nouveaux talents ». Les
élus CFDT s’inquiètent des effets néfastes de cette politique sur le
bien-être des salariés. Nous renouvelons le vœu que la
politique sociale soit la priorité de nos dirigeants, considérée comme un
élément de stabilité et de développement des salariés. Les salariés ont besoin de
véritables progrès et d’actions concrètes sans discrimination afin de
retrouver le sens de leur engagement au sein de l’entreprise.
La
Politique sociale de l’entreprise est à l’image du dialogue social : La
CFDT Sopra Steria continuera ce travail. » |
Point 3 : Ressources humaines |
3.1 : Bilan nouveau modèle management : et la loi ? |
Le bilan du nouveau modèle de management présenté
par la direction : 98 % des collaborateurs ont un manager opérationnel qui les accompagne au
quotidien. 74 % des collaborateurs ont choisi leur mentor. 73% des
collaborateurs avec des objectifs de mission sur 1 année glissante. 58% des collaborateurs avec une évaluation sur mission sur 1 année
glissante.
Pour rappel, l’entretien
professionnel, qui a lieu au minimum tous les deux ans, est un entretien au
cours duquel le salarié et son employeur
échangent, dans le but de recenser et d'analyser les besoins en formation
du salarié, et selon la direction de le rendre "acteur de son
évolution professionnelle". Cet entretien n'a pas pour objet
d'évaluer la performance du salarié, ni d'évoquer l'atteinte ou non de ses
objectifs. L’entretien professionnel doit donner lieu à la rédaction d'un
document dont une copie doit être remise au salarié. Il doit aussi y être parler
de VAE, de CPF, et comme pour la remise d’une copie du document, les mentors ne le savent pas, donc ce
n’est pas fait ! Tous les six ans, l'entretien
professionnel doit faire un état des lieux récapitulatif du parcours
professionnel du salarié. : Cet état des lieux permet de
vérifier que le salarié a bénéficié au cours des six dernières années des
entretiens professionnels et d'apprécier s'il a : 1° Suivi au moins une action de
formation ; 2° Acquis des éléments de
certification par la formation ou par une validation des acquis de son
expérience ; 3° Bénéficié d'une progression
salariale ou professionnelle. Si vous
n’avez pas bénéficier de 2 des 3 actions, l’employeur sera dans l’obligation
d’abonder votre CPF de 3000 euros. |
3.2 : Présentation de CoorpAcademy : Formez-vous sur votre
temps perso ! |
Déclaration
CFDT, à laquelle ce sont associés Solidaires et CGT, et votée en motion à une
grande majorité par les élus du CSE (27 sur 35) : « Une
nouvelle fois les élus du CSE sont mis devant le fait accompli et découvrent
la mise en place d’un nouvel outil de formation accessible à tous les
salariés. La direction n’a ni informé ni consulté le CSE avant sa décision,
lors du stade de projet, comme l’exige la loi, et ce sont les élus qui ont dû
demander l’inscription de ce point à l’ordre du jour. Les élus
CFDT dénoncent le fait que la direction pousse les salariés à utiliser cet
outil hors du temps de travail. En effet, la présentation ne
prévoit aucune modalité claire d’imputation
et de validation des formations sur le temps de travail et invite pourtant
les salariés à se lancer ! Le découpage en « micro modules »
de 5 minutes ou plus, accessibles depuis un téléphone portable, tout comme
les messages lancés lors des présentations de l’outil, incitent fortement les
salariés à l’utiliser sur leur temps personnel ou de pause, au mépris de leur
santé. Le salarié n’est pas prévenu du traçage de son activité sur
CoorpAcademy, et encore moins de son impact sur son évaluation
professionnelle. De plus, l’effet
« gaming », avec l’attribution d’« étoiles », mélange les
genres et floute les frontières entre vie
privée et vie professionnelle. Enfin, l’esprit de compétition
individuel encouragé par cet outil ne favorise pas l’esprit d’équipe, valeur
première du groupe, qui est particulièrement mis à mal en cette période. Les élus CFDT regrettent que les
formations proposées ne soient pas
certifiantes pour les salariés. Nous demandons à la direction de rectifier le tir en
prévoyant, pour ces formations, sur le planning de chaque projet, du temps
dédié sur le temps de travail, et déclaré comme tel. Les élus CFDT demandent que cet outil, ainsi que l’outil
Pluralsight, ne soit disponible que pendant les heures de travail afin
d’éviter tout impact négatif sur la santé des salariés. » |
3.3 : Carte Apetiz : 1er bilan, choix Carte ou
Ticket Resto |
Il reste 4,6M€ non dépensé sur
les cartes Apetiz des salariés, ce qui, en moyenne, donne 270 euros non
dépensés sur chaque carte. Vos élus trouvent ce montant important alors que
la carte vient d’être mise en place. Beaucoup de paiements refusés,
pour des raisons diverses, plafond quotidien dépassé, dimanche ou jour férié,
solde insuffisant ou commerces non affiliés. Comme vous avez pu le voir, un
formulaire pour choisir entre le retour au ticket restaurant et la
conservation de la carte Apetiz vous a été adressé, il était prévu par la direction entre le 30
novembre et le 5 décembre 2020. Les
élus CFDT trouvant cette période de choix trop courte ont fait voter la
demande suivante : « Le CSE
demande l'augmentation du délai laissé pour le choix des salariés à au moins
un mois. ». Malgré les
TU qui se sont prononcés CONTRE cette demande -sans explication-
(sic ?!), le CSE a voté majoritairement favorablement (18 pour sur 35) à
cette demande. Vous
constaterez que celle-ci a été suivi d’effet : la direction a donné
jusqu’au 4 janvier pour choisir ! Attention, par défaut vous garderez votre carte Apetiz si vous n’avez pas eu
le temps de choisir, et il faudra attendre toute l’année 2021 pour modifier
votre choix. Autre information importante, si
vous avez optés pour le retour au ticket restaurant papier, vous gardez votre
carte (valable 4 ans) et le solde sera disponible jusqu’à son épuisement. Reste le sujet de la durée de validité du
solde 2020 sur les carte APETIZ : il est de toute façon utilisable jusque fin février 2021. Un report est
possible sur demande via l’appli nous dit l’intervenante APETIZ. Avant de
nous annoncer que ce report va être rendu automatique à l’avenir !
Cependant, le gouvernement a parlé d’en prolonger la validité et même
d’augmenter le plafond pour les restaurants, dès
la parution du décret précisant cela, la CFDT SSG vous informera ! |
3.4 : Travail du dimanche |
En lien avec le point 3.3, la
direction ne souhaite pas paramétrer la carte Apetiz, comme cela est
possible, pour son utilisation le dimanche. Argument avancé : cette
gestion est trop complexe car les travailleurs du dimanche ne sont pas les
mêmes d’un dimanche à l’autre, vous en conviendrez ça dépend… La
CFDT a sollicité à nouveau la direction pour que tous les salariés en forfait
jour aient la compensation financière (comme les autres salariés) lorsque
leur travail du dimanche est annulé moins de 3 jours avant la date de sa
réalisation. Compte tenu la crise sanitaire et l’attaque cyber, la direction
ne l’a pas traité mais s’engage à mettre cette demande CFDT sur le haut de la
pile. À suivre donc… |
3.5 : Consultation du CSE sur la politique de congés payés 2021 |
Sur la note annuelle des Congés pour 2021, vos élus CFDT proposent l’avis suivant, adoptée à la majorité
(moins 2 voix TU et CGC) : « La
note n’est pas appliquée dans les faits comme une
« recommandation » malgré son titre. Les
manageurs obligeant les salariés à suivre strictement ce qui n’est que
recommandation, La
note contient toujours plusieurs
dispositions inacceptables : -
La rédaction de cette note permet à tout manageur une libre interprétation et
une application plus ou moins souple, à
la tête du client. -
Les
congés payés n’ont pas été créés pour réguler l’activité
de l’entreprise mais pour permettre aux salariés de se reposer et d’avoir une
vie privée. Il est illégal que la note indique que les congés servent aux
régulations d’interchantier ou fermeture de client. -
De plus, il est illégal qu'il y ait une inégalité entre les salariés quant à
la possibilité de poser des jours de congé pour pont. En effet les salariés
en prestation chez un client dont le site ferme pour un jour de pont,
pourront se voir imposer un jour de congé contrairement aux autres salariés. -
Il est également inacceptable que les salariés en structure se voient recommander dans
la note - voire imposer dans les faits, plus
de 20 jours de congés par été, contrairement aux obligations de la
convention collective dont nous dépendons. Cette année encore, les élus ont remonté des cas inacceptables et illégaux : -
Manageur posant des RTT salarié à un salarié -
Manageur imposant des congés payés aux salariés -
Manageur imposant des RTT hiérarchique sans respecter le délai
de 7 jours ouvrés -
etc… Ainsi certains
manageurs ont donné des ordres qui ne répondent pas aux règles SSG et font
pression sur les salariés. Notamment, la souplesse voulue pour les parents
devant prendre les vacances scolaires n’est pas effective partout. Nos remontées n’ont entrainé aucun recadrage
ou en tout cas aucune correction auprès des salariés. Les élus dénoncent l’absence de confirmation de
pose de congés, et l’absence d’acceptation automatique des congés après 7
jours. Les élus tiennent à rappeler aux salariés que la loi impose l’octroi
d’une à deux journées de congé supplémentaires de fractionnement dans les cas
suivants : -
si un salarié peut
prendre une semaine entre le 01 novembre et le 30 avril sur les 4 semaines de
congé principal (20j : 5ème semaine exclue) il a droit à 2 jrs supplémentaires
-
si un salarié peut prendre 3 à 5 jrs ouvrables entre le 01
novembre et le 30 avril sur les 4 semaines de congé principal (20j :
5ème semaine exclue), il a droit à 1 jour supplémentaire. La direction ne le
rappelle évidemment pas dans sa note. Les élus
signalent également qu’un rappel au
cours des congés donne droit à 2 jours de CP supplémentaires qui viennent
s’ajouter à la récupération des jours annulés et au remboursement des frais
afférents (article 24 de la convention collective des bureaux d’études). Les élus dénoncent le fait que la direction refuse
de faire toute action pour faire enfin respecter la loi et les procédures
internes. Les
élus rappellent que si la direction veut imposer les congés payés des
salariés, elle doit se conformer à la loi et à la convention collective qui
encadrent ceci (article 26). Notamment, celle-ci impose de consulter les
salariés, et un délai de 2 mois de prévenance. » |
Point 4 : Fonctionnement du CSEE |
4.4 : Commissions, Groupes de travail, CA,… |
·
Pour la
deuxième année, une salariée SSG en appelle à l’aide du CSE, son salaire ne
lui suffisant apparemment pas pour vivre avec son enfant. Vos élus CFDT en
appellent à la direction, est-ce qu’elle n’a pas été oubliée des
augmentations ou promotions des dernières années ? N’y a-t-il pas
discrimination due à son état de santé ?... ·
Les
Représentants de Proximité sont prévus pour être les relais locaux des élus
CSE et les seconder sur place. Malheureusement, la commission SSCTT du CSE
qui s’est posé en relai de ces RP est opaque et ne partage pas les
informations. Nous attendons toujours d’avoir accès aux rapports fait par les
RP en local… ce n’est pas comme cela que les problèmes bloqués en local vont être
traités. Dommage. |
4.5 et le reste… |
Pas
le temps !! Le 4 décembre a été limité à l’après-midi, et malgré un arrêt
à plus de 18h30, cela ne permet pas de finir les points restants. Dommage,
car certains points étaient mal placés, comme nous le soulignions dans notre
déclaration d’entrée de CSE (voir en tête du document). Pourtant le
non-versement des point retraite complémentaire aux salariés est d’importance,
tout comme les RTT des ex-steria M2… La
direction finit par annoncer que les points restants seront en entrée de la
prochaine réunion mi-décembre. Nous répétons que l’organisation des CSE est à
revoir, à suivre… |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire