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jeudi 1 août 2019

L'Essentiel du CE SSG de juin : 1er mai, Télétravail, Niveau A ou B, Portable Perso pour travailler, Heures sup, Avis Stratégie, Formation,...

1ère lecture de l’été, voici votre Essentiel du CE, résumé des points marquants de la réunion du CE SSG de fin juin 2019.
Alors, prenez quelques instants pour savoir ce qui se passe vraiment dans votre entreprise !

----------------------------Transmettez à tous les salariés du groupe autour de vous : pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute, par vos élus CE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel, pour cela un seul mail au robot de yahoo, à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr !  -----------------------------

Au sommaire de cette édition :
-          Bilan Carbone du CE SSG
-          Travail du 1er mai : attention, certains salariés n’ont pas eu leur dû ! contactez-nous pour vérifier.
-          L’avis du CE sur le Plan de formation
-          Télétravail les chiffres
-          Portable perso pour travailler ? et les risques ?
-          Le CE gagne en justice
-          La CFDT vote contre les dividendes
-          Cocher la case « j’ai fait des heures sup » et alerte des élus au Conseil d’Administration sur le temps de travail
-          Projets « à risques », motus et bouche cousue
-          Expertise et avis sur la stratégie de l’entreprise
-          Niveau : savez-vous où vous en êtes ?
-          1125 jours de congés payés supprimés fin mai 2019 !
-          Primes vacances 2019
… Et bien d’autre choses encore !


Bonne lecture, Bonnes vacances, et attention aux coups de chaud !


l  Point 1 – Bilan Carbone du CE
Déclaration de la CFDT :
« La CFDT approuve la réalisation par le CE d’un bilan carbone et espère que le travail réalisé ne restera pas sans suite, notamment lors du passage au comité social et économique entrainant ses inévitables changements d’élus.

L’enjeu apparait suffisamment important pour que la continuité s’opère, continuité en terme d’action et de communication ; le sujet doit dépasser les clivages et nous attendons que la direction coopère pleinement pour réduire l’impact carbone de l’entreprise et dans l’idéal soit moteur sur le thème de l’urgence environnementale.

Si l’urgence économique a été de mise au cours de ces derniers siècles afin de faire progresser le niveau de vie de chacun, ces 2 urgences devraient être traitées à niveau égal si nous voulons préserver les modèles économiques actuels durablement pour les générations futures.
De façon générale, La CFDT propose les pistes d’action suivantes pour réduire l’impact des activités humaines sur l’environnement :
-          Appliquer le principe de polluer/payeur à tous en mettant fin aux exonérations de la taxe carbone française pour certains secteurs, en particulier le transport aérien et maritime, les entreprises du marché carbone européen et le transport routier de marchandises.
-          Utiliser de nouveaux indicateur de richesse en concevant, pilotant et évaluant les politiques économiques en fonction de leur impact sur la qualité de vie, la justice sociale, la réduction des inégalités, l’usage sobre des ressources et leur capacité à des emplois de qualité.
-          Développer des mobilités plus durables et sortir de la dépendance aux énergies fossiles :
o    En Fixant la fin de vente des véhicules essence / diesel neufs à un horizon compatible avec l’Accord de Paris.
o    En Réengageant l’État dans le maillage ferroviaire du territoire, pour lutter contre le dérèglement climatique et les fractures territoriales.
o    En faisant respecter l’obligation de plans de mobilité négociés dans les entreprises, les administrations et les territoires.
o    En créant des budgets participatifs au niveau local pour organiser la transition : 10 milliards de l’État, 10% du budget des collectivités locales, 10% du budget de l’ANRU.
o    En s’engageant résolument dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie, créatrices d’emplois non-délocalisables.
o   En garantissant l’accompagnement des salariés et des entreprises quant aux conséquences de la transition écologique sur l’emploi, en instaurant une fiscalité écologique solidaire et sociale. »
CARBON4, prestataire indépendant, présente le bilan carbone qu’il a fait des activités faites et du fonctionnement du CE.
Pour 2018, il est estimé : 4420 tonnes équivalent CO², ce qui représente 4000 aller-retour Paris-NewYork ou l’empreinte carbone de 500 français.
L’expert nous rappelle que :
·         Le TGV ne dégage que 5g de CO2eq par km et passager, imbattable, 
·         Pour les chèques cadeaux, il explique qu’un mail avec pièce jointe représente 20g CO2eq, alors qu’une feuille papier ne fait 4 g de CO2eq.
·         Que pour respecter l’accord de Paris, il faudrait que chaque français passe de 11t de CO2eq à  2t, divisant par 4 son empreinte carbone.
Le CE va donc essayer de faire sa part, et de réfléchir et d’avancer vers des améliorations possibles et de l’affichage aux salariés pour lui permettre un choix éclairé.
l  Point 8 : Travail du dimanche
Aucun travail du dimanche déclaré sur juillet ! C’est la première fois depuis au moins 2005 que cela arrive.
Les élus CFDT font remarquer qu’ils n’y croient pas. Sur les 13000 salariés en France et les milliers de projets, rien ?
Les élus s’inquiètent de la véracité de ce qui est remonté au vu de l’absence totale de travail prévu …
l  Point  9 : retour travail 1er mai
32 personnes en astreintes,  mais finalement 5 annulées, 27 personnes en astreintes sans intervention. 5 sont intervenues
7 personnes intervenues sans info préalable
2 personnes en complément
Des anomalies ont été détectées par vos élus CFDT (salariés non payés de leur dû !) CONTACTEZ-NOUS  si vous avez été d’astreinte OU avez travaillé ce 1er mai !
l  Point  10 : Consultation sur le plan de formation ( plan d’adaptation et de développement des compétences)
Avis voté à l’unanimité :
« En préambule le CE rappel que depuis septembre 2018, le plan de formation devient le plan d’adaptation et de développement des compétences. Les principales conséquences de ce changement:
-          Le CPF n’est plus valorisé en heures mais en euros.
-          La disparition du CIF au profit du CPF de transition.
-          La disparition des périodes de professionnalisation.
-          La distinction entre les actions de formation « obligatoires ou nécessaires » et les actions de formation « non obligatoires »
-          Les OPCA qui deviennent des opérateurs de compétence.
Tout d’abord la commission formation a émis les souhaits suivants qui sont repris par le CE :
-          Être informé des évolutions au fil de la sortie des décrets.
-          Que la direction éclaircisse la notion de formations « non obligatoires » et l’inscrive aux futurs plans d’adaptation.
3 axes principaux de dégagent de ce plan d’adaptation :
-          Un renforcement en nombre des formations et de l’e-learning, le CE souhaite que les formations digitales se dissocient plus explicitement des autres formations, le CE souhaite que l’e-learning soit bien imputée sur le temps de travail via un code SSP, ce qui n’est pas le cas.
-          La mise en place de la nouvelle plateforme LMS Click to Learn, le CE regrette le déficit d’accompagnement et de communication sur la mise à disposition de ce nouvel outil, peu connu en région. Le CE souhaite, de plus, que le motif de refus soit enregistré et analysé par l’Academy et remonté au CE.
-          La présentation des instances de gouvernance de l’Academy, à l’identique des instances opérationnelles (V1, V2, V3). Dans ce cadre, le CE demande à obtenir le détail du financement de l’Academy pour chaque BU.
Concernant les formations proprement dites :
o    Concernant l'e-learning, le CE souhaiterait que la durée théorique de ces formations ne soit pas la référence,  au profit du temps pris pour les suivre (exemple : la formation RGPD était bien plus longue à suivre que le temps annoncé, car si on n'atteignait pas les objectifs fixés, il fallait tout recommencer à zéro).
o    Les 24000 jours de formation alloués à 350 contrats pro, soit 37% du total des jours prévus pour 2019 et pour une population qui ne représente que 3% des salariés, semblent coulés dans la masse des 65000 jours et suggèrent qu'il y aura forcément beaucoup moins de jours disponibles pour les autres stagiaires et en conséquence, il nous semble très inapproprié de faire des statistiques concernant tous les salariés en comptabilisant ces jours qui n'ont profité que les contrats pro.
o    Le renforcement de l'employabilité des N2 n'apparaît pas dans le plan comme étant une priorité, contrairement à ce qui a pu être dit sur le sujet : le nombre de jours de formation qui leur sont (exclusivement ?) réservés est assez modeste, au vu de leur nombre dans la société
o    De la même façon, le découpage des productifs en seulement deux tranches (moins de 2 ans / plus de 2 ans) semble un peu irréel : la démarche la plus pertinente serait de faire des tranches de 5 ans d'ancienneté, afin que les salariés qui ont beaucoup d'ancienneté et qui présentent un problème d'employabilité puissent bénéficier d'un véritable reskilling, car ce sont ces salariés-là qui ont le plus besoin de formation, plutôt qu'un jeune fraîchement émoulu.
o    En regard de l'ambition affichée par SSG de devenir le leader européen du digital, le nombre de jours dévolu aux technologies web / java / cloud, si on le compare aux 24000 jours des contrats pro, semble chiche et interroge le CE sur l'adéquation des moyens mis en œuvre pour atteindre cet objectif.
Pour conclure, le CE déplore que le budget de la formation soit revu à la baisse, passant de 67000 jours en 2018 à 65000 jours en 2019
De la même façon, et comme dit précédemment, il n'est pas possible de savoir si les jours de formation Technologie – et notamment les formations au digital, qui sont au centre de nos objectifs, incluent les jours contrats pro. Si c'est le cas, il est à craindre que ça ne laisse vraiment plus grand-chose aux personnels qui ont de l'ancienneté et souhaiteraient bénéficier de ces formations.
Enfin, le CE remonte le souhait que, quand cela est possible, les formations soient réalisées en région dans l’intérêt de tous et souhaite qu’un focus soit fait sur les populations en reskilling en informant la commission de leur suivi et des formations donc ces publics ont pu bénéficier (nombre de stagiaires, nombre de jours et formations suivies).
Le CE constate que le plan présenté ne répond aucunement aux objectifs affichés et annoncés faisant de la formation -selon les dires du président - le ‘1er investissement’ de Sopra Steria, afin de répondre à notre ambition forte de ‘montée en valeur’.
Le CE est donc très inquiet sur la formation et l’employabilité des salariés de plus de 2 ans d’ancienneté et particulièrement des plus anciens, dans un contexte d’augmentation de l’OffShore et de mutation du marché.
Cela s’ajoute au point d’inquiétude du CE sur l’avenir des nombreux N2 de l’entreprise( 5734 personnes) : l’objectif affiché de diminution de la part des N2 pour 2021 alors qu’aucun plan n’est prévu pour leur formation et leur évolution vers N3 ! »
l  Point 11 : Politique sociale 2018
Déclaration CFDT (26 juin 2019):
« La CFDT déplore que la direction ne présente plus en réunion le bilan de la politique sociale annuelle et son analyse de la situation.
Les élus ont reçus 13 documents de 20 Mo, et auraient appréciés d’avoir un index permettant de vérifier l’exhaustivité vis-à-vis de la loi des informations fournies.
La CFDT regrette que les élus soient contraints de désigner un expert avant même d’avoir pu vérifier l’exhaustivité des documents fournis, ni d’avoir pu lire les documents envoyés seulement le 20 juin 2019. »
l  Point 12 : Dévolution Cassiopae
La direction devait une somme au CE Cassiopae juste avant la fusion, somme qu’elle n’a jamais versée et qu’elle espérait tombée dans l’oubli. Au bout de plusieurs mois de discussion et tergiversation, la direction va enfin payer !
l  Point 13 : Accès des délégués du personnel au Registre Unique du Personnel (RUP)
Encore et encore des problèmes … Les DP doivent avoir accès au RUP de leur site listant tous les salariés.
Un élu CFDT demande comment l’accès au RUP est prévu pour tous les élus du CSE à venir. Est-ce que ce sera encore des papiers à demander sur site à l’assistante quand elle est là ?… il serait bon de trouver une solution limitant les déplacements et les impressions papier qui sont de plus inexploitables !
l  Point 14 : Lean chez Sopra Steria
Le « lean » semble partout chez Sopra steria, entre le Conseil, Bordeaux, Nantes, des « atelier lean de l’agence 1184 SSE » pour améliorer le CRA, compte agence,…Cette méthode est donc utilisée dans le fonctionnement interne de l’entreprise. Comme toute nouvelle méthode de travail, elle doit faire l’objet d’une information/consultation du Comité d’Entreprise, afin de donner un avis sur la façon dont elle va être utilisée et ses impacts sur les salariés… et suggérer des améliorations !
Pourtant, ce n’a pas été le cas, et les élus demandent à la direction de remplir ses obligations et de leur présenter et de les consulter sur le lean chez Sopra Steria.
La direction nous répond qu’elle n’a pas de « politique lean », qu’elle ne voit pas de quoi on parle, qu’il n’y a rien…
Mais alors les 638 personnes du groupe Yammer sur le lean, c’est quoi ?
l  Point  15 : TéléTravail chez SSG
Depuis octobre 2018 : 855 demandes de TTV chez SSG. Sur ces 855 : 763 ont été acceptées, 51 refusées, et 41 demandes sont en cours. Il y a eu un pic de demandes en novembre.
Enfin, il y a eu 11 arrêts du télétravail et 28 arrêts du télétravail suite au départ de l’entreprise.
Nous demandons une nouvelle communication sur l’outil pour redynamiser les demandes ainsi qu’une explication précise aux refus et l’ajout de cette possibilité dans les contrats avec les clients.
l  Point  16.1 : Utiliser son portable personnel pour travailler ? Trop de risques
Nous demandons une communication corrective aux salariés concernés par un mail qui leur avait « suggéré » d’utiliser leur portable personnel comme outil de travail. En effet, une clef devenait nécessaire pour se connecter et effectuer son travail, mais la direction, plutôt que de fournir des appareils dit tokens à chaque salarié (ou de leur fournir un téléphone portable pro), leur demandait d’installer une application sur leur portable personnel. Au-delà de l’aberration de devoir fournir ses propres outils de travail, la sécurité d’un téléphone personnel est-elle suffisante ? Le salarié en sera responsable si elle est défaillante ! Et que faire en cas d’oubli, d’incompatibilité ou de panne ? Sans parler du fait que la sécurité du salarié pourrait être mise en cause, contrairement à un token laissé dans un tiroir fermé au bureau.
l  Point 18 : Digiposte et les bulletins de salaire
La direction refuse la mise à disposition dans Digiposte des bulletins de paie dès leurs générations (généralement 3 jours avant le dernier jour ouvré du mois). Par ce refus, la direction se préserve de toute demande de virement du salaire dès le calcul de la paie et gagne ainsi quelques jours de trésorerie.
Dommage, ce petit délai aurait pourtant arrangé certains salariés en difficulté financière…
Rappelons que le prélèvement à la source est déjà une trésorerie non négligeable, avec 8 jours de délai chaque mois pour le versement  de 5M€…
l  Point 19 : Actions juridiques en cours
Dans l’action opposant le CEt à SSG pour entrave à expertise, le TGI reconnait le délit d’entrave en première instance et condamne la société la société SOPRA STERIA GROUP à une peine d’amende de 30.000 € avec sursis partiel à hauteur de 10.000 €. SSG ne devrait pas manquer de faire appel ; affaire à suivre.
Pour l’action opposant le CEt à SSG pour contestation du mode de calcul de la prime de vacance, le TGI dans son jugement du 18 juin 2019, rejette l’action du CEt. Rappel : Le CEt demande à ce que les indemnités de Congés Payés versés à des salariés hors effectif au 31/05 soit intégrés dans l’assiette de calcul de la prime de vacance ; affaire à suivre
l  Point 20 : Travaux des commissions du CEt, Conseil d’Administration, CCE
Les élus CFDT votent contre ces dividendes de près de 50M€, alors que les salariés n’ont que des miettes. Notre position remontée des salariés, est constante, que ce soit au Conseil d’Administration ou à l’Assemblée Générale pour les voix des actions des salariés dans ou hors FCPE.
l  Point 21 : Saisie du temps de travail et coche « j’ai fait des heures sup » du CRA
488 personnes ont coché en janvier la coche « j’ai fait des heures sup » du CRA
482 en février / 463 en mars / 476 en avril / 372 en mai.
COCHEZ CETTE CASE !
Même si vous ne saisissez rien dans l’outil, afin de pouvoir revenir dessus le cas échéant !
Sur Manhattan(La défense), on compte 2800 personnes en moyenne sur le site (mais plus si on compte les sorties en cours d’année), et seulement 191 personnes ont saisies un temps de travail en 2018 ! En mai 2019, seulement 5 salariés ont déclarés quelque chose (dont une élue CFDT !)
La CFDT remonte encore une fois que des consignes sont données aux salariés pour ne pas saisir leur temps de travail !
La direction affirme qu’il n’y a pas de consignes…et elle affirme que le message est passé de manière très ferme par C. Malargé pour faire saisir les heures de travail par les salariés.
Avant ces « messages » : 3% de saisies, après : 3% de saisies.
À se demander quelle est le pouvoir du top management dans cette entreprise !
Le CE vote une lettre au Conseil d’Administration :
« En application du code du travail L2323-63, les membres du Comité d'entreprise SSG alertent le conseil d'administration de Sopra Steria Group sur le risque économique et social du fait de la non-reconnaissance et du non-paiement d'heures supplémentaires dans l'entreprise.
En effet depuis plusieurs années, les élus signalent en vain les faits suivants :
- Seuls 3% en moyenne des salariés saisissent leur temps de travail dans l'entreprise.
- Seules 0,17% environ d'heures supplémentaires sont reconnues dans l'entreprise ce qui est largement en dessous des moyennes nationales (3% environ).
- Les salariés sont dissuadés voire interdits par consigne de saisir leur temps de travail.
- de plus, tous les mois des salariés réalisent des heures de travail au-delà du nombre maximal d'heures journalières ou hebdomadaires légal sans réaction de la direction.
- Partout dans l'entreprise, les TNF sont historiquement bas, tous les projets sont en tension et malgré cela le volume d'heures supplémentaires ne bouge pas.
Le CEt SSG vous alerte sur le risque économique que cela fait porter à l'entreprise, pouvant entrainer :
- un redressement fiscal élevé de l'URSSAF,
- une condamnation en justice pouvant aller jusqu'à la reconnaissance de travail dissimulé entrainant une interdiction de répondre aux appels d'offres publics,
- la multiplication d'actions juridiques de salariés lésés et réclamant le paiement de leurs heures de travail.

Le CEt SSG vous demande de prendre la mesure du risque encouru et de réagir urgemment sur la politique de reconnaissance des heures réellement réalisées dans l'entreprise. »
l  Point 21.2 : Heures sup’ Bilan 2018
La direction affirme qu’elle ne peut donner les chiffres globaux des Heures Supplémentaires Acceptées et Refusées et que seul les chiffres individuels (par salarié) sont disponibles, ce qu’elle ne peut fournir ici. Les membres CFDT du CEt lui prouvent pourtant le contraire et qu’une consolidation est possible et qu’elle le faisait jusqu’au milieu 2018.
La direction fait mine de ne pas comprendre ………..
l  Point 3.1 : TNF
10,4% de temps non facturé seulement. Un très bon taux selon la direction !
Celui-ci recouvre les formations, les avant-ventes, maladies, dépassements de projets au forfait, les interchantiers…
Pour ce qui est des interchantiers, on atteint seulement 2,7%, taux jugé « excellent » par la DG.
l  Point 3.2 : Missions >24 mois
La direction informe le CEt de la diminution légère de ces salariés dans cette situation.
Néanmoins, elle considère que l’objectifs à 0% de salariés en mission de + de 24 mois n’est pas envisageable en raison de projets spécifiques (technologie ou fonctionnel compliqué) qui ont besoin de salariés à forte expertise.
Tant pis pour eux, ils n’avaient pas à être si performant.
On espère que la direction sera néanmoins reconnaitre leur valeur lors des prochains CRH …..
l  Point 3.3 : Rennes : départs forts de salariés !
Au vu des chiffres des départs sur Rennes des derniers mois (pour rappel, Rennes a un plus haut taux de départ que Paris en 2018 !), vos élus CFDT ont demandé quelles actions spécifiques avaient été mises en place pour endiguer les départs sur ce bassin. Après beaucoup de brassage, on s’aperçoit qu’il n’y a rien de spécifique et qu’on espère comme partout que le marché faiblira… Et augmenter les salaires, cités comme 1ère cause de départ des salariés ?
…euh, non, ce n’est pas prévu !
l  Point 3.4 : Description des 15 projets à risque >=9
Malgré les demandes répétées des membres du CE, Cyril Malergé refuse catégoriquement de répondre à cette question.
« Il ne veut pas rentrer pans ce processus mensuel d’explication sur ces projets à risque ».
La raison est tout autre.
Donner le nom de ces projets,  c’est prendre le risque de voir les élus s’y intéresser de plus près et de mettre le doigt sur des problèmes que la direction voudrait occulter (Heures Supplémentaires non déclarés sur pression de la direction de projet, RPS, démissions, absences maladie, etc ……)
On cache la misère et on s’étonne ensuite d’un turn over a près de 25% !
l  Point 3.5 : Focus Agence Banque
Après un 1er semestre poussif, la situation devrait s’améliorer au S2 portée par le business de la BNP et la Société Générale. De nombreux avant ventes sont en cours de réalisation et leur succès éventuels porteront l’activité en 2020.
l  Point 3.7 : Nord, ARA, SE, SO
Pour la région Auvergne Rhône Alpes, malgré un début d’année difficile en raison d’un TNF important sur le Conseil, la tendance est plutôt bonne sur le S2 notamment pour les activités à Annecy, Clermont Ferrand, et Grenoble.
Lyon peine un peu, toujours avec un TNF sur le conseil important, des avant-vente chronophage et des absences maladie au-dessus de la moyenne.
Pour la région Sud-Ouest, le CA et la marge sont au-dessus du Budget malgré un effectif en diminution.
Les projets ISOCEL et Pôle-Emploi tire l’activité.
Une agence du Vertical « Conseil, Sécurité, Défense » devrait être implémenté en 2020
Pour la région Nord, le CA est au-dessus du budget malgré la perte d’activité sur le groupe Auchan, bien compensé à Rouen par la MATMUT
Pour la région Sud-Est, malgré un début d’année difficile (TNF dans le conseil), la situation s’améliore avec une forte hausse de la rentabilité des projets. 
2 Clients font progresser l’activité : ORANGE avec une refonte du SI (Conseil) et un nouveau client NATUREX
l  Point 6 : Expertise et avis sur la stratégie Sopra Steria
Cet avis est adopté à l’unanimité des élus du CE :
« Consultés sur les orientations stratégiques de Sopra Steria Group, les élus du Comité d’Entreprise font les constats suivants.
Dans une perspective de dynamique du marché qui devrait se poursuivre jusqu’à horizon 2022, les évolutions attendues pour Conseil et Intégration sont ambitieuses puisque le plan 2018-2022 prévoit une croissance de l’activité significativement supérieure au marché, tout en améliorant de 2 points le niveau de profitabilité.
La réussite de ces objectifs passe par la capacité qu’aura SSG à déployer sa stratégie qui vise à :
·         Faire de la croissance profitable en s’appuyant notamment sur la nouvelle organisation mais également sur plus de synergies avec les autres entités du Groupe ;
·         Améliorer le delivery par notamment l’automatisation et toujours plus d’offshore
·         Adapter les ressources avec les recrutements et la formation.
Pour y parvenir, notre entreprise doit être en capacité de s’appuyer sur le collectif de travail et disposer des compétences adaptées à la stratégie énoncée. Or nous constatons que :
-          Le niveau de turnover est trop élevé (20%), ce qui déstabilise les équipes, nuit à leur efficacité, et entraine de nouveaux départs. Depuis 2018, il n’y a aucun changement sur ce point.
-          Alors que les compétences recherchées relèvent de salariés expérimentés, les niveaux de management intermédiaire et les profils experts restent insuffisamment pourvus, du fait d’un taux de promotion interne trop faible et de difficultés de recrutements sur ces niveaux.
-          Les dispositifs de parcours professionnels sont trop macroscopiques en matière de définition des métiers, et, sans anticipation, trop « terrain » (orienté business), en matière de gestion de carrière individuel.
-          Bien qu’en progression sur le plan des dépenses, la politique de formation en 2018 a montré un repli du nombre d’heures et du nombre de stages suivis. Les perspectives 2019 suivent encore cette tendance, ce qui est incompatible avec la volonté affichée de « montée en valeur ».

Il apparait donc nécessaire de fidéliser davantage les salariés, et pour cela de proposer des parcours professionnels lisibles. Pour cela :
·         Les salariés ont besoin d’avoir une vision claire du champ des possibles en matière d’évolution de carrière. Le travail initié sur le référentiel métier doit donc être poursuivi en y intégrant une perspective de gestion des emplois et des parcours professionnels consolidée.
·         L’effort de formation doit être à la hauteur des enjeux, non seulement sur le plan budgétaire, mais aussi sur les dispositifs et actions proposés et délivrés aux salariés (nombre de jours, nombre de salariés formés), ce qui n’est pas le cas.
·         Les dispositifs RH récemment mis en œuvre ou en cours d’évolution doivent être assortis de moyens suffisants et d’indicateurs de suivi pour s’assurer que les résultats seront en ligne avec les attentes.
Les élus s’inquiètent de plus du recours croissant à l’offshore, tant sur le plan des postes et des compétences concernés, que des volumes d’activité attendus (+30% sur l’Inde et +20% sur l’Espagne à horizon 2022).
Sur la base de ces constats, les élus du comité d’entreprise émettent les vœux suivants.
·         Que la direction présente en réunion du comité d’entreprise les parcours professionnels et les passerelles identifiées à ce jour, ainsi qu’une cartographie des emplois émergents, en tension, sensibles et durables, et des évolutions attendues. Qu’un chantier sur la gestion des emplois et des parcours professionnels soit ouvert (GPEC). La mise en place sans plus tarder d’une organisation efficiente du type observatoire des métiers paritaires pour établir une cartographie des métiers et des compétences disponibles dans l’entreprise, comme demandé depuis des années dans les différentes instances, afin de déterminer et mettre en œuvre les solutions d’adaptation des compétences à la stratégie.
·         Qu’un chantier sur la promotion et la revalorisation des salaires soit ouvert, dans une optique de fidélisation des salariés
·         Que la direction présente en réunion du comité d’entreprise un bilan détaillé par vertical du recours à l’offshore à jour : volumes d’effectifs, compétences concernées, etc.
·         Proposer un plan de revalorisation salariale et de promotion chiffré au CE pour rendre l’entreprise concurrentielle sur le marché du travail et fidéliser les salariés

Enfin, le CE regrette que cette stratégie ne soit qu’une stratégie de suivi du marché. Sopra Steria fait en retard ce que d’autres ont fait depuis longtemps. Il est fort dommageable que notre stratégie ne nous distingue en rien de nos concurrents.

Le CE fait les propositions correctives et complémentaires de stratégie suivantes :
-          Prendre de l’avance sur les compétences par rapport au marché.
Cela implique une cartographie précise des compétences des salariés et un développement de parcours vers les technologies digitales, avec une enveloppe dédiée sur les salariés de plus de 3-4 ans d’expérience.
-          Valoriser, Fidéliser et Favoriser les expérimentés.
Baisser les N2 productifs est pour nous une erreur, car ce niveau comprend de nombreux expérimentés indispensables à la « montée en valeur ». La première étape pour cela est une revalorisation des salaires pour freiner le turnover. Transmission de savoir, Coaching, tutorat, mentoring, intégration de nouveaux, … doivent enfin être reconnus, valorisés et doivent faire l’objet de moyens dédiés (temps, outils,…)

-          élargir les critères de recrutements (BAC+2, BAC+3) afin de permettre aux ingénieurs de se concentrer sur les travaux à forte valeur ajoutée tout en maitrisant la masse salariale.

L’entreprise a besoin d’investir, et elle a besoin d’investir dans ses salariés productifs, afin d’assurer le projet indépendant et de montée en valeur. »
l  Point 3 : Entrées/sorties
À la même date, 1296 sorties en 2018, et 1283 en 2019. Pour le moment, pas de diminution flagrante des départs. La projection à fin d’année donne plus de 21% de taux de départ. Nous soulignons encore que de l’aveu même de la direction, le salaire est la 1ère raison du départ, suivi par le manque de perspectives.
l  Point 4 : Mentor, RH
Vos élus CFDT remontent des soucis dans le nouveau processus de choix du « Mentor » que doit faire chaque salarié.  Un salarié est désigné comme « mentor » alors qu’il est en arrêt depuis plus d’un an et certainement pas au courant. Les erreurs de clic ou de l’outil sont courantes, attribuant un mentor à des salariés qui n’avaient rien demandé. Sur ce point, une évolution est en cours pour faire confirmer le choix…plutôt que d’avoir à passer à chaque fois par un IT support pour faire enlever un mentor affecté à tort !
l  Point 22.1 : Niveau 1, 2, 3, … A et B : Savez-vous où vous êtes ?
Un courrier daté du 1er avril (non, ce n’est pas une blague) a été préparé pour tous les salariés pour leur annoncé leur niveau. Par contre, ce courrier ne rappelle pas de quelle filière on parle… dommage, pour les salariés qui ne sont pas toujours au courant ou qui ont plusieurs filières ! Ces courriers ne sont même pas signés ou alors sans préciser le nom du signataire… agréable ! Et très pratique pour contacter celui-ci et signaler une erreur ou poser une question !
Rappelons qu’il n’est pas normal de faire stagner un salariés 10 ou 20 ans dans la même classification, et que de lui attribuer la lettre A alors qu’il est dans le niveau depuis des années peut être considérer comme une rétrogradation, illégale !
Ces courriers devaient « faire l’objet d’un échange » avec le salarié. Certains l’ont pourtant juste reçu par la poste, d’autres trouvé sur leur bureau sans explication, d’autres encore nombreux, ne l’ont toujours pas eu !
Un vrai succès et encore une comm’ bien mal préparée et pas digne d’une entreprise comme la nôtre !
l  Point 22.2 : Great Place To Work
Le sondage a été un succès, nous avons tous eu au moins 2 mails pour nous l’annoncer… Il faut dire que la direction avait mis le paquet, 13 mails de pub et de rappels, des rappels des manageurs, des tableaux à cocher pour savoir si vous avez répondu dans votre agence, …sans oublier les mails automatiques de l’outil qui lançait des spams toutes les 2 heures aux récalcitrants ! Tout cela à mettre en rapport avec le refus de communication de la direction sur les enquêtes lancées par le CHSCT auprès d’un expert indépendant sur les risques psychosociaux et la santé des salariés…
Vos élus CFDT font remarquer que quand la direction le veut vraiment, elle met les moyens pour atteindre un taux de réponse énorme, ce qui relativise « l’effort » soit disant fait pour faire remplir l’outil de déclaration du temps de travail par les salariés ! (3% de saisie)
l  Point 22.6 : Congés payés non pris : cadeau aux actionnaires !
14961 jours non pris fin mai 2018 pour 2194 salariés. Nous avions insistés pour reporter un maximum ces jours, la direction n’ayant fait aucun rappel suite au retour au délai de fin mai alors que l’an passé les salariés avaient eu jusque fin septembre pour solder leurs CP. De plus, aucun CP ne devrait être supprimé, ils appartiennent aux salariés. 13 835,5jours ont été reportés pour 1955 salariés. Et 1125 jours ont été supprimés pour 239 salariés !
l  Point 25.8 : Erreur dans le tableau des astreintes
Attention, vérifiez votre dû !
Le tableau des astreintes fournis est étrange, avec soit disant des fragments d’heures d’intervention de 2,8 minutes ou autres …. Pas franchement crédible, comme nous l’avions déjà signalé à la direction, qui devait revenir vers nous depuis des mois. Mais elle a oublié la question, et n’a donc pas la réponse… à suivre encore !
N’oubliez pas, les plages d’astreintes ne sont pas adaptables ou pro-ratisables, 8h-20h et 20h-8h et payée intégralement (35€ en semaine, 60€ le week-end) quelle que soit la réelle durée de l’astreinte. Donc si on fait une astreinte 10h-12h c’est quand même 35 ou 60€. Et si on a une astreinte 6h-10h, c’est 2 plages d’astreintes qu’il faut payer (70 ou 120€)!
l  Point Divers : Prime Vacances SSG
Pour les ex-sopra et les nouveaux embauchés depuis 2015 : 231,89€ par part (une part pour le salarié et une part pour chaque enfant de moins de 20 ans à charge.
Pour les salariés ex-steria : 477,54€ par salarié
Pour les salariés ex-inforsud, c’est toujours comme indiqué dans le contrat de travail, 15% du salaire du mois de versement… cf. sur notre site pour l’ensemble des primes vacances sur tout le groupe !

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