Et voilà la deuxième lecture de l’été, l’Essentiel du CE SSG de la fin juillet 2019 !
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Transmettez à tous les salariés du groupe autour de vous : pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute, par vos élus CE CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel, pour cela un seul mail au robot de yahoo, à EssentielSopra-subscribe@yahoogroupes.fr ! -----------------------------
Au menu de ce numéro :
è La transformation RH : belles intentions, pas de moyens, et on enterre déjà les « feedbacks » promis…
è Projets à risques,… : Chuuuutt
è Lean ou autre, quand on nous prend pour des quiches
è Travail du dimanche : rien vu, pas pris !
è « collaborateur centric », le nouveau flan
è Immobilier pas à la hauteur
è Que disent l’expert et les élus sur l’économie de l’entreprise
è Rémunération variable illégale ?
è Participation : aucun espoir de la revoir
è Plan de vigilance
è RTT 2018 pris début 2019 : enfin une correction ? vérifiez !
è Primes vacances
è Télétravail
è …
l Point 1 : Transformation
RH : Faites-nous confiance !
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Benoit Joyeux vient présenter
au CE l’avancement du nouveau système RH. Il viendra même 2 fois sur les 3
jours de CE car le sujet nécessite grand nombre de questions pour comprendre
ce que la direction essaye de mettre en place et surtout comment. Vos élus
CFDT découvrent pas mal de « petites » choses qui ont le mérite de
changer la finalité de toute cette transformation.
Le point majeur relevé concerne
les échanges mails entre le salarié et son mentor. Ce ne sont pas de
« petites discussions entre amis » : L’outil, sans le préciser,
envoie en
copie vos échanges à votre manager RH (entre
autres ?) qui pourra ainsi « contrôler ». Donc très grande
prudence avec votre mentor : nous sommes bien dans une relation
subordonnée qui peut influer sur votre carrière !
Autre point assez incroyable : Pas
de reporting sur le nombre de feedbacks et
leur fréquence ! Point central de ce nouveau processus RH pourtant …mais
le mot feedback n’existe même pas sur l’outil ! Vos élus CFDT demandent
à la direction de le suivre en CE comme cela était fait pour les PAP. La
direction argue que les feedbacks peuvent être informels et que par
conséquent il n’est pas nécessaire de les suivre. Après plusieurs discussions
houleuses la direction accepte de « regarder » comment suivre les
taux d’objectifs de mission, de bilan de mission, d’entretiens et … de
feedbacks !
Affaire à suivre car si tout ce
que la direction acceptait de « regarder » était fait nous serions
dans une entreprise sacrément novatrice ;)
Sur le temps alloué au mentor pour mener à bien sa mission de suivi, la
réponse est sans équivoque : « Il doit passer du temps avec les salariés comme
doit le faire un manager. Il doit se donner les moyens ». Tout est dit : il se débrouille sur son temps
personnel !
Parfaitement
inacceptable et vos élus expliquent à la direction que cette façon de faire a
déjà conduit à l’échec bon nombre de processus RH. Il faut que la direction
de cette entreprise comprenne et accepte l’idée qu’effectuer le suivi RH de
salariés correctement coûte du temps et qu’il faut se donner les moyens pour
réussir cette transformation !
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l Point 3 : Entrées/Sorties,
projets à risques, économie des verticaux et régions
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La
direction s’enorgueillit de voir ses effectifs croitre de 140 salariés sur 12
mois, s’agit-il des premiers effets de la transformation RH ? Difficile
à dire surtout si l’on se base sur les non-dits du point 1. Et à court terme
peu de changement, les effectifs sur SSG ont baissé de 500 salariés depuis le
début de l’année !
Après
s’entame une longue conversation avec C.Malargé sur des points remis à
l’ordre du jour régulièrement par les élus et qui ne trouvent au fil des mois
aucune réponse, dans un souci probablement d’opacité :
-
Description des 15 projets à risque
>ou=à 9 : nom du projet, effectifs par sites, date de début et durée
prévisible.
-
Fourniture au CE des données du V2 :
nombres de productifs, stagiaires, extérieurs avec marge, CSM et offshore,
prix de vente moyen, TNF, CP et RTT, salaire et âge moyen, couverture
commerce et encours trésorerie.
-
Présentation écrite par mois 2019, Chiffre
d’affaire, Résultat, marges, TNF, taux d’intercontrat, sous-traitance, taux
d’X-shore, taux d’activité locale.
-
Nombre de jours de dépassement sur
projet par vertical et par mois.
Toutes ces éléments
qui pourraient être très utiles au CE pour assurer son rôle, sont refusées,
avec une pointe de langue de bois bien affutée, qui propose une discussion
avec la commission économique et de reprendre le point ultérieurement (sans
date précise).
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l Point 4 : Lean chez
SSG : Circulez y’a rien à voir !
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« Puisque l’on vous dit qu’il n’y en
pas ! » Ce n’est pas parce que des salariés sont formés au Lean
pour travailler sur des projets pour des clients, ou qu’une agence effectue
des réunions estampillées « Lean management » qu’on fait du Lean
dans l’entreprise. Plus c’est gros
plus ça passe ?
Vos
élus prennent les exemples des KAD, de l’arrivée de l’agile … encore une fois
la direction est complètement dépassée par ce que font les salariés dans
l’entreprise et ce que demandent les clients. C’est évident qu’une structure
comme la nôtre ne peut pas uniquement mettre en place ce que la direction
industrielle élabore comme méthode (qui la plupart du temps récupère les
standards du marché pour se les approprier…). Par contre et c’est
indispensable, recenser, référencer, consulter les instances parait être
parfaitement à la hauteur d’une direction d’un groupe de plus de 18000
personnes. Encore faudrait-il le vouloir … et c’est bien là le souci :
vouloir travailler AVEC les instances CHSCT et CE pour mettre en place ces
nouvelles méthodes en prenant en compte tous les aspects humains et pas
seulement ceux de rentabilité immédiate et de réponse à un appel d’offre.
La
direction campe sur ses positions, nie, louvoie … rend stérile toute
discussion sur le sujet en fournissant bon nombre de réponses totalement
irrationnelles qui agacent les élus.
Vos
élus CFDT demande à la direction un point au CE sur l’intégralité des
méthodes utilisées dans l’entreprise … enfin celle dont la direction de
l’entreprise est au courant car évidemment vos élus remonteront les autres …
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l Point 11 : Travail du dimanche
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Vos élus CFDT remontent bon nombre
d’anomalies entre ce que la direction déclare comme travail du dimanche et la
réalité du terrain. Scenario répété chaque mois … Par exemple pour le mois de
Juillet : aucun travail du dimanche déclaré sur toute
l’entreprise ! Du jamais vu !
La
direction ne cherche pas à mettre en place un réel système de contrôle du
travail du dimanche dans l’entreprise et vos élus CFDT ne le tolèrent pas. En
effet, la direction refuse de fournir les extractions PTA des heures
déclarées le dimanche ainsi que les déclarations faites à l’inspection du
travail pour les déclarer.
Devant cet entêtement ridicule de rétention
d’information, les élus du CE votent une entrave de la direction au bon
fonctionnement du CE. Elle doit fournir les informations exhaustives et
surtout mettre en place un processus de contrôle. Elle sait le faire pour les
CRA, elle est capable de le faire. C’est une histoire de volonté.
Déclaration CFDT :
« La CFDT se bat
depuis 2010 sur les travaux du dimanche déclarés par la direction.
9 ans après, malgré
de faibles avancées, la CFDT note que la direction ne se donne toujours pas
les moyens de suivre les travaux du dimanche afin de faire des déclarations
justes.
Pour le seul mois
de juin, et sur seulement 5 sites vérifiés, au moins 1 salarié de Nantes, 4
de Toulouse, 2 à Aix, 5 à La Défense ont effectué des travaux du dimanche
sans déclaration préalable.
La CFDT rappelle à
la direction sa responsabilité, et alors même que les élus lui signalent des
problèmes depuis des années. Elle rappelle également que la direction a tous
les moyens pour le faire, mais qu’elle refuse de les mettre en œuvre. La
direction préfère regarder ailleurs, et ainsi pouvoir affirmer qu’elle ne
voit rien.
Combien de salariés ont ainsi travaillé le dimanche sans que
personne ne le sache ? »
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l Point 2.2 :
Alternative possible lorsque le nouveau lieu de mission impacte l’équilibre
vie privée / vie professionnelle ?
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Déclaration
de la direction : Il n’y a pas d’alternative, c’est une conséquence de
notre métier. Plus prosaïquement, c’est un problème que la direction refuse
de traiter, ou même de discuter…
Mais on est « Collaborateur Centric » on vous dit ! |
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l Point 12 : CRH de mi-année
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Question préalable : ce
CRH traite quels cas ?
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Les salariés de 1 à 7 d’ancienneté
-
Des réajustements dans le cadre de
l’égalité homme/femme.
-
Des cas exceptionnels, nous restons dans le
flou pour ces cas exceptionnels.
Question qui fâche : Il s’agit des salariés
avec 1 à 7 d’ancienneté ou des salariés avec 1 à 7 ans d’expérience, ce qui
intégrerait des salariés embauchés à 40 ans et plus ? Réponse gênée et
emberlificotée de la direction.
Nous finissons par comprendre
que ce cycle de révision ne concerne que les jeunes de moins de 35 ans. Nous
sommes bien dans une entreprise qui fait principalement les yeux doux aux
jeunes. Passés 40 ans, il devient difficile d’être recruter à SSG, et quand
c’est le cas ces recrutements portent sur des profils très spécifiques exclus
généralement de ce cycle de révision.
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l Point
5 : My Way, sans Sinatra…
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MyWay
est une application de gestion des affectations conçues et développée par
l’agence de Rouen. Elle regroupe en 1 application l’usage de différents
fichiers de gestion du personnel. Celle-ci permettra de mettre en corrélation
les besoins des clients avec les compétences et souhaits des collaborateurs. La
généralisation de cet outil sera décidée en novembre prochain.
Un
nouvel outil entre le management opérationnel et les services RH. Il semble
surtout que celui-ci soit là plutôt pour faciliter la tâche du management
opérationnel mais comment connaitre toutes les compétences de chacun ? La
direction nous parle de reprendre les CV de chacun d’entre nous et de les
intégrer dans une base de données, bon courage ! Et franchement quel
intérêt quand un plan de transformation RH de grande envergure est en cours
de déploiement sur SSG ? Cette activité ne devrait-elle pas être dévolue
aux nouveaux mentors qui vont avoir la pleine connaissance de nos
compétences ? J
On
finit par se demander si toutes ces initiatives dites RH ne sont pas là uniquement
pour optimiser les profits de l’entreprise bien loin de la dimension humaine
de cette dernière.
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l Point 7 : Point immobilier
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Le saviez-vous et pour l’anecdote, la tour
Manhattan appartient aux émirats du Koweit.
Nous nous inquiétons de l’hémorragie des
effectifs sur Meudon : 300 personnes en moins sur ce site en 1 an. Plus
personne n’est recruté sur ce site depuis janvier, et certains sont recrutés
sur le site de Manhattan, mais viennent travailler sur ce site de Meudon. Que
cache ce constat ? Une fermeture du site de Meudon avec un regroupement
de site sur Paris ? La direction répond à la normande, peut-être bien
que oui, peut-être bien que non, il va falloir décider …
Des nouvelles du site de Toulouse, avec la
réception du nouveau bâtiment, mais la situation de surbooking ne pourra
s’améliorer qu’avec les déménagements prévus (actuellement) d’ici fin
septembre !!
Sur Niort, une piste est à l’étude pour un
bâtiment en construction près de la gare livrable mi-2020.
Sur Montpelliers, une piste est à l’étude
pour une construction sur le même site du Millénaire, livrable en 2021.
Concernant le seul site dont est
propriétaire l’entreprise : Annecy, le bâtiment doit être totalement
réhabilité et agrandi, ce qui présente de nombreuses difficultés, une
solution de repli est envisagée pendant les travaux en 2020.
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l Point 6 : Expertise
sur l’économie de l’entreprise
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Suite
à la présentation de l’expert de son rapport sur l’économie de l’entreprise,
un élu CFDT propose l’avis suivant :
« En 2018, le CA est encore en
augmentation (+4,9% en 2018 contre +3,5%) mais les élus notent un recul
important de la marge qui passe de 8,6% à 7,5% et donc du résultat net (124,7
M€ en 2018, 141,8M€ en 2017) pourtant encore soutenu grassement par le CICE et le CIR (35,6 M€). Le résultat net du
groupe représente 8% du CA en 2018 mais seulement 5,7% sans le CICE et CIR. Le groupe a touché au cours des 4 dernières années
95,3M€ au titre du CICE.
Les élus dénoncent encore une
fois cette utilisation de l'argent public au profit des actionnaires d'une
entreprise qui n'en ont pas besoin.
Les
élus s'inquiètent des provisions d'impôts 2019
qui ont augmentées de 10m€ pour s'établir à 33,7m€ en prévision du paiement
de contrôles fiscaux.
La trésorerie du groupe augmente
de 2,9% à 4,2% du CA mais reste insuffisante pour assurer le développement du
groupe (croissance externe).
Les
activités au Royaume uni s'améliorent (25% du CA du groupe) mais restent très
incertaines tant à cause des difficultés de production, du cours de la livre
et du Brexit.
Les élus déplorent encore cette
année un intéressement trop modeste (4,4M€ en 2018, 16,6m€ en 2017) au regard
de la taille du groupe et des dividendes versés aux actionnaires (47,3M€).
La participation
est quant à elle inexistante en 2018 et la perspective de son rétablissement
est illusoire au
vu de l'envolée des capitaux propres et du refus de la direction de négocier
une formule dérogatoire.
Alors que les montants distribués
aux salariés dans le groupe touchent le fond, la prime moyenne versée dans
les entreprises de l'indice du SBF 120 s'élevé à 4243€ !
Au regard du taux de départ et des
difficultés de recrutement,
les élus somment la direction de changer sa politique de partage des profits.
Selon la structure financière du
groupe, la société mère (SSG) pourvoit tous les besoins financiers des
différentes filiales (SBS, HR, I2S).
Si le groupe est géré
financièrement comme une entité unique, les règles qui régissent le
fonctionnement des entités sont bien différentes.
Ce mode de gestion provoque chez
les salariés des différentes filiales du groupe des tensions :
-
inégalités des statuts,
-
différence de rémunération (participation, salaire, intéressement),
-
sentiment de "payer pour les autres entités",
-
exclusion des salariés des entités les moins rentables.
Les élus alertent fortement la
direction sur le défi managérial que cette structuration engendre.
C'est aujourd'hui une évidence
que la direction doit se doter rapidement d'un SIRH de pointe pour pouvoir
endiguer cette situation et fidéliser les salariés. Les élus regrettent que le projet du nouveau SIRH soit repoussé sine
die.
Le développement de ce SIRH
serait d'autant plus intéressant qu'il pourrait être ensuite packagé et
revendu à nos clients.
Les
élus notent que le modèle économique du groupe passe par une croissance par
acquisitions pour pouvoir continuer de croitre et survivre. Désormais l'axe
principal de développement du groupe est volontairement tourné vers
l'étranger et en particulier l'Europe.
En conclusion, le groupe se porte
économiquement bien en 2018 malgré un "profit warning" provoqué par
la pression du marché. Il reste porté par la part importante des crédits d'impôts.
La redistribution des profits toujours trop
faible et les règles de fonctionnement différentes par société risquent de
provoquer un malaise social important dans les années à venir et sans
doute alimenter le turnover qui reste toujours élevé. La direction doit
prendre conscience que sa gestion économique du groupe a un impact direct sur
les tensions sociales actuelles.
Les élus attirent l'attention sur
le fait qu'en 2019 le CICE n'existera plus et sera remplacé par des
abattements de charges difficiles à estimer et probablement inférieurs. Par
conséquent les profits de l'entreprise en seront sans doute directement
impactés. En parallèle les élus dénoncent la part
croissante des dividendes dans les profits du groupe. »
Cet
avis est adopté à l’unanimité par les élus du CE.
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l Point 2.1, 2.3, 2.4 :
Point RH agence SSE/ trajets + Statistique sur le nombre de profils « à
risque » + Nombre de salariés qui « bénéficient » de mesure
d’employabilité
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Pas de document, du blabla, du beau blabla, mais pas de chiffres…
ni de problème !
Circulez, il n’y a rien à voir Madame la marquise …
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l Point 2.5 : Filière Testing,
Référentiel métier,…
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Déclaration
CFDT :
« Mercredi
17 juillet, les représentants du personnel découvrent une modification du
processus RH par rapport à ce qui a été présenté en CE en
information/consultation. En effet, l’envoi de mails via l’outil entraine une
copie au manageur RH, voire à d’autres, sans que le salarié ou le mentor qui
émettent le message n’en soient informés… Ceci viole, ainsi, la
confidentialité des échanges.
Et
aujourd’hui, jeudi 18 juillet, on apprend que la direction a consulté le CE
sur un Référentiel Métiers et en applique un autre !
Depuis
longtemps et encore à la dernière évolution du référentiel métier, les
niveaux 1 et 1’ étaient indifférenciés et n’appartenaient à aucune filière.
Ce qui était expliqué par le fait que les jeunes arrivants dans l’entreprise
ne se positionnaient pas encore dans une filière et s’orientaient ensuite
avec l’expérience au niveau 2.
Aujourd’hui,
on apprend ainsi que les niveaux 1 et 1’ sont désormais par filière. La
matrice de compétence du document de consultation a été transformée avant
d’être mise sur l’intranet, et les salariés sont catalogués dans une filière
dès leur arrivée. Tout en fermant la possibilité de certaines filières pour
lesquelles ces niveaux n’existent pas, comme Architecte ou Project Manageur.
Deux
exemples en deux jours lors du même CE, qui mettent en exergue les méthodes
de la direction en matière de respect de la loi et des prérogatives des
représentants du personnel. »
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l Point 2.6 : point
RH : rémunérations variables
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Le CE vote une motion à la
majorité : « Le CE dénonce la politique
salariale des rémunérations variables. Les lettres d’objectifs
- sont
données tardivement (juin/juillet pour l’année en cours)
-
comportent des objectifs dit « individuels » et des objectifs dit «
collectifs »
- se
basent sur des critères non mesurables et de manière général non SMART
(spécifique, mesurable, accessible, réaliste, temporel)…
Ces
lettres ne semblent donc pas conformes à la jurisprudence. »
Le CE décide de demander à un
avocat ce qui peut être fait sur la régularité de ces lettres et ses
conséquences.
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l Point 8.1 : Acquisition
par SHRS de Neosphère Consulting
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Cette société est
spécialisée dans le secteur d'activité du conseil en systèmes et logiciels
informatiques. Quarante personnes basées sur Paris La défense, Montpellier,
Lyon et 8 personnes en Tunisie. Cette entreprise deviendrait une filiale à
100% de HR Access. Le point à l’ordre du jour est l’information sur le projet
d’acquisition par SHRS de Neosphère Consulting, mais aucune information ne nous est transmise sur :
-
Le coût du rachat de cette société.
-
Comment HR Access compte faire pour fidéliser ces nouveaux
salariés ?
-
Est-ce que la culture de Neosphère est en adéquation avec celle
de HR access ?
Nous restons encore sur notre faim étant donné les informations
qui nous sont communiquées.
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l Point 8 :
Information économique : pourquoi pas de participation ?
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Les informations économiques sont bonnes, les résultats
favorables comme vu au point 6 de l’expertise économique. Les indicateurs au
vert malgré quelques difficultés sur SBS et l’Allemagne, alors pourquoi une
nouvelle fois la participation sera à 0 ? Car la formule légale en
vigueur est : RSP = ½ (B – 5%CP) x
(S / VA)
Ce qui donne pour l’exercice 2018 : RSP = ½ [17 271 K€ – (5% x
989 767 K€)] x (606 112 K€ / 1 111 462 K€) = 0 K€.
Cette situation
apparaît extrêmement paradoxale alors que le résultat net 2018 de la société
ressort à +124,7 M€, soit 8% du chiffre d’affaires. Le calcul de la participation
des salariés reste, en fait, lourdement affecté par 2 phénomènes cumulatifs :
- un bénéfice fiscal net de l’exercice modeste,
- un niveau de capitaux
propres très élevé.
Le CE demande à V.Paris
de faire évoluer cette situation en négociant une formule dérogatoire. Le CE
insiste sur la mauvaise image que véhicule l’entreprise en gelant la
participation depuis des années, faisant offense à la marque employeur que
souhaite transmettre la direction.
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l Point 13 Informations
trimestrielles (formation, PAP, effectifs, sous-traitance)
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La formation :
Grand
moment à SSG, le réalisé de la formation pourrait être, enfin, en phase à
mi-année avec les objectifs.
La
direction a trouvé en fait la solution en demandant à chacun d’entre nous de
saisir ces formations en E-learning obligatoires, toutes les e-learning de début d’année (RGPD, sécurité applicatives,
handicap, …) sont intégrés au budget de la formation, bel artifice qui
fonctionne qui très en bien en enjolivant les chiffres. Peut-être que
pour la première fois, le budget de la formation sera dépassé !
Les PAP :
Les
chiffres sont en baisse, le management attend sans doute sa disparition avec
impatience et ne veut pas plus se donner la peine de les réaliser, ils sont
déjà rangés au musée des outils d’antan dépassés, sauf peut-être comme pièce
juridique ! L’historique de ces PAP ne devrait pas être repris dans les
outils de la transformation RH, que d’effort pour…
Il
est à noter par ailleurs que le taux des contrats professionnels reste très
variable en fonction des BU.
Les effectifs :
Vos
élus notent ce mois-ci une augmentation des contrats suspendus temporairement. Au
cas où vous ne sauriez pas, les cas de suspension provisoires du CDI sont les
suivants :
Dans le
cas qui nous préoccupe, bonne nouvelle, il s’agit d’une augmentation des
congés maternité.
La sous-traitance :
Ce
taux de sous-traitance est très variable d’une BU à l’autre, fluctuant à 0%
sur Automotive et 18,7% à santé social, pour une moyenne à 12,5 %. Évidemment
le coût de la journée est élevé (416€). La direction reconnait bien sûr
les méfaits de la sous-traitance notamment sur la marge globale mais parfois on ne peut pas faire autrement,
nous dit-elle.
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l Point 9 : Plan de
vigilance
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Le plan de vigilance Sopra Steria est
élaboré sur la base des obligations visées par la loi concernant le devoir de
vigilance. Le plan comporte les mesures de vigilance raisonnable propres à
identifier les risques et à prévenir les atteintes graves sur l’ensemble du
périmètre du Groupe envers :
- Les droits humains et les libertés
fondamentales (RGPD, liberté d’association, diversité et égalité des chances,
interdiction du travail forcé) ;
- La santé et la sécurité (santé et
sécurité au travail) ;
- L’environnement (préservation des
ressources, pollution de l’air et des sols, biodiversité, émission des gaz à
effet de serre, déplacement, bus, …).
Curieusement au niveau de la cartographie des risques, SSG identifie une
gravité des risques beaucoup plus importante au niveau de ces fournisseurs
que pour elle-même !
Tout salarié ou mandataire
social de Sopra Steria ou tiers dispose ainsi de la faculté de transmettre
une Alerte dès lors que cette Alerte a pour objet de signaler l’un des
éléments suivants :
· un crime ou un délit ; une violation grave et
manifeste des textes législatifs et réglementaires;
· une violation grave et manifeste d’un engagement international
régulièrement ratifié ou approuvé par la France ;
· une violation grave et manifeste d’un acte unilatéral d’une
organisation internationale pris sur le fondement d’un engagement
international régulièrement ratifié ;
· une conduite ou des situations contraires au Code de Conduite de
Sopra Steria pour des faits de corruption ou de trafic d’influence ;
· une menace ou un préjudice grave pour l’intérêt général tel que
visé par la loi ;
· une violation grave et manifeste des obligations définies par
les règlements européens et par le code monétaire et financier ou le
règlement général de l’Autorité des marchés financiers.
Il semble donc qu’il faille
avoir des petites compétences de juriste pour pouvoir déclencher une alerte.
Important : l’émetteur de l’alerte bénéficiera d’un
statut protecteur, il ne pourra subir aucune représaille, discrimination ou sanction
disciplinaire du fait de l’Alerte qu’il aura émise. Mais l’émetteur qui
signalerait une Alerte de mauvaise foi, en communiquant par exemple des
informations qu’il sait fausses ou inexactes à dessein ou avec une intention
malveillante, est passible de sanctions disciplinaires et/ou de poursuites
judiciaires.
La
mauvaise foi, les intentions malveillantes restent bien sûr à l’appréciation
de la direction…
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l Point 20.1 : RTT
2018 pris la première semaine de 2019
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Lors du CE de décembre 2018, la direction
avait donné la possibilité de poser des RTTs 2018 lors de la première semaine
de 2019. Deux cas se sont alors produits :
-
Pour les salariés ayant posés des RTT H, les jours de
RTT H 2019 avait été consommé et récrédité en RTT reliquat.
-
Pour les salariés ayant posés des RTT S, les jours de
RTT H 2019 avait été consommé et les RTT 2018 perdus.
La direction
indique avoir enfin traité l’ensemble des RTT S perdu en les recréditant sur les compteurs
de RTT 2019 (Si vous êtes dans ce cas, contactez-nous si cela n’est pas le
cas) !
Petit
souci, les RTT reliquat devait être posés au cours du 1er
trimestre. La direction refuse
d’indiquer combien de RTT reliquat ont été perdu par les salariés au 31 mars
2019, et refuse d’envisager une possibilité de récupération de ces jours volés à ces salariés !
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l Point 14 : Point sur
la prime vacances 2019
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Tous
les chiffres pour tout le groupe ! Surprise : la prime vacance
pour les ex-Steria baisse par rapport à 2018, et de surcroit l’effectif du
groupe fermé ex-Steria baissent de 361 personnes en 1 an, et la masse
salariale est en baisse de près de 3 Millions. Le CE se demande donc si il ne
s’agit pas d’une sortie des plus hauts salaires de ce groupe fermé ex-steria,
plus ou moins forcée, avec des mutations probables de ex-Steria à ex-Sopra. La
direction doit fournir tous les éléments nécessaires pour cette analyse au CE
d’août. À suivre donc…
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l Point 16 : Point sur
le télétravail
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Nous apprenons au cours de ce CE que des
enquêtes sur le niveau de satisfaction du télétravail se font au niveau des BU
alors ce type d’enquête avait été sollicité par le CE en national. Le type de
question posé était le suivant :
ETC…
Le CE
insiste pour que ce type de questionnaire soit généralisé à l’ensemble de
l’entreprise.
INFORMATION EN CETTE PÉRIODE ESTIVALE : une
période de canicule est une raison suffisante pour faire une demande de
télétravail occasionnel ! Préservez-vous !
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