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vendredi 15 novembre 2024

La ronde des chaises musicales : nouveaux postes dans le Groupe !

Par un communiqué de presse en date du 24 octobre 2024, Sopra Steria annonçait la création d’une Direction des Opérations Groupe, confiée à Dominique Lapère.

Une nouvelle direction, un coût supplémentaire.

Mais rassurez-vous, cette nouvelle direction est chargée de s’assurer de la meilleure exécution des opérations et de l’amélioration de la performance du Groupe.

Tout un programme !!!

En parallèle, une Direction des Services Financiers Groupe est également créée. Elle sera dirigée par Grégory Wintrebert, actuel Directeur France.

Encore une nouvelle direction, encore un coût supplémentaire.

Hervé Forestier, adjoint de Xavier Pecquet sur Aeroline, remplace Grégory Wintrebert.

Sébastien Leforestier reprend les activités d’Hervé Forestier en plus de toutes ses autres fonctions.

Mais ... Où sont les femmes ??

Cyril Malargé est venu en CSE expliquer à vos élus qu’il « s’agissait du début d’un mouvement pour garantir la capacité du Groupe à réaliser son projet ».

Espérons que ce projet, une fois de plus, ne soit pas là pour servir seulement les dirigeants et les actionnaires, mais également les salariés !!!






100 000€ d'augmentation pour les 10 plus hauts salaires.... les autres salariés au pain sec !


Déclaration CFDT faite au CSE extraordinaire du 7 novembre 2024 devant le Directeur Général et le Directeur Financier du Groupe :

« La direction nous a expliqué plusieurs fois être à l’écoute de l’expertise de la CFDT, 1er syndicat de France. La CFDT espère donc enfin être entendue.

L’inflation annuelle en 2022 s’est établie à 5,2 % et en 2023 à 4,9%, soit plus de 10% en 2 ans. L’inflation devrait être de 2,5 % en 2024. La hausse a beau ralentir, les prix augmentent toujours.

Pourtant, selon l’OCDE, la France est l’un des pays où la croissance des salaires est la plus faible.

Le SMIC augmente de 2%, mais la direction de Sopra Steria refuse toute augmentation identique des salaires.

Par contre, entre 2021 et 2023,
les 10 plus hauts salaires SSG se sont augmentés en moyenne
de 100 000€ chacun
(sur le salaire annuel) ! soit +25% en 2 ans !

Pour certains salariés, trop nombreux, ça a été zéro !

Pour quelques autres, plus chanceux, les augmentations ont été de 2,95% en 2022 et 3,6 % 2023, ce qui est loin de compenser l’inflation.

Le pouvoir d’achat, ou le « salaire réel » comme dit l’INSEE, des salariés de Sopra Steria est en réduction constante. Pour le même travail, les salariés de SSG ont donc moins pour vivre.

En France, la baisse du chômage en 2022-2023 et les difficultés de recrutement dans les entreprises auraient dû aider aux augmentations salariales. Ce n’est toutefois pas ce qu’il s’est produit. Si les salaires avaient suivi l’inflation depuis 2020, le taux de marge des entreprises aurait dû baisser.

Or, c’est l’inverse qui s’est produit : les marges ont augmenté et les salariés ont payé la hausse des coûts de production (notamment du prix des matières premières, y compris énergie) au point que les salaires réels diminuent.

En clair, les profits ont augmenté davantage que les salaires et le partage de la valeur ajoutée s’est déformé au détriment des travailleurs.

Les salaires supérieurs au Smic sont régulièrement rattrapés par la hausse du salaire minimum due à l’inflation. Cependant, les salaires bénéficient jusqu’à 3,5 fois le Smic de dispositif de baisse de cotisations qui sont autant de subventions socio-fiscales. En France, un nombre croissant de travailleurs entre dans ces dispositifs de subvention aux bas salaires, ainsi que dans la prime d’activité. La faible dynamique salariale n’est donc pas prise en charge par les employeurs, mais par la solidarité nationale. Or, comme les salaires n’ont pas augmenté (en termes réels) entre 2019 et 2024, c’est la collectivité qui a payé, les bénéficiaires étant les employeurs, qui reportent le coût des faibles salaires sur l’État. L’État, c’est les impôts, et les impôts sont prélevés sur les salaires… ce sont encore les salariés qui paient.

Le taux de marge des entreprises a augmenté et les grands groupes affichent des résultats records.

L’entreprise Sopra Steria Group « performe » et ne créé pour autant pas d’emploi ! L’effectif est désespérément stable, malgré les acquisitions sur ces 3 dernières années.

Les sociétés du CAC40 affichent pour la première fois un total cumulé de résultats nets (leurs bénéfices) supérieur à 150 milliards d’euros, et pour la 3ème année consécutive des résultats supérieurs à 100 Mds€ (144 Mds€ en 2023). Plus de 70 Mds€ devraient être reversés aux actionnaires sous forme de dividendes (67 Mds€ en 2023). Les rachats d’actions (un outil servant à augmenter le dividende par action) devraient aussi se poursuivre : ils avaient déjà atteint le niveau record de 30 Mds€ en 2023.

Clairement, il y a des fossés qui se creusent dans le partage de la valeur, dans la redistribution des richesses et dans le financement de nos systèmes de solidarité. La faible croissance de la masse salariale entraine moins de cotisations sociales, moins de consommation et moins de recettes fiscales (TVA par exemple).

Les augmentations salariales et la préoccupation du pouvoir d’achat restent la revendication première des salariés. Les augmentations salariales des deux dernières années (2023 et 2024) n’ont pas rattrapé la perte de pouvoir d’achat dans cette période de forte inflation.

La CFDT demande plus de transparence.

Dans les années 1980, les pratiques des entreprises ont évolué en matière de rémunération en mettant l’accent sur l’individualisation des rémunérations au détriment d’une grille avec des augmentations générales. On peut constater que plus les pratiques salariales se sont diversifiées entre les employés, plus la transparence s’est perdue.

À travail égal, salaire égal. Il a été fait des lois. Il a été créé un index pour mesurer l’égalité professionnelle. Et malgré tout, on continue d’avoir des inégalités de salaires notables.

Ce n’est pas la transparence qui pose problème, mais plutôt l’opacité et l’incompréhension de la politique de rémunération ainsi que le manque d’objectivité. C’est l’incapacité à expliquer clairement comment les salaires sont déterminés et que l’employeur assume ses propres décisions qui sont sources de conflits et qui nourrissent des ressentis négatifs des salariés envers leur entreprise au lieu de s’y identifier (cf. les résultats du sondage GreatPlaceToWork). Être juste et équitable : il ne suffit pas de l’affirmer, il faut le prouver.

 

Les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) 2025 se sont conclues, après une unique réunion, sur un refus catégorique à toutes les propositions de la CFDT.

La direction refuse toute transparence, et refuse même de donner les augmentations qu’elle envisage, contrairement à ce que la loi impose.

 

La CFDT demande une augmentation générale
pour compenser l’inflation et rééquilibrer les salaires.

La CFDT demande que la direction donne la journée de solidarité pour tous les salariés, qu’ils puissent profiter de leurs jours de repos largement mérités.

 

La CFDT demande un geste fort de la direction envers les salariés qui font la richesse de l’entreprise.

Ceci, à la hauteur des 100M€ de dividendes versés et des 150M€* de trésorerie dépensés pour racheter les actions et les détruire, afin d’enrichir les actionnaires. »

* (pour en savoir plus 150 Millions sortis de Sopra Steria...pour engraisser les actionnaires !)

Sans oublier l'augmentation des prix de vente de +4,4% en France pour Conseil et Intégration... Alors que les salaires c'est moins de 3% ! : voir : Résultats économiques du groupe SSG du 3ème Trimestre 2024 - Encore 4,4% de plus sur les prix de vente, et rien pour les salariés!!!

 

jeudi 14 novembre 2024

À partir du 8 novembre 16h46, les femmes « travaillent gratuitement » jusqu’à la fin de l’année !

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À transmettre à tous les salariés autour de vous :

pour avoir les nouvelles et infos de dernière minute par vos élus CFDT, il faut être inscrit sur l'Essentiel !

Pour cela un seul mail à  dscfdtsoprasteria@gmail.com !

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À partir d’aujourd’hui, 8 novembre, 16h46, les femmes « travaillent gratuitement » jusqu’à la fin de l’année !

 Chaque année, l'organisation féministe "Les Glorieuses" calcule la date et l'heure à laquelle les femmes, en moyenne, cessent symboliquement d'être payées en raison de l'écart salarial entre hommes et femmes. Pour 2024, cette journée tombe le 8 novembre à 16h48. À partir de ce moment, les femmes "travaillent gratuitement" jusqu'à la fin de l'année, en comparaison avec leurs collègues masculins.

En France, l'inégalité salariale reste une réalité. À travail égal, une femme gagne en moyenne 9 % de moins qu’un homme, et cet écart monte à près de 17 % en incluant tous les types de postes et niveaux de responsabilité. Cette situation touche particulièrement les secteurs majoritairement masculins, comme l'informatique, où les femmes sont souvent moins bien payées et moins présentes dans les postes de direction.

Chez Sopra Steria, il n’y a aucune femme dans les 10 plus hauts salaires de l’entreprise.
2 nouveaux postes ont été crées à la Direction Groupe il y a peu, mais encore aucune femme n’a été nommée.
Et l’écart de salaire entre les femmes et les hommes chez SSG est toujours de plus de
10% en faveur des hommes !
(voir : Groupe Sopra Steria : le mauvais élève des ESN sur l'Index égalité Pro encore en 2023 !)

Dans l’informatique, où la demande de talents est forte, les femmes rencontrent encore des obstacles importants. Les stéréotypes de genre, qui définissent l’informatique comme un domaine « masculin », limitent l’accès des femmes aux postes techniques. Celles qui y travaillent se voient souvent proposer des salaires inférieurs à ceux de leurs collègues masculins, même avec des compétences équivalentes. Les rares femmes présentent dans le top management dans le groupe Sopra Steria sont cantonnées aux RH ou RSE et approchent rarement les postes "opérationnels".

La CFDT soutient des actions pour réduire ces inégalités, notamment dans des secteurs comme le numérique. La CFDT appelle les entreprises à plus de transparence dans leurs pratiques salariales (pour savoir votre situation : Positionnement salarial : Contactez-nous ! ) et encourage l’embauche et la promotion de femmes dans les métiers techniques. La CFDT réclame également des politiques salariales justes et luttent contre le « plafond de verre » qui empêche de nombreuses femmes de progresser dans leur carrière. Avec des actions continues, l’objectif est de changer la perception et d'améliorer les conditions de travail des femmes, afin qu’elles aient les mêmes opportunités de carrière et de salaire que leurs collègues masculins.

La CFDT Sopra Steria a aussi écrit (et obtenu !) un accord pour permettre aux salariés à temps partiel de cotiser à temps plein pour la retraite. Les femmes étant le plus soumises au temps partiel dans leur carrière, ceci permet de diminuer l’écart de retraite des femmes(Temps partiel avec maintien des cotisations retraites à taux plein : La CFDT propose un accord, la direction dit oui !).


D’où l’importance de donner du poids aux représentants du personnel d’Organisations Syndicales
qui vous ressemblent et qui travaillent pour vous tout au long de l’année 
en votant CFDT !

 

Nous vous conseillons également notre communication mensuelle d'Octobre,  et notre blog, pour exemple, quelques articles que vous avez peut-être manqués :

 

Résultats économiques du groupe SSG du 3ème Trimestre 2024 - Encore 4,4% de plus sur les prix de vente, et rien pour les salariés!!!

 

Temps partiel avec maintien des cotisations retraites à taux plein : La CFDT propose un accord, la direction dit oui !

Augmentations NAO 2025 : de moins en moins...

150 Millions sortis de Sopra Steria...pour engraisser les actionnaires !

RETRAITE PROGRESSIVE : futurs retraités, vous vous posez des questions, la CFDT attire votre attention sur différents points

Partage de la valeur dans les Bureaux d'Études : les salariés sur le banc de touche ... la CFDT lance une pétition

Nouveaux processus RH : tout ce qui vous attend !

Sopra Steria : « Voici venu le temps des grands déménagements »

Comment bien réagir à une demande de Rupture Conventionnelle ?

Nos "amis" les actionnaires : Combien ont-ils gagnés ces dernières années?

Rupture du contrat de travail chez Sopra Steria : Vos options et vos droits ⚖️

Information consultation du CSE SSG sur un projet d’adaptation de l’organisation de SRES

La rénovation des locaux de Nantes

Protégez-vous : adhérez !

mercredi 13 novembre 2024

Politique sociale : à la recherche des documents manquants !



Pour l'information-consultation annuelle sur la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et de l'emploi à Sopra Steria Group, Le CSE a fait appel à l'expertise d'un cabinet d’expertise indépendant, or cette année celui-ci n'a pas obtenu de la part de la direction tous les documents afin de mener à bien sa mission.

Quels sont les documents absents et pourquoi ceux-ci sont indispensables au travail de contrôle du CSE ? :

1- Méthode de calcul de l’indemnité de congés payés (ou procédure de calcul),

Rappelons, qu’il y a peu, la direction a été condamnée pour son calcul erroné sur plusieurs années de l’assiette de la prime vacances, bien sûr en défaveur des salariés. Cette anomalie avait été détectée suite à une expertise du CSE sur la politique sociale de l’entreprise.

2- Dernier bilan quantitatif et qualitatif des entretiens professionnels et bilans des entretiens à 6 ans

38% des salariés n’ont pas bénéficié d’un entretien professionnel durant les 2 dernières années, de même une enquête auprès des salariés menée à l’été 2024 confirme des lacunes dans la fréquence de ces entretiens professionnels. Ces entretiens professionnels et bilans des entretiens à 6 ans sont une obligation légale, la direction ne peut s’y soustraire. 

3- Temps de travail déclaré pour chaque salarié anonymisé en 2023 et 2024 à date

Depuis des années, la CFDT remonte au CSE des anomalies sur des situations de  dépassements de maximas de temps de travail et sur des non-respects des minimas de repos. La direction élude toujours le sujet. On comprend donc qu’elle ne veuille pas fournir le temps de travail déclaré pour chaque salarié.

4- Notes de cadrage des rémunérations variables 2023 et 2024

Une certaine opacité règne dans l’entreprise sur l’attribution des rémunérations variables. L’information sur les notes de cadrage des rémunérations variables permettrait de connaître les critères objectifs et équitables pour cette attribution.

Ces documents sont essentiels pour rendre un rapport d’expertise définitif, c'est pourquoi le CSE a décidé d'assigner en justice la société Sopra Steria Group pour qu'elle fournisse au plus vite l'ensemble de ces documents. La convocation au tribunal est fixée au 26 novembre prochain

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Les éléments clé du rapport d’expertise d’étape :

La force de travail : l’effectif diminue légèrement mais attention, depuis l’été, les ruptures conventionnelles sont en hausse, trop souvent pour des seniors que la direction ne souhaite pas former aux technologies NextGen (Intelligence Artficielle, Cloud, Data, Cybersécurité).

Selon la direction, il n’est pas prévu de refonte substantielle de l’organisation en 2025.

La politique de rémunération : Elle est en décalage complet avec la flambée de l’inflation depuis 2022. En effet 2/3 des salariés de SSG ont vu leur pouvoir d’achat baissé en 2022 et 2023 et 1/3 en 2024, malheureusement cette analyse n’est que le résultat de CRH minimalistes. L’inflation n’est pas le problème de la direction sauf quand il s’agit de l’augmentation des prix de vente facturés aux clients !

Parcours professionnels : 1 500 salariés de plus de 40 ans sont potentiellement en difficulté de parcours, ils n’ont aucune promotion depuis des années et ne bénéficient que de rare augmentation généralement de montant moindre.

Egalité professionnelle entre les hommes et les femmes : rien ne change, les recrutements et promotions des femmes sont insuffisants pour briser le plafond de verre.

Très clairement, la part des femmes diminue à mesure de la progression dans l’échelle des niveaux du référentiel métier et des coefficients Syntec.

A ce rythme, dans 50 ans, le constat sera le même !

Conditions de travail et politique de prévention des risques professionnelles :

L’évaluation des risques professionnels n’a pas évolué par rapport aux années précédentes. Les risques psychosociaux omniprésents dans nos métiers préoccupent peu la direction. Leur prévention se base toujours sur une appréciation trop globale et trop éloignée des situations de travail.

Temps de travail : les heures supplémentaires représente seulement 0,22% des heures travaillées pour chaque salarié, cela est dérisoire quand on connaît le réalité du terrain. Les propos du management : « je ne t’ai pas demandé de faire ces heures » portent ces fruits !

De plus, le suivi du temps de travail des salariés au forfait jour demeure une boîte noire pour les représentants du personnel. Un tiers des effectifs passe donc à la trappe de ce suivi.

Droit à congés payés : la nouvelle réglementation d’avril 2024 permet l’acquisition de congés payés pendant un arrêt de travail pour maladie ou accident non professionnel, son application est rétroactive au 01 décembre 2009. la direction s’est mise en conformité pour les salariés actuellement en arrêt long, mais évidemment elle joue la montre pour ne pas traiter les salariés partis de l’entreprise depuis 2009.


vendredi 8 novembre 2024

Temps partiel avec maintien des cotisations retraites à taux plein : La CFDT propose un accord, la direction dit oui !

Un nouvel accord grâce à la CFDT !

Cela fait maintenant des années que la CFDT milite pour l’égalité professionnelle.

Les salarié.es à temps partiel sont à l’immense majorité des femmes dans le Groupe Sopra Steria.

Il y a plusieurs années, c’est la CFDT qui a demandé une mesure dans le Groupe pour permettre aux salarié.e.s à temps partiel de cotiser à taux plein pour leur retraite (avec la prise en charge de la partie patronale par l’entreprise). Cette mesure a été mise en place, même si la publicité n’a pas été à la hauteur.

L’accord précédent (valable chez SSG, SHR, I2S et SBS) se terminant mi-juillet 2024, cela fait près d’un an que la CDFT demande en anticipation l’ouverture de nouvelles négociations pour éviter que les salarié.es ne se retrouvent sans rien. Cet accord regroupait d’autres sujets d’égalité professionnelle.  La direction a traîné depuis, nous laissant sans réponse pendant des mois.

En novembre 2023, en janvier et mars 2024 nous demandions à nouveau l’ouverture de ces négociations et le maintien de la mesure qui prévoit aux salarié.es à temps partiel de cotiser comme des temps pleins pour leur retraite ! La CFDT a alors expliqué aux autres partenaires que cette mesure peut se faire de manière unilatérale par la direction seule.

Pour nous, le jeu de la direction était très clair : gagner du temps en espérant que la représentativité syndicale change à son avantage avant la signature d’un nouvel accord égalité professionnelle (dans 3 ans).

La direction a finalement refusé d’agir de manière unilatérale pourtant dans l’intérêt des salarié.es. Les négociations finissent par s’ouvrir, mais le délai annoncé dépasse la date butoir de mi-juillet 2024. Nouvelle demande en juin de la CFDT pour maintenir cette mesure pour les nouveaux entrants. Les salarié.e.s déjà concernés par cette mesure n’en perdent pas le bénéfice et peuvent continuer à cotiser à taux plein pendant 8 ans.

Si nous réclamions que le sujet soit traité, c’était pour éviter les ‘trous’ après mi-juillet. En effet, depuis cette date les salarié.es qui passent en temps partiel se sont vus refuser cette mesure !

La CFDT a rédigé et proposé un accord dédié à ce sujet à la direction lors de la réunion de négociations du 11 octobre dernier !

Cela, pour enfin permettre cette cotisation pour les temps partiels, sans contrepartie sur d’autres sujets qui n’ont rien à voir !

Et finalement la direction se déclare favorable à cet accord ! L’accord est signé !

Après discussion et proposition de Solidaires Informatiques, nous espérions l’augmentation de la durée possible de cotisation à taux plein. La CFDT a souligné que la retraite ayant été repoussée de 2 ans, il serait logique de passer à 10 ans par salarié.e et a même proposé de retirer toute limite de temps. La direction a accepté d’étendre cette mesure dans la limite de 10 ans par salarié.e, continus ou discontinus.

 

 

N’hésitez pas à nous contacter pour en bénéficier au plus tôt ! L’accord devrait être applicable dès novembre puisque la CFDT, Solidaires Informatiques et Avenir ont déjà annoncé leur signature !


Attention : Un salarié à temps partiel peut demander cela à tout moment, sans attendre un renouvellement de temps partiel ou autre!

Attention 2 : Un salarié en forfait jours y a droit autant que les autres !





 

jeudi 7 novembre 2024

Résultats économiques du groupe SSG du 3ème Trimestre 2024 - Encore 4,4% de plus sur les prix de vente, et rien pour les salariés!!!

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La présentation publique des résultats aux analystes financiers a eu lieu ce jeudi 31 octobre à 8h30.

Vos élus CFDT étaient comme d’habitude présents, et vous font un résumé de cette présentation et des questions/réponses des analystes.


Le Chiffre d’Affaires (CA) du groupe est de 1 356,9 M€ au T3 2024, soit stable par rapport au T3 2023 (+0,9%).

Le marché est attentiste et peu dynamique, mais SSG a résisté.

Le groupe confirme ses objectifs pour l’année 2024 :

  • Chiffre d’affaires à peu près stable en variation organique ;
  • Taux de marge opérationnelle d’activité d’au moins 9,7 % ;
  • Flux net de trésorerie disponible autour de 350 M€.

La France se maintient avec un CA en léger recul (-1,2%) dans lequel Conseil et Intégration ne recule que de -0,3% mais le PLM ( gestion de cycle de vie des produits) chute de -12,8%. Défense et Secteur Public sont en croissance ce trimestre alors que Services financiers, Energie et Aeroline sont en baisse. L’effet d’Aeroline compte pour un point.

Pour les Solutions, le T3 est en croissance de Chiffre d’Affaire, mais là où le côté RH avec HR monte de 7,5%, le côte Solutions Immobilières perd 2,7%.

Le Directeur Général annonce que sur le T4 l’effet de comparaison sera plus négatif au vu du T4 2023.

Retrouvez le communiqué de presse ici, avec un éclairage par pôle https://drive.google.com/file/d/13WlHCjxn0JL0cWtrhe_RX6ZoduaRLxC_/view?usp=drive_link

Beaucoup de questions côté Airbus, mais un discours rassurant qui annonce que le creux de la vague est au T4 mais devrait s’arrêter là à 100M€/trimestre.


Le DG a insisté sur les grands chantiers à entreprendre :

  • Changement de la dimension du conseil
  • Montée en valeur de nos offres technologiques
  • Évolution du modèle opérationnel de l’entreprise !

Avec la création d’un nouveau poste de COO(Chief Operating Officer - Directeur des Opérations) pour se faire… Le DG parle d’un modèle plus homogène, plus cohérent…

Quelles évolutions ? Pourquoi? Comment ? Et surtout quels impacts sur les salariés ? … mystère pour le moment.


Le DG a précisé que l’intercontrat était assez stable et n’évoluait pas, à 5% et que nous n’étions pas en sureffectif. Alors pourquoi les Ruptures Conventionnelles à l’initiative de l’employeur et les licenciements augmentent ?

 

En France, sur Conseil et Intégration, les prix de vente ont augmenté de 4, 4% (à fin septembre 2024) ! 

Et les salaires ? Rien à voir avec 3% d’augmentation entre janvier et juillet 2024 pour quelques chanceux… Encore plus de 1% qui disparaît dans les poches…

Prochain RV le 12 décembre, avec le modèle opérationnel et « les objectifs en termes d'allocation du capital »… La préparation de la succession continue…