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mardi 17 décembre 2024

La CFDT SOPRA STERIA appelle les salariés au débrayage le 19 décembre contre la fermeture du site d’Albi !

SOPRA STERIA UNE ENTREPRISE EN PLEINE SANTÉ

Sopra Steria, société de service numérique, avec 52 000 salariés dans le monde, a réalisé un chiffre d’affaires de 5,8 milliards d’euros en 2023. Le groupe a versé près de 100 millions d’€ de dividendes en 2024, et utilise encore 150 millions d’€ pour racheter ses propres actions dans le but de les détruire. Le groupe annonce un Chiffre d’Affaires identique en 2024, avec plus de 9,7% de taux de marge opérationnelle et plus de 350 millions d’€ de trésorerie.

SOPRA STERIA RÉDUIT SES SITES EN FRANCE

Sopra Steria se targue d’être une entreprise phare pour la souveraineté nationale. Et pourtant, la direction a annoncé le 14 décembre vouloir « étendre de manière volontariste l’X-shore », est-ce au détriment des salariés français ?

La direction a déjà réduit la surface de nombreux sites français, ou les a remplacés par des bureaux partagés co-working. Pour la seule société mère Sopra Steria SA, même si le total des départs n’excède pas celui de l’an dernier pour le moment (environ 17% de départs par an tout de même), on constate une augmentation des Ruptures Conventionnelles principalement à l’initiative de la direction.

N’y a-t-il pas là une volonté de désindustrialisation du secteur numérique en France ?

LA CFDT SOUTIENT LES SALARIÉS

À la suite de la décision incompréhensible et soudaine de la direction générale de Sopra Steria de fermer le site d’Albi, la CFDT appelle les salariés à débrayer pour manifester leur opposition.

À quelques jours de Noël, la direction assène un coup de poignard dans le dos des salariés d'Albi en annonçant froidement la fermeture de leur site. Le vrai visage de Sopra Steria se dévoile : celui du mépris total envers les femmes et les hommes qui font sa richesse !

SOPRA STERIA RAYE ALBI DE LA CARTE

Une décision INCOMPRÉHENSIBLE et INJUSTIFIABLE !

Aucune raison économique : le site tourne à plein régime, sans AUCUN intercontrat, avec des locaux peu onéreux et la possibilité d'en trouver de moins chers et mieux adaptés.

Aucune raison humaine : les salariés sont EXEMPLAIRES, LOYAUX, et la direction vient même d'affecter 10 salariés sur ce site début 2024 ! Quelle hypocrisie !

Aucune raison projet : pire encore, Albi est le SEUL site régional autorisé à travailler sur un projet majeur du Crédit Agricole. Aucune raison géographique : ce site est l'UNIQUE implantation Sopra Steria sur ce bassin d'emplois.

Que dire de l'ÉCOEUREMENT des salariés d'Albi, qui se sont dévoués corps et âme, pour certains depuis 2004 (date du rachat d’Inforsud par Sopra) - 20 ANS de leur vie professionnelle BALAYÉS d'un trait de plume glacial !

Après Albi, quel sera le site suivant ?

Angers, Pau, Metz, Brest, Niort, Dijon, Isques, Clermont-Ferrand, Rodez, Nancy, Le Mans, Rouen, … ?

En soutien aux salariés, débrayons dès 8h30 jeudi matin !




vendredi 13 décembre 2024

AUGMENTATION DES SALAIRES MINIMA CONVENTIONNELS grâce à la CFDT !

La convention collective applicable à toutes les sociétés de nos métiers BETIC (Bureaux d’Études Techniques, cabinets d’Ingénieurs-Conseils et des sociétés de conseils) fixe dans un de ses articles, les salaires minimums applicables à notre branche en fonction du statut (Cadre/ ETAM) et de la classification.

Ces salaires minimaux sont négociés par les organisations syndicales représentatives des salariés et du patronat. Rappelons que la CFDT est la première organisation syndicale de la branche ! Les syndicats « maison » TU, S3I et Avenir ne sont pas dans les instances en dehors de la société et ne peuvent peser sur ces sujets.

La dernière augmentation datant du 01/08/2022 (plus de 2 ans quand même), la CFDT s’est mobilisée pour que les organisations se réunissent en cours d’année 2024 afin de renégocier ces montants minimums.

Au terme de ces négociations, la CFDT a demandé, signé et permis les augmentations suivantes à effet au 1er janvier 2025 :

  • + 100 € mensuel environ pour les Catégories de Niveau 1 (ETAM et CADRE)
  • + 75 € mensuel environ pour les Catégories de Niveau 2 et 3 (ETAM et CADRE).

Si vos salaires sont inférieurs au montant de votre Statut/Classification, votre salaire sera automatiquement augmenté en janvier au minimum du montant nécessaire pour atteindre le minimum conventionnel.

Attention, si vous êtes dans ce cas, votre manager essaiera peut-être de faire passer cette augmentation légale pour une augmentation au mérite d’une bonne année 2024 (sur performance comme ils disent) ...


Ci-dessous, les nouveaux barèmes des salaires minimums mensuels bruts applicables au 01/01/2025 :

Pour les salaries en heures (35h ou 36h50 par semaine avec des RTT), c’est le salaire Mensuel qu’il faut prendre en compte.




Pour les cadres M2 ex-steria, il faut prendre en compte le salaire ci-dessus revalorisé de 15%. Sopra Steria compare le salaire annuel au minimum annuel, en prenant donc en compte les primes, il faut donc se baser sur le tableau suivant.

De même, pour les cadres au forfaits jours, il faut prendre en compte le salaire ci-dessus revalorisé de 20% mais celui-ci inclut la part variable

Donc pour les M2 comme pour les forfaits jours, il faut faire la comparaison en annuel en se basant sur le tableau suivant :


Les écarts depuis les dernières revalorisations : 



En cas de doute ou pour toutes questions, n’hésitez pas à consulter vos représentants syndicaux CFDT !

LA CFDT AGIT CONCRÈTEMENT POUR VOTRE POUVOIR D’ACHAT !

Soutenez la CFDT ! Votez CFDT et adhérez à la CFDT !

 





jeudi 12 décembre 2024

« Prudence » ou Mépris ? La Direction Toujours Pleine de Ressources… pour les Actionnaires ! NAO 2025 = néant !


13/12/24, cloche de fin des NAO 2025 a sonné sur un PV de désaccord

Pour rappel, les Négociations Annuelles Obligatoires portaient sur les thèmes suivants :

  • Rémunération effective.
  • Frais professionnels.
  • Épargne retraite, retraite progressive et durée du travail.
La direction, dans sa générosité légendaire, a décidé d’augmenter le barème hôtelier « Paris »  et « Grandes villes » de 10€, ainsi que le sur-temps de trajet* de 1€ (il n’y a pas d’erreur, il ne manque pas de zéro !).

Le Forfait Mobilité Durable (FMD) passe de 300€ à 400€ sans pour autant augmenter le plafond de 600€ d'exonération (l'URSSAF donne la possibilité d'aller jusqu'à 800€) en cas de cumul avec le remboursement de l'abonnement transports en commun. 

La direction a toutefois accepté une demande de la CFDT datant de 2024 : les indemnités kilométriques sont maintenant comptées en totalité, c'est-à-dire qu'elles ne sont plus minorées du montant journalier de l'abonnement transports en commun.
Et voilà, tout ça pour ça !

* la compensation relative à la prise en compte du temps de déplacement professionnel lorsqu'il excède le temps normal de trajet  (Cas A, Cas B, Cas C dans Expense Concur pour les notes de frais)

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La réunion des Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) du 7 novembre 2024 a, une fois de plus, mis en lumière le décalage frappant entre les discours de la direction et les réalités vécues par les salariés. Alors que les résultats économiques sont très bons, la direction préfère parler de « prudence » et continue de serrer les cordons de la bourse… sauf pour les actionnaires.

Des résultats éclatants… mais pour qui ?

2024 aura été une belle année, avec 250 millions d’euros redistribués aux actionnaires : 100 millions en dividendes et 150 millions alloués au rachat d’actions pour les détruire. Et ce n’est pas tout : ce dernier choix entraînera 8 millions d’euros de frais supplémentaires, dus à des emprunts contractés avec des taux d’intérêts.


Mais quand il s’agit de revaloriser les salaires ou de répondre aux revendications des employés, c’est une tout autre histoire. La direction persiste à marteler que
« les perspectives sont incertaines » et qu’il faut donc « rester prudents ».
Une prudence, semble-t-il, exclusivement réservée aux salariés.

La rémunération au mérite… ou plutôt à l'arbitraire

Les augmentations collectives ? N’y pensez même pas. Selon la direction, seul le mérite compte. Mais attention, comme elle le souligne avec une finesse déconcertante : « Un salarié non augmenté, c’est qu’il n’a pas progressé, peut-être a-t-il atteint son plafond. » Autrement dit, si vous n’avez pas eu d’augmentation, c’est que vous ne la méritez pas !

On imagine déjà le discours de vos managers : « Félicitations pour votre travail ! Le management vous remercie de votre engagement et de vos efforts. Cependant, vous n’aurez pas d’augmentation cette année. Pourquoi ? Parce que vous êtes tout simplement bon... mais pas assez pour progresser selon nos critères ! »


Les échanges avec les syndicats ont révélé un mépris profond pour les préoccupations des salariés. À la question de la redistribution des bénéfices, la direction répond sans ambages : « Je me moque de l'actionnariat comme de ma dernière paire de chaussures. Les salariés n’en ont rien à faire non plus. »

Est-ce vraiment le cas ? Les salariés n’auraient-ils pas leur mot à dire sur une politique qui les prive d’augmentations au profit des actionnaires ? Une chose est sûre, la direction n’a aucune intention de poser la question.

Que ce soit l’augmentation des tickets restaurant, des barèmes kilométriques, ou des primes, tout est systématiquement rejeté sous prétexte de coûts trop élevés. Et on ne parle même pas des salaires ! Même la revalorisation du Forfait Mobilité Durable (FMD), pourtant déjà insuffisant, ne grimperait qu’à 400€ au lieu des 800€ demandés. Et pour justifier l’immobilisme, la direction rappelle que « Nos barèmes sont déjà royaux ». Apparemment, la modestie aussi a atteint son plafond.

Malgré une rentabilité très bonne de 9,7%, jugée insuffisante par la direction, les salariés n’auront que des miettes. Mais ne vous inquiétez pas : tant que les actionnaires sont satisfaits, tout va bien dans le meilleur des mondes.

Les NAO 2025 ne sont qu’un triste rappel que dans cette entreprise, l’équilibre entre les intérêts des actionnaires et ceux des salariés est une utopie. Mais cette année, une chose est sûre : si les salariés ne bougent pas, eux non plus ne progresseront pas... car selon la direction, ils ne le méritent pas.

Les salariés de plus de 50 ans ou en situation de handicap sont de trop chez Sopra Steria ?!

 Depuis quelque temps, les représentants du personnel CFDT, mais aussi des autres listes, constatent une recrudescence de départs "poussés" de salariés de plus de 50 ans et de salariés en situation de handicap (RQTH) !

Les déclarations d'élus en réunion de CSE SSG se succèdent, remontant des cas de tous les coins de France, mais la direction nie avoir une politique générale ou donner une quelconque consigne pour pousser les manageurs à proposer des Ruptures Conventionnelles ! C'est un hasard s'ils ont tous la même idée en même temps et vers les mêmes salariés !

 

Les Ruptures Conventionnelles augmentent (+61%), avec 235 départs déjà effectifs, et on s'attend à un mois de janvier pire (effet du 13ème moi au 31/12 oblige…). Elles sont le plus souvent proposées par l'employeur, et JAMAIS la direction ne précise au salarié qu'il peut refuser la proposition... Mais quand on lui explique qu'il n'est plus le bienvenu et qu'il n'a pas sa place dans l'entreprise, difficile de rester ! Comment oser dire que la Rupture Conventionnelle est un commun accord ?!

Dans les pires cas, la direction menace de licenciement si le salarié refuse la Rupture Conventionnelle !


Les RC ont augmentées de 61%, les licenciements de 53% entre 2024 et 2023
à la même période (de janvier à fin octobre).

Les élus CFDT constatent que les plus de 50 ans sont particulièrement visés par ces "propositions" ! Et peu importe qu'ils soient sur mission et qu'on n'ait jamais rien eu à leur reprocher... on trouvera !

C'est ainsi que nous accompagnons des salariés de plus de 20 ans d'ancienneté qui sont poussés dehors sans ménagement par la direction !

Pour les salariés en situation de handicap, on est déjà à 14 Ruptures Conventionnelles sur 741 salariés.

Ces manières de faire sont inédites chez Sopra Steria, mais leur ampleur traduit la mise en œuvre d’une nouvelle culture d’entreprise ! Et les représentants du personnel redoutent que cela ne soit qu’un début...





mardi 10 décembre 2024

"Pose tes congés pour faire tes déplacements professionnels" ?!

Désormais chez Sopra Steria Group, c’est le salarié qui paye le déplacement :

Il a été demandé aux salariés de poser un jour de RTT pour le trajet de retour de l’université du Conseil d’août 2024 ! Rien n’arrête plus la direction ! 

Et pourquoi pas payer nous-mêmes les jours d’interchantier ou les dépassements projets ?

Pour rappel, les salariés SSG ne sont pas des freelance, sinon la rémunération serait autrement plus importante !

La loi est claire : « La part de ce temps de déplacement professionnel coïncidant avec l’horaire de travail ne doit alors entraîner aucune perte de salaire. »(L3121-4). Si le salarié est dans les transports entre 9h et 17h50, il n’est donc pas question de perdre un congé !

Dans notre société "Les temps de déplacement professionnels effectués pendant les horaires de travail [9h – 17h50] sont réputés l’être sur le temps de travail » (Accord sur la compensation du temps de déplacement)

La CFDT n'avait pas signé cet accord car il était ridicule en terme de compensation et pas suffisamment protecteur et clair pour les salariés. Preuve est faite..

VOTEZ CFDT ! Et contactez-nous si on vous fait des demandes de ce style !